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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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En grève ! Internationalisme Luttes migrant·es Solidarité !

Migrant·es, Guadeloupe : expressions de l’Union syndicale Solidaires

Après le drame du naufrage de Calais, amplifions la solidarité avec les migrant-es !

Le naufrage tragique au large de Calais du 24 novembre dernier a coûté la vie à au moins 27 personnes, hommes, femmes et enfants. Les sauveteurs de la SNSM de Calais n’ont pu aider que 2 survivants.
Ces tentatives désespérées ne s’arrêteront pas ; les exilées traversent par centaines la Manche quotidiennement. Dès le lendemain du drame , des migrantes empruntaient la même voie migratoire.

Les États Européennes et leurs politiques migratoires répressives et restrictives portent l’entière responsabilité de ces tragédies. La France renvoie le problème aux Britanniques qui réclament le renforcement des mesures de contrôle et de répression aux frontières Européennes et Darmanin accuse les passeurs, et la passivité des pays frontaliers.

La tragédie Calaisienne fait écho à celles qui se jouent dans les Alpes, dans les Pyrénées, dans les eaux méditerranéennes, et récemment à la frontière Polonaise.
Les migrations sont les conséquences de politiques coloniales et impérialistes passées et actuelles qui continuent à provoquer des guerres, des crises économiques, sociales et écologiques dans de nombreux pays. C’est cela qui pousse de nombreuses personnes à quitter leurs pays pour survivre et faire survivre leurs familles.

L’Union Syndicale Solidaires condamne les choix politiques Européens en matière d’immigration, basés sur un contrôle sécuritaire au mépris des conventions internationales des Droits Humains, et des Enfants.

Nous n’acceptons pas les discours racistes anti-immigration, relayés quotidiennement par les chaînes d’informations continues
Le solution réside en une régularisation massive des sans-papiers, à un accueil décent et offrant de réelles conditions d’intégrations.
Nous resterons vigilantes et appelons toutes et tous à se mobiliser auprès des collectifs, associations œuvrant au quotidien en solidarité avec les exilés-es, malgré la criminalisation du “délit de solidarité”.

Il est plus que temps d’abolir FRONTEX et d’ouvrir les frontières !


L’Union syndicale Solidaires participe à la construction et à la réalisation de la journée internationale des migrant·es du 18 décembre.


Soutien et solidarité avec les Guadeloupéen.ne.s

La Guadeloupe est touchée par une crise sociale majeure. Le gouvernement veut réduire la mobilisation à un simple mouvement contre la vaccination. C’est camoufler la profondeur de la crise et les revendications au cœur de l’explosion sociale (voir ci-dessous). Pour l’Union syndicale Solidaires, le vaccin est un outil efficace pour lutter contre le COVID-19. Mais l’imposer est encore moins possible dans un contexte local de méfiance accru envers l’Etat, en raison des mensonges et violences multiples contre la population de l’île, en particulier avec le chlordécone.

Le gouvernement, comme aux pires heures coloniales, entend répondre par la force et la violence pour écraser la contestation. Ce ne sera en rien une solution. L’urgence est à la mise en place de moyens et d’investissements massifs pour les services publics, en particulier de santé et d’éducation, à l’arrêt des mesures anti-sociales, à la prise en compte de la plateforme-revendicative unitaire.

L’Union syndicale Solidaires apporte son soutien aux Guadeloupén.ne.s. Le gouvernement doit ouvrir immédiatement des négociations avec les organisations syndicales sur la base des revendications portées.

