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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 En grève ! Santé-Social

Retour sur la grève du 1er février dans le secteur médico-social

Bilan du 1er février dans le social et médico-social : on était entre 200 et 250 à Versailles à l’appel de la SUD et CGT, dynamiques et motivé·es, l’article d’actu 78 est vraiment complet même si la journaliste n’a pas interrogé les syndicats, refus de recevoir une délégation (soi-disant pour des très bonnes raisons d’arrêts Covid, télétravail, etc.). 

Environ 5000 à Paris avec plus de syndicats

Prochaine grosse échéance le 15 mars (anniversaire de la CC66 menacée +++ notamment)

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Éducation En grève !

Le Rectorat de Versailles tranche dans le vif des personnels administratifs des collèges

Ce mardi 8 février 2022, les personnels du collège La Vaucouleurs de Mantes-la-Ville (78) ont voté la grève pour le jeudi 10 février contre une nouvelle suppression de poste de secrétaire

Mardi 1er février, nous avons en effet appris la suppression d’un poste administratif, qui s’ajoute à la disparition d’un autre poste administratif à l’intendance, après un départ à la retraite en janvier 2022.

Dès le jeudi 3 février, une grève avait déjà été décidée et votée à l’unanimité des 38 présent·es pour lundi 7 février. Cette détermination des personnels a conduit le Dasen à accorder une audience en urgence à une délégation de personnels, le vendredi 4 février. Durant cet échange, le Dasen a affirmé son soutien à l’équipe et demandé d’attendre le groupe de travail du mardi 8 février, qui pourrait décider de sauver le poste. Les personnels, partagé·es, ont accepté de suspendre le mouvement.
Mais le groupe de travail réuni ce jour n’a donné aucune assurance pour le maintien du poste.

Le rectorat, responsable de cette suppression de poste, ne tient compte ni des besoins des familles, accrus depuis la crise sanitaire, ni des spécificités de l’établissement :
- nécessité d’un accompagnement individualisé pour les demandes de bourse et l’utilisation des fonds sociaux, en augmentation constante depuis 3 ans en particulier grâce au travail des secrétaires, qui maintiennent un contact humain avec les familles.
- établissement classé en zone Politique de la ville.
- travail coopératif essentiel avec les professeur·es pour une orientation de qualité des élèves de 3e qui sont rarement sans affectation grâce à cela.
- travail de constitution et de suivi de dossiers important du fait de la présence des trois dispositifs de l’école inclusive : UPE2A, Ulis et Segpa, situation quasi unique dans le département.

Nous ne pouvons accepter la logique d’économie qui préside aux choix de l’institution et se traduit par des suppressions de postes administratifs en plus des suppressions de classe que nous subissons déjà depuis 4 ans.
Les personnels administratifs ne sont ni un “privilège” ni un “luxe”. Bien que souvent oublié·es et invisibilisé·es, elles et ils font pleinement partie de la communauté éducative et leurs missions sont essentielles dans le service public d’éducation que nous voulons pour nos élèves et pour leurs familles, digne, accueillant et humain.

C’est pourquoi les personnels seront en grève le jeudi 10 février, avec le soutien des fédérations de parents. Ils et elles se rendront devant le rectorat et exigeront d’être reçues en audience pour le maintien du poste administratif.

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Actu Solidaires 78 La Poste Répression

Sud PTT : police avec mitraillette dans les bureaux de poste, militants syndicaux fichés, postiers rebelles licenciés… Conférence de presse le 14 février à Versailles


La Poste à la dérive !

Communiqué de Sud PTT 92


La Poste veut concurrencer Amazon et en adopte les méthodes.
Elle est prête à aller très loin pour se débarrasser de toutes les voix dissonantes : syndicalistes combatifs ou postiers qui ne sont tout simplement pas d’accord avec sa stratégie du profit maximum (700 millions versés aux actionnaires pour 2021 !).

Voir aussi ici


Quelques exemples saillants : la vidéo dune intervention de police mitraillette à la main dans les locaux et la salle de pause de la PDC de Versailles contre un syndicaliste :
https://www.youtube.com/watch?v=KlT_giBzblQ
https://twitter.com/gaelquirante/status/1491129428696776705?s=21
https://fb.watch/b4OccqFNyw/

La vidéo explicative des évènements ci-dessus de Vincent de SUD Poste 78 :
https://fb.watch/b4OqCbdTbr/
https://www.youtube.com/results?search_query=sud+poste+92

