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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antifascisme Rail

SUD Rail : refus de faire campagne dans nos gares pour l’Extrême Droite

Stoppons la campagne massive de Bardella dans nos gares

Pour Jean-Pierre Farandou, Président-directeur général de la SNCF et à Marlène Dolveck, directrice générale de Gare et Connexion.

Dès le mois prochain, le visage de Jordan Bardella, président du Rassemblement national, pourrait envahir les gares de France pour une campagne de promotion massive de son livre.

Il est aidé en cela par Vincent Bolloré qui s’est non seulement offert une centaine de maisons d’édition (dont celles du groupe Hachette) pour y propager ses idées, mais possède désormais les points de vente Relay dans les gares.

Parce que cette privatisation de l’espace public par l’extrême-droite est inacceptable, nous demandons à Jean-Pierre Farandou, Président-directeur général de la SNCF et à Marlène Dolveck, directrice générale de Gare et Connexion de s’opposer à cette campagne de communication qui touchera plus d’une centaine de gares pendant 3 semaines. Nous rappelons que le Rassemblement national n’est pas un parti comme les autres, héritier des collaborateurs de la Waffen-SS, des tortionnaires d’Algérie, à l’opposé de nos valeurs républicaines et, nous l’espérons, de celles de la SNCF. 

Si la campagne d’affichage devait être maintenue, la SNCF participerait de fait à la promotion du président d’un parti politique ayant comme membres nombre de personnes condamnées pour des injures raciales et tout ce qui va avec : l’exclusion, la discrimination, la violence et le repli sur soi. La promotion des idées d’extrême droite n’est pas une chose à sous-estimer ou à normaliser, ces 581 panneaux seront chacun l’outil d’un endoctrinement qui ne dit pas son nom, normalisant l’idéologie d’extrême-droite. 

En agissant pour le retrait de cette campagne, nous envoyons le message que notre espace public n’est pas à vendre aux discours de haine et de division. Empêcher Bardella et le RN d’occuper nos gares, nos rues, nos esprits c’est aussi faire en sorte que des victoires populaires soient possibles contre les promoteurs des idées réactionnaires. 

Cette publicité pour un responsable d’extrême droite dans nos lieux communs crée un dangereux précédent, nous nous refusons à la normalisation de ces idées et nous en appelons à la mobilisation de toutes et tous pour faire front contre son programme mortifère et ses représentants.


Cette pétition est lancée à l’initiative de Sud Rail et ~ Le Mouvement


~ Le Mouvement s’est engagé dès sa création contre l’extrême droite en organisant la mobilisation pour la fermeture des moyens de financement de Génération Identitaire ou plus récemment en portant une campagne contre le renouvellement de l’agrément de CNEWS et C8

La Fédération SUD-Rail a toujours combattu l’extrême droite, ses idées racistes, xénophobes et anti-démocratiques.

Nos gares ne sont et ne seront jamais un lieu où le Rassemblement National pourra faire campagne.


Monsieur Jean-Pierre Farandou Président Directeur Général du Groupe SNCF

Mme Marlène Dolveck Directrice Générale de Gares et Connexion

2 Place aux Etoiles 93 200 St Denis

St Denis, le 16 octobre 2024

Madame, Monsieur,

Nous apprenons ce jour le plan de communication de la maison d’édition Fayard pour le prochain livre du président du Rassemblement National Jordan Bardella qui fait état d’une campagne massive d’affichage dans de nombreuses gares SNCF (67 gares à Paris et en IDF et 43 grandes gares dans les autres régions) du 11 au 17 décembre prochain.

A l’heure où le Conseil d’Etat a confirmé le positionnement à l’extrême droite d’un parti – qui, nous le rappelons, a été créé par des Waffen-SS, des collaborateurs du régime de Vichy et des membres de l’OAS – la fédération SUD-Rail souhaite vous interpeller pour rappeler l’opposition totale des “valeurs” d’extrême droite de ce parti réactionnaire avec celles de notre syndicat et, nous l’espérons, du groupe SNCF.

