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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Collectivités territoriales Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation Santé-Social

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode 6

Un petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr


Éducation : mobilisations contre les fermetures de classe


Collectivités territoriales

Grève des communaux à Limay…


Transports

Grève à Verneuil-sur-Seine


Hôpital

Mobilisation à Rambouillet

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Éducation Secteur associatif

Le Service national universel : c’est toujours non !

Le Collectif national contre le Service national universel a tenu une réunion le 10 juin 2021. C’est l’occasion pour les organisations et collectifs locaux qui le composent de réaffirmer leur refus de ce projet gouvernemental.

Plus que jamais, la plateforme unitaire que nous avons adoptée il y a deux ans est d’actualité.

Les ministres réquisitionnés pour aller chercher les volontaires

Inquiet de ne pas avoir ses 25 000 volontaires pour cette année 2021, le gouvernement n’a pas lésiné sur les moyens : un nombre considérable de ministres a été mis à contribution pour aller chercher ces jeunes volontaires, à grand renfort de réunions organisées dans les départements. L’objectif gouvernemental est tout juste atteint. Les gros efforts de persuasion qui ont été nécessaires montrent à quel point le gouvernement peine à convaincre les jeunes des bienfaits de ce projet, a fortiori s’il est rendu obligatoire. C’est un motif important de notre opposition !

Le SNU : silence dans les rangs …

La fédération nationale de la Libre pensée, membre du collectif Non au SNU, avait demandé à être reçue par la secrétaire d’Etat en charge de celui-ci. Une importante liste de questions lui avait été soumise afin de préparer au mieux la rencontre. Madame El Haïry a décidé de ne pas donner suite à cette demande !Confier les jeunes à l’armée, c’est dangereux

On nous présente le SNU comme un moyen « d’éduquer» les jeunes mineur∙es qui y seraient astreint∙es, de leur expliquer « la république » … Nous ne sommes pas dupes des vraies intentions. Mais l’actualité rappelle aussi à quel point il serait dangereux de confier chaque année ces jeunes mineur∙es à l’institution dont nombre de responsables de haut rang viennent encore de s’illustrer à travers un appel à l’épuration ethnique du pays et à consolider « l’ordre social » par un recours à l’armée.Agissons contre le SNU ! Les organisations membres du collectif poursuivent le travail d’information sur la réalité du SNU. Les collectifs locaux agissent dans les départements, pour sensibiliser les jeunes, les parents, les enseignantes et enseignants, les éducatrices et éducateurs, etc. C’est ainsi que sous l’impulsion du collectif unitaire de Meurthe-et-Moselle, les syndicats départementaux FSU, CGT Education et SUD Education ont adressé une information spécifique à 40 000 travailleuses et travailleurs de l’Education nationale en Lorraine ; c’est un exemple parmi d’autres.

Nous encourageons à développer des initiatives pendant les mois d’été et prendrons une initiative nationale en novembre prochain.

Le Service national universel que le gouvernement veut rendre obligatoire pour les jeunes de 16 ans, c’est une opération de soumission de la jeunesse : il s’agit d’inculquer un esprit d’obéissance aux règles, un respect absolu des normes…

Règles et normes qui, pour la plupart, ne visent qu’à perpétuer les inégalités et injustices inhérentes à l’organisation actuelle de la société. Cette volonté de soumission passe aussi par un contrôle renforcé, notamment à travers la mise en fiches de tous les jeunes de 16 à 25 ans ; on sait comment ce genre de fichier peut être utilisé ! Volonté de soumission, enfin, car elle ne reconnaît comme « engagement » des jeunes que les dispositifs étatiques.

La remise en cause des droits des travailleurs et travailleuses: les jeunes du SNU seront utilisé/es pour remplacer des emplois aujourd’hui occupés par des employé/es qui ont un salaire, une convention collective ou un statut, la possibilité de s’organiser syndicalement, des droits individuels et collectifs. Avec le SNU, chaque année, 800 000 jeunes seront exploité/es, sans aucun de ces droits, pour des durées variables ; ils et elles seront très vivement encouragé.es à poursuivre leur « engagement volontaire » par un service civique, dans les mêmes conditions de précarité.

