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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Éducation Idées, débats, cultures

25 novembre – Pédagogie Freinet : découvrir, démarrer, enseigner – dans le 1er et 2d degré

Stage de formation syndicale, vendredi 25 novembre à Mantes-la-Jolie, organisé par SUD éducation 78 et la CGT éducation 78, avec la participation du groupe ICEM nord ouest francilien.

Descriptif

La matinée sera consacrée à une introduction en plénière à la pédagogie Freinet, à un arpentage du livre de Catherine Chabrun Entrer en pédagogie Freinet (éditions Libertalia) ainsi qu’à la présentation de l’expression libre en pédagogie Freinet.

Un repas partagé aura lieu le midi.

Quatre ateliers seront proposés l’après-midi :

1. La démocratie dans l’École : le conseil de classe
2. Sortir de l’enseignement frontal (1) : la méthode naturelle et les textes libres
3. Sortir de l’enseignement frontal (2) : repenser l’organisation de la classe autour du travail individuel et des plans de travail
4. Les pédagogies critiques

Inscriptions obligatoires (pour obtenir les modèles de demande d’autorisation d’absence) auprès de
Sud éducation 78 : sudeducation78@ouvaton.org
ou
CGT éducation 78 : cgteducaction78@gmail.com

Rappel : Tous les personnels ont le droit à 12 jours de formation syndicale par an, les droits ne s’usent que si on ne les utilise pas ! Faisons en usage !”

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Actu Solidaires 78 En grève !

Mobilisations et grèves le 18 octobre pour l’augmentation des salaires et la défense du droit de grève

Communiqué intersyndical

Que ce soit dans les raffineries, l’agroalimentaire, les crèches, les transports publics, l’énergie et nucléaire, les organismes sociaux, les banque-assurances, les services informatiques, la maintenance industrielle, l’éducation, la santé, le commerce, la métallurgie… les salarié.e.s de très nombreux secteurs professionnels se mobilisent depuis des mois dans leurs entreprises ou leurs services pour revendiquer et gagner de légitimes augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail, des emplois de qualité. Les jeunes se mobilisent aussi, pour leurs conditions de vie et d’études ainsi que pour une réforme des bourses ambitieuse.

Le mouvement des lycées professionnels, d’ores et déjà décidé pour le 18 octobre, s’inscrit dans cette dynamique.

Pourtant et alors qu’elles réalisent d’énormes profits, les entreprises de la branche Pétrole, en particulier Total ou Exxon, refusent d’accéder, aux exigences des salarié.e.s massivement mobilisés par l’ouverture immédiate d’une négociation sérieuse. Ces dernier.e.s réclament avant tout le rattrapage de l’inflation et une meilleure répartition des richesses créées par les travailleuses et travailleurs, alors que des milliards d’euros de dividendes ont été versés aux actionnaires.

C’est cette situation de blocage patronal qui crée aujourd’hui la pénurie de carburants. Mardi dernier, une limite a été franchie par le gouvernement, annonçant faire procéder aux réquisitions des salarié.e.s des raffineries et dépôts par les préfectures. Elles sont en cours depuis hier. Cette procédure déjà condamnée par l’OIT constitue une atteinte inacceptable au droit constitutionnel de grève et aux libertés fondamentales.

La mobilisation gagne des secteurs de plus en plus nombreux dans le privé comme dans le public. Elles et ils obtiennent par leurs actions avec leurs organisations syndicales l’ouverture de nouvelles négociations et des avancées salariales significatives. C’est aujourd’hui qu’il faut se mobiliser dans tous les secteurs professionnels, public comme privé.

C’est pourquoi les organisations syndicales et les organisations de jeunesse signataires décident d’appeler ensemble les travailleuses et travailleurs et la jeunesse à la mobilisation y compris par la grève le mardi 18 octobre pour l’augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux, et l’amélioration des conditions de vie et d’études.

Elles appellent également les salarié.e.s, les retraité.e.s, les privé.e.s d’emploi et la jeunesse à se mobiliser pour la défense du droit de grève en participant aux rassemblements organisés devant les préfectures et sous-préfectures.

