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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Défense de nos libertés Éducation

Campagne ministérielle d’affichage sur la laïcité : une pente dangereuse

SUD éducation a pris connaissance d’une campagne d’affichage ministérielle concernant la laïcité. Cette campagne mélange les thématiques dans une confusion qui peut s’avérer dangereuse.e

En effet, aucune information n’est donnée sur les élèves, qui sont réduit-e-s sur les affiches à leur apparence et à leur prénom. Les affiches leur attribuent implicitement une identité religieuse supposée sur cette base, ce qui relève d’une logique de stéréotypes. 

Les affiches présentent l’école comme permettant de réaliser un certain nombre d’activités épanouissantes et de favoriser le vivre-ensemble. En miroir, ce sont les différences entre les élèves qui sont présentées comme un frein supposé à celles-ci. Les affiches, présentant les différences entre les élèves comme des facteurs de fractures au sein de la société, renvoient en réalité davantage à la campagne gouvernementale sur le “séparatisme” qu’à la laïcité. 

En mélangeant religion, couleur de peau, origine géographique supposées, et en faisant des différences les freins à l’épanouissement et au vivre-ensemble, la campagne d’affichage est sur une pente dangereuse, celle d’un dévoiement raciste et xénophobe de la laïcité, appuyé sur un imaginaire colonial. Malheureusement le ministère est coutumier du fait.

Le ministère doit renoncer à déployer cette campagne d’affichage  et s’en expliquer au plus vite, d’autant qu’elle semble s’intégrer, à en croire la conférence de presse du ministre, dans une campagne de communication plus vaste.

L’urgent pour SUD éducation, c’est surtout que l’État cesse de financer le secteur éducatif privé largement confessionnel, et que le ministre s’abstienne d’apporter son soutien public à l’enseignement privé, comme il l’a fait avec la Fondation pour l’école, organisation imprégnée de valeurs catholiques intégristes et opposées à la laïcité. 

À l’opposé de ces valeurs d’intolérance, de division et de réaction, SUD éducation rappelle son attachement à une école publique laïque, gratuite, égalitaire et émancipatrice. 

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Internationalisme Luttes migrant·es

Soutien à la population afghane

Les talibans ont à nouveau pris le contrôle de l’Afghanistan. Les images terribles de l’aéroport de Kaboul montrant la population tentant de fuir leur arrivée sont l’expression de la peur des habitant-es de ce pays. Et pour cause ; le retour de la dictature talibane et de la charia font effectivement craindre le pire pour le peuple afghan.

La terreur promise aux femmes et aux personnes LGBTQI+

Le sort particulier réservé aux femmes est particulièrement préoccupant et révoltant. Dans son combat féministe, Solidaires est aux côtés des femmes du monde entier qui vivent sous l’oppression, qu’elle soit au travail, dans les foyers, et bien sûr celle d’un régime totalitaire ultra violent. Nous nourrissons les pires craintes pour le quotidien des femmes et des jeunes filles qui vont se voir privées de l’essentiel de leurs libertés.

Il en est de même pour les personnes LGBTQI+ qui vont subir l’oppression et la violence d’un régime pour qui l’orientation sexuelle est une maladie.

L’abandon de la communauté internationale

Après avoir envahi militairement le pays sous couvert de lutte contre le terrorisme, l’armée étasunienne et ses alliés ont lâchement abandonné la population à son sort, sachant pertinemment ce qui l’attendait : la terreur !!! Les impérialismes qui ont utilisé ce pays comme terre de jeu (l’union soviétique puis les états-unis) sont grandement responsables de la situation catastrophique de l’Afghanistan d’aujourd’hui.

Honte à E. Macron

Dans son allocution télévisée du 16 août, E. Macron n’a qu’une seule préoccupation : « nous devons anticiper et nous préparer contre des flux migratoires irréguliers importants ». Alors que de son côté l’Angleterre se dit prête à ouvrir ses portes aux réfugié-es afghan-es, même sans passeport, E. Macron joue une nouvelle fois la carte de la peur et de l’extrême droite. Après avoir poursuivi les expulsions d’hommes et de femmes vers l’Afghanistan, voilà maintenant qu’il a perdu absolument toute humanité préférant laisser les afghan-es aux mains de talibans.

Pour Solidaires, l’heure est à la solidarité internationale, à l’accueil de tous celles et ceux qui demanderons aide et asile et à la poursuite de la lutte contre tous les fascismes, qu’ils soient nationalistes ou religieux.

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Santé-Social

Virus, le journal de la section SUD Santé Sociaux de Versailles

Ci-dessous le nouveau numéro du journal de la section de Versailles.Vous trouverez de quoi comprendre votre fiche de paie, ainsi que les nouvelles grilles AS-AP, ces dernières ayant été complètement retouchées depuis début juillet et celles qui avaient été publiées alors. Pour conclure, des décrets et une info sur vos droits et obligations.