En début d’année, la régie publicitaire de la RATP et de la SNCF Mediatransports n’a pas eu de problème pour retirer les affiches de l’humoriste Waly Dia et interrompre la campagne pourtant validée dans un premier temps au motif que celle-ci « présente un caractère politique incompatible avec le devoir de neutralité qui s’impose dans les transports publics et pourrait être considérée comme diffamatoire ou injurieuse », alors qu’il s’agissait d’un simple spectacle humoristique et, s’il ne nous appartient pas de juger de la qualité de celui-ci, cela pose la question de la liberté d’expression et de critique du pouvoir en place.

Mais cela ne poserait pas de problème à Gares et Connexion et à l’ensemble du groupe SNCF de participer à la promotion du président d’un parti reconnu et condamné pour des propos racistes et ce qui va avec ; l’oppression, la discrimination, la surexploitation et les violences. Nul besoin d’avoir lu le livre à paraître de Jordan Bardella pour savoir que celui-ci lui servira de programme politique. Le milliardaire Bolloré met son empire médiatique au service de l’extrême droite, après avoir tout misé sur Zemmour et Reconquête lors des présidentielles de 2022.

Avec force et gravité, la fédération SUD-Rail vous interpelle et exige que Gares et Connexion via sa régie publicitaire refuse cette campagne d’affichage au service d’un parti politique d’extrême droite.

Dans l’attente d’un retour rapide de votre part, veuillez recevoir nos salutations syndicales et antifascistes.

Pour la fédération SUD-Rail

Erik Meyer Julien Troccaz

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Éducation Répression

Communiqué du collectif Sois prof et tais toi

Lorsqu’un agent de l’éducation nationale saisit son administration pour dénoncer la répression :
Le rôle des Tribunaux administratifs consiste à s’empresser de la couvrir Il existe une facette méconnue des dossiers de répression qui se sont multipliés ces dernières années
dans l’Éducation nationale, c’est le confondant manque de rigueur manifeste avec lesquels ils ont été constitués. Souvent les éléments factuels sont soit manquants soit carrément erronés (à Nanterre, un réprimé a été accusé d’insulte durant une séance du conseil d’administration alors qu’il n’était pas présent
puisque qu’il n’était pas élu, à Bobigny, accusation de harcèlement par mail sans fournir le moindre mail
pour en attester, à Melle accusation de blocus d’un lycée ouvert et dépourvu de grille, à Saint-Denis accusation d’autogestion alors que le directeur académique refusait de nommer un directeur sur le poste…).


Il est constant que les dossiers de requête des réprimé·es soient autrement plus fournis, détaillés, circonstanciés, émaillés de témoignages variés, que ceux de l’administration. Il est constant aussi que les réprimé·es se comportent de façon plus respectueuse envers l’institution judiciaire : requêtes présentées
dans les délais impartis (contrairement à l’administration, par exemple dans le cas de Nanterre, le Rectorat de Versailles a présenté son mémoire en défense le 7 juillet 2024 alors qu’il lui était enjoint de le présenter le 19 août 2023), présence à toutes les audiences (contrairement aux Rectorats qui se permettent souvent de ne pas se présenter, comme par exemple à Melle lors de l’audience sur le fond), réponses longues et circonstanciées de leurs avocat·es aux demandes d’information des juges en
audience (contrairement aux rectorats qui présentent souvent des observations lapidaires comme pour Saint-Denis, Bobigny, etc. quand ils sont présents).


Pourtant, ce sont presque toujours les rectorats qui obtiennent gain de cause contre les réprimé·es. Pire, les arrêtés des tribunaux administratifs sont souvent des copier-coller des mémoires écrits par les rectorats, reprenant les arguments des rectorats, aussi fallacieux, fantaisistes, peu étayés, voire
manifestement mensongers, soient-ils.


Tout se passe comme si la parole des réprimé·es n’avait aucune valeur, qu’elle ne méritait aucune considération quels que soient le sérieux et le soin avec lesquels elle a été recueillie, malgré le respect avec lequel les réprimé·es se conforment aux demandes de la justice.


Cette absence d’impartialité qui se répète procédure après procédure a un effet délétère sur le comportement des administrations, qui s’enhardissent et vont toujours plus loin dans le déni des droits des agent·es, puisqu’elles savent que quoi qu’elles fassent, leurs turpitudes seront toujours couvertes et
validées par les tribunaux administratifs.