La plateforme revendicative :

Revendications sociales :
- La résolution de tous les conflits en cours ;
- Le respect de tous les accords signés, y compris celui du SDIS-971, toujours pas appliqué ;
- L’augmentation généralisée des salaires, des minima sociaux, des allocations chômage et des pensions de retraite en même temps que l’augmentation des prix ;
- Le remplacement de tous les départs à la retraite ;
- L’arrêt des licenciements, dans le privé et des suppressions de postes, dans le public ;
- L’embauche massive de titulaires, dans toutes les fonctions publiques, à la poste, dans les écoles, à l’université… ;
- L’arrêt de la répression judiciaire et patronale, contre les militants, les travailleurs et les organisations syndicales ;
- L’abrogation des règles d’indemnisation du chômage ;
- Le maintien de toutes les primes de vie chère ;
- L’ouverture de négociations collectives, dans toutes les branches professionnelles, sur les salaires, l’emploi, la formation, la durée du travail, la protection sociale, la priorité d’emploi des jeunes, des chômeurs et des salariés de Guadeloupe, le fait syndical guadeloupéen.
- La résorption de tous les emplois précaires et des embauches massives, dans le privé ;

Quant à la gestion de la crise Covid et la situation santaire locale :
- L’abrogation de la loi du 5 août 2021, relative à la gestion de la crise sanitaire ;
- La suppression de l’obligation vaccinale ;
- La suppression du pass sanitaire ;
- Le maintien de la gratuité des tests ;
- Des protocoles sanitaires stricts, adaptés aux établissements publics et privés ;
- Des recrutements de soignants et de personnel, dans les hôpitaux et cliniques privées, ainsi que dans le secteur social et médico-social ;
- La mise en place d’un plan d’urgence pour l’embauche et la formation des jeunes ;
- Des moyens matériels pour la santé, le secteur social et médico-social ;
- La mise en place d’un système de santé de qualité pour accueillir et soigner les usagers, dignement et efficacement ;
- Des mesures immédiates pour approvisionner les établissements en oxygène ;
- Exigences très spécifiques concernant les pompiers :
- Le recrutement de 15 sapeurs-pompiers volontaires (SPV), sur dossier, dans l’immédiat ;
- Le recrutement de personnel administratif technique et spécialisé (PATS), pour la filière administrative et technique ;
- La réparation, l’entretien et le renouvellement des engins véhicules de secours et d’assistance aux victimes (VSAV) et fourgon pompe tonne (FPT) ;
- L’organisation de concours pour les sapeurs-pompiers professionnels, au grade de caporal ;
- La mise en place d’une nouvelle organisation : 12h00 de travail jour et 24h00 de repos, 12h00 de travail nuit et 72h00 de repos, pour le sapeur-pompier ;

Revendications sociétales et dans le secteur de l’éducation :
- Des moyens supplémentaires et des recrutements de personnels techniques et encadrant, pour le dédoublement des classes et le respect des mesures sanitaires dans les écoles ;
- Un bâti scolaire et des équipements sportifs et culturels, rénové au plus vite, conforme aux normes parasismiques et débarrassé des rats ;
- Un plan d’urgence pour l’eau, pour un accès permanent de tous à une eau potable, buvable, sans pesticide, sans chlordécone, à un prix bas et unique, dans le cadre d’un véritable service public ;
- Le nettoyage de toutes les citernes dans tous les établissements publics ;
- La condamnation des empoisonneurs au chlordécone et la dépollution des sols ;
- La mise en place d’un véritable service public de transport permettant aux usagers de se déplacer à toute heure sur l’ensemble du territoire ;

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En grève ! Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Cadix, plus de 20 000 métallurgistes en grève reconductible

Manifestations de plusieurs milliers de personnes, barricades pour couper l’accès aux zones industrielles et aux voies de communication, sit-in et occupations d’usines : à Cadix, les métallurgistes sont en grève reconductible depuis une semaine pour réclamer au patronat des augmentations de salaires indexées sur l’inflation.

Mardi 16 novembre, à l’aide de matériel industriel, les milliers de travailleurs en grève[1] ont occupé la zone industrielle de Puerto Real et ont installé des piquets de grève à l’entrée des usines pour interrompre la production et paralyser les usines de la baie industrielle de Cadix.

Les travailleurs ont voté la grève après que les négociations sur la convention provinciale entre le patronat et les deux syndicats majoritaires – Commissions Ouvrières (CCOO) et Union Générale des Travailleurs (UGT) – n’aient débouché sur aucuns accords.