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Défense de nos libertés

Communiqué LDH 78 -Expulsion du bidonville d’Issou

Après l’expulsion du bidonville d’Issou
Aujourd’hui 25 août 2021, la préfecture des Yvelines a fait procéder par les forces de police à l’expulsion des familles Roms sans logis qui vivaient sur un terrain, dans un bois, (bidonville) à ISSOU.
La fédération des Yvelines de la Ligue des Droits de l’Homme ne peut que s’élever et protester énergiquement contre cette expulsion. Celle-ci est à la fois inhumaine et contre productive.
Ces familles étaient progressivement arrivées sur ce terrain depuis octobre 2018, les premières suite à leur expulsion d’un autre bidonville à Triel.
Le terrain qu’elles occupaient à Issou était loin de toute agglomération et ne provoquait pas de nuisances particulières.
Sur ce terrain certaines familles avaient réussi à avoir une certaine stabilité, cela à permis notamment la scolarisation de plusieurs enfants à l’école primaire d’Issou. Cette mesure d’expulsion intervient à la fin du mois d’août, avec une telle rapidité que les familles n’ont pas eu le temps de déposer un recours contre la procédure d’expulsion, bien qu’elles aient entamé les démarches pour le faire. La plupart des familles sont réticentes à accepter les quelques nuitées d’hôtel proposées, car elles craignent d’être remises à la rue au bout de quelques jours ou semaines, comme c’est souvent arrivé dans des situations analogues lors de l’expulsion d’autres
bidonvilles.
Cette mesure d’expulsion aggrave donc la situation de la plupart des familles, remettant en cause la scolarisation des enfants, elle contraint ces familles à rechercher un nouveau terrain ailleurs.
Pourtant, la préfecture met en place une démarche pour la résorption à moyen terme de 3 bidonvilles du département, en vertu de l’instruction gouvernementale du 25 janvier 2018, qui appelle à dépasser l’approche des évacuations pour apporter le plus en amont possible des réponses adaptées aux caractéristiques des bidonvilles et des personnes.
La fédération des Yvelines de la Ligue des Droits de l’Homme ne comprend pas pourquoi les habitants du bidonville d’Issou n’ont pas bénéficié de cette démarche, plutôt que de subir cette expulsion brutale qui va les obliger à tout reconstruire ailleurs.
La fédération des Yvelines de la Ligue des Droits de l’Homme demande que les services de l’Etat proposent aux habitants de bénéficier de cette démarche, accompagnée d’une solution transitoire d’hébergement.

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Internationalisme

Solidarité internationale avec les grévistes d’Altucex

Les ouvriers en grève à l’usine Tubacex dans l’État espagnol ont pris
contact avec nous pour les aider à relayer leur appel à la solidarité
internationale ce que nous faisons ici. Vous trouverez ci-joint un de
leur texte expliquant la lutte (plus de 150 jours de grève) et le numéro
de compte de leur Caisse de Solidarité. Pour des dons en liquide il est
possible d’envoyer un courrier à l’adresse du Local Camarade,
« Association Spartak » 54 boulevard Déodat de Séverac 31300 Toulouse,
en nous précisant le motif de l’envoie.

Vive la solidarité internationale des prolétaires !

LA CAISSE DE SOLIDARITÉ DE TUBACEX
UN OUTIL POUR UNE LUTTE DE PLUS DE 150 JOURS

Nous sommes tous fiers de ce que nous avons obtenu jusqu’à présent après plus de cinq mois de grève. L’unité et la détermination des salariés de Tubacex sont devenues exemplaires, telles que les mobilisations et activités menées lors des piquets de grève et les manifestations dans tout le Pays Basque. Cependant il faut être conscients que les conséquences économiques d’une grève indéfinie qui se prolonge depuis plus de 150 jours, peuvent être dévastatrices pour les salariés.
Afin de palier ce problème important il a été mis en place un système vital pour être capables, entre tous, d’aider les collègues qui se retrouvent dans une situation économique à risque : la Caisse de Solidarité de Tubacex.
Depuis le 11 février, les salariés contraints aux services minimums abusifs établis par l’entreprise, ont décidé de recueillir des contributions volontaires sur leurs salaires afin de couvrir les frais des piquets de grève et de créer un fond de solidarité. A cette initiative de nos
collègues, se sont ajoutés, dès le premier jour, la contribution de travailleurs d’autres entreprises, les dons de particuliers et d’institutions, la collecte de tombolas et tirages au sort, ainsi que les importantes contributions données par les salariés licenciés, afin que nous puissions tous continuer cette longue bataille jusqu’à la victoire. À ce jour, nous continuons de
recevoir de nombreuses collaborations au travers d’urnes installées aux entrées, ainsi que notre compte bancaire de la Caisse de Solidarité ES31 3008 0214 16 4417535921
Notre lutte est menée pour empêcher la sous-traitance, la précarisation de nos emplois, pour garantir la survie et le futur de notre entreprise et notre Vallée, et aussi pour la réadmission des 128 camarades licenciés. Malheureusement il est vrai que chaque jour qui passe, chaque journée de grève, affaibli un peu plus notre situation économique. Cependant, à ce jour, la Caisse de Solidarité dispose d’un capital suffisant pour tous les salariés qui souhaitent faire une demande de prêt pour leurs dépenses les plus urgents. Ces prêts sont garantis minimum 25% à fond perdu.
La Caisse de Solidarité vise à être un outil de cohésion, une expression de fraternité, un mécanisme qui clame qu’IL N’Y A PAS D’EXCUSES POUR NE PAS CONTINUER LA LUTTE. Il faut être bien clair que les fonds apportés à la Caisse de Résistance sont pour nous tous, mais ne sont pas à nous, sinon pour tout camarade qui pourrait en avoir besoin.
Nous, les salariés de Tubacex, souhaitons mettre en valeur cet outil de Caisse de Solidarité, qui a été mis en place de façon égale, afin de combattre l’avidité égoïste du patronat et l’avarice
impitoyable de la direction; cet outil est une nécessité pour les personnes qui en ont besoin mais aussi pour nous tous, les salariés, qui comprenons que cette lutte est une responsabilité collective pour la défense des intérêts de la classe ouvrière.
Gora langileon borraka !!