Le rôle officiel des tribunaux administratifs est de trancher des litiges entre les administrations et les particuliers en toute impartialité, et en droit. Nous sommes forcé·es et effaré·es de constater que leur rôle réel est de protéger coûte que coûte l’administration contre les agent·es et de légitimer la répression.
Ce déni de justice doit cesser car nous avons droit au respect !


Les réprimé·es exigent que justice leur soit rendue, et que leurs dossiers soient étudiés avec toute l’impartialité qui leur est due.

« Sois prof et tais toi ! » Collectif des réprimé·es de l’Éducation nationale


Mail : stop.repression.education@gmail.com

YouTube : Sois prof et tais toi


Twitter : @soisproftaistoi, #SoisProfEtTaisToi

Site : collectifdesreprimees.fr

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antifascisme antiracisme Luttes migrant·es

Marche des solidarités – Podcasts et déclarations

Plusieurs enregistrements de présentations faites lors du weekend de discussions des 28 et 29 septembre sont désormais accessibles en ligne, écoutez-les, partagez-les !

– Construire un Front de lutte contre le racisme et contre le fascisme : Les 4 interventions qui ont introduit le week-end et la discussion du samedi matin
Anzoumane Sissoko de la CSP75 : https://youtu.be/a4dlHmiQMzs
Christine du Front Commun Antifasciste 22 : https://youtu.be/Wa14pI4CVwU
Mimosa du collectif Les Inverti.e.s : https://youtu.be/aNKZKU5fEVw
Kahina, soutien des mineur.e.s isolé.e.s en lutte du collectif des jeunes du parc de Belleville : https://youtu.be/PtJaRJC2w8c

– Renforcer les luttes pour l’égalité des droits, luttes pour les papiers, logement, éducation : Présentation par Abdoulaye, délégué du collectif des jeunes du parc de Belleville, du collectif et de la lutte qu’ils et elles mènent depuis septembre 2023 en introduction de la discussion : https://youtu.be/yhDgj1B5z78

– Situation internationale et développement de la lutte internationale contre le racisme et le fascisme et la perspective d’une journée mondiale de manifestations contre le racisme et le fascisme le 22 mars 2025 : avec des interventions de Stand Up to Racism (Grande-Bretagne), Keerfa (Grèce), CISPM (Coalition Internationale des Sans-Papiers et Migrant·e·s), Urgence Palestine et Alarm Phone (enregistré et monté par nos camarades d’Actualité des Luttes) : https://youtu.be/NI_f2uHtU3w

Le 2024-10-04 12:38, Marche des Solidarités a écrit :

Agir et construire la solidarité contre le racisme et le fascisme !

Riposte face aux récupérations racistes du féminicide de Philippine par les fascistes, soutien face à la répression du mouvement Palestine, solidarité face à un gouvernement qui s’attaque aux immigré.e.s : Les résultats de l’assemblée de la MARCHE DES SOLIDARITÉS des 28 et 29 septembre montrent ce qu’il y a à construire pour agir et s’organiser localement, nationalement et internationalement.

Sur le blog : https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites/blog/041024/agir-et-construire-la-solidarite-contre-le-racisme-et-le-fascisme
Sur le site : https://antiracisme-solidarite.org/

*****

La MARCHE DES SOLIDARITÉS a organisé en région parisienne un week-end de discussions qui a rassemblé, samedi 28 et dimanche 29 septembre, 200 personnes représentant différents collectifs, réseaux et organisations de Paris et sa région, de Marseille, Rennes, St Brieuc, Brest, Blois, Lille, Dieppe, Besançon et Clermont-Ferrand. Des collectifs de Nantes et Montpellier ont également exprimé leur intérêt mais n’ont pas pu participer.

Collectifs de sans-papiers et de mineur.e.s isolé.e.s en lutte, collectifs antiracistes et antifascistes, collectifs féministes et LGBTQI+, collectifs engagés contre le réchauffement et le dérèglement climatique, syndicalistes des secteurs de l’éducation, de la santé, du travail social et de la culture se sont rassemblés pour échanger sur la situation et déterminer ensemble des modalités d’organisation pour agir localement, nationalement et internationalement contre le racisme et le fascisme.

