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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antifascisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Campagne Antiracisme & Solidarité. Mobilisations du 11 juin : On n’attend pas !

Contre le racisme et contre l’extrême droite

pour l’égalité des droits de toutes et tous

pour la justice sociale et climatique

Encore Macron à l’Élysée, rien de bon à espérer, tout à redouter : on n’attend pas !

13 millions de voix pour l’extrême-droite, le fascisme en embuscade, on n’a plus l’temps !

Cotes d’alertes dépassées pour la planète et le vivant, on n’a plus l’temps !

Réfugié·e·s sacrifié·e·s, Sans-papiers pourchassé·e·s et surexploité·e·s, on n’a plus l’temps ! 

Les prix explosent, des milliards pour les grands patrons, mourir au travail ou crever au chômage, on n’a plus l’temps !

Crimes racistes, féminicides, crimes policiers, on n’a plus l’temps ! 

Alors, on n’attend pas !

L’égalité des droits pour tou·te·s, c’est maintenant ! 
Liberté de circuler, de manifester, régularisation des Sans-papiers, c’est maintenant !
Justice sociale et climatique, c’est maintenant !
Plus de fascistes dans nos quartiers, c’est maintenant !
Le pouvoir de vivre, c’est maintenant !

Pour être  ensemble, pour être visibles, pour s’organiser, on n’attend pas !
Samedi 11 juin, manifestons ensemble !
Nos quartiers, nos lieux de travail, nos facs et nos lycées, notre pays et notre monde s’appellent Solidarité.

Signataires

Liste des 1ers signataires : 20ème solidaire avec tou·te·s les migrant·e·s // Actions refugees Paris // Alic (Affamons l’incinérateur de Créteil) // Alternatiba Caen // Assemblée Populaire d’Auxerre // Association France Palestine Solidarité Paris-Sud // Atelier capacités // Attac 92 // Attac France // Attac Paris Centre // Babellium (Quimperlé) // Campagne Antiracisme et Solidarité // Collectif Boycott Apartheid Israël – Paris Banlieue // Collectif Pour l’Avenir des Foyers COPAF // Collectif Sans-Papiers 95 // Collectif Sans-Papiers Montreuil // Collectif Sans-Papiers Paris20ème // Coordination Sans-Papiers 75 // CRID // Droits Devant!! // FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s) // Fridays For Future France // Front Populaire Ecologique // Gilets citoyens // Greenpeace Groupe Local Annecy // La révolution est en marche // La Voix Lycéenne // Le Printemps du CARE // Les Volonterres // Maison des solidarités Grenoble // Makesense // Marche des Solidarités // Médecins du Monde, délégation Ile-De-France // Metz Marche pour le climat // Notre Affaire à tous // OzActes // Pédaler pour la Biodiversität // Relais Jeunes // The Green Global Project // Union Communiste Libertaire Saint-Denis // Union Juive Française pour la Paix UJFP // Union Syndicale Solidaires // Unis Pour le climat // United For Earth // UNJ pour la paix // Zéro Déchet Troyes

Rendez-vous

Samedi 11 juin

  • Paris – 15h place Blanche
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Automobile En grève ! Nettoyage

Les directions de Renault et de PEI choisissent l’épreuve de force

Dévalidation des badges des grévistes de PEI, envoi de vigiles, d’huissiers et de chiens.. La direction de Renault refuse même de rencontrer une délégation des salariés en grève depuis 3 semaines. Quant à celle de PEI, elle est aux abonnés absents.

Face aux revendications des salariés de PEI : le mépris et l’absence de dialogue

80 salariés de la société PEI, qui assurent le nettoyage du Technocentre, sont en grève depuis mardi 3 mai suite à l’annonce d’une nouvelle baisse de la prestation de nettoyage décidée par Renault.

Jeudi 5 mai, la direction de l’établissement a dévalidé les badges de tous les grévistes. Le prétexte invoqué a été « l’intrusion » des grévistes au Design. Or les grévistes de PEI, dont plusieurs travaillent habituellement au Design, ne sont pas entrés par « intrusion », mais avec l’autorisation du responsable de la sécurité du Technocentre. Les grévistes ont même laissé leur téléphone portable dans un sac avant d’entrer au Design, comme le responsable de la sécurité leur avait demandé.