Les explications sur la photo de Xavier et Gaël, représentants SUD Poste 92 tombée de la poche d’un vigile posté à l’entrée du même bureau de poste :
https://www.facebook.com/1407940982847628/posts/275094094854761
8/
La Poste vient de licencier un postier non-syndiqué parce qu’il avait levé le poing et crié « résistance » à la fenêtre pour saluer une manifestation qui passait devant son bureau !
Elle s’apprête à révoquer de la fonction publique un fonctionnaire
militant CGT pour la première fois depuis 1951 en montant un
dossier de toute pièces contre lui :
https://fb.watch/b5DGSCjphA/
Un rassemblement aura lieu mardi 15 février à 12h au 100 rue
Maurice Arnoux à Montrouge, en présence de personnalités
comme Xavier Mathieu.
Un point presse aura lieu avec des postiers et syndicalistes d’un peu partout dans le pays pour exposer plus en détails la politique expéditive de La Poste :


Conférence de presse le 14 février à 11h Versailles, 50 rue Molière, devant le bureau de poste où la police est intervenue le 7 février avec mitraillette.

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Automobile

Tout augmente sauf nos salaires

Dans le cadre des NAO, les syndicats CGT, SUD et SM-TE du Technocentre appellent à un rassemblement mardi 15 Février 2022 à 10h sur le parvis de la Ruche (côté PAUL), pour exiger une Augmentation Générale des Salaires (AGS) face à la montée de l’inflation.

La direction de Renault a entamé les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) de 2022 qui, comme chaque année, ont pour objectif de définir les mesures salariales qui seront mises en œuvre dans l’année.

Une première réunion avec les représentants syndicaux centraux a eu lieu le 8 février. La direction a présenté son bilan salarial de 2021, soit :

  • 0% d’Augmentation Générale des Salaires (AGS),
  • 0,3% de mesures individuelles (ancienneté, dispositifs spécifiques et réglementaires, passages Cadre, préparations CUET et Unités d’Expérience Métier filière 100…),
  • un maintien du salaire lors des périodes de chômage partiel payé par les congés des salariés et qui ne coute rien à Renault.

Une deuxième réunion aura lieu lundi 21 février où la direction de Renault doit annoncer ses mesures salariales pour 2022. Mais à la réunion du 8 mars, la direction a déjà annoncé la couleur :

Pour la direction, il n’est donc pas question de parler d’Augmentation Générale des Salaires (AGS) mais uniquement d’Augmentation Individuelle (AI), alors que les prix s’envolent et que l’INSEE prévoit une inflation de 3 à 3,5% pour le 1er semestre 2022.

D’autre part, la direction met en balance dans ces NAO son engagement à respecter les accords qu’elle a signés. Comme si c’était un objet de négociation, alors que c’est la loi.

L’absence d’AGS entrainera pour de nombreux salariés une baisse de leur salaire réel. Pour obtenir des AGS, il va donc falloir nous faire entendre.

C’est pourquoi dans le cadre des NAO, les syndicats CGT, SUD et SM-TE appellent l’ensemble des salariés du Technocentre à un rassemblement sur le parvis de la Ruche (côté PAUL) mardi 15 Février à 10h.
 

Télécharger le tract intersyndical du lundi 15 février 2022

Les syndicats CGT, SUD et SM-TE de Renault Guyancourt appellent également à une heure de grève, pour que les salariés qui le souhaitent puissent exprimer leur mécontentement plus fortement.

En l’absence de mobilisation, la direction fera ce qu’elle veut. Nous n’avons par exemple aucune garantie que les salariés éligibles à la RCC ne soient pas discriminés lors de l’attribution des Augmentations Individuelles. Des AGS à hauteur minimum de l’inflation sont donc indispensables pour ne pas voir baisser notre pouvoir d’achat.

Pour les salariés en télétravail, il est proposé de faire « écran noir » pendant une heure ou de se connecter par Teams.

Pour nos salaires : mobilisons-nous mardi 15 février !

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Écologie

17 février – Conférence débat avec Thierry Hanau de Négawatt à Houilles

Jeudi 17 février à 20h15 : Conférence-débat sur le scénario Negawatt, présenté par Thierry Hanau de Negawatt, organisé par ATTAC 78 Nord. Salle Marceau à Houilles.

En ces temps préélectoraux où les débats politiques relayés par les principaux médias deviennent au mieux de plus en plus superficiels.

Alors que le temps presse de plus en plus pour éviter des changements climatiques désastreux où même pour envisager une adaptation de notre société, le groupe local Boucle de Seine d’ATTAC a demandé à l’association Négawatt de venir exposer son scénario 2022 pour une transition énergétique soutenable.

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Retraites

ORPEA : sévices et bénéfices ! Gouvernements : complices !

Communiqué de presse de l’Union Nationale Interprofessionnelle des Retraités et Retraitées Solidaires (UNIRS) portant sur la situation dans les EHPAD. Le livre de Victor Castanet semble libérer la parole, ce qui ne permet plus au gouvernement de repousser encore une fois la résolution du problème.