Ci-dessous les décisions prises par cette assemblée qui se réunira de nouveau en région parisienne au mois de Janvier 2025. Les dates exactes seront prochainement communiquées.

1/ Deux communiqués pour renforcer la solidarité antiraciste et riposter face aux fascistes

Nous avons rédigé ensemble deux communiqués que vous pouvez retrouver en intégralité sur notre site (à cette page) et à la fin de ce texte.

Contre l’instrumentalisation raciste du féminicide de Philippine et pour appeler à se mobiliser contre les rassemblements fascistes dans la rue (Format image et Format pdf)

En solidarité avec Elias d’Imzalène, militant du mouvement de Solidarité avec la Palestine, pour exiger la levée immédiate de son contrôle judiciaire et la relaxe de toutes les charges portées par le ministère de l’intérieur (Format image et Format pdf).

2/ Une plateforme commune pour agir et se coordonner

Nous nous sommes accordés sur un texte qui présente la plateforme de la MARCHE DES SOLIDARITÉS, qui nous rassemble dans nos revendications, nos objectifs et nos moyens d’organisation.
Ce texte est disponible sur notre site internet (à cette page) et à la suite de ces points de décisions (Format image et Format pdf).

Tous les collectifs, assemblées, organisations, cadres unitaires, associations, syndicats et sections syndicales qui veulent s’affilier à la MARCHE DES SOLIDARITÉS peuvent le faire et s’en revendiquer sur la base de la plateforme en envoyant un mail à marche-des-solidarites@riseup.net

3/ Partager les expériences et construire les prochaines mobilisations nationales

Nous organiserons une fois par mois une réunion en visio-conférence afin de partager les informations de mobilisations locales et d’organiser ensemble les mobilisations nationales décidées ensemble en premier celles du 18 décembre 2024 pour la journée internationale des migrant.e.s et du 22 mars 2025 pour la journée internationale contre le racisme et contre le fascisme.
Nous organiserons un nouveau week-end de discussions et d’organisations ouvert à toutes et tous en Janvier 2025.


Communiqué de la MARCHE DES SOLIDARITÉS – Contre l’instrumentalisation raciste du féminicide de Philippine
(Format image et Format pdf)

MEURTRE ET VIOL DE PHILIPPINE – AUCUNE PLACE POUR LES FASCISTES !
LUTTONS CONTRE LE RACISME ET LES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES

Le meurtre et le viol de Philippine nous révoltent.
Leur instrumentalisation raciste par les fascistes nous révolte.
Les viols et les féminicides sont le produit d’un système sexiste. Ils n’ont rien avoir avec l’origine ou la nationalité des agresseurs et meurtriers.

Il s’agit du 104e féminicide décompté depuis le début de l’année. Si les personnalités politiques et les fascistes n’ont pas parlé des 103 féminicides précédents, c’est qu’ils n’avaient rien de raciste à en dire.
Les féministes réagissent déjà dans de nombreuses villes aux violences sexistes, sans attendre un cas particulier.

L’instrumentalisation raciste de ce meurtre et de ce viol paralyse les luttes contre les causes réelles, la lutte contre la culture du viol et le sexisme.

Nous ne laisserons pas les fascistes utiliser des drames pour se développer, à l’image de ce qu’il s’est passé cet été en Grande-Bretagne, où les fascistes ont utilisé le meurtre de deux filles à Southport pour appeler à des émeutes racistes en diffusant une rumeur sur l’origine du meurtrier.

Appel à rejoindre toute initiative qui s’opposera à la présence des fascistes dans la rue, et contre les violences sexistes et sexuelles.

QUE VIVENT LES SOLIDARITÉS ANTIRACISTE ET ANTISEXISTE !