C’est donc du fait de la direction de l’établissement que les grévistes sont bloqués à l’extérieur du Technocentre. C’est aussi la direction de Renault, et pas les grévistes, qui bloque les entrées du Technocentre pour empêcher les grévistes d’entrer sur leur lieu de travail.

Les grévistes ont également proposé de faire un service minimum de nettoyage, notamment des sanitaires. A ce jour, celui-ci leur est toujours refusé. Au contraire la direction de PEI, avec l’accord de celle de Renault, fait venir des salariés qui habituellement ne travaillent pas au Technocentre pour occuper les postes de travail des grévistes.

Les salariés de PEI qui travaillent se tirent une balle dans le pied. Ils affaiblissent la grève, dont la victoire leur serait aussi bénéfique. Et ils montrent qu’ils peuvent faire le travail à moins nombreux.

La direction de Renault veut faire des économies sur les salariés les plus mal payés du TCR. Les salariés de PEI ont été aux premières loges pendant le Covid. Ils ont travaillé sans masque lors du premier confinement. Plusieurs ont attrapé le Covid, le transmettant à leurs proches dont certains ont été en réanimation et sont toujours malades. Ils font des périodes de chômage partiel et perdent du salaire, et maintenant Renault supprime une partie du nettoyage les vendredis. Voilà comment ils sont remerciés !

Ces économies entrainent la suppression de 30 emplois parmi les salariés de PEI du Technocentre, et autant sur les sites Renault du Plessis, de Boulogne et de Paris.

Ce que les grévistes de PEI demandent :

  • Que ces suppressions de postes se fassent par un plan de départs volontaires (pour les salariés proches de la retraite notamment qui sont usés par le travail) avec des indemnités de départ supra-légales,
  • Qu’il n’y ait aucun licenciement ni mutation imposée,
  • Le maintien à 100 % des salaires qui sont déjà bas. En effet, la plupart des salariés gagnent le SMIC horaire, et beaucoup de salariés sont à temps partiel.
  • Que les salariés non-grévistes de PEI assurent uniquement la prestation correspondant à leur poste de travail habituel, et que les grévistes puissent assurer un service minimum.
  • Le déblocage des badges de tous les grévistes, y compris ceux des délégués de PEI, et l’accès au Technocentre des élus CSE et des Délégués Syndicaux de PEI.

Les directions de Renault et de PEI se renvoient la balle. La direction de Renault dit que ce n’est pas à elle de gérer la baisse du personnel de PEI. Tandis que celle de PEI dit qu’elle n’a pas d’argent pour maintenir les salaires et financer un plan de départs volontaires. Pourtant, cette diminution d’activité chez PEI est bien la conséquence d’une décision de Renault. Et PEI a été racheté par le groupe T2MC qui se vante d’être dans les 10 plus grosses sociétés de nettoyage de France.

Versez à la caisse de grève des PEI

Notre demande de CSSCT extraordinaire est restée sans réponse aussi bien de la part de la direction que des rapporteurs de proximité de la CFE-CGC et de la CFDT.

SUD demande la tenue d’une réunion entre toutes les parties, direction de Renault, de PEI, représentants des grévistes et des salariés du Technocentre, pour trouver une issue positive à ce conflit.

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Culture En grève !

Bibliothèque Nationale de France , reconduction de la grève jusqu’au 29 mai !

Vendredi 27 mai a eu lieu une journée de boycott de la BnF lancée par l’Association des Lecteurs et Usagers de la BnF (ALUBnF), afin de protester contre la dégradation du service public offert par l’établissement en raison du sous-effectif.

L’intersyndicale BnF CGT-FSU-SUD et l’Assemblée Générale du personnel soutiennent cette mobilisation,la grève ayant aussi été reconduite jusqu’au dimanche 29 mai !

Prochaine Assemblée Générale BnF
LUNDI 30 MAI, 13h HALL OUEST
SOYONS NOMBREUSES ET NOMBREUX !

