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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 La Poste

Mantois : Fermetures en série des bureaux de poste

Depuis maintenant plusieurs années les bureaux de poste du département des Yvelines disparaissent petit à petit (Ecquevilly, Bouafle, Mézières…).

Le groupe La Poste justifie la fermeture des établissements par une « adaptation au changement de mode de vie et de consommation des Français ». La Poste souhaite varier ses « formes de présence en s’appuyant sur des formats innovants », mais qui ne proposent cependant pas toujours des services complets.

Les formats innovants en question sont les agences communales, comme ce qu’est devenue la poste d’Ecquevilly et les relais, ce qu’est devenue celle de Bouafle.

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Défense de nos libertés Santé-Social

Sud Santé sociaux : attaques gouvernementales de nos droits et libertés !

La Fédération SUD Santé Sociaux dénonce la nouvelle série de mesures annoncées par le Président Macron ce lundi 12 juillet 2021 à 20h en direct du Grand Palais éphémère qui seront débattues de nouveau en urgence et sur période estivale à partir du 21 juillet

Syndicat des secteurs de la Santé, du Social et de l’Animation, la Fédération SUD Santé Sociaux est favorable à toute mesure sanitaire raisonnable et sensée qui permettrait d’enrayer la pandémie de Covid 19.

Or depuis plus d’un an déjà, nous constatons l’incohérence des mesures prises et désormais des dérives autoritaires que le gouvernement a la prétention de mettre en place.

Le 12 juillet à 20h le Président Macron annonce plusieurs mesures qui menacent dangereusement les libertés individuelles et collectives sans apporter de solution sanitaire crédible. Obligation vaccinale sous menace de sanctions voire de licenciement… pass sanitaire étendu, tests payants, plan de relance, …

Pour la Fédération SUD Santé Sociaux, si la vaccination a pour objet la protection universelle, le gouvernement doit la proposer à tout le monde tout en laissant à chaque individu la possibilité d’y adhérer ou pas, et en levant les brevets sur les vaccins pour que l’ensemble de la population mondiale puisse en bénéficier.

Or à compter du 15 septembre 2021, le gouvernement veut contraindre les salarié.es à se vacciner sous peine de sanctions, de licenciements voire de privation de salaire, une menace d’une brutalité extrême.

Après s’être servi de leur image pour galvaniser les foules et leur avoir offert une médaille, les personnels de santé, sont aujourd’hui les boucs émissaires d’une politique de santé publique depuis le début marquée par un manque dramatique de crédibilité. Ils et elles sont aujourd’hui stigmatisé·es comme principal·es vecteurs du virus alors que le même gouvernement les a envoyé·es, démuni·es, sans matériel, sans protection en première ligne face à la Covid et parfois même malgré leur statut COVID+ !

Pour ce gouvernement, ses échecs sont toujours la faute des autres, en somme.

Mais comment notre système de santé fonctionnera-t-il si le gouvernement continue à organiser la dégradation des conditions de travail ou à licencier les personnels non vacciné·es ? Que recherche ce gouvernement ? Une crise sociale sans précédent, un désert public, sanitaire, l’inégalité de prise en charge sur le territoire ;ce pour toujours plus de privatisation et le profit d’une minorité ?

Avec le pass sanitaire étendu ce sont les libertés fondamentales de toutes et tous qui à terme sont remises en question, soit de se déplacer, se rendre au travail, d’aller faire ses courses, de se soigner, …

A quand le retour du livret ouvrier ? Rendre les tests PCR payants pour les non vacciné·es, c’est dégrader l’accès au dépistage pour les populations les plus précarisées soit une aberration en matière de santé publique et de lutte contre la pandémie.

Conditionner la gratuité d’un dispositif de santé à un jugement moral pourrait par exemple amener la fin du remboursement des soins contre le cancer pour des fumeurs.

Enfin, le plan de relance annoncé par le gouvernement n’évoque pas celui de la santé. Où sont les moyens pour le service public de santé et du social ? Notamment pour les travailleur·ses du secteur médico-social qui attendent depuis plusieurs mois une revalorisation de leur salaire mais qui auront pour obligation de se faire vacciner.