Alors que les représentants syndicaux réclamaient des hausses de salaires, le patronat proposait une augmentation de 0,5% sans prise en compte de l’augmentation du coût de la vie. Il refuse en effet d’accorder un quelconque crédit aux revendications ouvrières arguant du fait que ces hausses de salaires sont « irréalisables[2] ».

Très vite, la revendication principale s’est étendue à une dénonciation de la précarité à laquelle est soumise la classe ouvrière. En effet, sur les 30.000 travailleurs que compte l’industrie métallurgique de la province, second secteur économique avec 16,20 % du PIB derrière les services, 22.000 sont embauchés dans les petites et moyennes entreprises de sous-traitance travaillant pour les grands groupes métallurgiques et aéronautiques comme Airbus, Cepsa ou Navantía.

Soumis aux contrats précaires – intérim principalement – mais aussi à l’absence de contrôle sur le paiement des heures supplémentaires, aux accidents du travail ainsi qu’au chômage galopant (27%), ce sont ces milliers de travailleurs précaires qui depuis une semaine ont entamé un bras de fer avec le patronat pour revendiquer de meilleures conditions de travail.

Décidés à ne rien céder, les grévistes tentent de paralyser l’activité des grands groupes qui voient dès lors leur activité menacée. Ainsi, jeudi dernier l’activité d’Airbus a été mise à l’arrêt faute d’intérimaires qui étaient en grève, paralysant la production de l’A320 et de l’A350.

Les grévistes font pression sur les grandes entreprises et sont soutenus par des syndicats comme la CGT qui ont débrayé à Airbus et dénoncent également la fermeture prévue de l’usine et la destruction des emplois que cela suppose. Dans le même temps, les travailleurs des usines pétrochimiques de la province ont aussi débrayé pour ensuite bloquer les principales autoroutes à l’aide de piquets de grève.

Si les deux syndicats majoritaires soutiennent le mouvement social, les déclarations de leurs dirigeants montrent qu’ils n’ont pas prévu une mobilisation d’une telle intensité et qu’ils craignent de se voir déborder par la « radicalité » de la classe ouvrière et de son répertoire d’action, en grande partie fondée sur  l’auto-organisation.

Ainsi, Francisco Grimaldi, secrétaire régional des CCOO a déclaré que « les gens sont extrêmement en colère; nous allons voir comment maitriser la situation[3] ».

La volonté de « maîtriser la situation » passe par la dénonciation d’une partie des ressources déployées par la classe ouvrière qui coupe le trafic autoroutier et ferme l’accès aux raffineries et aux centres industriels dans la Baie de Cadix pour empêcher la police antiémeute d’accéder aux usines.

Grimaldi se désolidarise de ces actions : « L’accès à la raffinerie a été coupé ce matin à 6h30. J’ai vu un incendie à Guadarranque et je l’ai signalé d’urgence, car je ne suis pas d’accord avec ce type d’action[4]. » Ces déclarations révèlent la crainte des directions syndicales confrontées une « radicalisation » de la mobilisation. Ils demandent aux travailleurs de cesser de bloquer les autoroutes et de centrer leurs actions sur les lieux de travail afin de « bien gérer ce conflit[5] ».

Ces propos mettent en avant une représentation spécifique de l’action syndicale et ouvrière, celle-ci devant être circonscrite à l’usine et ne pas empiéter sur l’espace public afin de ne pas « gêner » les citoyens et « préserver leur sympathie ».

Pour l’heure ces propos semblent inaudibles : non seulement la grève s’étend mais de nombreuses associations citoyennes, syndicats d’étudiants, etc. appellent à des manifestations et à des actions de soutien. Les grévistes comprennent que mettre fin à leurs actions signifierait un recul dans la construction du rapport de force face au patronat. D’autant plus que celui-ci est aidé par Madrid qui tente de réprimer la grève.

Dès mardi dernier en effet le gouvernement PSOE-UnidasPodemos a mobilisé la police anti-émeute dans le but de ramener l’ordre dans la province. Les images des blindés de la police nationale ont fait le tour des télévisions et constituent un symbole terrible pour la coalition de gauche qui n’a de cesse de se présenter comme « progressistes ».

