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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Rail Retraites Transport

Sud Rail : Est-ce que Bruno Le Maire veut gâcher les JO ?

Le cynisme politique, dont la macronie est au summum dans cet exercice, aura décidé d’éjecter le PDG de la SNCF avant l’heure. Bien entendu, la fédération SUD-Rail a combattu la politique d’entreprise menée par Jean-Pierre Farandou ces dernières années qui se concrétise, entre autres, par le plan de liquidation de Fret SNCF et le transfert des premiers cheminots dans des sociétés privées dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des TER.

Nous sommes affligés de constater, par cette nouvelle séquence Bashing Cheminot, que le gouvernement considère comme une faute professionnelle qu’une négociation aboutisse à un accord d’entreprise signé par l’ensemble des organisations syndicales.

La fédération SUD-Rail lance un avertissement très sérieux au gouvernement. Il est hors de question de remettre en cause l’accord d’entreprise sur les aménagements de fin de carrière conclu ces derniers jours. Nous combattrons tous les mensonges et procès d’intention qui se multiplient ces dernières heures concernant cette négociation. Les dispositifs signés entre la SNCF et les fédérations cheminotes sont financés par l’entreprise elle-même et donc par la richesse produite par les agents SNCF.

Comme nous l’affirmons avec notre Union syndicale Solidaires, le rapport de forces construit à la SNCF doit être un exemple pour exiger d’ouvrir des négociations similaires dans d’autres entreprises, administrations et branches. Les privilégié·es, dans cette société, ce sont celles et ceux qui nous font des leçons de moral toute la journée alors qu’ils ne contribuent à rien pour l’intérêt général !

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Actu Solidaires 78 Éducation

Contre les groupes de niveau, nous voulons des classes à effectifs réduits, toute l’année !

Contre les groupes de niveau, nous voulons des classes à effectifs réduits, toute l’année !

Notre opposition aux réformes destructrices menées par le gouvernement Macron s’accompagne du projet d’une autre école, inclusive, égalitaire et émancipatrice pour toute la jeunesse.
Parmi les alternatives que nous voulons construire, nous évoquons souvent des classes hétérogènes à effectifs réduits. Mais… des classes à 20, qu’est-ce que ça changerait, réellement ? Comment y travaillerait-on ? En quoi l’accompagnement des jeunes serait-il différent ? Pourquoi est-ce une perspective plus désirable que les groupes de niveau ?

Des conditions de travail et d’études plus favorables

Moins de bruit, moins de fatigue !

Car nous ne travaillons jamais dans le silence : ça discute, ça chuchote, ça rigole aussi parfois, et c’est normal. A 30, c’est infernal. A 20, les élèves sont beaucoup plus libres d’échanger et de discuter entre pair·es car le brouhaha d’une classe à 20 est moindre par rapport à celui d’une classe à 30 élèves. Et au final, c’est la fatigue éprouvée après une journée de cours qui s’en trouve diminuée !

Circuler, bouger, librement !

La classe est plus aérée. Il y a beaucoup moins de tables et de chaises, ce qui permet les déplacements : l’enseignant·e et de l’accompagnant·e d’élève en situation de handicap, surtout lorsqu’elle/il a plusieurs élèves, peuvent circuler dans la classe pour étayer les apprentissages. Les élèves peuvent se déplacer avec ou sans fauteuil roulant, sans chahut pour aller chercher du matériel en autonomie, faire une recherche sur un poste informatique, prendre un manuel, etc.
Contre la domestication et l’immobilité des corps, nous souhaitons une liberté de mouvements, mise au service des apprentissages.

Des espaces différenciés dans la classe !