Depuis des années, la réponse du Gouvernement est toujours la même : fermetures de places, de services et d’établissements;conditions de travail toujours dégradées qui entraînent usure et départs des personnels.

Paris, le 13 juillet 2021

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Défense de nos libertés Santé-Social

Démocratie ou Santé ?

Communiqué de la Coordination nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternité de proximité

Emmanuel Macron a annoncé que la vaccination anti-covid serait rendue obligatoire pour les personnels soignants et non soignants des hôpitaux, cliniques, Ehpad et maisons de retraite, ainsi que pour les professionnels et bénévoles intervenant auprès des personnes âgées à domicile. Il a fixé l’échéance au«15septembre» et annoncé«des contrôles et des sanctions». Les soignants non vaccinés au 15 septembre « ne pourront plus travailler et ne seront plus payés » .

Il a aussi indiqué que, dès le 21juillet, le pass sanitaire sera étendu sur tout le territoire pour les«lieux de loisir, de culture, de transport et les centres commerciaux »rassemblant plus de 50 personnes et même évoqué la possibilité, en fonction de l’évolution de la situation, d’étendre l’obligation vaccinale à tous les Français après avoir affirmé quelque temps auparavant qu’il était hors de question d’y recourir.Oui, il est impératif d’organiser la lutte contre le coronavirus, de limiter sa propagation et, c’est indéniable, cette responsabilité incombe à nos gouvernants.

Oui la vaccination est un moyen d’y parvenir mais elle doit rester le résultat d’un choix libre et éclairé.La législation établit que le consentement du patient doit obligatoirement être obtenu par le médecin pour la pratique de tout acte médical ou la mise en application d’un traitement. Elle ne prévoit que deux exceptions: la situation d’urgence qui nécessite une action immédiate parce que le pronostic vital du patient est engagé et l’impossibilité de joindre la personne de confiance dans le cas d’un patient dans l’incapacité de s’exprimer.

L’obligation vaccinale contrevient à ces dispositions et nécessitera, avant le 15 septembre, une modification de la réglementation en vigueur qui ne pourra qu’attenter gravement à des libertés fondamentales.

Le Président de la République et le gouvernement ont choisi d’agiter les peurs, de brandir la menace et de recourir à la contrainte plutôt que d’informer, d’éclairer, de faire appel à l’intelligence et au bon sens des Français qui, dans leur immense majorité, sont pourtant soucieux de leur santé et conscients des enjeux.

Il sera intéressant de voir quelle forme prendra cette modification de la réglementation qui va soumettre l’exercice de certaines professions ou de certains actes du quotidien à une vaccination: Voie législative et consultation des représentants de la nation ou voie réglementaire et fait du prince.

Il sera également intéressant d’observer les réactions des politiques, des médias et de la population face à ce que certains qualifient de dictature sanitaire en contestant sa légitimité et sa pertinence.

R. VACHON

Coordination nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternité de proximité

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Actu Solidaires 78 Défense de nos libertés Écologie

Vaincre le virus, préserver nos droits et libertés, changer le système

Nous faisons face au développement du variant delta. La vaccination est un élément clef pour stopper ou limiter les dégâts de l’épidémie. Mais le gouvernement, par le biais du pass sanitaire, adopte une démarche autoritaire. Pire, il n’annonce que des mesures de régression sociale et rien sur la crise écologique.

Vaccination et pass sanitaire

La vaccination obligatoire de certaines professions sert à cacher l’incurie du gouvernement depuis le début de la pandémie. Alors que les personnels de santé ont été exposé-es sans protection, sans matériel adéquat pendant de nombreux mois, c’est la culpabilisation sur la vaccination, voir le licenciement qui leurs sont imposés. Les héros et héroïnes d’hier, qui étaient sommé-e-s de travailler auprès des patient-e-s même quand ils/elles étaient positives au covid, sont stigmatisé.es aujourd’hui.

Les cartes de vaccination en région parisienne montrent que ce sont les villes ou les quartiers les plus riches où la vaccination est la plus importante. Cela révèle à quel point l’accès à la vaccination reste une question sociale. Le pass sanitaire qui restreint les libertés et la vie sociale est bien aussi une mesure inégalitaire et antisociale.