Hier, le groupe parlementaire UP a présenté une « déclaration institutionnelle » devant le Congrès des Députés[6]. Ce texte réaffirme la légitimité de la grève et dénonce dans le même temps sa criminalisation. Dans le même temps Yolanda Díaz, ministre du travail (UP) et deuxième vice-présidente du gouvernement, a fait savoir aux membres socialistes du gouvernement son désaccord face aux méthodes policières employées.

Du côté du PSOE, Hector Gómez, porte-parole des socialistes au Congrès, a également réaffirmé son soutien aux travailleurs. Les deux formations politiques au pouvoir demandent ainsi aux syndicats et au patronat de parvenir à un accord dans les plus brefs délais. Pourtant, ces déclarations d’intention ne parviennent pas à cacher la réalité du dispositif mis en place par le ministère de l’intérieur. Celui-ci a déployé à Cadix l’Unité d’Intervention Policière (UIP) et ses deux blindés, achetés à l’armée de terre en 2019[7] et dont l’objectif est de déloger les travailleurs et de briser les piquets de grève.

Ces forces anti-émeutes sont soutenues par la Garde Civile qui utilise les bombes à gaz et les balles en caoutchouc pour réprimer la mobilisation.

Ce mardi, d’autres manifestations sont prévues à Cadix et dans les localités de la province comme à Algeciras. Dans le même temps les métallurgistes maintiennent leurs actions de blocages à l’aide des piquets de grève. Nul doute que ce conflit durera et que les travailleurs maintiendront le rapport de force tant que le patronat refusera de satisfaire leurs revendications.


Ce texte est extrait du blog Mediapart d’Arnaud Dolidier Historien / Enseignant d’histoire-géographie.


[1] Sur 26.000 ouvriers, 95% d’entre-deux sont en grève. Les syndicats dénoncent les tentatives d’intimidation de certaines entreprises qui ne respectent pas le droit de grève. Certains patrons menacent en effet  leurs employés de sanctions et de licenciements. « Los sindicatos advierten de que si no hay convenio en el metal, se irá a la huelga indefinida”, 8directo, 10 novembre 2021.

[2] Lo que hay detrás de las barricadas de los trabajadores del metal que han vuelto a encender Cádiz, Publico, 19 novembre 2021. [3]Los sindicatos convocantes de la huelga del metal piden a las plantillasque no corten las autovías del Campo de Gibraltar, El diario, 18 novembre 2021. 

[4]Ibid.

[5]Ibid.

[6]La huelga del metal en Cádiz salta al Congreso de los Diputados, Noticias, 22 novembre 2021. [7] El envío de un vehículo BMR de la Policía desata la polémica en la huelga del metal de Cádiz, vozpópuli, 22 novembre 2021

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Luttes féministes

Les Ffffrac de Mantes à la radio

Un lien d’accès au site de LFM, la radio mantaise présente lors du rassemblement du 20 novembre à Mantes la Jolie pour écouter la voix des FFFRAC et de la LDH qui  réclament un engagement politique et sociétal pour avancer afin d’éliminer les violences faites aux femmes.https://www.lfm-radio.com/podcasts/retour-sur-la-manifestation-du-collectif-fffrac-ce-samedi-20-novembre-a-mantes-la-jolie-978
Soyons nombreuses et nombreux aux prochains RV FFFRAC :  le deuxième mardi du mois à 18h
FFFRAC tant qu’il le faudra
Le collectif

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Luttes féministes

Expressions Solidaires n°102 (novembre 2021)


La crise covid a amplifié la crise sociale. Des millions de personnes viennent de basculer dans la précarité, la pauvreté et l’insécurité au quotidien. Les licenciements s’enchaînent. La réforme de l’assurance chômage qui entrera en vigueur le 1er décembre va elle aussi aggraver la situation.
Il n’est pas admissible de devoir choisir entre manger, payer son logement, sa facture d’électricité, faire le plein, acheter des fournitures scolaires ou prendre les transports, compter chaque euro et être en galère largement avant la fin du mois !
Pour faire face à cette inflation, le gouvernement vient d’annoncer une indemnité exceptionnelle de 100 euros.

