Sur le site 78actu un article sur le rassemblement du 26 mai à la gare de Mantes-la-Jolie en soutien à nos camarades licenciés, dont Eric Bezou de Sud Rail Mantes-la-Jolie.
Yvelines. Soutien à Éric Bezou à la gare de Mantes-la-Jolie
Mardi dernier, une manifestation avait lieu à Mantes-la-Jolie (Yvelines) pour défendre Éric Bezou, syndicaliste Sud rail.
Le soleil brille sur la gare de Mantes-la-Jolie (Yvelines) en cette fin d’après-midi.
Ce mardi 26 mai, une cinquantaine de personnes est rassemblée devant le monument aux morts pour affirmer son soutien à Éric Bezou, le syndicaliste Sud rail menacé de licenciement par la direction de l’entreprise, une direction bien soutenue dans son action par le gouvernement et sa représentante, Muriel Penicaut, la ministre du travail.
Un système sonore a été installé, les témoignages se succèdent au micro. Parmi eux, il y a celui de Linda Zerhdy, une cheminote de Rambouillet, ancienne déléguée du personnel Sud rail. Elle a longtemps travaillé sur la ligne dite PRG, Rambouillet ? Montparnasse, Montparnasse Mantes-la-Jolie et Montparnasse-Dreux et est venue spécialement ce mardi soutenir Éric Bezou.
Sur le site 78actu un article annonçant le rassemblement du 26 mai à la gare de Mantes-la-Jolie en soutien à nos camarades licenciés, dont Eric Bezou de Sud Rail.
Le déconfinement s’accompagne d’une inflation de procédures disciplinaires contre des délégués dans les entreprises, selon l’Assemblée de lutte du Mantois. L’une de ces procédures concerne le cheminot mantais Eric Bezou. L’Assemblée, dont il est membre, est née de la contestation de la réforme des retraites. Elle rappelle que «mi-mars, le pouvoir s‘empressa de faire passer en force, par le 49.3, sa loi de destruction des retraites plutôt que de protéger le pays de l‘arrivée de l’épidémie».
Le collectif organise un rassemblement devant la gare de Mantes mardi 26 mai à 17 h « pour permettre aux salariés et habitants de manifester leur soutien » à Eric Bezou et aux autres, car il n’est pas le seul : « À Paris-Est, cinq militants sont menacés de sanction, voire de licenciement, pour faits de grève. La RATP relance les conseils de discipline… tout en interdisant les réunions syndicales ! »
Tous les empêcheurs de déconfiner en rond seraient exposés :
La SNCF s’acharne sur un militant syndical qui depuis des années dénonce les atteintes à l’emploi et aux conditions de travail au sein de son entreprise dans les Yvelines, particulièrement sur les plus précaires (sous-traitants).
En mars 2019, une procédure, abusive de licenciement est engagée contre Eric Bezou par la SNCF. D’ailleurs, l’Inspecteur du Travail ne donne pas l’autorisation administrative de licenciement de ce représentant du personnel.
Mais à la sortie du confinement, le premier geste de la Direction Générale du Travail, est de désavouer son propre Inspecteur du Travail et a autoriser quand même le licenciement d’Eric Bezou…
Comme lui, des salarié·es et militant·es syndicalistes sur l’IDF sont menacé·es de licenciement.
Les dérives de ce gouvernement pour museler les Inspecteurs du Travail et pour bâillonner les opposant·es syndicaux·ales sont inacceptables dans une Démocratie. Non à la répression anti-syndicale, et oui à la levée immédiate et définitive de toute procédure de sanction envers notre camarade Eric Bezouqui a bien trop souffert de l’injustice et de cette année d’anxiété face à la menace d’être licencié.
En pleine pandémie, Pénicaud veut autoriser le licenciement d’Eric Bezou, cheminot syndicaliste
Notre collègue Eric a reçu ce mardi 12 mai 2020 un mail l’avisant de la volonté du ministère du travail de passer outre la décision de l’inspection du travail de refuser son licenciement. Après 28 ans de carrière l’entreprise n’a donc pas cessé son acharnement à virer un militant, un collègue, un ami. Où en sont les procédures pour ceux qui nous envoyé au travail sans aucune protection pendant cette pandémie ? Où sont les procédures pour les hiérarchiques auteurs de fichiers illégaux, de harcèlement ? Pour ceux qui chaque jour mettent notre santé en danger en passant outre les restrictions médicales de certains d’entre nous ?