À relayer sans modération :

►Informations sur #BnFgate ; #BnFbibliothèquemorte et sur le compte Twitter de l’ALUBnF : @ALUBnF

►Campagne d’envoi d’un courrier type de protestation : academia.hypotheses.org

►Lien vers la pétition des usagers : https://www.mesopinions.com/petition/art-culture/bibliotheque-nationale-france-retour-aux-communications/175704

> Caisse de solidarité des grévistes : https://www.lepotcommun.fr/pot/7qpwgjpn <

Grève reconductible à la BnF : communiqué de presse

Intersyndicale BnF CGT-FSU-SUD Culture, représentants élus des usagers et ALUBnF

Toute la BnF en grève à partir du 23 mai pour défendre le service public, pour les créations de postes nécessaires et contre l’ultra-précarité :

L’Intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture des personnels de la BnF, les représentants élus des lecteurs et usagers au Conseil d’Administration de la BnF, l’ALUBnF et le public mobilisé réaffirment leur opposition totale à la réduction drastique de la communication directe des documents conservés en magasins aux usagers de la Bibliothèque de recherche, ainsi qu’aux mesures qui l’accompagnent : augmentation du tarif d’entrée pour les lecteurs, réorganisation des plannings et dégradation des conditions de travail des personnels, politique de recrutement de contractuels ultra-précaires pour travailler en service public…

La direction de la BnF a choisi de passer en force en mettant en place dès le 2 mai cette réforme qui ne répond qu’à une logique budgétaire et comptable (comme le reconnaît désormais elle-même la direction), la BnF souffrant d’un manque massif de postes pour assurer à la fois ses missions essentielles et les nouveaux chantiers en cours. En effet, en 10 ans, la BnF a perdu plus de 400 postes, dont 270 de magasinage, ces pertes continuant ces dernières années avec 122 postes de catégorie C perdus entre 2017 et 2021, malgré une relative stabilité des effectifs globaux, montrant bien le choix marqué de la direction de la BnF de continuer à supprimer des postes pourtant nécessaires au service public. La réduction des services rendus au public est donc la conséquence directe d’une politique d’embauche délétère que l’intersyndicale CGT-FSU-SUD dénonce depuis des années. De plus, la mise en place précipitée de cette réorganisation, imposée sans concertation et contre l’avis de l’unanimité des organisations syndicales, des représentants élus des usagers, de l’ALUBnF et de plus de 18 000 lecteurs, usagers et amis de la BnF, s’avère déjà concrètement intenable, provoquant une désorganisation de plus en plus grave des services aux lecteurs et une dégradation inquiétante des conditions de travail des personnels.

De plus la réouverture des salles de recherche du site de richelieu avec des horaires élargis se fera à moyen constant en mutualisant les salles et avec le retour de l’ultra précarité. La création d’un musée et d’une salle grand public (la salle ovale) nécessitent du personnel et a entraîné un transfert de postes du site de Tolbiac vers celui de Richelieu (car il n’y a pas eu de créations de postes spécifiques), ce qui a aggravé la situation sur le site de Tolbiac.

Tout cela était, malheureusement, prévisible. Les organisations syndicales et les lecteurs n’ont cessé d’alerter la direction sur ces problèmes depuis des mois, et sur les dangers que cette réforme fait peser sur l’ensemble des personnels et des usagers de la BnF, mais aussi sur son image nationale et internationale, aujourd’hui fortement écornée par cette réforme et par le refus de tout dialogue entretenu par la direction.

En conséquence, l’Intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture et les personnels, avec le soutien total des représentants élus des usagers, de l’ALUBnF et des lectrices et lecteurs mobilisés, appellent à une grève reconductible des personnels à partir de ce lundi 23 mai, qui vise à obtenir :

  • le retrait immédiat de la réforme actuelle et le retour aux conditions de communication directe en vigueur avant mars 2020
  • la suspension des chantiers internes supplémentaires pour permettre à la BnF d’assurer ses missions essentielles au public
  • la mise en place immédiate de toutes les mesures nécessaires pour pourvoir les postes dont la BnF a besoin, en particulier de magasiniers titulaires, avec la publication dès maintenant des postes vacants, puis l’organisation rapide d’un recrutement direct conséquent.
  • l’abandon immédiat du recrutement des contractuels à temps incomplet sur besoins permanents sur des CDD d’un an, contrats ultra-précaires sans droit, et retour à leur recrutement en CDI.
  • l’augmentation des moyens en personnel et financiers de la BnF pour pouvoir remplir dans de bonnes conditions l’ensemble de ces missions.
  • la révision du fonctionnement prévu pour le site de Richelieu et la fermeture des salles de recherche à 18h. Le recrutement du personnel titulaire nécessaire pour le musée, la salle ovale et les salles de lecture.
  • l’ouverture de consultations élargies sur les priorités de la BnF

Contacts : cgt@bnf.fr ; fsu@bnf.fr ; sud@bnf.fr ; lecteurs.ca.bnf@gmail.com ; alubnf@gmail.com

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Transport

Rail : Mobilisation le 1er Juin 2022 !!