Au gré des scénarios pédagogiques et des besoins des élèves, il peut y avoir : l’espace cours magistral ; l’espace travail en groupe en îlots sur lesquels les élèves peuvent être autonomes ; l’espace recherche informatique et documentaire ; l’espace travail individuel sur des productions écrites ; l’espace expérimental avec des fac-similés d’archives, d’objets archéologiques ; l’espace musée avec des productions d’élèves ; l’espace conférence avec le tableau numérique ; l’espace explication, avec la professeure expliquant le même point à 3 ou 4 élèves ; l’espace calme, où un·e élève peut s’isoler un moment…
Cette organisation permet également d’offrir une véritable place à chaque élève, contrairement à un groupe beaucoup plus important dans lequel pour certains ou certaines il est plus difficile d’oser prendre la parole.
Enfin, l’espace libéré pourrait permettre d’accueillir un matériel adapté aux besoins : assise ergonomique, tables hautes, tables adaptées aux personnes en fauteuil roulant, etc.

Une pédagogie différenciée, adaptée aux besoins

Connaître chacun·e des élèves, pour mieux les accompagner

Cet effectif réduit permet de prendre la mesure, avec beaucoup plus de précisions, des compétences de nos élèves. Nous avons une connaissance plus fine des différents besoins de chaque élève. Cela nous permet de pouvoir mettre en place beaucoup plus rapidement différents ateliers de travail en fonction des compétences de chacun·e, tout en veillant à ne pas tomber dans l’individualisation des élèves plutôt que dans la différenciation. De même, le risque est de les sursolliciter et de rendre leur journée de 6 heures de travail équivalente à une journée de 8h.
1/3 d’élèves en moins, cela constitue 1/3 de temps en moins pour les corrections. Autant de temps gagné pour penser à tête plus reposée les remédiations et ajuster les accompagnements.

Travailler en ateliers spécialisés
C’est d’abord et avant tout la question pédagogique qui doit primer avant toute considération de gestion des flux ou de rentabilité.
Parfois, nous nous rendons compte que des élèves ont besoin d’un accompagnement très spécifique (lecture non consolidée, alphabétisation des élèves allophones, etc.) : ici, le travail en atelier ponctuel peut être organisé avec l’aide d’un·e collègue de l’enseignement spécialisé.

Apprendre à coopérer !
À 20 on peut faciliter le travail collectif, 5 groupes de 4, ou 4 groupes de 5 pour de vraies équipes, entre élèves de niveau hétérogène évidemment. La coopération permet l’échange de pratiques, d’astuces concernant les apprentissages, mais également la mise en commun des connaissances et des compétences de chacun·e, au profit de tou·tes.
C’est cette coopération entre élèves différent·es qui fera naître la solidarité dans la classe, contre les divisions, l’individualisme et l’esprit de compétition nourris par les politiques gouvernementales.

Les fausses bonnes idées de l’institution :

Expériences de classes de niveau… On pourrait nous rétorquer qu’on aura cet effectif dans les groupes de niveau faible. C’est une fausse bonne idée : il y a 10 ans existait le dispositif « 4eme Aide et soutien ». Prétendument pour aider les élèves à récupérer le niveau et à réintégrer une 3e ordinaire. Résultat : sur les 20 élèves, il n’y en avait que 1 ou 2 qui rejoignaient la 3ème ordinaire. Les autres allaient systématiquement en 3e prépa-pro ou découverte pro et ensuite en voie professionnelle.
Et, il faut bien le dire, le groupe était très passif, réduit à son image de “faible”. Triste.

Des petits groupes… dans de petites salles !

Il arrive souvent que la salle mise à disposition de l’UPE2A (dispositif accueillant les élèves allophones) ne soit pas une salle de classe standard, certaines sont très petite. Les faibles effectifs sont souvent l’argument pour ne pas disposer d’espace suffisant, alors que l’indispensable différenciation nécessite une modulation des espaces et différents lieux pour mettre en œuvre par exemple des ateliers….

Bien sûr, tout ceci demande un tout autre investissement de la part d’un gouvernement qui préfère investir dans le SNU, les groupes de niveau et le Pacte enseignant.