De qui se moque-t-on ?

Nous ne voulons pas l’aumône au bon vouloir du gouvernement. Nous voulons sortir de la pauvreté, de la précarité et de l’insécurité sociale du quotidien.

On veut VIVRE !

Et vivre dignement en ayant les moyens de subvenir à nos besoins !
C’est pour cela que notre union revendique 400 euros mensuels de plus immédiatement pour les salaires, les allocations, les minimas sociaux, un plancher minimum de 1700 euros net mensuel et une limitation de l’écart des salaires de 1 à 5, l’accès au RSA pour les 18/25 ans, et l’égalité salariale réelle femmes/hommes avec une revalorisation des métiers à prédominance féminine ! Salaires qui permettent de financer notre Sécurité Sociale.

On nous répète qu’il n’est pas possible de financer les salaires. C’est un mensonge.

Il s’agit de choix de société. Il faut des changements en profondeur et s’en prendre à l’accaparement des richesses par les capitalistes : en 2021, 51 milliards d’euros de dividendes ont été versés aux actionnaires du CAC 40, 100 milliards ont à nouveau disparu dans les paradis fiscaux au lieu de financer nos services publics.

À la crise sociale, aux attaques contre la démocratie et contre les droits des salarié·es, s’ajoute une crise écologique majeure.
Nous ne voulons pas de ce monde là. Notre 8ème congrès l’a rappelé.
Nous devons nous organiser massivement pour le crier et pour porter un projet de société plus juste et plus égalitaire.
Nos revendications sont centrales, mettons les moyens pour les transformer en luttes gagnantes !

Sommaire

  • page 1, couverture
  • page 2, l’ours
  • page 3, la déclaration de fin congrès
  • page 4, suite de la déclaration de fin de congrès
  • Pages 5, les Solidaires en Action : Solidaires 85
  • page 6, brève de combat
  • Page 7, affiche campagne salaire
  • page 8 et 9, affiche centrale : Violentomètre contre les violences sexistes et sexuelles au travail !
  • page 10, la Galaxie Solidaires : Fédération Sud/Solidaires des Urbains et Interurbains
  • page 11, question à : Association Henri Pézerat
  • page 12 et 13, Hold-up sur la Sécurité sociale !
  • page 14, retour sur…
  • page 15, l’avenir au présent
  • page 16, La Déclaration

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Luttes féministes Vidéo

À la Poste, à la RATP et partout… Solidaires contre les violences sexistes

Une vidéo Sud PTT contre les violences sexuelles et sexistes.

Vous trouverez dans cette vidéo, outre des adresses et contacts utiles (en introduction), les interventions de deux camarades de Sud PTT, Pascal Abdessamad et Marie Vairon, lors d’un rassemblement contre les violences faites aux femmes, organisé par Solidaires RATP le 20 octobre 2021.

Mais aussi des images de la manifestation du samedi 20 novembre à Paris

Le 20 octobre 2021, Solidaires RATP appelait à un rassemblement au Conseil des Prud’hommes de Paris, en soutien avec une de leur collègue doublement victime : victime de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles et victime de l’inertie coupable de la RATP qu’elle assigne au tribunal des Prud’hommes.

Les vidéos Solidaires RATP ici : 

L’occasion pour des syndicats de l’Union Solidaires de prendre la parole sur ce qui se passe aussi dans leurs secteurs respectifs.

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Luttes féministes

Journée internationale contre les violences sexistes et sexuelles et bulletin “Solidaires & égales”

Contre les violences sexistes et sexuelles, aujourd’hui comme hier Solidaires se mobilise

Solidaires participera aux mobilisations autour du 25 novembre contre les violences faites aux femmes partout en France ! A commencer par le 20 novembre à Paris.
Que ce soit avec le collectif #NousToutes ou avec d’autres organisations syndicales ou du mouvement social, notre Union appelle à manifester pour dire stop aux violences sexistes et sexuelles. Certains secteurs appellent aussi à des journées de grève.