Des dépenses considérables: 6 milliards €/an, selon un rapport sénatorial de 2017. Ces milliards seraient bien plus utiles pour le service public de l’Éducation, qu’aux mains des militaires !Le renforcement de la militarisation. Encadrement militaire, levée du drapeau, chant guerrier, uniforme, parcours du combattant, raid commando, etc. contribueront à l’endoctrinement des jeunes. La propagande visera à banaliser encore plus le rôle de l’armée, alors que celle-ci est en pointe dans la répression, sur le territoire français, dans les colonies et diverses régions du monde. Sans surprise, il n’est nullement question dans le programme de pacifisme, de non-violence, ni de remise en cause du rôle de l’armée.Le gouvernement nous dit : Il faut que les jeunes s’engagent.

Mais c’est déjà le cas ! Ils et elles s’engagent pour lutter contre le racisme, pour que cesse la destruction de la terre, pour défendre leur droit à étudier, pour le partage des richesses, pour le droit au logement, pour l’égalité des droits et contre les discriminations, etc.

Ce n’est pas à l’État de les forcer à s’engager ! Comment peut-on parler d’apprendre la citoyenneté, lorsqu’on confie l’encadrement à l’armée (qui, par ailleurs, n’était pas demandeuse) ? Non au SNU ! Abrogation du SNU !

Campagne unitaire contre le SNU : Union pacifiste, Union syndicale Solidaires, ASSO-Solidaires, Solidaires Lycéen·nes région parisienne, Fédération Solidaires Étudiant·e·s, Fédération SUD éducation, SUNDEP Solidaires Sud Enseignement privé, Solidaires Jeunesse et Sports, Fédération SUD Collectivités territoriales, Fédération Éducation de la Confédération Nationale du Travail, CNT Santé, Éducation, Social et Territoriale de Lorraine, Fédération éducation/recherche de la CNT-SO, Émancipation tendance intersyndicale, Les Jeunesses Syndicalistes, Mouvement National Lycéen, Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne, Fédération nationale de la Libre Pensée, Droits Devant !!, Ni guerres ni état de guerre, Causes communes, Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami(e)s Contre la Guerre, Réseau des Centres de Recherche, d’Etude et de Formation à l’Animation et au Développement, Mouvement de la paix, ATTAC-France, Stop Fuelling War, Abolition des Armes Nucléaires – Maison de Vigilance, Mouvement de l’Objection de Conscience Nancy, GRATLIB, Queer Education, Parti Communiste des Ouvriers de France, Europe Écologie – Les Verts, Fédération Anarchiste, Union Communiste Libertaire, L’insurgé, Les Jeunes écologistes, Union des Jeunes Révolutionnaires, Union Prolétarienne ML, Unité Communiste de Lyon, Groupe libertaire Jules Durand, Mouvement Résilience, Radio-Libertaire, Revue Silence, Arc en ciel théâtre réseau coopératif. Collectifs locaux unitaires Non au SNU Loire-Atlantique, Lyon, Bordeaux, Angoulême, Nancy, Chambéry, Hérault…

Pour rejoindre le collectif : nonsnu@lists.riseup.net

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Éducation Luttes migrant·es

Que sont-ils devenus ? La brochure RESF des 20 témoignages

À l’occasion des 15 ans de RESF 78, nous remettons en circulation cette brochure…

Pour combattre la loi sur l’immigration du printemps 2018, nous avions choisi de donner la parole à ces jeunes que nous accompagnons pour les aider à être scolarisés, à se former, à vivre en France.

Nous avons réuni les 20 témoignages parus entre février et juillet 2018 en une brochure.
Cette brochure réaffirme ce que nous défendons : ils sont une richesse pour notre pays.

Vous pouvez imprimer tout ou partie de ces témoignages sans les dénaturer, en respectant leur l’esprit et celui de l’ensemble de la démarche.
Vous pouvez les partager avec des plus jeunes , des militants , avec des citoyens, les utiliser lors de vos activités associatives…

Le lien vers les témoignages

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

3 juin à Mantes : les AESH plus que déter !

A l’appel de l’intersyndicale, les AESH du Mantois ont manifesté jeudi 3 juin pour dénoncer la précarité de l’école inclusive du ministre de l’Éducation nationale Blanquer. C’est la troisième journée de mobilisation depuis le début de l’année scolaire.

Tout d’abord c’est quoi ces sigles encore ??? Accompagnante d’Enfants en Situation d’Handicap.