Se faire vacciner doit rester un acte de volontariat. C’est l’information transparente, convaincre de cette nécessité qui doit primer. Il faut multiplier le travail de terrain et les points de vaccination pour rapprocher la possibilité de se faire vacciner du plus grand nombre, donner des droits sur le temps de travail… Il y a nécessité de fournir aux personnes les plus éloignées de l’information, les moyens d’appréhender le sujet et de répondre à leurs questions. La pédagogie et les moyens plutôt que le bâton et l’autoritarisme.

Ce n’est pas une forme de répression, de restriction des droits, le contrôle chaque jour un peu plus poussé de la population, qui pourra nous faire aller vers une responsabilisation collective sereine. L’annonce de sanctions professionnelles à partir du 15 septembre ou de privation de salaire ne sont pas acceptables.

L’autoritarisme se cache souvent sous les meilleures intentions et malheureusement les lois sécurité globale, et “séparatisme” nous ont déjà prouvé les dérives autoritaires et liberticides de ce gouvernement.

Où sont les moyens pour le service public de santé ?

Les choix qui sont faits ne remettent toujours pas en cause les politiques néolibérales qui ont cassé l’hôpital et plus généralement le service public de santé, et mis en danger les malades et les soignant-es lors des premières vagues.

Nous n’oublions pas les milliers de suppressions de lits pour raisons « économiques », les nombreux hôpitaux fermés, les démissions de soignant-es liées aux conditions de travail dégradées !

Nous voulons vaincre ce virus. Nous portons des revendications dans ce sens depuis le début de la crise. Cela passe par la gratuité des masques, la création de lits et de services et le recrutement massif des personnels nécessaires dotés des moyens matériels indispensables pour les hôpitaux publics, les EHPAD, les associations sociales et médico-sociales, un accès facile aux soins sur l’ensemble des territoires.

La lutte contre le virus est internationale. Les annonces de “dons de vaccins” sont une fois de plus l’exercice du pouvoir des pays riches sur les plus pauvres. Croire que nous pourrons vaincre la maladie sur un seul territoire est un leurre. Pour bloquer le virus, c’est une solidarité mondiale qu’il faut développer, qui passe par la levée des brevets sur les vaccins et les traitements anti covid, et enfin la constitution d’un pôle public du médicament pour en finir avec les lobbys pharmaceutiques en pleine course au profit.

Fuite en avant anti-sociale

Dans ces circonstances où chacun·e ressent un épuisement plus ou moins grand, nous n’oublions pas non plus les effets économiques et dégâts humains que cela signifie, de cette pandémie qui n’en finit pas.

Et c’est à ce moment que Macron nous annonce, en termes elliptiques, qu’il va continuer de dérouler sa politique de casse sociale à court ou moyen terme. Nos retraites et notre protection sociale, nos services publics (avec une énième “réorganisation” de l’État), les indemnisations des chômeuses et chômeurs… sont les cibles.

Ce n’est pas l’annonce d’un “revenu d’engagement” pour les jeunes de 18 à 25 ans dans une logique de “devoirs et de droits”, sorte de garantie jeunes revisitée, qui permettra de répondre aux enjeux de précarités.

C’est une véritable remise en cause de notre modèle social et une volonté de destruction de notre protection sociale. Le gouvernement entend protéger les plus riches et les dominants. Le monde d’après de Macron, c’est bien celui d’avant en pire.

Rien sur l’urgence écologique

Alors que la crise écologique et climatique s’aggrave, Macron propose un même modèle de société basé sur un capitalisme prédateur et destructeur. C’est acter une fuite en avant irrémédiable.

L’urgence d’une rupture et de mesures fortes

Pour l’Union syndicale Solidaires, il est vraiment temps de changer de politique, et ce système qui ne peut qu’aggraver les inégalités sociales, les catastrophes écologiques, et la répression de la population.

Nous pouvons vaincre le chômage et la misère. Il y a nécessité de poser la question du partage du temps de travail, de nouveaux types de financement pour les services publics, d’un modèle de transition écologique ambitieux. Cela passe forcément par un autre partage des richesses et une rupture avec le mode de production et de consommation capitaliste.

Passons à l’action !