« Le 1er JUIN, DISONS LE HAUT ET FORT !!
La Concurrence Ferroviaire est une arnaque !!
 »

Dans le ferroviaire, la concurrence s’est toujours traduite par la mise en concurrence des salarié-e-s entre eux et nulle part, nous n’avons pu constater une quelconque économie pour l’usager. Pire, bien souvent, ce sont les pouvoirs publics qui doivent financer surcoûts et dérapages financier liés à des délégations de service publics ouvertes à la concurrence. En obligeant SNCF Réseau à faire plus de 37% de réduction sur les péages ferroviaires et en ne faisant pas financer la régénération du réseau par une partie des bénéfices des entreprises ferroviaires (comme pour la SNCF), l’Etat fabrique une concurrence au profit des nouveaux entrants qui bénéficient d’avantages concurrentiels totalement indus et met en danger la SNCF, le financement de la rénovation du réseau. Et les conditions d’emplois des travailleurs-se-s du rail.

« PARVIS DE LA GARE DE LYON !! »
« DÉNONÇONS CE SCANDALE !! »

Documents à télécharger

  SUD-Rail : Concurrence Déloyale n°2 !! Mobilisation le 1er Juin 2022.

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Éducation

Nouveau ministre : SUD éducation exige la satisfaction des revendications des personnels

Le gouvernement nommé aujourd’hui s’inscrit dans la continuité du précédent. Sa composition ne laisse aucun doute quant à ses objectifs : mener une politique de casse des droits sociaux et en particulier de nos retraites, au service des intérêts des capitalistes. Le départ de Jean-Michel Blanquer est incontestablement un soulagement pour les personnels. Ces cinq années de politique libérale et réactionnaire ont profondément dégradé le service public d’éducation.

Dans ce contexte, la nomination de Pap Ndiaye est un désaveu des aspects les plus réactionnaires et nauséabonds de la politique menée par Jean-Michel Blanquer. Néanmoins le programme de Macron en matière d’éducation continue de laisser craindre le pire avec la casse du lycée professionnel, l’accroissement de l’autonomie des établissements et la remise en cause des obligations réglementaires de service.

Pourtant, il est urgent de redonner au service public d’éducation les moyens nécessaires pour construire une école plus égalitaire, au service de la justice sociale et environnementale. Les conditions de la rentrée 2022 sont alarmantes : il faut créer des postes et augmenter les salaires.

Pour SUD éducation, certaines décisions sont à prendre immédiatement.

Le nouveau ministre doit prendre des mesures pour lutter dès à présent contre les inégalités et la précarité : les décrets relatifs à la cdisation des AED doivent être publiés dans les plus brefs délais afin de garantir le réemploi des personnels AED qui finissent leur sixième année de contrat.

Les conditions d’emploi des personnels AESH sont intolérables : la création d’un vrai statut de la Fonction publique pour les personnels AESH est un impératif.

Le nouveau ministre doit prendre ses responsabilités et envoyer un signal d’apaisement aux personnels en mettant fin sans délai à la répression qui s’abat sur les enseignant·es de l’école Pasteur de Saint-Denis ainsi que sur les 2 CPE du collège Victor Hugo de Nantes.

Enfin, l’abrogation des contre-réformes Blanquer (réformes des lycées et du bac, Parcours sup’ et loi Rilhac) doit être une priorité du nouveau ministre.

SUD éducation appelle les personnels à se réunir sans attendre et à porter collectivement leurs revendications pour imposer un rapport de force à même d’obtenir satisfaction sur les revendications

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Je reviens d’Ukraine – Compte-rendu par Jean Vogel

Jean Vogel nous livre le récit de son séjour en Ukraine, en tant que membre du Réseau européen de solidarité Ukraine. A la rencontre de représentants des syndicats de la santé, des transports ferroviaires, des mineurs, de la fonction publique, des travailleurs des centrales nucléaires, etc., de nombreuses militantes d’organisations de femmes ou féministes, de groupes de solidarité avec les réfugiés et les migrants, de militants du mouvement environnemental, de l’organisation autonome de défense des droits des Rroms et d’un collectif Queer. 