Ce sont les petites mains de l’Éducation nationale. Elles sont en majorité des femmes dans la profession, payées pour 24 heures environs 800 euros (rémunération en dessous du seuil de pauvreté), des conditions de travail qui se dégradent depuis la mise en place du PIAL (Pôle Inclusif pour l’Accompagnement Localisés), très peu de considération car pas un vrai statut et de vrais formations, nous avons des enfants avec des handicaps différents, il faudrait une formation continue et nous n’avons rien pour les AESH du second degré et les filières professionnels…

En gros, une AESH, c’est une personne  qui accompagne les enfants ayant différents troubles cognitives ou physiques dans leur scolarité pour des “miettes de pains” et on doit remercier les différents gouvernements de nous faire travailler dans de si mauvaises conditions et d’avoir un irrespect total pour notre professionnalisme, voir du mépris …

Jeudi 3 juin, avec les camarades du collectif AESH du 78 nous avions organisé un rassemblement devant la mairie de Mantes-la-Jolie de 11h à 16h, pour dénoncer nos conditions de travail, nous avions choisit ce lieu car nous savions qu’il y a la permanence du député LR, le bureau du maire LR de Mantes la Jolie, c’est un lieu ou il y a beaucoup de  passage,  un moyen de visibiliser notre combat au niveaux local.

Nous étions une trentaine: des accompagnantes (AESH), des enseignant(e)s, des parents et des sympathisant(e)s, nous avions improvisé un orchestre, avec des cuillères en bois et casseroles ce qui a sûrement maintenu le soleil sur le Mantois, avec des slogans tels que “AESH en colères on en a marre de notre misère ! on en a marre d’être précaire, nous aussi on veut vivre de notre salaire…” ou alors “le PIAL on en veut pas on veut des vrais moyennes pour nos élèves en situation d’handicap”.

Nous avons distribué des tracts (nous remercions les commerçants de Mantes la Jolie de nous avoir fait des photos copies gratuitement et nous déplorons le comportement des écoles élémentaires Curry et Lumière de nous avoir refusé ce service). C’est ça aussi la solidarité de notre ministère qui ne veut ni nous voir ni nous entendre ! Ce qui génère une vraie souffrance au travail, c’est pour cela que beaucoup de collègues AESH démissionnent.

Sans nous c’est l’école inclusive qui disparait, avez vous réellement prit la teneur de cette réalité : les enseignant·es ne peuvent plus enseigner, les parents ne peuvent travailler, les enfants ne peuvent pas être scolarisés et Blanquer peut aller se rhabiller avec ses promesses électorales…

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Actu Solidaires 78 Éducation Luttes migrant·es

RESF : 15 ans après… on est toujours là…

Depuis 2006, des centaines de jeunes du RESF 78 ont obtenu leur titre de séjour, certain(e)s sont maintenant français(es). Beaucoup ont fini leur formation, ont fondé une famille. Que ces jeunes soient devenu(e)s boulanger, peintre, maçon, prof, infirmière, technicien, ingénieur,…. avec entre les mains leur CAP, bac-pro, BTS, master,.. c’est en France que ces enfants et ces jeunes adultes se sont formé(e)s. Aujourd’hui toutes et tous participent à la vie économique et sociale de notre pays… avec nous… ensemble !

RESF 78 va fêter ses 15 ans en juin. Cela se passera le SAMEDI 3 JUILLET après-midi.

Cela sera pour nous une occasion de faire le bilan des ces 15 années de mobilisations, soutiens, accompagnements, réussites…

Et avec le retour des OQTF, on va retrouver les bancs du tribunal administratif….Il fut un temps, où nous les fréquentions souvent. La page BD de Brouck dessinée à l’occasion de l’accompagnement de Sandra en octobre 2011 est là pour nous le rappeler (remise en pj).

Aujourd’hui, Sandra a non seulement son titre de séjour en poche, mais aussi son master.

Il y a aussi eu Keshav parrainé à l’assemblée nationale le 27 avril 2015 par Benoit Hamon.

Là cela n’a même pas été utile d’aller au tribunal…. régularisé une heure avant le parrainage !

Keshav a bien-sûr son titre de séjour en poche et est maintenant un papa heureux.

Notre dernière mobilisation départementale date d’il y a 4 ans en mars 2017.

Il s’agissait de soutenir celui que l’on appelait Bambino ; malgré sa minorité, il s’était retrouvé enfermé au CRA de Plaisir dans le cadre d’une procédure Dublin.

Aujourd’hui, il a le statut de réfugié.

Au vu de l’actualité nationale et locale, nous allons à nouveau avoir besoin de vous.

