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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Ressources juridiques

Brochure : Agir face aux sanctions dans le secteur privé

Avertissement : cette brochure a été réalisée par des militants de Sud Travail-Affaires Sociales du Nord en 2009. Elle a été révisée et actualisée en novembre 2020.

SOMMAIRES

  1. Quelques rappels
  2. Définition de la faute & procédure
    1. Définition de la faute
    2. Comment cela se manifeste dans l’entreprise ? quelle sanction ?
    3. Procédure
  3. Que faire ? comment se défendre ?
    1. Répondre individuellement
    2. Répondre collectivement
  4. Annexe
    1. Annexe 1 : www.sud-travail-affaires-sociales.org un site pour vous défendre
    2. Annexe 2 : des lettres types pour répondre à votre employeur ou le solliciter

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BROCHURE : Agir contre les sanctions dans le secteur privé

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Actu Solidaires 78 Éducation Luttes migrant·es

RESF : 15 ans après… on est toujours là…

Depuis 2006, des centaines de jeunes du RESF 78 ont obtenu leur titre de séjour, certain(e)s sont maintenant français(es). Beaucoup ont fini leur formation, ont fondé une famille. Que ces jeunes soient devenu(e)s boulanger, peintre, maçon, prof, infirmière, technicien, ingénieur,…. avec entre les mains leur CAP, bac-pro, BTS, master,.. c’est en France que ces enfants et ces jeunes adultes se sont formé(e)s. Aujourd’hui toutes et tous participent à la vie économique et sociale de notre pays… avec nous… ensemble !

RESF 78 va fêter ses 15 ans en juin. Cela se passera le SAMEDI 3 JUILLET après-midi.

Cela sera pour nous une occasion de faire le bilan des ces 15 années de mobilisations, soutiens, accompagnements, réussites…

Et avec le retour des OQTF, on va retrouver les bancs du tribunal administratif….Il fut un temps, où nous les fréquentions souvent. La page BD de Brouck dessinée à l’occasion de l’accompagnement de Sandra en octobre 2011 est là pour nous le rappeler (remise en pj).

Aujourd’hui, Sandra a non seulement son titre de séjour en poche, mais aussi son master.

Il y a aussi eu Keshav parrainé à l’assemblée nationale le 27 avril 2015 par Benoit Hamon.

Là cela n’a même pas été utile d’aller au tribunal…. régularisé une heure avant le parrainage !

Keshav a bien-sûr son titre de séjour en poche et est maintenant un papa heureux.

Notre dernière mobilisation départementale date d’il y a 4 ans en mars 2017.

Il s’agissait de soutenir celui que l’on appelait Bambino ; malgré sa minorité, il s’était retrouvé enfermé au CRA de Plaisir dans le cadre d’une procédure Dublin.

Aujourd’hui, il a le statut de réfugié.

Au vu de l’actualité nationale et locale, nous allons à nouveau avoir besoin de vous.

Ce qu’il se passe partout en France, peut nous faire craindre le pire … en attendant voilà le slam qui nous vient du RESF 92 tout juste sorti : “à quoi ça sert!” Sur le site RESF  : https://reseau-resf.fr/Slam-A-

Nos mots d’ordre n’ont pas changé :

Pas une chaise vide dans nos établissements scolaires !

Pas un patron en manque de son apprenti !

Elles et ils vivent ici

Elles et ils se sont formés ici

Elles et ils doivent pouvoir rester ici

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Actu Solidaires 78 Automobile

Renault : rien de tel qu’une techno-manif pour se faire entendre

Mardi 1er juin, 200 personnes ont répondu à l’appel des syndicats de l’Ingénierie Renault de Lardy, Aubevoye et Guyancourt pour une nouvelle mobilisation contre l’externalisation de la maintenance des moyens d’essais et pour la défense des emplois dans l’Ingénierie/Tertiaire.

Des salariés de Lardy sont venus avec deux cars. Ils ont été accueillis sur place par des salariés du Technocentre ou venus d’Aubevoye et de Villiers-Saint-Frédéric, mais aussi de Renault Cléon, Le Mans et Sandouville. Le soleil était aussi au rendez-vous.