Compte-rendu à lire ici : rapport-ukraine.pdf

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Ressources juridiques

Fiche juridique – L’acquisition des congés payés

Publié le 24 octobre 2020

Tout·e salarié·e a droit à des congés payés, dès lors qu’il/elle a travaillé, chez le même employeur, pendant un temps équivalent à un minimum de 10 jours de travail effectif. Chaque mois de travail ouvre droit à un congé de 2,5 jours ouvrables. C’est l’employeur qui organise, selon certaines règles, les départs en congé. Pendant les congés, l’employeur verse au/à la salarié·e une indemnité de congés payés.
La prise des congés payés fait l’objet de la fiche 4B.


Les « congés payés », c’est quoi ?

C’est en 1936 que le gouvernement du Front Populaire a décrété les premiers congés payés de 15 jours. Il faudra attendre 1982 pour enfin obtenir la 5e semaine de congés payés. Tout·e salarié·e a droit, chaque année, à un congé payé à la charge de l’employeur. Les salarié·e·s de retour d’un congé de maternité ou d’un congé d’adoption ont droit à leurs congés payés annuels, quelle que soit la période de prise de congés payés retenue pour le personnel de l’entreprise.

Quelle est la différence entre jour ouvré et jour ouvrable ?

Les jours ouvrables sont tous les jours de la semaine, sauf :

  • le jour consacré au repos hebdomadaire (c’est-à-dire, en général le dimanche) ;
  • les jours fériés et chômés dans l’entreprise.

Les jours ouvrés sont tous les jours habituellement travaillés dans l’entreprise (par exemple : du lundi au vendredi). En général, les congés payés sont décomptés en jours ouvrables mais rien n’interdit à un employeur de les calculer dans les jours ouvrés. Cette méthode ne doit cependant pas défavoriser le/la salarié·e.

Comment se calculent les congés payés ?

Chaque salarié·e acquiert 2,5 jours ouvrables ou 2,08 jours ouvrés de congé par mois de travail effectif (sauf dispositions plus favorables prévues par le contrat de travail ou une convention collective). Si un·e salarié·e a travaillé 12 mois pendant la période de référence (en principe entre le 1er juin de l’année précédente et le 31 mai de l’année en cours), il a donc droit à 30 jours ouvrables de congés payés (la durée totale du congé exigible ne peut pas excéder 30 jours ouvrables).

Sont assimilées à un mois de travail effectif pour la détermination de la durée du congé, les périodes équivalentes à 4 semaines ou 24 jours de travail.

Par travail effectif, la législation entend uniquement des périodes pendant lesquelles le/la salarié·e a été à son poste de travail.

Sont assimilés à du travail effectif, notamment :

  • les périodes de congés payés de l’année précédente ;
  • les périodes de congé de maternité, de paternité et d’accueil de l’enfant et d’adoption ;
  • les contreparties obligatoires, sous forme de repos, des heures supplémentaires accomplies dans la limite du contingent annuel ;
  • les jours de repos accordés au titre d’un accord collectif, comme pour la « réduction du temps de travail » ;
  • les périodes, dans la limite d’une durée ininterrompue d’un an, pendant lesquelles l’exécution du contrat de travail est suspendue pour cause d’accident du travail ou de maladie professionnelle ;
  • les périodes pendant lesquelles un·e salarié·e se trouve maintenu·e ou rappelé·e sous les drapeaux à un titre quelconque ;
  • certains congés de formation.

En revanche, les absences pour maladie (ou pour grève) ne sont pas considérées comme du travail effectif, sauf en cas de dispositions conventionnelles plus favorables. Un·e salarié·e qui a été en arrêt de travail pour maladie pendant 2 mois peut donc perdre 5 jours ouvrables de congés payés. Mais l’absence du/de la salarié·e ne peut avoir pour effet d’entraîner une réduction de ses droits à congé plus que proportionnelle à la durée de cette absence.