Le 18 octobre, elles s’engagent à organiser partout avec les jeunes et les salarié.e.s des différents secteurs professionnels des mobilisations et actions, dans les entreprises et les services.

Montreuil le 13 octobre 2022

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Actu Solidaires 78

Ce sont les profits et les dividendes qu’il faut réquisitionner !

Faut-il obliger le patronat à augmenter les salaires ou plutôt casser les grèves ? Ce gouvernement a visiblement choisi la deuxième solution : la première ministre a annoncé aujourd’hui la réquisition de personnels dans les raffineries dont les salarié·es font grève depuis deux semaines à Exxon et Total Energies.

Les ministres se succèdent dans les médias tantôt pour se féliciter d’un accord bancal (CFDT-CFE-CGC), considéré comme insuffisant par les personnels (Exxon), tantôt pour considérer une grève non légitime, car “en amont” de négociations qui ont franchement tardé à seulement s’ouvrir (Total Energies).

Pour Solidaires, un gouvernement n’a pas à s’ériger en arbitre de la légitimité d’une grève, ni à se transformer en casseur de grève ! Rappelons, s’il le fallait, que les premier·es touché·es par la grève sont les salarié·es qui se privent de leurs salaires ! Que la colère sociale est plus que légitime alors que les actionnaires des groupes pétroliers se gavent de dividendes tandis que les travailleurs et travailleuses peinent à obtenir 5 ou 6 % d’augmentation de salaires alors que tout augmente.

La grève a un impact et peut transformer le quotidien (le principe du blocage est un levier puissant des grèves. C’est le patronat, en refusant d’augmenter les salaires, qui est responsable des désagréments sur le quotidien.

Ces travailleurs·euses donnent un seul signal : c’est par la lutte collective qu’on peut faire plier toutes celles et ceux qui tous les jours assoient leur richesse et leur puissance sur le dos de l’ensemble des travailleuses et des travailleurs. Le gouvernement a clairement choisi son camp depuis longtemps, celui des riches et du patronat.

Solidaires apporte son soutien total aux grévistes

L’Union appelle à aider concrètement les grévistes menacé·es de réquisition dans les Bouches du Rhône, le Rhône et en Seine Maritime et à organiser des rassemblements unitaires de soutien le plus rapidement possible sur tout le territoire.

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève !

18 octobre – Casse des lycées professionnels publics : on ne va pas se laisser faire !

Sud éducation 78, comme la majorité des syndicats du secteur, dénonce la réforme de l’enseignement professionnel annoncée par le président. Celle-ci vise à détruire purement et simplement le Lycée professionnel. C’est une atteinte au droit à l’éducation pour les élèves de la voie pro.

La réforme Blanquer de 2018 avait déjà supprimé 300 à 400 heures de cours en Bac Pro, 200 heures en CAP. Augmenter les périodes de stage de 50 % c’est faire encore pire. Les risques concrets et immédiats ? Pour les personnels : reconversions forcées, mutations impossibles, suppressions de postes et licenciements de contractuels. Pour les élèves : pertes massives d’heures de cours, soumission accrue aux patronats locaux.

Macron a annoncé que son projet s’appliquerait établissement par établissement avec la « liberté » d’adapter les heures de cours. Les entreprises pèseraient dans les choix. C’est le service public subordonné aux intérêts privés. C’est la fin des horaires disciplinaires identiques partout, donc de l’égalité de traitement des personnels et d’un même droit à l’éducation pour les élèves.

Macron veut aller vite. Les premiers décrets réglementaires seraient publiés dès janvier 2023, son projet s’appliquerait dès la rentrée de septembre 2023. Nous aussi nous devons agir ! L’intersyndicale qui appelle à la grève le 18 octobre est très large : elle doit se traduire par une riposte forte et déterminée des personnels, dès maintenant.

SUD éducation 78 appelle les personnels des LP à se saisir massivement de la journée de grève du 18 octobre et surtout à se réunir en Assemblées générales pour décider des suites, dès novembre.

Sud éducation 78

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Conférence/débat sur la nouvelle Convention Collective de la Métallurgie

SUD poursuit son cycle de conférences avec un débat sur la nouvelle convention collective de la métallurgie mardi 25 octobre au Technocentre. Une date à réserver dès maintenant dans vos agendas !