  • Arrivée au Technocentre et en cortège des salariés de Renault Lardy

 
Le syndicat SUD de Guyancourt/Aubevoye avait installé une sono et organisé les prises de parole afin que tous ceux qui le souhaitaient puissent parler, que ce soient les salariés et tous les syndicats et sites présents [1].

  • Premières prises de parole devant l’entrée du Technocentre

 
La direction avait accepté de rencontrer une délégation après les prises de paroles, mais en délocalisant cette rencontre au bâtiment Odyssée, un bâtiment excentré et complétement vide car venant à peine d’être terminé. Son intention était sans doute de séparer la délégation du reste des salariés. Du coup, les salariés ont décidé d’accompagner la délégation, se faisant ouvrir l’accès du Technocentre pour pouvoir se rendre de l’Avancée à l’Odyssée.

Mais une fois sur place, la direction a refusé de rencontrer la délégation composée de représentants du personnel et de salariés de la maintenance, prétextant que ceux-ci pouvaient trouver du soutien et des informations auprès de leur hiérarchie et de leurs RH. Un nouveau refus de dialogue avec les salariés directement concernés après les refus de Gilles Le Borgne, le directeur de l’Ingénierie Renault, et de Sabine Calvo, la directrice de la DEA-T dont dépendent les salariés de la maintenance.

Ce refus a décuplé le mécontentement. Les salariés ont alors décidé de retourner devant l’accueil de l’Avancée, mais en effectuant un détour par le hall de la Ruche. Ils sont alors repartis en cortège, longeant le Diapason et le CRP pour arriver à l’entrée du hall de la Ruche, où ils se sont adressés devant la sandwicherie Paul aux salariés du Technocentre qui prenaient leur pause de midi.

« On est là. Même si Le Borgne ne le veut pas, nous on est là. Pour les gars de la maintenance, la défense de nos emplois, nous est là » : c’est avec ce chant que le cortège dynamique a ensuite remonté le hall de la Ruche puis de l’Avancée.

Une mobilisation réussie

La manifestation s’est terminée par un casse-croute pris sur l’esplanade de l’Avancée. Les salariés sont ensuite repartis, contents de s’être fait entendre.

L’externalisation de la maintenance doit ensuite faire l’objet de deux nouvelles réunions extraordinaires des CSE [2] convoquées lundi 7 juin : le matin pour l’établissement de Lardy, l’après-midi pour celui de Guyancourt/Aubevoye, les deux se tenant à distance sur Teams. Le cabinet Sextant doit notamment rendre compte de l’expertise qu’il a menée sur cette externalisation.

Refuser tout départ contraint

Pour SUD, il s’agit toujours de refuser cette externalisation et tout départ contraint de salariés de la maintenance vers P2M. 

Ingénierie, fonderies, usines, réseau commercial, prestataires… Au delà de la maintenance et de l’Ingénierie, de nombreux salariés voient leur emploi menacé, que ce soit par la suppression de leur poste, par l’externalisation de leur secteur, la mise en vente ou la fermeture de leur site. L’heure est plus que jamais à une riposte commune pour faire reculer la direction de Renault. Les salariés n’ont pas dit leur dernier mot.

Notes

[1] Ce qui n’a pas été le cas lors du rassemblement organisé par la coordination CGT Renault le 6 mai devant Renault Le Mans

[2] Comité Social et Economique

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antifascisme

Le procès des assassins de Clément le confirme : l’extrême-droite tue

La cour d’appel confirme les responsabilités et la condamnation des assassins de Clément Méric prononcées lors du premier procès. En les condamnant à 5 et 8 ans de prison, les jurés ont montré que ce sont bien les Skinheads, armés, qui ont attaqué Clément et ses camarades.

Contrairement à ce que l’extrême-droite et certains médias veulent véhiculer depuis 8 ans, il ne s’agissait pas d’une “bagarre”. C’était une agression de fascistes qui portent de façon viscérale et comme logique d’action la violence physique contre les militant•es de la liberté et de l’égalité. Oui, l’extrême-droite tue, dans le monde entier.

Clément était notamment membre de Solidaires Etudiant-e-s et de l’Union syndicale Solidaires. Notre union apporte tout son soutien à ses proches, famille, ami•es et camarades, qui ont dû revivre ces derniers jours des moments difficiles.