Lorsque le nombre de jours ouvrables calculé n’est pas un nombre entier, la durée du congé est portée au nombre entier immédiatement supérieur.

Les salarié·e·s à temps partiel ont-ils les mêmes droits ?

Oui. Le nombre de jours de congés payés d’un·e salarié·e à temps partiel est le même que pour un·e salarié·e travaillant à temps plein (30 jours ouvrables pour 12 mois de travail effectif chez le même employeur).

Dans la pratique, des questions se posent parfois concernant le décompte des congés. La règle à retenir est la suivante : le point de départ des congés est le premier jour où le/la salarié·e aurait dû travailler. On compte ensuite tous les jours ouvrables jusqu’à la reprise effective de son travail (et non les seuls jours où il devait effectivement travailler).

Par exemple, pour un·e salarié·e qui ne travaille pas le mercredi :

  • s’il/elle demande une journée de congé un mardi, 2 jours ouvrables de congés sont décomptés (le mardi et le mercredi qui est un jour ouvré dans l’entreprise) ;
  • s’il/elle décide de partir un vendredi soir et de revenir une semaine plus tard, soit le lundi matin, il doit poser 6 jours ouvrables de congés payés ;
  • s’il/elle décide de partir en vacances un mardi soir et de reprendre le lundi matin suivant : son premier jour de congés sera le jeudi (puisqu’il ne travaille pas habituellement le mercredi), les suivants : le vendredi et le samedi. Il/elle aura donc pris 3 jours ouvrables de congés payés.

L’indemnité de congés payés est calculée selon les mêmes règles que pour les salarié·e·s à temps plein.

Existe-t-il d’autres congés payés ?

Le/la salarié·e a droit, sur justification, à un congé spécifique rémunéré et assimilé à du temps de travail effectif pour la détermination de la durée du congé payé annuel.

La durée de ce congé spécifique est de :

  • 4 jours pour son mariage ou pour la conclusion d’un pacte civil de solidarité ;
  • 1 jour pour le mariage d’un enfant ;
  • 3 jours pour chaque naissance survenue à son foyer ou pour l’arrivée d’un enfant placé en vue de son adoption. Ces jours d’absence ne se cumulent pas avec les congés accordés pour ce même enfant dans le cadre du congé de maternité ;
  • 7 jours pour le décès d’un enfant. Si l’enfant est âgé de moins de 25 ans, le/la salarié·e a également droit a un congé supplémentaire, dit congé de deuil, d’une durée de 8 jours. Cette disposition s’applique également si la personne décédée âgée de moins de 25 ans est à la charge effective et permanente du/de la salarié·e ;
  • 3 jours pour le décès de l’époux·se, concubin·e ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité, du père, de la mère, du beau-père, de la belle-mère, d’un frère ou d’une sœur ;
  • 2 jours pour l’annonce de la survenue d’un handicap chez un enfant.

La durée de ces congés spécifiques ne peut être imputée sur celle du congé payé annuel.

Une convention ou un accord collectif d’entreprise ou de branche peut déterminer la durée de chacun de ces congés, en respectant les minimums légaux.

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En grève ! Santé-Social

Secteur sanitaire, social et médico-social – Le 31 mai et le 1er Juin partout en France, on se mobilise pour…

  • un secteur sanitaire, social et médico-social adossé à un service public fort, laïc, exercé par des agent.es, titulaires, seule alternative à la marchandisation du secteur
  • des moyens humains et financiers nécessaires, afin de garantir à la fois le maintien et le développement d’un dispositif de qualité et la mise en œuvre à égalité de droit sur tout le territoire des missions de service public, pour tout le secteur social et médico-social.
  • l’intégration des assistantes familiales dans la fonction publique territoriale comme agent.es titulaires
  • un accès universel et gratuit aux services et établissements médico-sociaux prenant en compte les besoins de la population
  • l’augmentation immédiate de 400€ des salaires de l’ensemble des professionnel·les du secteur
  • la modification du décret n° 2022-728 du 28 avril 2022 rendant obligatoire l’attribution des 49 points d’indice du Ségur à tou·tes les agent.es des filières sociales, médico-sociales et administratives travaillant dans les services sociaux et médico-sociaux, ainsi que la transformation immédiate de cette prime en CTI
  • la refonte des grilles de traitement et le dégel du point d’indice
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