Depuis la sortie du livre de Victor Castanet « Les Fossoyeurs », le gouvernement donne l’impression de tout découvrir. C’est tout à fait comme lors des publications des scandales financiers dévoilés par le Consortium International des Journalistes d’Investigation (SwissLeaks, LuxLeaks, Panama Papers, etc) : le gouvernement découvre la chose, il ne savait pas que tout ceci pouvait exister, qu’il y avait des paradis fiscaux, et que les très riches en profitaient pour ne pas payer d’impôts, mais des enquêtes vont être rapidement menées, et, si c’est confirmé, les choses vont changer. Là, nous avons entendu Olivier Véran, le ministre de la Santé, déclarer « Nous ferons preuve de la plus grande sévérité ». Bigre, le CAC 40 tremble !

Il est difficile de croire Madame Bourguignon, ministre chargée de l’autonomie, quand elle nous dit qu’elle ignorait que tout ceci soit possible. Monsieur Emmanuel Macron est Président de la République depuis mai 2017. D’avril 2017 à juillet 2017, les salarié.e.s de la maison de retraite « Les Opalines » de Foucherans, près de Dôle, dans le Jura, ont fait une très longue grève (117 jours). Au moins, le Préfet du Jura a fait son rapport. Et le gouvernement a fait comme font les gouvernements quand ça branle dans le manche : pour répondre aux questions des parlementaires de l’opposition, pour calmer les citoyennes et les citoyens, on met en place des commissions d’enquêtes. Et, le 13 septembre 2017, Madame Monique Iborra, vice-présidente de la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée Nationale et députée LREM, a rendu son rapport concernant la mission « flash » menée en août 2017. Elle y signalait des sous-effectifs en personnel et des conditions de travail difficiles, le tout pouvant conduire à une « maltraitance institutionnelle ». Ses préconisations étaient habituelles : un groupe de travail sur la tarification et un autre sur les conditions de travail et l’organisation des établissements.

Donc, difficile de prétendre qu’on ne savait pas. D’autant plus que, le 19 octobre 2017, une enquête de « Pièces à conviction », sur France 3, informait largement, à partir des témoignages, notamment des personnels de l’EHPAD de Foucherans, sur l’insuffisance des effectifs, la sur-occupation des établissements, le rationnement de la nourriture, des produits d’hygiène, des couches. Déjà il était dit que certains groupes multiplient les économies souvent sordides et que les machines à business fonctionnent au détriment du bien être des résidents et des personnels. Lors du débat qui a suivi le reportage, Madame Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la Santé de l’époque, a, elle aussi, dit découvrir la chose. Bien entendu, elle a montré que le gouvernement agit et qu’il améliore ce qui ne va pas.

Il n’est pire sourd et pire aveugle que celui qui ne veut ni entendre ni voir. Le 30 janvier 2018, toutes les organisations syndicales des personnels des EHPAD et de l’aide à domicile appelaient à une journée de grève et d’action. Et les 9 organisations de retraité.e.s appelaient à soutenir ces initiatives et à participer aux manifestations. À l’époque, l’UNIRS soulignait que le manque de moyens attribués au secteur public (en l’occurrence les EHPAD publics) est une façon de renforcer le « marché » ouvert aux capitaux privés pour y investir et y faire des profits. La mobilisation réussie ne fut pas suffisante pour que la ministre, Madame Agnès Buzyn, et le gouvernement s’engagent dans une politique différente : de fait, l’or gris devait rester un secteur à rentabilité pour les investisseurs. À la même époque, l’UNIRS invitait les personnes concernées à s’adresser au groupe KORIAN, en montrant que les conditions de travail dégradées des personnels, en établissements comme à domicile, ont des conséquences directes et immédiates sur les conditions de vie des personnes âgées qui ont besoin de leurs services.

Ce qui éclate une nouvelle fois au grand jour, c’est l’hypocrisie des gouvernements. La première complicité des gouvernements, c’est quand ils refusent d’investir dans les EHPAD publics, en mettant en avant l’insuffisance des moyens budgétaires dont ils disposent. Mais cette insuffisance, c’est eux qui l’organisent, par leur refus de taxer les très hauts revenus et patrimoines et par leur laxisme à l’égard de la grande fraude, etc. Et, quand ils décident d’ouvrir largement ce secteur aux capitaux privés, ils acceptent que la recherche de la meilleure rentabilité des capitaux l’emporte sur le souci de la qualité de vie des résidents, de leur dignité, sans parler des conditions de travail des salarié.e.s. Quand ils n’attribuent pas aux EHPAD publics les moyens nécessaires à leur bon fonctionnement, ils choisissent, de fait, que s’y installe une maltraitance institutionnelle. Les directeurs des établissements « font comme ils peuvent », c’est-à-dire « comme le veulent les actionnaires », dans le privé, et, dans le public, conformément aux normes comptables et budgétaires résultant des règles mises en place par Juppé, Sarkozy-Fillon et Roselyne Bachelot, notamment. Ensuite, quand des « contrôles » existent, c’est plus sur le papier qu’en réalité, car il ne faut pas gêner les entreprises et, là aussi, il s’agit de faire des économies et le candidat ou la candidate à la présidentielle qui promet la plus grande suppression d’emplois de fonctionnaires sera la personne « élue » par les marchés !