Alors que nous sommes encore en pleine crise sanitaire, le ministère du travail et l’entreprise n’ont visiblement pas mieux à faire que de s’en prendre aux travailleurs et à leurs représentants.
Quels que soient les motifs invoqués cette fois-ci, l’entreprise cherche à se débarrasser de ce militant actif et reconnu depuis longtemps, car à travers lui, c’est à nous tous qu’elle veut s’en prendre. Voilà qui ressemble à un message qu’ils nous envoient : on est toujours là pour sévir ! Gare à celles et ceux qui voudraient empêcher le retour au travail le plus rapide et tranquille possible, voulu par le gouvernement et le patronat, pour relancer la machine à profit, au mépris de la santé des cheminots. Car ce retour au travail s’accompagne d’une nuée d’attaques, entre jours de repos ou congés volés, augmentation des horaires de travail sans hausse de salaire et suppressions d’emplois. Et quoi encore !?
Pour mener ces attaques ils voudraient faire taire toute opposition !
Eric n’est pas le seul. A Paris Est, 5 militants sont menacés de sanction, voire de licenciement, pour faits de grève. La RATP relance les conseils de discipline… tout en interdisant les réunions syndicales !
La seule réponse à lui donner est de faire front avec lui.
A cette direction et ce gouvernement qui cherche à imposer leur politique du profit maximum à grands coups de répression : répondons que nous ne les laisserons pas licencier Eric !
A l’appel de Union syndicale Solidaires, Solidaires 78, FSU 78,
APEIS, ATTAC, Comité national CGT Privés d’emplois et précaires, DAL,
MNCP
et du Front Social 78 avec des militants de Solidaires, CNT, CGT Educ, FO, France Insoumise, NPA Yvelines
et avec la participation de SUD Poste 92. Toujours mobilisé contre les
restructurations de la Poste et contre la répression antisyndicale.
Animé par des slogans tels que « nous ne sommes pas de la chair à
patrons », « séparation du MEDEF et de l’Etat », le cortège était très
revendicatif. C’est la troisième année qu’une unité syndicale et
associative appelait à préparer cette prérentrée de luttes, face à ceux
qui donnent le « la » aux gouvernements successifs. Les ordonnances aux
connotations anti-démocratiques et les lois « travail » passées en
force, risquent de donner des effets de plus en plus dévastateurs et
sont des attaques directes contre les travailleuses et travailleurs.
Aujourd’hui, la convergence des luttes est plus que jamais indispensable
pour construire un rapport de force face aux réformes envisagées par
cette « alliance » patronale-gouvernement.
Les interventions de militants :
François Hébert de la FSU 78 défend le service public de l’éducation et
réagit fermement contre la privatisation de la restauration des
collèges des Yvelines,
Marie Huiban du DAL appelle à militer contre la marchandisation du
logement social et contre la loi Elan (loi logement 2018) aux mesures
anti-pauvres, le DAL prépare également les élections des représentants
des locataires HLM pour cet automne.
et Annick Coupé d’Attac dénonce les politiques fiscales perverses
contre l’emploi, notamment la redistribution cette année, aux
entreprises, du Crédit Impôt Compétitivité Emploi et la suppression des
cotisations patronales des heures supplémentaires.
Rendez-vous l’année prochaine, même lieu, fin-août, toujours dans la
convergence des luttes, pour bloquer cette assemblée de ploutocrates et
ce n’est pas la pluie qui tombera mais belle et bien la foudre des
travailleuses et des travailleurs, chantant la Varsovienne et en colère
contre le MEDEF.
O frères, aux armes, pour notre lutte
Pour la victoire de tous les travailleurs
O sœurs, aux armes pour notre lutte
Pour la victoire de toutes les travailleuses
Les profiteurs vautrés dans la richesse
Privent de pain l’ouvrier affamé.
Ceux qui sont morts pour nos grandes idées
N’ont pas en vain combattu et péri.
Contre les richards et les ploutocrates.
Contres les rois, contre les trônes pourris,
Nous lancerons la vengeance puissante
Et nous serons à tout jamais victorieux.
Pour Solidaires 78 Merci à Sylvia pour cet excellent reportage vidéo