Nous saluerons la mémoire de notre camarade cet après-midi dans une manifestation à Paris qui partira de place de la République à 14h et lors d’initiatives qui ont lieu dans toute la France. Nous appelons à la mobilisation pour les libertés et contre les idées d’extrêmes droite du 12 juin. Nous serons mobilisé•es contre le congrès du RN à Perpignan début juillet.

Face à l’extrême-droite, véritable ennemie des travailleuses et des travailleurs et qui se nourrit des inégalités et de la misère sociale, nous continuerons de porter des alternatives à travers nos luttes sociales et dans notre syndicalisme d’émancipation.

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

3 juin : grève des Aesh – Rassemblement à Mantes-la-Jolie

Agent·es En Situation d’Hyperprécarité

Le handicap, une priorité selon Blanquer ?

- Une école inclusive indigne
- Le statut des AESH reste précaire et non reconnu

- Il ne sert à rien de recruter plus d’AESH si on les maintient dans la pauvreté

- Faire des économies via les PIAL au détriment des élèves (mutualisation des Aesh)

- Une formation insuffisante, au regard des enjeux considérables de l’inclusion et des différents handicaps (trisomie 21, autisme, troubles du comportement, les dys…)

Depuis bientôt 2 ans, un collectif d’AESH lutte dans le Mantois afin de dénoncer cette
précarité.
Sans nous , l’école dans toute sa diversité serait inconcevable.
Notre combat est également votre combat.

Rassemblement le 3 juin 2021 à 11 heures devant l’hôtel de ville de Mantes la Jolie.

Tract du collectif AESH 78

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Luttes féministes

Mantes la Jolie, 30 mai : Les Fffrac célèbrent toutes les femmes, le jour de la fête des mères !

… Elles disent pourquoi ?  “Parce que la fête des mères perpétue un monde machiste qui renvoie les femmes aux seules tâches domestiques et à la maternité, perpétuant ainsi toutes les inégalités et toutes les exploitations.”


La Fête des mères par les FFFRAC, Sur l’air de Cadet Roussel

Depuis longtemps la fête des mères, n’a célébré que nos ovaires

il a fallu que nous fassions de beaux enfants à la nation

puis que nos foyers soient bien nets,

plats mitonnés dans les assiettes

Restez dans vos foyers, avec vos robots ménagers (bis)

Puis il y a eu les colliers de nouille, les cendriers en macramé,

nos tout petits si mignonnets, avec leurs poèmes dédiés,

Et Moulinex, Seb et Hoover, qui nous vendent leurs aspirateurs,

Restez dans vos foyers, briquez rangez, mesdames, souriez ! (bis)

Mais tout cela a bien changé, les femmes ne sont plus au foyer

et attention, la colère gronde,

il va falloir les amadouer, avec des crèmes et des massages,

histoire qu’elles restent là, bien sages…

Massez, gommez souriez, faut tout de même rester en beauté ! (bis)

Et pouvons nous imaginer une autre histoire à raconter

Tâches ménagères à partager, charge mentale éradiquée,

Et des enfants si on en veut,  sans nous faire culpabiliser

Restons le poing levé, solidaires dans le monde entier(bis)

Salaires égaux dans tous les métiers, la double journée envolée

Crèches, nounous  à proximité, sans emprunter à son banquier

Et si enfin la société foutait la paix à nos nénés !

Restons le poing levé, fêtons toutes la sororité! (bis)


FEMMAGE de lutte : Aujourd’hui d’autres femmes sont à l’honneur : les guerrières de l’hôtel Ibis à Clichy-Batignolles, ces courageuses femmes de ménage, parmi les plus surexploitées- car subissant aussi le racisme-, qui n’ont pas cédé d’un pouce dans un conflit pour leurs conditions de travail pendant 23 mois ; quasiment 2 années de lutte !