La duplicité des « responsables » est entière car, bien entendu, ils refusent d’assumer devant le grand public les conséquences directes de leurs choix politiques. Il est à craindre qu’une fois encore, tout ceci se terminera par de nouvelles commissions d’enquêtes, en fonction du temps pendant lequel les familles vont pouvoir continuer de maintenir la pression, par leurs révélations et, peut-être, leurs dépôts de plainte. Ce qui est nouveau, c’est que ce livre contient de nombreux témoignages qui semblent avoir libéré la parole des familles, des personnels, de cadres, voire d’anciens directeurs d’établissements, ce qui fait durer la vague médiatique et fait pression sur les pouvoirs économiques et politiques. Car le gouvernement continue d’ignorer tant les professionnels du secteur que les organisations syndicales. Il est possible que d’autres personnes « sautent », que des fusibles soient lâchés, pour sauver l’essentiel : l’organisation du marché. Déjà nous entendons des activistes du marché soutenir qu’il faut faire confiance au marché pour réguler cette situation : la valeur de l’action ORPEA va baisser, ce qui va entraîner les actionnaires à modifier leur politique pour que leurs établissements accueillent des résidents et refassent des bénéfices. Il faut donc remonter aux lois et décrets qui permettent tout ceci, voire qui l’organisent. Il serait inadmissible qu’une fois encore ceux qui sont à l’origine du problème soient ceux qui seront chargés de le régler.

La violence de tels choix est souvent d’un tout autre niveau que les incivilités dont nous abreuvent les médias : violence à l’égard des personnes elles-mêmes, personnes à qui on refuse toute dignité jusque dans les actes les plus quotidiens de la vie ; violence à l’égard des familles qui n’osent pas intervenir de crainte de représailles sur la personne résidente ; violence à l’égard des personnels qui font de leur mieux et à qui sont imposées de telles conditions de travail et une telle déconsidération du métier et qui craignent des mesures de rétorsion suite à la moindre remarque ou demande ; violence à l’égard des syndicalistes qui sont niés et jamais écoutés ni entendus ; violence à l’égard de l’ensemble de la population qui constate que ce sont celles et ceux qui sont responsables de cette situation qui sont chargés de la régler !

Il est manifeste que notre société doit décider de ses priorités :
-  Continuer à fonctionner pour que les plus riches soient encore plus riches, en accaparant et en concentrant des revenus, des fortunes et des patrimoines toujours plus importants (certains journaux nous ont révélé les
« salaires » des dirigeants d’ORPEA et les opérations boursières qu’ils viennent encore d’opérer).
-  Mettre la vie, la justice et la solidarité en priorités, et se donner les moyens démocratiques pour y parvenir.

L’UNIRS opte pour cette orientation générale à donner à notre société, ce qui signifie qu’il faut prendre des choix radicalement différents de ce qui est fait depuis des décennies. En effet, ne serait-ce qu’une forte amélioration des effectifs dans les EHPAD, publics et privés, et dans les services d’aide à domicile, implique déjà un autre partage des richesses. Tout comme l’amélioration de la formation et de la rémunération des personnels, la prise en charge à 100 % de la perte d’autonomie par la Sécurité sociale, la mise en place d’un grand service public de l’autonomie, la diminution significative du reste à charge en considérant déjà que les amortissements immobiliers ne doivent plus être retenus pour le calcul du tarif hébergement, etc. Ca veut dire, par exemple, qu’il faudra sortir des traités commerciaux bilatéraux et multilatéraux signés dans le cadre de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) qui font primer le droit et la liberté d’entreprendre sur tous les autres droits et toutes les autres libertés. Il faudra aussi mettre en place des contrôles effectifs pour l’ensemble des EHPAD, contrôles effectués par des agents disposant de l’autonomie d’action dans une structure indépendante des professionnels contrôlés, probablement rattachée au ministère de la Justice. Et il faudra enfin repenser le principe même des EHPAD et aller vers une diversité de réponses répondant à la diversité des besoins et des demandes.

Avec la campagne électorale déjà engagée, les promesses électorales vont, de nouveau, fleurir. Les personnes retraitées membres de l’Union syndicale Solidaires ne s’en satisferont pas. Elles seront encore présentes, pendant et au lendemain des élections, tout comme elles l’ont été durant tout le quinquennat d’Emmanuel Macron.