Dans ce contexte, l’Union syndicale Solidaires continue à construire unitairement la lutte en appelant à la convergence, en proposant nos alternatives syndicalement et dans le cadre du collectif “Plus jamais ça”. Nous n’obtiendrons rien sans nous mobiliser fortement !

Il est plus qu’urgent de changer de politique et de système, pour la justice sociale, écologique et un monde où les dominations et inégalités cessent.

L’Union syndicale appelle dès à présent à construire une rentrée sociale à la hauteur des attaques en préparation contre le monde du travail.

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Éducation Précarité

Plan social des Assistant·es d’éducation : nous ne laisserons pas faire !

L’année 2020-2021 n’a pas seulement été marquée par le Covid et par une défaillance extrême du ministère.

Elle a aussi mis en lumière la mobilisation de plus en plus importante des précaires de l’éducation, parmi lesquel·les les Accompagnantes d’élèves en situation de handicap (AESH) mais également les Assistant·es d’éducation (AED) qui ont organisé pas moins de 4 journées de grève sur l’année, au cours de 2 mouvements totalement inédits par leur ampleur et leur détermination. Revendication d’un statut, dénonciation de leur précarité, formations insuffisantes, salaires inacceptables, les AED, ces grand·es oublié·es de la crise sanitaire, se battent pour de meilleures conditions de travail et pour une reconnaissance de leurs missions, indispensables pour la vie d’un établissement.

En cette fin d’année, éprouvante et déstabilisante pour tou·tes, nous avons appris avec colère que dans plusieurs établissements, des équipes entières étaient démantelées par les directions, parfois sans motif et sans signes avant-coureurs : ce n’est que lors des entretiens de fin d’année – parfois même par simple courrier – que nos collègues ont appris que leur contrat n’était pas renouvelé, et avec cela la disparition de leur unique source de revenus.

Peu ou pas de réunion au cours de l’année pour signaler d’éventuelles défaillances, encore moins pour proposer un accompagnement ou une formation, nul entretien professionnel (pourtant prévu par les textes pour les personnels de 3 ans et plus d’ancienneté).

La raison évoquée lors de certains entretiens de fin d’année, c’est la contradiction apportée par les AED vis-à-vis de la hiérarchie, comme s’il était insupportable pour cette dernière d’entendre la moindre critique, d’ouvrir le moindre débat sur la gestion de la vie scolaire et de l’établissement alors que bien souvent, les AED ont une connaissance du terrain plus fine que les personnels de direction.

Certain·es ont également entendu de la part de leur hiérarchie des propos parfaitement déplacés au cours des entretiens, qui constituent une médiocre illustration supplémentaire, s’il en faut, du mépris témoigné par les directions à l’égard des AED.

L’intérêt du service, des élèves et des personnels n’entre nullement en ligne de compte, pas plus que la stabilité des équipes pourtant essentielle pour le fonctionnement des établissements : non ! Il s’agit une nouvelle fois, de purger les équipes des personnels les moins dociles, et de ne pas faire de vague.

Un « sois AED et tais-toi » en miroir grossissant du « sois prof et tais-toi » du ministre Blanquer, pour qui la répression est l’unique relation possible avec les protestataires. La situation des AED est d’autant plus inique que leurs contrats ressemblent à des sièges éjectables, et les directions d’établissement n’hésitent pas en à tirer profit, y compris dans un contexte de conséquences économiques dramatiques de la pandémie, réduisant drastiquement les possibilités d’emplois.

Sud Éducation 78 soutiendra les actions et les recours administratifs de nos collègues AED.

Nous rappellerons également, à toutes fins utiles, que le ministre Blanquer a été clairement désavoué par le Conseil d’état dans l’affaire des 4 de Melle, pour qui les sanctions prises par la rectrice pour des faits de grève (!) ont été levées.

À bon·ne ententeur·euse…

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Poste / Télécom

Mantois : Fermetures en série des bureaux de poste

Depuis maintenant plusieurs années les bureaux de poste du département des Yvelines disparaissent petit à petit (Ecquevilly, Bouafle, Mézières…).

Le groupe La Poste justifie la fermeture des établissements par une « adaptation au changement de mode de vie et de consommation des Français ». La Poste souhaite varier ses « formes de présence en s’appuyant sur des formats innovants », mais qui ne proposent cependant pas toujours des services complets.