Ce qu’il se passe partout en France, peut nous faire craindre le pire … en attendant voilà le slam qui nous vient du RESF 92 tout juste sorti : “à quoi ça sert!” Sur le site RESF  : https://reseau-resf.fr/Slam-A-

Nos mots d’ordre n’ont pas changé :

Pas une chaise vide dans nos établissements scolaires !

Pas un patron en manque de son apprenti !

Elles et ils vivent ici

Elles et ils se sont formés ici

Elles et ils doivent pouvoir rester ici

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

3 juin : grève des Aesh – Rassemblement à Mantes-la-Jolie

Agent·es En Situation d’Hyperprécarité

Le handicap, une priorité selon Blanquer ?

- Une école inclusive indigne
- Le statut des AESH reste précaire et non reconnu

- Il ne sert à rien de recruter plus d’AESH si on les maintient dans la pauvreté

- Faire des économies via les PIAL au détriment des élèves (mutualisation des Aesh)

- Une formation insuffisante, au regard des enjeux considérables de l’inclusion et des différents handicaps (trisomie 21, autisme, troubles du comportement, les dys…)

Depuis bientôt 2 ans, un collectif d’AESH lutte dans le Mantois afin de dénoncer cette
précarité.
Sans nous , l’école dans toute sa diversité serait inconcevable.
Notre combat est également votre combat.

Rassemblement le 3 juin 2021 à 11 heures devant l’hôtel de ville de Mantes la Jolie.

Tract du collectif AESH 78

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antifascisme Éducation Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte !

Cette rubrique propose un petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Informations forcément non-exhaustives, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Éducation : mobilisation au lycée Les Pierres Vives contre la baisse des moyens…

Source : 78actu.fr

Versailles, l’ordre moral règne toujours… mobilisation homophobe des traditionalistes cathos

Source : 78actu.fr

… et le site 78actu.fr rappelle que ce n’est pas une première :

Ce n’est pas la première fois que des campagnes d’affichages font polémique à Versailles. Parmi les précédents, on compte celle du site de rencontres extraconjugales Gleeden, l’affiche du film L’Inconnu du lac, les affiches d’une marque de lingerie ou encore la campagne anti-sida en 2016.

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Éducation Lecture

Nos adhérente·es publient : Étincelles pédagogiques

Paroles d’élèves, pratiques de profs.

De l’agitation, des heurts, des cris, des enthousiasmes, des impatiences, des émotions vives, mais aussi des découvertes, des étonnements, des doutes et des contestations : voilà ce qui se passe dans nos classes, bien loin des représentations qui voudraient que les enseignant·es fassent cours, transmettent, gardent le contrôle de séances bien programmées et que les élèves écoutent, récitent, obéissent en bougeant le moins possible. La confrontation de ces rôles, que nous attribuent l’école et la société, et des réalités de la classe crée inévitablement des étincelles. Étincelles de colère et de désarroi, étincelles de joie et de vie, mais peut-être aussi étincelles d’émancipation.
Ces récits d’expériences, qui partent des paroles d’élèves, dans ce qu’elles disent et contestent de l’école, comme de la société et du monde, tentent ainsi d’illustrer la possibilité d’une autre classe et d’une autre école, de celles qui permettent l’expression de la vie et esquissent un chemin vers l’émancipation de tou·tes.

L’autrice

Jacqueline Triguel est professeure de français et syndicaliste en collège. Elle participe au collectif Questions de classe(s) ainsi qu’au groupe Freinet second degré d’Île-de-France.

Parution : 3 juin 2021
278 pages — 10 €
ISBN physique : 9782377292080
ISBN numérique : 9782377292097

PRÉVENTE / SOUTIEN

Cet ouvrage sera disponible le 3 juin 2021.
Pour soutenir les éditions Libertalia,
vous pouvez le commander maintenant
sur notre librairie en ligne
,
il vous sera envoyé dès sa parution.

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

Avec les AESH, toutes et tous en grève le 3 juin !