Entre la Bourse et la Vie, nous choisissons la Vie !

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ORPEA : sévices et bénéfices ! GOUVERNEMENTS : complices !

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Éducation Secteur associatif

Non au SNU

Communiqué/tract du collectif Non au SNU mettant en avant le fait que le gouvernement est toujours en dessous de ses objectifs en termes de volontaires

Pour rappel, le Campus des Mureaux est l’un des 8 sites d’accueil du Service national universel en Ile-de-France

  • l’Hôtel Meininger (Paris)
  • l’Internat d’excellence de Sourdun (Provins, Seine-et-Marne)
  • le Campus (Les Mureaux, Yvelines)
  • l’école Polytechnique (Palaiseau, Essonne)
  • le Collège la Salle Passy Buzenval (Rueil-Malmaison, Hauts-de-Seine),
  • l’établissement scolaire privé Fénelon (Vaujours, Seine-Saint-Denis)
  • le lycée des Métiers Robert Keller (Cachan, Val de Marne)
  • l’Ecole Saint-Martin de France (Pontoise, Val d’Oise).

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Communiqué/tract du collectif Non au SNU mettant en avant le fait que le gouvernement est toujours en dessous de ses objectifs en termes de volontaires

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Actu Solidaires 78 Pourquoi des prisons ?

Rencontre publique : “des prisons, pour quoi faire ?”, un bilan, une soirée passionnante

Nous étions une trentaine aux profils très diversifiés ce mercredi 2 février, à l’appel de notre Union Syndicale, à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay,  pour discuter de la prison et du modèle de société qu’elle représente : des militant.es qui luttent contre le système carcéral, des anciens détenus, des personnes qui interviennent auprès des prisonniers, des curieux, et beaucoup d’habitant.es du Mantois qui refusent la construction d’une prison de Magnanville. 


Au cours de cette rencontre, Nadia Menenger, autrice de deux livres sur la prison (“A ceux qui se croient libres” et “La liberté ne se mendie pas”, éditions l’Insomniaque) et Alex, membre du journal l’Envolée (porte voix des prisonniers en lutte, qui a édité le livre “La peine de mort n’a jamais été abolie”), ont pu donner un état des lieux actuel de la prison : 70 000 personnes sont détenues en France aujourd’hui, nombre qui ne fait qu’augmenter ces dernières années du fait de l’alourdissement des peines, des prolongements de détention pour contestation des conditions de (sur)vie carcérale, et que les programmes de construction pénitentiaires n’ont en rien amélioré. Plus on construit de prisons plus on enferme. 
Les intervenants ont aussi insisté sur la composition sociale de la population carcérale : ce sont en très grosse majorité les pauvres, les exclus, les sans-papiers, les chômeurs que l’on enferme. L’image du prisonnier ultra-violent, asocial et inarrêtable ne sert qu’à renforcer l’adhésion de la population à un système carcéral qui maintient l’ordre économique injuste et inégalitaire imposé par cette société. Les différentes réformes, de droite comme de gauche, n’ont pas infléchi cette tendance, et les auteurs ont souligné l’hypocrisie de l’abolition de la peine de mort (la France étant la dernière à l’avoir votée en Europe !)  alors que l’on enferme parfois jusqu’à la mort, avec des peines qui n’en finissent plus. 

La Peine de mort n’a jamais été abolie, Dits et écrits de prison choisis par L’Envolée


Enfin, avant un échange riche avec la salle, où chacun.e a pu exprimer soit un témoignage de détention particulièrement violent et injuste, soit un désaccord, soit une question ou un prolongement sur un aspect de la discussion, nous sommes revenus sur les luttes de prisonniers contre le sort qui leur est fait et sur les solidarités possibles avec l’extérieur. La prison étant un pilier de cette société capitaliste, au même titre que la police et la justice, lutter contre la prison c’est aussi lutter pour des hausses de salaires, contre le chômage, pour le lien social, la santé et l’éducation et contre l’exclusion, l’autoritarisme et le tout sécuritaire. 
Toujours est-il que l’opposition au projet de prison de Magnanville nous rassemble, et que nous avons affûté nos armes théoriques pour combattre ce projet, et tous les autres ! 
Pour lutter contre la prison et le monde capitaliste qui en a besoin, rejoignez nous !