En juillet 2019, 34 femmes de chambres sur les 40 que compte l’hôtel, entrent en grève, au mois de décembre suivant 20 saisissent les Prud’hommes. Employées par la société STN, elles veulent la “reconnaissance de l’existence d’un contrat de travail” entre elles et l’hôtel, ainsi qu’entre elles et le groupe Accor, propriétaire de la chaîne Ibis. Elles déplorent notamment que leurs contrats soient établis à la tâche : “Nous avions des contrats de cinq ou six heures par jour, qui correspondaient à 19 ou 21 chambres à nettoyer mais quand nous arrivions le matin, on nous en donnait quarante. Il fallait les faire, sans être payées des heures supplémentaires”

L’Ibis Batignolles, le deuxième plus grand hôtel Ibis de France avec plus de 700 chambres, est devenu par cette lutte le symbole des conditions de travail dégradées des femmes de chambre .

Et en ce dimanche 30 mai , avec leur dignité retrouvée, elles annoncent un « braquage de la fête des mères » pour fêter ensemble leur récente victoire du 21 mai. Elles ont obtenu des augmentations de salaires (250 à 500€ par mois) par 150€ mensuel de prime de panier, l’augmentation des qualifications et de la mensualisation mais aussi la baisse des cadences sur le temps de nettoyage des chambres, la baisse du nombre de chambres à contrôler, la réintégration de 2 femmes en CDD, des déléguées de site, l’annulation des mutations et d’autres mesures positives.

Voilà leur constat dont elle peuvent être fières : « Nous avons mené des actions pendant tous ces mois, en allant dans les hôtels du groupe qui marchaient bien, même pendant le confinement, avec nos confettis et nos chants, rappelle Rachel Keke. Avec la réouverture qui arrive pour ses hôtels, Accor n’a pas voulu prendre le risque qu’on gâche leur image et qu’on perturbe la reprise de l’activité. » 

Même si leur intégration au groupe Accor n’a pas été obtenue, il faut signaler ce recul important. Et surtout l’énorme mouvement de sympathie et de solidarité que les femmes de chambre et leur syndicat ont su créer autour de leur lutte : plus de 280 000 € ont été collectés qui ont permis de tenir ce plus long conflit de l’histoire dans l’hôtellerie.

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Histoire locale Luttes féministes

Femmage du Fffrac à Solange

Aujourd’hui le Collectif  Fffrac souhaite rendre femmage à Solange, une femme, née en avril 1935, ici à Mantes la Ville dans la maison familiale dans laquelle elle est revenue vivre plus tard.

Citoyenne engagée depuis toujours, femme libre, indépendante, déterminée, combattante, inépuisable, Solange n’a jamais cessé de se battre : aujourd’hui à 86 ans elle continue de manifester, de défendre les droits humains et d’aider les autres.

Elevée dans une famille catholique modeste, Solange a pu, jeune adulte, se dégager de son éducation patriarcale et religieuse et s’ouvrir au monde. Elle a d’abord choisi de faire des études de psychologie tout en étant fille au pair ce qui n’était pas banal à cette époque. Elle a travaillé quelques années en tant que psychologue à l’hôpital dans le service Enfance et aussi en prison.

En 1959, elle rencontre par hasard Djamel, un réfugié clandestin algérien qui se cachait à Paris. Il dormait à la rue, elle l’a hébergé pour une nuit et il est resté 50 ans… ! De cet amour fou, Solange a continué de puiser une énergie incroyable pour attaquer des études de médecine, alors qu’elle avait déjà mis au monde sa première fille Salima et qu’Attica n’allait pas tarder à naître, et elle a milité aux côtés de son compagnon pour l’Indépendance de l’Algérie. 

Solange, la téméraire, est partie travailler en Algérie en 1962 dans la maison des orphelins pour se rapprocher de Djamel qui avait tenté un retour dans son pays après l’Indépendance. Quand elle évoque Alger, elle garde un souvenir ému de la grand-mère de Djamel qui avait l’habitude, dans la Casba d’Alger ,de préparer un couscous pour tous les pauvres du quartier chaque vendredi ; elle regrette juste à cette époque de ne pas avoir appris l’arabe mais elle s’y attèle actuellement avec l’aide d’une jeune marocaine !

Puis elle est devenue médecin, métier qu’elle a exercé jusqu’à l’âge de 61 ans….

De retour en France, Solange et sa famille se sont d’abord installées à Bourg la Reine avant de revenir à Mantes la Ville dans la maison familiale.