Mais cela demande surtout une autre politique éducative, de celle qui croit en l’éducabilité de tou·tes les élèves et qui vise leur émancipation, et non leur tri et leur domestication.

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(re)Penser notre syndicalisme Grève Histoire

Changer le regard sur la grève

Un article à lire sur le site Ballast pour (re)penser la grève et notre syndicalisme…

« La grève ne se décrète pas, elle se construit. » Souvent entendue dans les AG, parfois critiquée, la formule reste pourtant plus que jamais d’actualité — n’en déplaise à certaines organisations dont le fonds de commerce consiste à taper sur les organisations syndicales en lançant des appels à la grève générale malgré leur peu d’assise chez les travailleurs. Les mobilisations sociales de ces dernières années ont fait apparaître la difficulté à organiser des grèves massives de nature à faire plier le pouvoir. Pour retrouver« les outils nécessaires à la construction d’une grève générale », Loez, membre de notre rédaction, soutient dans cet article qu’une des pistes pourrait être de changer le regard sur cette forme de lutte, qui reste l’arme de prédilection des travailleurs dans la guerre sociale.

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antifascisme Internationalisme

Solidarité avec les travailleuses et travailleurs en lutte en Argentine contre les mesures anti sociales du gouvernement de Milei !

Face à l’approfondissement de l’austérité , au démantèlement des services publics et la protection sociale , aux milliers de licenciements et la récession qui se poursuit les 3 centrales syndicales du pays CGT RA– CTA T – CTA A , appellent le 9 mai à une deuxième grève générale de 24h.

Le gouvernement Milei attaque les intérêts des travailleurs et travailleuses et de l’ensemble de la population d’ Argentine c’est pourquoi les organisations syndicales jouent un rôle clé contre ce gouvernement. Les 3 centrales syndicales ont mis en place un plan de lutte qui a commencé le 24 janvier par la grève générale, le 8 mars avec la grève des femmes et le 24 mars en hommage aux 30.000 disparu-es et la lutte pour la mémoire , la vérité et la justice que le gouvernement tente effacer .

La politique de Milei est un danger mortel pour le monde du travail, pour les services publics et pour l’environnement, et un mépris des principes démocratiques les plus élémentaires.

Nos organisations syndicales CFDT, CGT, FO, FSU, UNSA et Solidaires expriment toute la solidarité aux travailleuses et travailleurs d’Argentine, et notamment aux confédérations syndicales CGT-RA, CTA-T et CTA-A.

Nous les soutenons inconditionnellement dans le processus de lutte qu’elles ont engagés pour faire face aux politiques mortifères de Milei et son gouvernement.

Nos organisations syndicales CFDT, CGT, FO, FSU, UNSA et Solidaires rejoignent l’appel de l’ACAF (Asamblea de los ciudadanos argentinos en Francia) à se rassembler le jeudi 9 mai à 16h00 place de la République à Paris pour témoigner de notre solidarité avec les travailleuses et travailleurs, et les syndicats, en lutte pour défendre leurs droits et la démocratie.

Rassemblement de solidarité le jeudi 9 mai à 16h00 Place de La République à Paris

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Actu Solidaires 78 Internationalisme Palestine

Rassemblement Palestine à Mantes pour dire Non au génocide, non à l’invasion de Rafah!

Dans de nombreuses villes en France, un appel à mobilisation avait été lancé la veille du mercredi 8 mai vers les collectifs de soutien à la Palestine face au génocide qui s’amplifie encore 7 mois après le début de la guerre sans fin d’Israël.

L’association “Solidarité Inter-Peuples” avait appelé pour ce 8 mai à 19 h devant la mairie de Mantes la Jolie, l’ensemble des organisations locales du Mantois ainsi que le Collectif Palestine des Mureaux, solidaires avec le peuple palestinien.

Notre syndicat Solidaires 78 était présent avec une sono.

Près de 80 personnes très motivées dont de nombreuses familles ont écouté et applaudi les interventions très déterminées et poignantes, notamment de jeunes lycéens ou salarié.es.