SUD poursuit son cycle de conférences/débats au Technocentre. Après l’environnement et l’automobile, Mai 68 à Renault, les retraites ou les nouveaux modes de management en entreprise, nous débattrons de la nouvelle Convention Collective de la Métallurgie et de ses impacts sur les salariés de Renault :

Mardi 25 octobre 2022 à 12hAvec Inès Meftah, juriste en Droit du travail et maître de conférences à l’Université de Strasbourg

Rendez-vous dans les locaux SUD (bât. Logistique Porte 1) ou en direct sur Teams.

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Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Enseignement supérieur, recherche Luttes logement Précarité Revue de presse Transport

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 39

Au sommaire : mobilisation éducation aux Mureaux, logement anti-social, précarité étudiante, galère de bus à Limay et grève des transports à Poissy


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

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Source : 78actu.fr

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Éducation En grève !

AESH en grève : quels sont mes droits  ?

Le droit de grève est un droit fondamental et constitutionnel incontestable. Les personnels accompagnant-e-s des élèves en situation de handicap ont donc le droit de se mettre en grève, comme tous les personnels de l’Éducation nationale, qu’ils-elles soient fonctionnaires ou non-titulaires.
1) Comment ça marche ?

En théorie pour faire grève il faut qu’il y ait un préavis de grève déposé par une organisation syndicale. Il doit être adressé à l’autorité compétente (DSDEN, recteur ou rectrice, ministre) en principe au plus tard 5 jours francs à l’avance (c’est à dire 5 jours plus celui de l’expédition et celui de la grève). Les préavis de grève couvrent l’ensemble des catégories de personnels qui y sont mentionnées et pas uniquement les syndiqué-e-s de l’organisation syndicale qui dépose ce préavis.

SUD éducation dépose un préavis de grève généraliste quotidien qui permet d’être couvert-e pour les grèves ponctuelles, reconductibles ou locales : https://www.sudeducation.org/agir/preavis-de-greve/

Des préavis de grève spécifiques et ponctuels sont également déposés lorsqu’il y a des appels à la grève.

Dans l’éducation nationale la grève est décompté par journée : on peut faire grève seulement une partie de la journée mais c’est une journée entière que sera décomptée.
2) Dois-je me déclarer gréviste à l’avance ?

Non, les personnels AESH, qu’elles-ils travaillent dans le premier ou le second degré, n’ont pas à déclarer leur intention de faire grève, ni 48h à l’avance, ni le jour même. Si certain-e-s collègues font le choix de se déclarer gréviste c’est par choix et non par contrainte. Dans tous les cas, c’est à l’administration de faire la preuve de votre absence.
3) On me met la pression, que faire ?

Si on vous met la pression pour vous déclarer gréviste à l’avance vous pouvez ne rien en faire, vous êtes protégé-e par le préavis de grève et la loi.

Le chantage à la culpabilité, « mais comment va faire l’élève que vous accompagnez si vous n’êtes pas là » ne doit pas être un frein et c’est à l’administration de se débrouiller. L’utilisation de tels arguments pour tenter de vous empêcher d’exercer votre droit de grève est parfaitement déplacé et inadmissible.

Lorsque vous êtes en grève vous êtes détaché-e de tout lien de subordination hiérarchique. Votre supérieur-e hiérarchique, ou quiconque, n’a pas le droit de vous appeler pour vous demander de vous justifier ou d’exercer une quelconque pression. Ce serait considéré comme une entrave au droit de grève.

De même, après la grève lorsque vous retournez travailler aucune remarque et aucune menace de sanction ne peut vous être faite. Le fait de faire grève n’est pas un motif légitime pour ne pas renouveler votre contrat de travail.

Si vous vous retrouvez dans ce genre de situations n’hésitez pas à contacter le syndicat SUD éducation de votre département.
4) Et après, que se passe-t-il ?

Aucun tableau de gréviste ou courrier de déclaration post-grève ne peut vous être présenté. Le seul document que vous devez normalement recevoir est un « constat de service non fait ». Cela n’est pas toujours le cas et il n’y a pas à le signer ou à le retourner (seulement si vous contestez votre absence).

