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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 25


Au sommaire : Mantois, Poissy…
Automobile, éducation, grève…


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr


Source : 78actu.fr

Victoire express des grévistes d’un sous-traitant de PSA-Poissy !

Source : Anti-K

Ils ont voté la grève à l’unanimité des présents ce vendredi 14 janvier, revendiquant la régularisation de leurs droits aux congés payés, le remboursement des cotisations de mutuelle injustement prélevés, le versement du treizième mois et une augmentation de 150€ pour tous. Après seulement 3 jours de grève, les salariés d’ISS, un sous-traitant sur le site de PSA-Poissy, ont obtenu leurs revendications face à une direction qui jusqu’ici niaient une bonne partie de leurs droits.

Comme le rapporte le journal de Lutte Ouvrière, les 16 ouvriers de l’entreprise, tous nettoyeurs de cabine, avaient pris l’habitude de se réunir pour échanger sur leurs difficultés et les manquements de leur direction. Ils avaient notamment remarqué que leur employeur leur prélevait une cotisation pour une mutuelle qui disait ne rien savoir d’ISS et refusait donc de rembourser les médicaments des salariés, cotisation dont les salariés demandaient donc le remboursement. Et alors que, depuis plusieurs mois déjà, ils exigeaient une revalorisation de leurs salaires, bloqués depuis des années, ils se sont aperçus début janvier que certains d’entre eux n’avaient pas reçu leur treizième mois, alors que d’autres s’étaient vu verser une simple « prime de gratification » à la place.

C’est pour mettre un terme à ce mépris de leur direction que les salariés, réunis en assemblée générale vendredi dernier, ont voté la grève à l’unanimité. Ils ont fait valoir leurs revendications, notamment lors de marches organisées dans l’usine, et ont suscité le soutien des salariés des autres boîtes de PSA-Poissy qui partagent la revendication d’une augmentation de salaire. En réaction, l’employeur ISS a d’abord essayé de faire venir des salariés du site de PSA-Sochaux pour remplacer les grévistes à Poissy et espérait ainsi casser la grève, mais les salariés de Sochaux ont refusé et menacé d’étendre la grève à leur propre site. La direction a ensuite cherché à diviser les grévistes en proposant de négocier avec chacun des salariés en grève un part un, piège dans lequel ne sont pas tombés les grévistes, qui ont imposé à la direction de discuter avec l’ensemble des grévistes réunis dans la même pièce. La grève n’a duré que trois jours mais ils ont obtenu une victoire complète, toutes leurs revendications ont été satisfaites, y compris une augmentation de salaire de 100€ sur les 150€ qu’ils demandaient, ainsi que le 13e mois et des primes paniers.




Cette victoire express est une illustration de la force de la grève comme méthode pour imposer nos revendications. Un exemple important qu’il s’agit d’élargir aux nombreux autres secteurs où les travailleurs voient leurs conditions de travail attaquées, voir sont menacés de licenciements. C’est dans ce sens-là que nous appelons tous ses secteurs à s’organiser pour imposer une réponse d’ensemble aux offensives patronales, à commencer par rejoindre l’appel à la grève du 27 janvier comme point de départ pour faire reculer les attaques du gouvernement et du patronat sur les services publics et les salaires, et imposer des conditions de travail dignes !


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Actu Solidaires 78

AESH mobilisé·es contre la précarité dans les rues de Mantes

Le collectif AESH (Accompagnant·es d’élèves en situation de handicap) des Yvelines avait choisi la journée de grève interprofessionnelle du 27 janvier pour appeler à sa première manifestation dans les rues de Mantes (après plusieurs rassemblements).

Déterminées, dynamiques, offensives… les AESH (soutenues par des enseignant·es grévistes) ont ponctué leur déambulation dans les rues de la ville par de nombreuses prises de parole afin d’expliquer la maltraitance institutionnelle dont elles sont victimes de la part de leur employeur : l’Éducation nationale.

Cela faisait longtemps qu’un tel cortège déter ne s’était pas fait voir dans les rues de Mantes !

A très bientôt pour un prochain rendez-vous encore plus massif !