Paris, le 28 septembre 2024


Communiqué de la MARCHE DES SOLIDARITÉS – Nous sommes Elias !
 (Format image et Format pdf)

NOUS SOMMES ELIAS

Réuni.es en Assemblée pour organiser la lutte contre le racisme et le fascisme à l’appel de la MARCHE DES SOLIDARITÉS,
– de différents collectifs, réseaux et organisations
– de Paris et sa région, Marseille, Rennes, St Brieuc, Brest, Blois, Lille, Dieppe, Besançon, Clermont-Ferrand

Nous disons :
– Nous sommes les peuples qui se soulèvent
– Nous sommes aux côtés des peuples palestiniens et libanais en intifada
– Nous sommes les quartiers qui se soulèvent contre les violences policières, le racisme et l’islamophobie, le fascisme et le colonialisme
– Nous sommes toutes et tous Elias d’Imzalène

Nous apportons notre soutien à Elias et exigeons la levée immédiate de son contrôle judiciaire et la relaxe de toutes les charges portées par le ministère de l’intérieur.

Paris, le 28 septembre 2024


PLATE-FORME de la MARCHE DES SOLIDARITÉS
(Format image et Format pdf)

La MARCHE DES SOLIDARITÉS se bat contre le racisme et les discriminations sous toutes leurs formes, contre le colonialisme et combat le fascisme. Elle défend l’égalité des droits de toutes et tous sans différence d’origine, de nationalité ou de religion. Elle revendique la régularisation de tous et toutes les sans-papiers, la liberté de circulation et d’installation, l’accès sans condition à l’éducation, au logement et à la santé, la fermeture des centres de rétention, la fin des violences policières.

La MARCHE DES SOLIDARITÉS repose sur l’implication centrale des personnes immigré.es et racisé.es et de leurs formes d’auto-organisation (notamment les collectifs de sans-papiers et de mineur.e.s isolé.e.s en lutte). Elle cherche à construire l’unité de toutes et tous sur les lieux de travail, les lieux de vie et les quartiers, la lutte collective et la solidarité.

La MARCHE DES SOLIDARITÉS regroupe toutes les formes d’organisation nationale ou locale (collectifs, coordinations, assemblées, lieux culturels, clubs sportifs, associations, syndicats et/ou sections syndicales, organisations politiques…) et individus qui le souhaitent et qui partagent ces objectifs.

Elle initie ou participe à des campagnes et actions qui permettent de rendre visible tous ces objectifs ou certains d’entre eux et de développer des luttes concrètes pour les atteindre.Les collectifs de la MARCHE DES SOLIDARITÉS
https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites // blog
https://antiracisme-solidarite.org/ // site
https://www.facebook.com/marchesolidarites // facebook
https://twitter.com/MSolidarites // twitter
https://www.instagram.com/marchedessolidarites/?hl=fr // instagram
https://www.youtube.com/@AntiracismeEtSolidarite // youtube

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Santé-Social

Le Petit quotidien de la Mauldre

Vous trouverez joint à ce mail le nouveau numéro du journal du Centre Hiospitalier La Mauldre (Jouars Pontchartrain et Montfort L’amaury) ainsi que le tract pour la collecte alimentaire et de produits d’hygiène à destination des étudiante·s infirmiere·s et aide-soignante·s.



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(re)Penser notre syndicalisme Podcast Rail

VOIES SYNDICALES, UN PODCAST DE L’UNION SYNDICALE SOLIDAIRES – EPISODE N°1

Voies syndicales, un podcast de l’Union syndicale Solidaires – Episode n°1

Partons à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont décidé à un moment de leur vie qu’ils et elles avaient envie de s’impliquer dans un syndicat. Il y a beaucoup de manières de s’impliquer et toutes sont nécessaires.

Pour ce premier épisode: rendez-vous à la gare de Lille Flandres pour découvrir des membres de la section de Sud Rail: Marc, Nelly, Romain, Myriam et David.
Leurs parcours, leurs rencontres, leur luttes et leurs envies !

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antifascisme Médias

MOTION – Face à la propagation des idées de l’extrême droite, le SNJ rappelle ses valeurs

Intervention du collectif Visa lors du Congrès du SNJ

Face à la progression de l’extrême droite, le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation de la profession, réaffirme le rôle fondamental des journalistes pour préserver la démocratie. Il est crucial de porter haut nos valeurs inscrites dans la charte d’éthique professionnelle des journalistes (1918-38-2011).
L’extrême droite c’est l’extrême droite. Les mots disent le réel. Malgré ses tentatives de ripolinage, le Rassemblement national (RN) garde son ADN xénophobe contraire à la devise républicaine : liberté, égalité, fraternité.