Dans le Mantois, Solange est là, présente, sur tous les fronts, récemment sur tous les rassemblements féministes, à tous les rassemblements “Nous voulons des Coquelicots”, elle était là à Nuit Debout et aux marches des Sans Papiers avec La LDH, pendant les manifestations Unies Pour le Climat…à Mantes mais aussi à Paris……..Elle était là lorsqu’il fallait se battre pour la retraite, pour la sécurité sociale, pour l’hôpital….

Lors de la campagne pour les élections législatives de 2017, on se souvient encore avec émotion de Solange inépuisable durant les séances de distribution de tracts au Val Fourré et au centre-ville.

 Aujourd’hui, Solange accueille chez elle ceux et celles que la France ne sait pas accueillir dans le respect et la dignité :  sans la moindre hésitation, elle héberge généreusement et courageusement celles et ceux qui n’ont pas de toit, une façon de continuer à faire vivre le combat de son compagnon décédé en 2013.

 Récemment, opérée de la hanche après s’être faite renversée par une grosse voiture, on la rencontre toute seule avec sa canne trottinant de Mantes la Ville au Val fourré ….pour se rééduquer gentiment à 86 ans…

 Elle est avec nous au Cercle du Silence, à l’ASTI, aux rassemblements, de la LDH, des Fffrac, de l’Assemblée des luttes, elle est partout où la cause des droits humains est à défendre.

Elle perpétue le combat de son grand père Ange Drenuc qu’elle a fait reconnaître comme soldat mort pour la liberté car cet homme avait été fusillé pour l’exemple parce qu’il refusait se battre contre les allemands et perpétue aussi celui de son compagnon Djamel, un autre combat pour la liberté.

Rien ne l’arrête, l’oeil vif, un sourire paisible affiché sur son visage, la jambe alerte, les neurones en action et la générosité toujours prête, Solange est une femme chère dans notre coeur et nous sommes fières de lui témoigner notre admiration et de fêter aujourd’hui sa personne.

Nous espérons profiter de son expérience, continuer à vivre de nombreuses luttes à ses côtés et partager nos idéaux communs.

VIVE SOLANGE et ……………………RÉSISTANCE!

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antifascisme Éducation Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte !

Cette rubrique propose un petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Informations forcément non-exhaustives, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Éducation : mobilisation au lycée Les Pierres Vives contre la baisse des moyens…

Source : 78actu.fr

Versailles, l’ordre moral règne toujours… mobilisation homophobe des traditionalistes cathos

Source : 78actu.fr

… et le site 78actu.fr rappelle que ce n’est pas une première :

Ce n’est pas la première fois que des campagnes d’affichages font polémique à Versailles. Parmi les précédents, on compte celle du site de rencontres extraconjugales Gleeden, l’affiche du film L’Inconnu du lac, les affiches d’une marque de lingerie ou encore la campagne anti-sida en 2016.

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antifascisme

5 juin, manifestation antifasciste : 8 ans après, Clément vit dans nos luttes !

Le suivi au jour le jour du procès des meurtriers de Clément par La Horde

Jour 3 : pourquoi les néonazis ont-ils attendu pour sortir ?

Jour 2 : après Morillo mardi, Dufour joue aussi la victime

Jour 1 : “les nazis sont gentils, les antifas sont méchants”

L’Appel commun

8 ANS APRÈS, CLÉMENT VIT DANS NOS LUTTES !

Il y a 8 ans, Clément Méric, militant antifasciste et syndical, était assassiné par des militants néonazis, en plein Paris. En mai prochain, se tiendra le procès en appel de ses meurtriers, condamnés en première instance. Bien qu’il soit nécessaire que la justice reconnaisse la responsabilité des militants de l’organisation néonazie Troisième Voie qui s’en sont pris à Clément et à ses amis ce 5 juin 2013, cela ne saurait suffire car, par-delà la question judiciaire, il est impératif d’organiser une mobilisation politique et de replacer le meurtre de Clément sur le plan politique : la montée en puissance de l’extrême droite et de ses violences dans le monde.