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Défense de nos libertés Transport

SUD-Rail refuse la contrainte et l’atteinte aux libertés !!

Disons-le sans détour : la vaccination générale à l’échelle mondiale est le meilleur moyen de stopper la pandémie. C’est bien la levée des brevets et des politiques sanitaires ambitieuses en moyens humains et matériels qui vaincront cette pandémie. A l’inverse, l’usage d’un outil qui nous entraîne dans une société de surveillance, qui encourage les discours anti-scientifiques voire complotiste et ceux de l’extrême droite n’a aucun avenir. Tout comme un discours qui stigmatise les personnes craignant encore de se faire vacciner et qui vise à brader le droit du travail …
Comme l’état d’urgence sanitaire, le pass sanitaire pourrait s’inscrire dans la durée et se muer en carte d’identité biométrique. De lois sur la sécurité intérieure en renouvellement de l’état d’urgence, les prétendues mesures sécuritaires nous ont enseigné que leur détournement et leur pérennisation étaient systématiques… au détriment de nos droits et de nos libertés.

Un Pass Sanitaire Antisocial !!

La Fédération SUD-Rail se positionne contre le pass sanitaire. Il se construit contre les travailleuses et les travailleurs, surtout ceux et celles qui étaient premier-ère-s de corvées, travaillant sans aucune protection lors de la première vague et qui seront cette fois-ci les premier-ère-s sanctionné-e-s ! Ce n’est pas acceptable !
Et pendant que ces décisions heurtent et divisent la population, de graves attaques contre les droits sociaux sont annoncées. Autoritarisme et casse sociale vont de pair… Emmanuel Macron confirmant, entre-autres, sa volonté de reporter l’âge légal de départ en retraite et la fin de tous les régimes spéciaux. Alors que le patrimoine cumulé des 500 plus grandes fortunes de France a augmenté de 30% en 2020, le gouvernement ne revient aucunement sur toutes les largesses et veut faire payer la crise aux salarié-e-s.

« la carte des plus faibles taux de vaccinations recoupe celle de la pauvreté, de la fracture numérique, de l’accès aux services publics. Les nouvelles mesures comportent ainsi le risque d’être à la fois plus dures pour les publics précaires et d’engendrer ou accroître de nouvelles inégalités. »

Défenseure des droits

Un Pass Sanitaire Discriminatoire !!

La Défenseure des droits alerte sur les risques de discrimination qui pèsent sur les salariés : « Les mesures prévues par le projet de loi ont pour conséquence d’opérer in fine une distinction entre les travailleurs détenteurs de l’un des trois documents demandés et les autres. » Elle pointe également le fait que « les personnes en situation de pauvreté pourraient être doublement victimes ». En effet, « la carte des plus faibles taux de vaccinations recoupe celle de la pauvreté, de la fracture numérique, de l’accès aux services publics. Les nouvelles mesures comportent ainsi le risque d’être à la fois plus dures pour les publics précaires et d’engendrer ou accroître de nouvelles inégalités. » Quoi dire de plus ??

SUD-Rail refuse la contrainte et l’atteinte aux libertés !!

SUD-Rail s’oppose au contrôle des pass sanitaires et à la contrainte de la vaccination que souhaite imposer l’Etat via la direction SNCF à ses salarié-e-s. Nous appelons les cheminot-e-s à ne pas réaliser de contrôle sur les pass sanitaire et à continuer d’effectuer leurs seules missions de sécurité et de contrôle des titres de transports.
Même si la question du licenciement n’est plus sur la table après le passage du texte au sénat, si l’État et la direction de la SNCF venaient à confirmer leurs intentions de sanctionner, par une suspension ou un reclassement un-e salarié-e de la SNCF qui ne disposerait pas d’un certificat de vaccination, SUD-Rail n’hésitera pas à appeler à la grève sur l’ensemble de l’entreprise.
Les travailleur-se-s du rail ne seront pas les victimes de la politique inconséquente du président Macron et seront toujours en 1ère ligne pour lutter pour les droits et le libre arbitre des salarié-e-s !

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