A ceux qui se croient libres – Thierry Chatbi, 1955-2006, Nadia Menenger, L’Insomniaque
La liberté ne se mendie pas, L’Envolée, 2001-2008, Olivier Cuelo, Nadia Menenger, L’Insomniaque
Le nouveau numéro des Utopiques, la revue de Solidaires est consacré aux prisons (à commander en ligne ici ou dans votre librairie)

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Santé-Social

(SUD Santé Sociaux) AFFAIRE ORPEA : Quand l’appât du gain mène au scandale

Le constat accablant établi par le journaliste Victor Castanet dans son livre-enquête « Les Fossoyeurs » vient confirmer des faits inhumains que la Fédération SUD Santé Sociaux dénonce depuis plusieurs années. Des lanceuses et lanceurs d’alertes, des salarié-es, des agent-es qui s’indignent des conditions de prise en charge des personnes âgées et des conditions de travail dans lesquelles certains patrons et certaines directions les contraignent à travailler couverts par les autorités de tutelle. Sanctionnés, bâillonnés, soumis à un mode de fonctionnement culpabilisant, beaucoup de professionnels de santé ont préféré démissionner.

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(SUD Santé Sociaux) AFFAIRE ORPEA : Quand l’appât du gain mène au scandale

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève !

Dans l’éducation : DHG, postes… luttons pour plus de moyens

Depuis le début de son mandat, le ministre Blanquer a supprimé 7 900 postes dans le second degré, soit l’équivalent de 166 collèges. Les personnels de l’Éducation nationale dénoncent unanimement le manque de personnels enseignant·es, d’AESH, de Vie scolaire, médico-sociaux, administratifs et techniques…

Depuis le début du mandat du ministre Blanquer, le démantèlement du service public d’éducation s’accélère. Dans le second degré par exemple, le ministre a supprimé 7900 postes, soit l’équivalent de 166 collèges. Les besoins sont criants en termes de personnels enseignant·es, d’AESH, de Vie scolaire, médico-sociaux, administratifs et techniques. En particulier, depuis mars 2020, la crise sanitaire nécessite des créations de postes en masse, pour faire face de manière durable à la pandémie, mais aussi pour compenser les inégalités scolaires qui se sont accrues avec celle-ci.

Cette période de l’année voit l’arrivée dans les académies, les départements puis les établissements les moyens pour la préparation de la rentrée 2022, avec les fameuses dotations horaires globales (DHG). Vous trouverez dans cet article tous les outils pour analyser ces DHG et construire des mobilisations pour revendiquer les moyens nécessaires. Contre les baisses de moyens, contre la réforme en cours de l’éducation prioritaire, pour un plan d’urgence, mobilisons-nous !
Vous trouverez en pièce jointe la brochure de SUD éducation consacrée à ces questions.

Volume et utilisation de la DHG : seule la lutte paie

Lutter ensemble pour des moyens suffisants pour tous les établissements

La dotation nationale est répartie entre les académies puis entre les départements. La dotation départementale est discutée et votée en CTSD (Comité Technique Spécial Départemental) mais, comme en CA, l’administration a le dernier mot en cas de refus des organisations syndicales. Courant janvier, les chef·fes d’établissement reçoivent les Dotations horaires globalisées (DHG) de la part du rectorat ou des DSDEN. Il faut l’obtenir auprès du·de la chef·fe d’établissement ou en sollicitant votre syndicat SUD éducation local. Il faut également obtenir les prévisions d’effectifs pour l’année suivante pour pouvoir calculer le nombre d’élèves par division (E/D) et le H/E (nombre d’heures /nombre d’élèves). Plus que le nombre total d’heures de la DHG, c’est le nombre d’heures par élève (H/E) qui est un bon indicateur de l’évolution réelle des moyens.

# Ce H/E doit être comparé à celui de l’année précédente : en fonction de la situation locale (rapport de force avec l’administration, capacités de mobilisation), il faut envisager une mobilisation en cas de baisse, ou même de stagnation.

  • Pour appuyer son argumentation, on peut, avant même les discussions autour de la répartition des moyens par discipline, calculer la structure à l’aide de la grille des horaires réglementaires, et ainsi évaluer les dispositifs et postes menacés
  • De même, on peut ainsi calculer le nombre d’heures dont on aurait besoin pour faire face aux besoins réels de l’établissement, sans tenir compte de l’enveloppe, mais en tenant compte du nombre de divisions qui doivent être créées pour que les seuils soient respectés, des dispositifs mis en place ou prévus par les équipes (dédoublements, coanimation, projets divers)…

Cette approche concrète de la DHG permet d’argumenter auprès des collègues, mais aussi des parents d’élèves. A l’aide de cette analyse de la DHG, il faut réunir les collègues en heure d’information syndicale, et informer les parents d’élèves, dans le but de sensibiliser l’ensemble des personnes concernées pour construire ensemble une réponse combative.