Car 8 ans après sa mort, les forces fascistes contre lesquelles luttait Clément ne cessent de progresser. En plus de l’essor électoral du Rassemblement national, on a pu observer non seulement la persistance des violences perpétrées par des groupes d’extrême droite, mais aussi la circulation de leurs idées, des plateaux télés jusqu’au plus haut sommet de l’État. Depuis 8 ans, on a vu la chasse aux migrant-e-s s’intensifier, le racisme institutionnel et en particulier l’islamophobie gagner en légitimité et en intensité dans toutes les sphères de la société. On a vu le complotisme se développer et les actes antisémites augmenter. On a vu les violences policières s’étendre, tandis que des politiques néolibérales frappent de plein fouet les plus démuni-e-s. Les mouvements sociaux de ces dernières années ont été largement réprimés, cette répression s’étendant à celles et ceux qui luttent contre les idées réactionnaires, qu’illles soient antifascistes, syndicalistes ou militant-e-s LGBTQIA+.

Face au tournant autoritaire de l’État et à la radicalisation d’une large partie du champ politique français, nous serons dans la rue le 5 juin, en mémoire de Clément, mais aussi pour appeler à poursuivre les combats qu’il menait.

Au lendemain du procès en appel des assassins de Clément Méric (25 mai – 4 juin, TGI d’Évry) :

MANIFESTATION ANTIFASCISTE
SAMEDI 5 JUIN 2021
14H PLACE DE LA RÉPUBLIQUE

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Actu Solidaires 78

Audience syndicale : Solidaires est représentatif dans de nouvelles branches

La Direction générale du travail a publié le 26 mai les chiffres concernant l’audience des organisations syndicales au niveau interprofessionnel (hors Fonction publique) et des branches professionnelles, basés sur l’addition des résultats des élections professionnelles dans les entreprises.
Pour l’Union syndicale Solidaires, une véritable mesure de représentativité devrait prendre en compte l’ensemble des résultats électoraux, y compris ceux de la Fonction publique, de nombreux sujets touchant l’ensemble des travailleurs-euses de ce pays, quel que soit leur statut.
L’étude des résultats complets permettra de comprendre les évolutions qui ont pu avoir lieu avec la mise en place des CSE, véritable attaque contre le syndicalisme de proximité, et le développement du vote électronique, qui expliquent sans doute la baisse de participation.

Solidaires est crédité d’un résultat de 3,68% (3,46 en 2017, +0,22%), qui est à mettre au regard de notre présence dans les entreprises concernées par ce calcul de la représentativité. Organisation encore jeune et très diversement implantée, très souvent combattue notamment par les directions d’entreprise, Solidaires est à ce jour présent dans un peu plus de 15% des entreprises ayant des élections professionnelles.

Solidaires progresse donc et en pourcentage et en voix (3000) par rapport au calcul de 2017. Alors même que les élections des salarié-es des TPE ont connu une participation plus faible, que celle aux élections professionnelles ont connu également une baisse de participation, cette progression montre que notre syndicalisme continue son implantation au sein des entreprises et au plus près des salarié-es.
Solidaires avec ses organisations est reconnue représentative dans au moins 30 Conventions collectives nationales et locales, dans le secteur de la santé et du social, des journalistes et des médias, des prestataires de service, de l’industrie, du commerce et des services, de l’animation de la sous-traitance ferroviaire, de la culture…
Par rapport à 2017, nous gagnons notre représentativité dans les conventions de la Prévention et de la sécurité, du caoutchouc, des régies de quartier et des sociétés d’assistance.

Solidaires est par ailleurs représentative dans la Fonction publique qui emploie plus de 5 millions d’agents.

Alors que se profilent des menaces de nouvelles mesures antisociales, le rôle des organisations syndicales est de construire les mobilisations qui empêcheront ces nouveaux reculs sociaux. Si clivage il doit y avoir, il n’est pas entre syndicats « représentatifs » ou « considérés comme non représentatifs », mais bien entre ceux qui acceptent et accompagnent les politiques libérales et ceux qui les refusent et les combattent.

Dans les entreprises, les services et les administrations, Solidaires continuera de mettre en oeuvre un syndicalisme de contre-pouvoir qui lie défense quotidienne des salarié-es et transformation de la société.

Paris, le 26 mai 2021

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