Le ministre Blanquer a fait de l’école inclusive la vitrine de sa politique éducative. Or sur le terrain, les personnels de l’Éducation nationale dressent un constat alarmant de la scolarisation des élèves en situation de handicap. L’école inclusive de Blanquer ne parvient pas à assurer l’accompagnement de la scolarité des élèves en situation de handicap. Voici plusieurs raisons :

  1. L’administration ne parvient pas à recruter des personnels AESH en nombre suffisant pour accompagner les élèves qui ont des notifications MDPH. Pourquoi ? Parce que les conditions salariales sont trop mauvaises !
    • À cause des temps incomplets imposés, les AESH travaillent en moyenne 24h pour 750 euros !
    • Parce que l’administration s’entête à parler de « missions » d’AESH et refuse de reconnaître qu’il s’agit d’un vrai métier.
  2. Pour pallier le manque de personnels, les services départementaux mutualisent les moyens dans les PIAL (Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisés). Avec cette mutualisation, les élèves accompagné-e-s perdent des heures d’accompagnement et les AESH prennent en charge davantage d’élèves sur des plus petites quotités horaires, en passant d’un établissement scolaire à l’autre. Dans les PIAL, seule la logique comptable prévaut : ce ne sont pas les besoins qui déterminent les moyens, mais les moyens disponibles qui déterminent la quotité d’accompagnement.
  3. La formation des personnels est toujours insuffisante et le nombre d’élèves par classe reste généralement trop élevé pour véritablement garantir un maximum de réussite aux élèves en situation de handicap.

Les AESH se sont massivement mobilisé-e-s le 8 avril pour revendiquer la reconnaissance de leur métier avec la création d’un vrai statut de la Fonction Publique avec un temps de travail à plein-temps et un salaire complet. La reconnaissance du métier d’AESH est indispensable pour assurer une véritable inclusion scolaire. 

Face au mépris du gouvernement et à la casse du service public d’éducation, soyons solidaires !

Pour gagner un véritable statut pour les AESH, il faut se mobiliser massivement, tou-te-s ensemble, AESH, enseignant-e-s, CPE, AED… l’accompagnement de la scolarité des élèves en situation de handicap est l’affaire de tou-te-s.

SUD éducation revendique un statut d’Éducateur-trice Scolaire Spécialisé-e intégré dans la Fonction Publique avec un  temps plein d’accompagnement à 24h.

Contactez le syndicat SUD éducation de votre département pour connaître le rendez-vous de mobilisation !

Les droits des AESH, c’est l’affaire de toutes et tous !

Avec les AESH, toutes et tous en grève le 3 juin

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

Dépistages et autotests dans les établissements scolaires du 78 : enfumage, mépris, exclusion

Dans le 78, l’administration de l’Éducation nationale a choisi de distribuer les autotests aux personnels, mais en triant les statuts “privilégiés” et les autres. Les précaires seront servi·es les dernièr·es.

Entre les fanfaronnades du ministre Blanquer et de ses acolytes, et les réalités du terrain, il y a souvent un monde. On a beau savoir que leurs paroles ne sont que poudre aux yeux ou succession d’inepties, on ne s’habitue toujours pas, surtout lorsqu’elles mettent en jeu la santé des élèves, de leurs proches et des personnels !

D’un côté, le ministre se pavane devant les médias en parlant de dépistages massifs dans les écoles. De l’autre côté, il y a des établissements où, faute d’une organisation sensée, ce sont quelques 40 élèves sur 500 qui sont testé·es… autant dire personne !

Mais qu’importe ! Le dépistage aura été fait dans cet établissement, on pourra ajouter une ligne au tableau départemental et se vanter qu’il n’y ait eu aucune contamination de détectée !

Concernant les autotests, le ministre se rengorge en affirmant qu’ils sont distribués aux personnels, et dans le même temps, on apprend que dans certains collèges des Yvelines, les AED (assistant·es d’éducation), AESH (accompagnant·es d’élèves en situation de handicap), personnels administratifs ne sont pas prévu·es dans la distribution (plus tard, leur dit-on). On apprend aussi que dans des lycées, les AESH doivent aller chercher leurs tests à l’autre bout du département (quand, comment, peu importe là aussi).

De nouveau, suintent le mépris et la volonté de diviser, fondés sur une lamentable vision hiérarchique et segmentée de l’organisation des personnels. Il y aurait ainsi les nobles professeur·es d’un côté, et le petit personnel de l’autre, que l’on pourrait dédaigner et écarter.

Non contente de laisser sciemment les AED et les AESH dans la précarité, l’institution les piétine davantage encore en les faisant passer après dans les mesures sanitaires.

Sud éducation 78 déplore cette nouvelle maltraitance des personnels et exige que tou·tes soient traité·es à égalité et puissent disposer, si elles et ils le souhaitent, des autotests promis par le gouvernement.

Voilà quelques déplorables échos de la gestion sanitaire dans le département.

N’hésitez pas à nous faire remonter la situation de votre établissement !

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