Refusons les injonctions de ce parti à ne plus utiliser l’expression « extrême droite » pour les désigner. Luttons contre l’extrême droitisation des esprits, qui s’exprime par l’utilisation de plus en plus fréquente des mots et concepts forgés par cette mouvance politique (« préférence nationale », « grand remplacement », « réinformation », « remigration », « ensauvagement », etc.).

Le SNJ encourage les journalistes à se former sur les discours et les pratiques de l’extrême droite, en utilisant par exemple les outils développés par Visa, Solidaires ou Acrimed. Le souci de la rigueur est un antidote à la contamination des esprits. L’extrême droite s’installe et prospère là où il n’y a plus de journalistes. Il est essentiel de réinvestir les zones rurales et périurbaines, parfois devenues des déserts de l’information, et de retisser des liens avec les citoyennes et citoyens.

Les entreprises de presse doivent recruter et permettre aux journalistes de renouer avec le terrain pour documenter les conséquences des politiques du RN à l’échelon local et national, et déconstruire son argumentaire. En clair, sortir des plans com’ des élus et les confronter à leurs promesses de campagne. Les directions doivent dégager du temps et des moyens pour nous permettre de faire correctement notre travail : contextualisation, vérification, croisement des sources…

Le SNJ appelle à plus de diversité dans les rédactions et à la solidarité de la profession envers nos confrères et consœurs – notamment les plus précaires – attaqués par des militants d’extrême droite ou boycottés par le RN. Les directions doivent jouer leur rôle de soutien à leurs équipes en cas de harcèlement par la fachosphère, qui cible en particulier les journalistes racisés et LGBTQIA+.

Luttons contre la prise de contrôle des médias par une poignée de milliardaires, en mesure de mettre au pas des rédactions pour imposer leur agenda politique ultra-réactionnaire. Contre la tentation d’entrisme de l’extrême droite dans les médias, nous appelons les directions d’entreprises de presse à la vigilance quant au recrutement de diplômés issus d’écoles financées par ce mouvement. 

Enfin, poursuivons la réflexion collective au sein de la profession afin de réaffirmer le rôle du journalisme au service du progrès humain. Une société démocratique nécessite une presse libre. Nancy Vendredi 18 octobre 2024

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anti-validisme Répression

Répression du mouvement social : Aucune sanction pour les militant∙es et militant∙es handicapé∙es et antivalidistes de l’association Handi-Social !

Le 23 octobre prochain, 16 personnes militantes antivalidistes, dont plusieurs personnes handicapées seront jugées par la cour de cassation de Paris. Ce qu’on leur reproche ?

D’avoir occasionné une heure de retard pour des passager∙es en train et en avion suite à un blocage de TGV et d’une piste d’aéroport à Toulouse en 2018.

Mais rappelons les faits : les camarades militant∙es ont mené de telles actions pour faire entendre leurs voix: “c’est parce que la France n’a pas hésité à faire reculer nos droits dans un contexte ou l’ONU retient 3 termes pour parler de la politique handicap de la France : ségrégation, privation de liberté et atteinte aux droits humains.”

Porté∙es par le collectif Handisocial, il était question de dénoncer le non-respect des droits fondamentaux par l’Etat Français qui refuse d’appliquer ses propres lois sur l’accessibilité depuis 50 ans, les réduisant même, et de mettre en œuvre la Convention internationale des droits des personnes handicapées de l’ONU ratifiée en 2010.

Réclamer le droit d’accéder aux transports, aux logements, à l’école, à la culture, à la santé est-il un crime ? Visiblement oui pour la justice française qui a condamné les 16 militant∙es à des peines en 1ère instance: amendes, prison avec sursis. Aujourd’hui, Handisocial et les militant∙es antivalidistes exigent la relaxe au titre de la liberté d’expression.