# Il s’agira pour les militant·es dans les établissements du second degré d’obtenir du rectorat et des DSDEN un abondement de ces DHG pour faire face aux besoins. Il ne faudra donc pas entrer dans le jeu de la hiérarchie et nous laisser diviser : il ne s’agit pas pour nous de gérer la pénurie, ce que nous voulons, c’est une augmentation des moyens alloués à l’éducation, pas prendre des moyens aux autres établissements qui en ont tout autant besoin  ! La lutte locale doit donc être le moteur d’une mobilisation plus large. Pour cela, toutes les formes de mobilisation sont bonnes à prendre, en fonction de la situation locale, et ne s’excluent pas les unes les autres : vote et motions en CA, pétitions, actions médiatiques, manifestations, blocages, grève. Mais ce qui est certain, c’est qu’on n’obtient pas de moyens supplémentaires sans rapport de force.

La mobilisation

Souvent, les établissements qui se mobilisent rivalisent d’imagination pour défendre leur DHG  ! Il ne s’agit donc certainement pas ici d’expliquer comment monter sa mobilisation, mais de donner quelques conseils, qui répondent à des questions fréquemment posées en période de lutte.

Comment informer les personnels et les parents d’élèves  ?

Pour les personnels, rien de plus simple. Tou·tes les salarié·es ont droit à une heure mensuelle d’information syndicale, déposée par n’importe quel collègue au nom de SUD éducation par exemple (article 5 du décret du 28 mai 1982, circulaire n° 2014-120 du 16 septembre 2014). Des représentant·es syndicaux·ales peuvent venir y assister : n’hésitez pas à contacter le syndicat. Par ailleurs, en période de lutte notamment, les collègues peuvent se réunir en Assemblée générale hors du temps de travail n’importe quand, en salle des professeur·es par exemple.

En ce qui concerne les parents d’élèves, on a le droit de distribuer des tracts aux élèves en-dehors du collège, pour qu’ils·elles transmettent une information aux parents. Souvent, les chef·fes d’établissement n’apprécient pas la démarche, mais insistons : il n’y a rien d’illégal là-dedans. Par ailleurs, on peut organiser des Assemblées générales communes avec les parents d’élèves en dehors des heures de cours, annoncées par le bais des tracts, en profitant d’un rapport de force favorable avec l’administration : un·e chef·fe d’établissement n’ose que rarement empêcher l’entrée à des parents d’élèves venu·es s’informer auprès des personnels d’un mouvement naissant…

La grève, comment et quelles conséquences  ?

La grève est un droit fondamental, garanti par la constitution et le statut général des fonctionnaires : Loi 83 – 634 du 13/07/1983, article 10. Les salarié·es du second degré n’ont pas à se déclarer grévistes à l’avance ni à prévenir leurs élèves. C’est à l’administration de compter le nombre de grévistes. Une journée de grève implique un retrait d’un 1/30e du salaire (Circulaire 74 – 411 du 7 novembre 1974). Si des journées de grève ont lieu le vendredi et le lundi suivant, le week-end peut aussi être comptabilisé dans les journées de salaires retirées.

Les relations avec l’administration

Les personnels en grève font généralement des demandes d’audience auprès de l’administration. Celles-ci, généralement tendues, peuvent gagner en efficacité avec un rassemblement au pied de la DSDEN ou du rectorat. Nous encourageons les collègues à faire appel aux représentant·es de SUD éducation pour les accompagner en audience : pour argumenter avec combativité, souvent résister à l’agressivité de l’administration, et avoir un témoin extérieur pour attester et rendre compte de ce qui s’y dit.

Organiser le refus d’heures sup : un argumentaire

La Dotation horaire globalisée (DHG) est divisée en heures-postes (HP) et Heures supplémentaires annualisées (HSA). Le refus collectif des heures supplémentaires non imposables est donc un enjeu majeur de la préparation de la rentrée : en effet, pour assurer les horaires réglementaires de service des élèves, l’administration se voit obligée de créer un poste ou un bloc de moyens provisoire, et donc de transformer ces HSA en heures postes. Si besoin en est, quelques arguments pour convaincre les collègues de refuser les heures supplémentaires.

Refuser les heures supplémentaires, c’est protéger ses conditions de travail.

On peut légitimement être tenté, au vu de la baisse continue de notre pouvoir d’achat, d’accepter des heures sup au delà des deux heures imposables – en particulier si le·la chef·fe d’établissement insiste lourdement  ! Cependant, on peut être amené·e à le regretter bien vite une fois le service accepté : une classe en plus, autant de copies à corriger, de parents à rencontrer. Prendre des heures (et donc des classes) supplémentaires, c’est prendre le risque de faire moins bien son travail ou de subir de gros coups de stress et de fatigue.

Refuser les heures supplémentaires, c’est lutter contre les suppressions de postes

Depuis quinze ans, le schéma des suppressions de postes est bien rodé : on transforme des heures postes en heures supplémentaires, en poussant les collègues à les accepter. Puis on supprime les heures supplémentaires par petit morceau pour réduire encore les budgets de l’éducation nationale, en supprimant tel projet, tel dédoublement, etc.