Les formats innovants en question sont les agences communales, comme ce qu’est devenue la poste d’Ecquevilly et les relais, ce qu’est devenue celle de Bouafle.

Une question de rentabilité

La question de la rentabilité est aussi très largement mise en avant lors des discussions avec les maires des communes, mécontents de voir leur Poste disparaître. Les bureaux de poste ne seraient plus aussi fréquentés qu’avant et ne rapporteraient donc plus assez d’argent.

Selon Fabienne Lauret, membre du collectif « Sauvons notre poste de Flins », cette raison est injustifiée puisque La Poste elle-même organiserait la baisse de fréquentation de ses établissements.

« Ça commence par une réduction des horaires, puis du nombre d’employés, puis par des fermetures des jours entiers. C’est un cercle vicieux et ils savent très bien ce qu’ils font. Forcément que les gens ne viennent plus puisque c’est toujours fermé. Dès que c’est ouvert il y a du monde par contre ! »Fabienne LauretMembre du collectif “Sauvons notre poste de Flins”

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Dans les Yvelines, une classe en lutte... Défense de nos libertés Santé-Social

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode 9

Un petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr


Rambouillet : souriez, vous êtes filmé·es…

Source : 78actu.fr

Grève à Handi Val de Seine

Source : 78actu.fr
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Santé-Social

Ça craque de partout… il y a urgence ! 5 juillet grève aux urgence à Versailles

Conditions de travail dégradées +++, perte de sens de notre métier et qualité de travail déplorable, épuisement professionnel, heures supplémentaires à gogo, vacataires et intérimaires s’enchaînent quotidiennement. Matériels manquants et/ou obsolètes. Locaux trop petits et manque de lits d’aval. Insultes, agressions, personnes alcoolisées sont devenues le quotidien des urgences.

Après la vague COVID qui a submergé tout le monde, le monde d’avant a repris ses marques et c’est aujourd’hui à une vague de patient· e· s dont l’état s’est dégradé pendant la pandémie que doit faire face le service des urgences. Sauf qu’il manque 20 infirmier· es sur 65, qu’il manque des aides soignant· es, qu’il manque 30% de médecins dans les effectifs et que l’encadrement est aussi en sous-effectif. Impossible de continuer dans ces conditions-là. L’épuisement est général, pas une catégorie de personnel n’est épargnée. Et les arrêts pour épuisement professionnel commencent à tomber. La prise en charge des patient· e·s avec le minimum de sécurité n’est aujourd’hui plus assuré.

En 12H, une infirmière et/ou une aide-soignante peuvent avoir à gérer jusqu’à 48 patient· es, c’est-à-dire consacrer 15 minutes à chacun· e. A l’UHCD, c’est 1 infirmier· e pour 10 patient· e·s qui auraient leurs places en USC, du fait de la prise en charge lourde de ces patient· e·s. C’est 1 infirmier· e pour prendre en charge jusqu’à 25 patient· es le matin à sa prise de service. Cela fait des années que le malaise persiste aux urgences. Les départs se succèdent et les arrivées sont trop peu nombreuses. L’expérience des partant· es a fait place à de jeunes diplômé· es jeté· es dans le grand bain. L’accompagnement de ces jeunes professionnels ne peut se faire correctement, avec un doublage nécessitant plus de temps. Après celui du mois de mars pour les urgences pédiatriques, un CHSCT extraordinaire c’est tenu le 29 juin pour les urgences adultes. Il a été demandé un effectif minimum par secteur afin de pouvoir assurer une prise en charge des patient· es avec le strict minimum de sécurité.

D’autres pistes de travail sur la fluidité de la prise en charge des patient· es au sein de l’établissement, mais aussi à l’extérieur ont été abordées.

C’est pour toutes ces raisons que les personnels des urgences adultes et pédiatriques seront en Grève le lundi 5 juillet

ÇA CRAQUE DE PARTOUT IL Y A URGENCE

Section SUD Santé Sociaux du Centre Hospitalier de Versailles – Poste 8059 Mail sudsante@ch-versailles.fr – facebook SUD Santé Sociaux CH Versailles

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