Une journée de grève entraîne une retenue sur salaire d’1/30e, quel que soit votre temps de travail ce jour là. C’est le-la supérieur-e hiérarchique direct-e qui fait remonter le nombre de jours de grève au rectorat ou à la DSDEN et cela est retiré sur votre salaire dans les mois suivants (souvent plusieurs mois après). Si vous travaillez sur plusieurs écoles / établissements le jour de la grève, un seul trentième doit vous être retiré. En cas d’erreur il faut contester et les sommes indûment prélevées doivent vous être remboursées.

En cas de grève reconductible, autant de trentième que de jour de grève doivent vous être retirés. Cependant, l’administration peut faire le choix d’appliquer l’arrêt Omont décision du conseil d’État du 7/07/78. Il s’agit d’une décision de justice qui permet à l’administration de prélever l’ensemble des journées comprises entre le premier jour de grève et le dernier jour de grève inclus. Il s’agit alors clairement d’une tentative de répression de la grève. Si par exemple vous faites grève un vendredi et le lundi suivant, l’administration peut vous retirer 4/30e de votre salaire, mais ce n’est pas systématiquement appliqué.

Le prélèvement des jours de grève doit être échelonné : tous les jours de grève ne peuvent pas vous être retirés d’un coup sur le même salaire, respectant la règle du montant maximum saisissable sur le revenu.
Les caisses de grève

La grève, si elle est l’arme des travailleuses et des travailleurs, a un impact financier d’autant plus important pour les personnels non-titulaires qui perçoivent des salaires très bas. La solidarité financière doit jouer pour permettre à toutes et tous de participer à une action collective. C’est le principe de la caisse de grève, qui permet aux collègues qui ont des revenus plus faibles de recevoir une aide afin de limiter les pertes. Les syndicats SUD éducation disposent de caisses de grève et des caisses peuvent également être mises en place à l’échelle d’une école ou d’un établissement, d’une ville, etc. Les règles de redistribution doivent être discutées et décidées collectivement.

Contact
Fédé Sud éduc
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Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Censure de l’apartheid israélien au Chesnay, dans les Yvelines

Il était prévu le vendredi 14 octobre une soirée sur l’apartheid israélien au Chesnay, dans les Yvelines, à laquelle l’UJFP devait participer.

Cette initiative a été censurée sous la pression de soutiens au régime israélien, en particulier du média « Tribune Juive », qui a publié ce communiqué.

L’UJFP a signé le communiqué suivant :

France Palestine et Amnesty international indésirables au Chesnay

La soirée publique sur la Palestine organisée ce vendredi 14 octobre 2022 par l’Association France Palestine Solidarité et Amnesty international n’aura finalement pas lieu. Intitulée « L’apartheid contre le peuple palestinien », elle devait se dérouler au Centre Jean XXIII du Chesnay et accueillir les conférences de Jean-Claude Samouiller, président d’Amnesty International France et de Jean-Guy Greilsamer, responsable national de l’Union Juive Française pour la Paix, sur la base du rapport d’Amnesty International de février 2022.

Mais le jeudi, soit la veille, les autorités paroissiales locales ont décidé d’interdire leur salle, pourtant réservée depuis plusieurs mois, aux défenseurs des droits de l’Homme. Le Centre Jean XXIII avait pourtant ouvert ses portes mercredi soir aux deux organisations pour une visite technique. Il semble que depuis le curé et sa hiérarchie ont été sensibles aux deux textes parus sur un site communautaire d’extrême-droite qualifiant par avance la soirée de « logorrhée antisémite ». Hier soir, dans un communiqué publié sur le site de la paroisse, le père Grégoire de Maintenant jugeait inopportune, « au vu du thème et des organisateurs », une soirée pourtant déjà annoncée dans la presse et sur les réseaux sociaux.

L’AFPS Versailles 78, Amnesty International et les organisations invitées condamnent fermement cette volte-face et dénoncent les pressions des soutiens de l’État d’Israël ayant abouti à cet acte de censure. Soutenue par la LDH (Ligue des droits de l’Homme), MAN (Mouvement pour une Alternative non-violente), l’UJFP (Union juive française pour la paix) et le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), la conférence se déroulera sous peu dans un autre lieu d’accueil, à Versailles ou ses environs.

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