Ces violences sont engendrées par un système de domination, le patriarcat. Leurs formes sont diverses et elles s’expriment partout : dans le cadre du travail, dans la rue, dans la sphère dite privée, dans les collectifs quels qu’ils soient et elles vont du sexisme au quotidien, en passant par le harcèlement sexuel, jusqu’aux viols, coups, meurtres. Elles n’ont jamais été et ne seront jamais acceptables pour notre Union.
Selon les chiffres 2020 du ministère chargé de l’égalité, 30% des femmes ont déjà été harcelées ou agressées sur leur lieu de travail, quand 9% ont subi un viol par quelqu’un de leur milieu professionnel. Tout ceci sans compter le sexisme ordinaire ou le harcèlement d’ambiance.
Toute l’année, nos syndicats et fédérations luttent auprès des femmes qui subissent ces violences, et/ou agissent à leurs côtés en justice (comme cette année avec la plainte de Solidaires informatique contre Ubisoft, ou à la RATP).
Les politiques menées depuis des années par les gouvernements sur ce sujet sont toujours « en réaction », sans moyens à la hauteur des enjeux et en totale incohérence avec les effets des orientations économiques mises en œuvre.

Solidaires exige :
• des formations longues et continues sur ces sujets dès l’école, sur les lieux de travail, et une formation renforcée et obligatoire des acteurstrices qui accueillent les plaintes et jugent ces faits de violences sexistes et sexuelles.
• un budget d’un milliard qui soit débloqué pour un plan de prévention, et donner les capacités d’agir pour les associations et lieux d’accueil qui prennent en charge les femmes victimes de ces violences sur l’ensemble du territoire.
• une ratification de la convention de l’OIT sur le harcèlement sexuel au travail qui ne se fasse pas à “droit constant” mais qui intègre des dispositifs dans la loi, tels que le droit à des aménagements d’horaires, de poste, des congés payés, la possibilité d’une mobilité fonctionnelle ou géographique choisie, ainsi que l’accès à une prise en charge médico-sociale et psychologique gratuite des victimes de violences sexistes et sexuelles au travail ou de violences conjugales. Pour garantir le droit au travail et le maintien en poste des femmes victimes de violences conjugales, il convient d’interdire leur licenciement comme c’est le cas pour les victimes de violences au travail


  • Pour les mobilisations avec #NousToutes : Le 20 novembre à 14h Place de la République à Paris et à retrouver ici
  • et le 25 novembre mobilisation en inter-orga/intersyndicale à Toulouse, Nantes, Mulhouse, Tours, Orléans, Saint-Etienne et le 27 novembre 14h à Lyon, 15h à Le Mans…

Bulletin solidaires & égales – Novembre 2021


Lors de la manif parisienne du 20 novembre, un groupuscule d’extrême droite a attaqué des manifestant·es.
Pour mieux connaître ce groupe “Nemesis” voir “Quand les fachos se disent féministes”

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Collectivités territoriales Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Revue de presse Transport

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 17

Au sommaire : grève fonction publique territoriale, éducation & extrême droite, grève bus, fermeture des services publics…


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr


Mantes-la-Jolie : les agent·es en grève

Source : 78actu

Mantes-la-Jolie : l’alliance des écoles néo-colonialistes Espérance banlieues et BASF

Source : 78actu

Le réseau d’écoles Espérance banlieues, liée aux réseaux militants d’extrême droite et aux nostalgiques de l’empire colonial continue à recevoir le soutien de grands groupes capitalistes, comme ici BASF.
Pour mieux connaître ce réseau et ses soutiens voir l’enquête de Questions de classe(s).


Versailles : grève des bus jeudi 18 novembre

Source : 78actu

Houilles : à nouveau des services publics qui ferment…

Source : 78actu
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Luttes migrant·es

Nouvelle brochure de RESF 78

Après ” QUE SONT-ILS DEVENUS ?” paru en 2018, voilà en version web la nouvelle brochure de RESF 78 : “QUE VONT-ILS DEVENIR ? Sans leur titre de séjour, quel avenir les attend ?