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

AED | Vies scolaires solidaires

Un article publié dans le nouveau journal de Sud éducation 78

Nous avons échangé avec deux collègues assistants d’éducation (AED) d’un collège des Yvelines, d’environ 600 élèves, qui nous ont fait part des constats partagés au sein de l’équipe (en tout, 6 assistants d’éducation et assistants pédagogiques) qui n’a malheureusement pas pu être présente au grand complet pour cet entre­tien.


Vous étiez très solidaires déjà dans votre équipe avant d’adhérer au syndicat. D’où vient cette soli­da­ri­té ?


– Ça vient en partie des reproches et pressions adressés à certains d’entre nous par la hiérarchie, qui ont conduit à nous souder, et de tentatives grossières de division de l’équipe (valorisation des uns, dévalorisation des autres), ce qui a fina­lement produit l’effet inverse, car on s’est bien rendu compte de la manœuvre.
– Il y a aussi les immiscions de la hiérarchie dans l’organisation des tâches à réaliser au sein de la Vie Scolaire. La fiche de poste, c’est important pour qu’on ne nous fasse pas faire n’importe quoi, mais lorsqu’on est à notre poste, nous distribuer autoritairement les différentes tâches de façon nominative, ça nous dépossède d’un aspect de notre travail.
– Et le constat, dès le début d’année, du temps et des conditions de travail partagés de 8 heures à 17 heures, ça impose la nécessité de composer ensemble. En plus, en subissant des conditions de travail difficiles, on est obligé de faire preuve d’entraide pour aider les collègues à tenir car on est les premiers à savoir qu’on a nous-mêmes parfois besoin d’une épaule pour se reposer, d’un collègue pour filer un coup de main.
– On est quelques-uns à avoir quelques années d’AED derrière nous, et on a remarqué une augmentation de la charge de travail, sans augmentation des moyens humains, sans recon­nais­sance par le salaire, malgré notre rôle central au sein de l’établissement.
– C’est aussi la conséquence du mépris de la part des supérieurs, du manque de reconnaissance, qui est y compris assimilé par les élèves. On est parfois pris pour des sous-merdes, et certaines remarques­ d’élèves nous le rappellent, parfois compatissantes, parfois méprisantes.


Pourquoi et comment vous êtes-vous rapprochés d’une organisation syndicale ?


– Ça rejoint un peu ce qui a contribué au départ à nous souder entre nous : le mépris de la hiérarchie, l’absence d’écoute, la différence flagrante de trai­tement par rapport à d’autres personnels. En plus de cela, nos contrats sont précaires et indécents* : notre seule force c’est le collectif. Donc pour avoir du poids.
– Un coup de pression de la hiérarchie pour nous punir de notre isolement suite à la contamination d’un collègue au coronavirus : au retour au travail, on a reçu une convocation du chef pour une série d’entretiens individuels. La convocation mentionnait qu’on pouvait se faire accompagner par la personne de son choix. On a pensé avocat, puis en discutant on a pensé au syndicat. Au final, en combinant la solidarité entre nous et le soutien syndical, on s’est rendu compte qu’on ne pouvait pas nous reprocher tout et n’importe quoi, et que les règles au travail doivent s’appliquer dans les deux sens. On s’est dit aussi qu’il est im­por­tant de ne pas attendre d’être confronté à une difficulté avec la hiérarchie pour s’organiser, se former sur nos droits et nos obligations.

… le mépris de la hiérarchie, l’absence d’écoute, la différence flagrante de traitement par rapport à d’autres personnels.
En plus de cela, nos contrats sont précaires et indécents : notre seule force c’est le collectif.


Qu’est-ce qui a permis selon vous de canaliser les coups de pression de la hiérarchie ?


– Depuis qu’on est syndiqués, on a le sentiment d’être plus pris au sérieux, moins pris pour des abrutis, ignorants de leurs droits.
– Le mode de communication de la hiérarchie a changé, il a pris une dimension plus administrative, comme s’ils sentaient qu’on les atten­dait au tournant. Nous aussi, on communique plus à l’écrit, et on garde des traces de ce qui nous est dit.
– Du coup ce qui en ressort, c’est un sentiment de respect, de prise au sérieux, de considération, comme n’importe quel personnel d’une admi­nis­tra­tion. On rétablit un peu de dignité dans notre travail.
– Les contrats d’AED sont des CDD d’un an maximum, que l’administration a la possibilité de renouveler six fois. Au terme des six ans, il n’y a rien.