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Défense de nos libertés Écologie Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

JO 2024 La flamme olympique débarque à Marseille sous les critiques de collectifs militants

À lire sur le site de Reporterre

La flamme olympique et son cortège de célébrations investissent les rues de Marseille pour l’arrivée de la torche en France. Une occasion saisie par des collectifs militants pour dénoncer les conséquences néfastes des Jeux.

Dans le centre-ville de Marseille, le message officiel s’affiche sur de nombreux panneaux publicitaires : «Marseille fière d’accueillir la flamme olympique». L’arrivée par la mer de la torche en France va animer la cité phocéenne, mercredi 8 et jeudi 9 mai, avec de nombreuses animations. Et si les habitants accueillent pour beaucoup l’événement avec flegme, certains n’adhèrent pas au discours des autorités.

«Nous ne nous retrouvons pas dans le récit glorifié de cet événement imposé, qui vient amplifier les problèmes écologiques, économiques ou sociaux actuels», déclare un représentant d’Extinction Rebellion en ouverture d’une conférence de presse destinée à présenter les arguments des anti-JO.

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Accidents du travail Actu Solidaires 78 antifascisme Conditions de travail Éducation Idées, débats, cultures Lecture Que faire ? Ressources juridiques Solidaires 78 Souffrances au travail

Avril – Mai : programme des accueils syndicaux Solidaires 78 à Limay

Venez nous rencontrer !

Le programme des accueils Solidaires 78, tous les mardis de 17 h à 19 h à la librairie La Nouvelle réserve, entrée libre et gratuite.

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Actu Solidaires 78 Éducation Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

13 mai date limite inscription Stage intersyndical FSU – CGT Educ’action – SUD Éducation, spécial UPE2A – Jeudi 13 juin 2024 à Bagnolet

UPE2A : se rencontrer, s’organiser pour lutter contre les inégalités

La matinée du stage sera consacrée aux parcours migratoires et à l’intégration des enfants migrants à l’école publique en France, avec les interventions de Maxime Lemaitre, chercheur associé au Centre Max Weber, Lyon 2, dont la thèse porte sur ce sujet, et de Frédéric Moreau, militant RESF.

L’après-midi sera l’occasion de présenter les actions intersyndicales menées cette année par nos organisations et d’établir collectivement un bilan de la situation des UPE2A de l’académie afin de construire un plan d’action pour celles-ci.

Ce stage est ouvert à tous les personnels intéressé·es par ces questions et particulièrement les enseignant·es qui enseignent en UPE2A ou celles et ceux qui ont une UPE2A dans leur établissement ainsi qu’aux CPE et psyEN.

Quand ? Jeudi 13 juin de 9h30 à 16h30.

Où ? Local FSU nationale : 22 rue Malmaison 93170 Bagnolet

Transport : Métro 3 Gallieni.

Comment participer ?

1) Si vous avez cours le jour du stage, remettre, au moins un mois avant la date du stage, une demande d’autorisation d’absence adressée au Recteur à partir du : modèle d’autorisation d’absence pour les titulaires et non titulaires ci-dessous :

Date limite de remise de la demande d’autorisation d’absence : lundi 13 mai.

2) S’INSCRIRE au stage auprès auprès du syndicat SUD Éducation 78 :
sudeducation78@ouvaton.org afin de participer au stage.

3) Si vous n’avez pas cours, vous devez malgré tout vous inscrire auprès du syndicat SUD Éducation 78 : sudeducation78@ouvaton.org

LES STAGES SYNDICAUX, UN DROIT POUR TOU·TES !

Chaque enseignant dispose d’un droit à 12 jours par an pour congés de formation syndicale avec traitement intégral. Ce droit n’est assorti que d’une seule contrainte : le dépôt auprès du chef d’établissement d’une demande d’autorisation d’absence un mois au moins avant la date prévue du stage.

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