Refuser les heures supplémentaires, c’est favoriser la stabilité et créer des postes dans son établissement

Lorsqu’une équipe disciplinaire refuse collectivement un nombre suffisant d’heures supplémentaires, le volant d’HSA peut devenir un BMP. Dans ce cas, cela signifie un·e adulte en plus dans le collège ou le lycée, un·e collègue de plus avec qui mener des projets et des actions. Mieux encore, s’il y a déjà un BMP dans l’équipe, le refus d’HSA peut transformer ce BMP en poste fixe. Dans ce cas, cela permet à l’équipe d’avoir un·e titulaire de poste en plus, ce qui favorise une stabilité qui est toujours très importante pour les établissements. Ainsi, refuser les HSA, c’est partager le travail et créer de l’emploi  ! De même pour les projets (tutorats, coanimations, remédiation) : l’idéal est qu’il soit intégré dans les services, et qu’ils soient donc rémunérés en heures postes. En effet, s’ils sont en HSA (ne parlons même pas des HSE), ils sont plus encore à la merci de la politique de l’établissement, et seront la première variable d’ajustement à la DHG suivante.

Et les HSE  ? Lutter contre la caisse noire des chef·fes

Il faut être très vigilant·e sur le nombre d’heures mises en cartographie, c’est-à-dire librement utilisable au cours de l’année. Ces heures seront transformées en Heures Supplémentaires Effectives (1 HP = 36 HSE), véritable «  caisse noire  » des chef·fes d’établissements. Ces heures sont normalement payées au coup par coup, uniquement lorsqu’elles ont déjà été faites (projet, sortie, soutien, club…) et après déclaration auprès de l’administration. Mais beaucoup de chef·fes les «  gardent sous le coude  » et les distribuent «  à la tête du client  », en fin d’année, pour soigner les relations entre la direction et certains personnels de l’établissement… L’attribution en est donc très opaque et a pour conséquence directe d’accentuer les inégalités de salaire et d’induire une concurrence entre les équipes et entre les personnels. Il faut donc s’assurer que cette cartographie soit réduite au strict minimum au profit des heures postes. Il peut être intéressant de poser une question diverse sur l’utilisation des HSE de l’année antérieure lors du CA sur la DHG (à déposer à l’avance pour qu’il y ait une réponse). Le·la chef·fe d’établissement se sent souvent obligé·e de répondre s’il·elle souhaite abonder une dotation en carto : s’il·elle ne le fait pas cela révélera l’opacité de des HSE et ne manquera pas d’interpeller les parents d’élèves et d’être relevé dans une motion.

Suppression de 440 postes à la rentrée 2022 : des conséquences désastreuses dans les académies

Depuis le début de son mandat, le ministre Blanquer a supprimé 7 900 postes dans le second degré, soit l’équivalent de 166 collèges. Les personnels de l’Éducation nationale dénoncent unanimement le manque de personnels enseignant·es, d’AESH, de Vie scolaire, médico-sociaux, administratifs et techniques… Le manque de personnel a considérablement dégradé les conditions de travail des personnels qui y pallient en effectuant des missions étrangères à leurs obligations et sans formation. Ainsi nombre de personnels s’improvisent assistant·es de service social, AESH ou infirmier·e.

Le ministère poursuit son entreprise de casse du service public en supprimant 440 postes dans les collèges et les lycées à la rentrée 2022.

Ces suppressions de postes aggravent les inégalités scolaires et sociales et conduisent à augmenter le nombre d’élèves par classe au détriment de la qualité de l’enseignement.

Enfin, la mobilité des personnels est largement entravée par ses suppressions de postes.

Alors qu’il faut investir dans le service public d’éducation en créant des postes à hauteur des besoins afin de construire une école plus égalitaire à la hauteur des enjeux sociaux actuels, le ministre Blanquer préfère investir dans l’enseignement privé qui voit au contraire son budget augmenter.

SUD éducation revendique un plan d’urgence pour le service public d’éducation.

évolution par académie :
Aix-Marseille +3
Amiens -18
Besançon -15
Bordeaux -19
Clermont-Ferrand -15
Corse +10
Créteil -84
Dijon -25
Grenoble – 52
Guadeloupe +3
Guyane +57
La Réunion +12
Lille -89
Limoges -15
Lyon +8
Martinique +21
Mayotte +120
Montpellier +21
Nancy-Metz -17
Nantes -49
Nice 0
Normandie -54
Orléans-Tours -49
Paris -11
Reims -16
Rennes -62
Strasbourg -15
Toulouse -8
Versailles -24

Voir en ligne : La page complète de la fédération SUD éducation consacrée aux DHG

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