Vous pouvez aussi la télécharger sur le site RESF 78 : http://www.resf78.ouvaton.org/

La version papier arrivera en décembre. Passez vos commandes !

3 juillet 2021

Nous fêtions nos 15 ans devant les grilles de la préfecture de Versailles

20 novembre 2021

C’est la journée internationale des droits de l’enfant

C’est l’anniversaire de la CIDE (Convention Internationale des Droits de l’Enfant) ratifiée par la France en 1990

À cette occasion, nous vous envoyons la version .pdf de la brochure qui reprend le déroulé de notre mobilisation du 3 juillet : les témoignages des jeunes, les interventions et les communiqués accompagnés d’info utiles à connaître.

Elle sera, nous l’espérons un outil pour informer de la situation politique actuelle, mieux conseiller les jeunes, sensibiliser sur nos combats. Et ainsi participer à la campagne électorale du printemps prochain à notre manière…

N’hésitez pas à la diffuser autour de vous

20 novembre 2021

C’est aussi l’occasion pour le RESF d’envoyer des cartes postales pour rappeler ce que sont les droits des enfants.

N’hésitez pas à distribuer largement les cartes et à les faire circuler afin de multiplier les destinataires, le message en sera d’autant plus visible ! https://reseau-resf.fr/

C’est aussi l’occasion pour RESF idf d’appeler à un rassemblement à 14h place de la Sorbonne

Mineurs isolés et jeunes majeurs, avec leurs soutiens :

Rassemblement à Paris samedi 20 novembre 14 heures Place de la Sorbonne

Pas dangereux mais en danger !

Mineurs et jeunes majeurs, isolés et en famille, ils sont les cibles des discours xénophobes et démagogues, et de la politique migratoire sécuritaire du gouvernement. On ne compte plus les OQTF qui leur sont infligées, et les obstacles de tous genres (difficultés d’accès en préfecture, problèmes d’autorisation de travail, sorties sèches de l’ASE) qu’ils rencontrent dans leurs parcours.

Pour réaffirmer leurs droits, et inciter la société à changer son regard sur eux, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant,

Appel à un rassemblement déterminé et joyeux samedi 20 novembre de 14h à 16h30 à Paris Place de la Sorbonne (M°/RER Luxembourg et Saint-Michel)…

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En grève ! La Poste

Les postiers Sans-papiers de DPD sont en grève dans le 91. Ils veulent leur régularisation !!!!

Communiqué des Travailleurs Sans-papiers de Vitry, de Solidaires 91, de Sud PTT 91 et de la fédération Sud PTT concernant le piquet de grève des salariés sans-papiers de la plate-forme DPD du Coudray-Montceaux, qui a débuté aujourd’hui.

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Collectivités territoriales Défense de nos libertés En grève ! Secteur de la culture Traçage

Grève 1er décembre contre le passe sanitaire dans les établissements culturels

L’appel à la grève lancé par SUD CT et SUD Culture Solidaires contre le passe sanitaire dans les bibliothèques et les établissements culturels a été un franc succès.
Après les journées de mobilisation réussies des 1er et 13 octobre et du 10 novembre la lutte continue : appel à la grève le 1er décembre !.

CONTRE LE PASSE SANITAIRE DANS LES ÉTABLISSEMENTS CULTURELS : TOUTES ET TOUS EN GRÉVE LE 1er DÉCEMBRE ! communiqué SUD CNT

Soutenez la lutte des bibliothécaires pour un accès libre aux lieux de culture signez signez la pétition : pour une bibliothèque accessible à tous

Tous nos articles sur les bibliothèques

Voire également :
Site internet du collectif “bib sans pass” :
https://bibsanspass.wixsite.com/website

Facebook des “bibliothécaires mobilisés” :
https://www.facebook.com/profile.php?id=100072673625656

Compte Instagram : @Bibpourtous :
https://www.instagram.com/bibpourtous/

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