La vie dure en Vies Scolaires…

Après une année scolaire 2020-2021 marquée par une mobilisation nationale des Assistants d’éducation (AED), le printemps a été celui des non-renouvellements de contrats par de nombreuses directions d’établissements du département. La rentrée 2021-2022 s’est singularisée quant à elle par des reconductions quasi-systématiques des périodes d’essai pour les AED dont c’était le premier contrat, ainsi qu’un licenciement en cours de période d’essai.
Avec le soutien de SUD Éduc, certains collègues non-renouvelés au printemps ont déposé des recours auprès du Tribunal administratif de Versailles. L’un a déjà gagné en référé-suspension (pro­cé­dure d’urgence visant à faire suspendre la décision). L’intervention de SUD Éducation 78 a permis de faire reculer l’administration sur le licenciement du collègue AED.


À commander au syndicat

  • la brochure Aed guide d’auto-défense syndicale
  • les autocollants, “AED : les bahuts ne fonctionnent pas sans nous !”

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antifascisme Lecture

Alain Soral, Eric Zemmour, Alain de Benoist : comment la pensée des intellectuels de l’autre droite irrigue les champs médiatique et politique de ses thèses réactionnaires

L’amour a trois de Nicolas Bonanni a été publié en 2016 aux éditions Le monde à l’envers.

Alain Soral, Eric Zemmour, Alain de Benoist : comment la pensée des intellectuels de l’autre droite irrigue les champs médiatique et politique de ses thèses réactionnaires.

Maintenant disponible en ligne avec un entretien de l’auteur

https://quatre.zone/wp-content/uploads/2022/01/l_amour_a_trois-A5.pdf

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Automobile

L’histoire d’un pool qui s’est fait plumer

C’est l’histoire d’un constructeur automobile qui ne fournit plus de véhicule à ses employés pour leurs déplacements professionnels…

Pour faire des économies et récupérer de la trésorerie, la direction de Renault a décidé de réduire drastiquement le nombre de véhicules d’entreprise du « pool taxi » du Technocentre de Guyancourt et du Centre Technique d’Aubevoye.

Le mode opératoire par défaut est à présent l’utilisation de sa voiture personnelle pour les déplacements professionnels (réponse de la direction au CSE de décembre 2021). Quelles qu’en soient les conséquences sur l’activité des projets, sur nos vies privées, etc…

« Y’a qu’à, faut qu’on » : bienvenue aux décisions arbitraires

La direction dans un aplomb sans faille explique qu’ « en cas accident, le salarié doit faire le constat amiable en son nom et sous son numéro de contrat d’assurance. Puis, après déclaration du fait auprès l’employeur, l’assurance Renault se « substituera » à l’assurance de l’employé ». Encore heureux !

  • Mais mon assurance permet-elle d’utiliser mon véhicule personnel pour un usage professionnel ?
  • Y-a-t-il un surcoût pour disposer de cette autorisation ? Sera-t-il compensé par l’entreprise ?
  • Quel est le montant de la franchise RSAS en cas de bris de glace ? Idem en cas d’accident ?
  • Quel est le montant RSAS de la garantie corporelle du conducteur ?
  • Si mon véhicule est détruit, Renault m’en offre-t-il un neuf ?
  • J’ai un seul véhicule dans mon foyer : dois-je le mettre en priorité à la disposition de ma famille (prise en charge des enfants, etc..) ou de l’entreprise ?
  • Un refus d’utiliser son véhicule personnel sera-t-il pris en compte dans l’évaluation de son « savoir être » ?
  • Comment est compensée la variation des prix des carburants du jour au lendemain ?

Et que de questions encore…

La direction doit fournir les moyens de travailler et redimensionner les pools taxi.

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Luttes féministes Revue de presse Santé-Social

Inégalités de genre. Le Covid a accentué l’effacement des femmes dans les médias

Déjà sous-représentées dans la presse, les femmes ont été largement évincées des plateaux et des sujets d’actualité lors de la pandémie. Les stéréotypes sexistes et les violences de genre restent minimisés. Un constat effarant dressé par une étude internationale.

à lire sur le site de L’Humanité

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève !

Grève 27 janvier : lettre spéciale éducation

Dans la cadre de la journée de grève interprofessionnelle du 27 janvier, la mobilisation dans l’éducation sur le département se doit d’être la plus massive possible

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