L’Union syndicale Solidaires soutient les camarades réprimé∙es, appelle à se mobiliser aux côtés des associations antivalidistes le 23 octobre

  • A Paris, à 8h15 devant le Zimmer place du Chatelet, puis à 9h à la cour de cassation, quai de l’Horloge
  • A Toulouse, devant le Tribunal judiciaire où un rassemblement se tiendra à 11h30

L’Union syndicale Solidaires revendique :

  • L’arrêt de la répression des militantEs qui luttent pour l’accès à leurs droits
  • La fin des politiques validistes mises en place par l’Etat français et contraires aux recommandations de la convention de l’ONU pour les personnes handicapées

Pour en savoir plus :

L’appel Handisocial:

https://www.handi-social.fr/articles/actualites/communique–militantes-handicapees-antivalidistes-condamnes–vers-une-relaxe-sur-le-fondement-de-la-liberte-dexpression–1824097

La cagnotte de soutien Handisocial:

https://www.helloasso.com/associations/handi-social/collectes/entravees-segreguees-discriminees-les-personnes-handicapees-reclament-justice

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Actu Solidaires 78 La Poste

À Gassicourt (Mantes-la-Jolie) Mobilisons-nous pour notre Poste de quartier !

Communiqué de presse :

Nous avons appris avec stupéfaction et indignation le projet de La Poste de fermer le bureau place Paul Bert, dans le quartier de Gassicourt à Mantes-la-Jolie.

Ce projet, dicté par une froide logique financière, doit être abandonné pour plusieurs raisons :

  • chaque bureau de Poste a son utilité à Mantes-la-Jolie : comme celui du Val Fourré ou de Gambetta, c’est un service de proximité, au cœur de chaque quartier de la ville
  • comme nous l’avons constaté lors de nos diffusions de pétitions, le bureau est largement fréquenté (malgré ses horaires d’ouverture parfois peu commodes), par les habitants du quartier, pour le courrier, les colis et pour ses services bancaires, notamment par des personnes âgées qui ne peuvent se rendre dans un autre bureau
  • comment justifier une rénovation des places du quartier de Gassicourt afin de les faire vivre et dans le même temps fermer un service qui s’y trouve ?
  • financièrement, La Poste, entreprise privatisée, est largement subventionnée par nos impôts, elle devrait donc remplir un service d’intérêt général, et non pas chercher à générer des bénéfices pour ses actionnaires

Pour ces raisons, nous avons créé un collectif de citoyens et d’habitants du quartier pour nous opposer à cette fermeture et obtenir l’ouverture du bureau de Poste à des horaires étendus. Les services publics nous appartiennent, défendons-les et développons-les !

Nous appelons les habitants du Mantois à nous rejoindre, en signant et partageant la pétition, en participant à la prochaine réunion, en nous contactant à l’adresse sauvonslapostedegassicourt@riseup.net pour avoir plus d’informations sur nos actions.

Le collectif « Sauvons la Poste de Gassicourt »

Prochaine réunion publique : le 16 octobre à 19h30, Espace Guy Mainière, rue Maurice Braunstein

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Actu Solidaires 78

Lancement du plan d’action contre les accidents du travail et les accidents de service

L’Union syndicale Solidaires lance un plan d’action afin de rendre visibles les accidents liés au travail dans les entreprises, les associations et les 3 versants de la fonction publique, ainsi que leurs conséquences sur la santé physique et psychique des victimes. Il faut sortir de l’invisibilité des accidents du travail, du déni et de l’impunité des employeurs.

Ce plan d’action s’inscrit dans le prolongement de la participation de Solidaires à la journée internationale du 28 avril pour la sécurité et la santé au travail depuis 2022, et aux Assises de la santé et la sécurité des travailleurs et des travailleuses avec la CGT, la FSU et nos partenaires associatifs.

Matériel

Des brochures à destination des salarié·es :

  • « Faire des accidents du travail dans l’entreprise un enjeu collectif » pour le secteur privé (actualisée en 2024).
  • « Faire des accidents de service dans la fonction publique un enjeu collectif » pour la fonction publique.

Un exemple : le Protocole intersyndical contre les accidents du travail du Pays basque

***

Calendrier

25-29 novembre 2024 : 2e session de formation de formateurs et formatrices « Agir syndicalement contre les atteintes à la santé liées au travail dans la fonction publique ».

25 et 26 mars 2025 : Assises de la santé et la sécurité des travailleurs et des travailleuses.

28 avril 2025 : journée internationale pour la sécurité et la santé au travail.

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