Lundi 17 octobre : rassemblement de 13h30 à 17h, référé suspension au tribunal administratif de Versailles, 56 avenue de Saint Cloud à Versailles
Non à la répression contre Kai Terada ! Toutes les informations à retrouver ici
Lundi 17 octobre : rassemblement de 13h30 à 17h, référé suspension au tribunal administratif de Versailles, 56 avenue de Saint Cloud à Versailles
Non à la répression contre Kai Terada ! Toutes les informations à retrouver ici
Sud éducation 78 sera présent, aux côtés de Kai, des camarades du 92 et de toutes celles et tous ceux qui se rendront devant le ministère pour dénoncer la répression syndicale et appuyer la saisine de la défenseure des droits par Sud éducation pour mettre en lumière la discrimination syndicale dont notre organisation est victime.
Notre camarade Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92, fait actuellement l’objet d’une procédure de répression anti-syndicale. Il s’est vu notifier le jeudi 22 septembre, le lendemain d’une mobilisation très réussie devant le ministère, une mutation dans un lycée des Yvelines. Le rectorat justifie cette mesure en évoquant nommément son activité syndicale. Le ministre a écrit à Kai jeudi 29 septembre pour lui signifier qu’il levait sa suspension : c’est absurde puisqu’il est affecté dans un nouvel établissement, mais cela montre que le dossier est sur la table du ministre.
En effet, la répression dont Kai fait l’objet est la dernière d’une longue suite de répressions depuis plusieurs années, dans deux vagues principales. La première est la répression suite aux mobilisations contre les E3C, dans une logique typique de l’autoritarisme de Blanquer. Cela a été le cas au lycée de Melle (79), au lycée Mauriac de Bordeaux (33), au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (63), à Dole (39) ou à Cahors (46) par exemple.
La seconde, peut-être plus inquiétante encore, concerne des personnels victimes de “mutations dans l’intérêt du service”. Dans ces situations, des syndicalistes font l’objet de décisions administrative de mutation qui ne font l’objet d’aucune procédure contradictoire, puisque depuis la loi de transformation de la Fonction publique en 2018 il n’est plus besoin de les présenter en commission paritaire. C’est tout simplement le fait du prince, qui n’est pas acceptable dans un État de droit. Cela a été le cas au collège République de Bobigny (93), à l’école Marie Curie de Bobigny (93), ou encore à l’école Pasteur de Saint-Denis (93). C’est le cas maintenant de Kai Terada.
Dans une majorité de ces situations, ce sont des personnels de SUD éducation qui sont visés : en effet, notre syndicat, dont les équipes sont toujours en première ligne des mobilisations, est dans le viseur du ministère depuis Blanquer.
Il faut mettre un coup d’arrêt à la politique ministérielle ! Obtenir la réintégration de Kai, ce serait une victoire pour le syndicalisme dans son ensemble, et au-delà pour le droit des personnels à se mobiliser en défense du service public d’éducation.
Pour SUD éducation, il est temps de passer à la vitesse supérieure pour gagner !
Pour cela, SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à construire une grande journée d’action en soutien à Kai et à tou·tes les victimes de la répression anti-syndicale le 11 octobre :
SUD éducation prendra contact avec les intersyndicales aux différents niveaux pour faire de cette journée une réussite dans les territoires. SUD éducation invite les personnels à s’emparer de cette journée de mobilisation pour protester contre toutes les situations de répression anti-syndicales qui existent localement.
Le lycée professionnel est de nouveau dans le viseur du ministère. SUD éducation est, avec les personnels des lycées professionnels, prêt à se mobiliser pour mettre un coup d’arrêt à cette politique de casse de l’enseignement professionnel.
Le projet Macron/Grandjean vise à détruire purement et simplement le Lycée professionnel. C’est une attaque frontale contre les personnels. C’est une atteinte au droit à l’éducation pour les élèves de la voie pro. Aujourd’hui il faut une riposte d’ampleur : seule la grève le permet.
L’annonce de l’augmentation de 50% des périodes de stage en entreprise en lycées professionnels est désormais actée par la présidence et le gouvernement, et ce dès la rentrée 2023. Elle s’accompagne d’une mise en place locale des formations et des volumes d’enseignement, à la carte, lycée par lycée. Et met au cœur du réacteur le « monde de l’entreprise ».
La réforme annoncée par le gouvernement fait l’unanimité contre elle. Retrouvez ci-dessous les expressions de l’intersyndicale.
– Le communiqué intersyndical CGT éduc’action, CNT-FTE, SNALC, SNUEP-FSU, SUD éducation UNSA éducation : Voie pro double tutelle
Nombre de Porchevillois.es n’ont pas manqué de remarquer que les cours de récréation du groupe scolaire Mandela bénéficiaient d’illuminations à des horaires ne le nécessitant pas : en début de soirée (alors qu’il fait encore jour) jusqu’à la nuit bien avancée aux environs de 21h, mais également le matin tôt bien avant l’ouverture. Donc en dehors de toute présence humaine mise à part quelques oiseaux virevoltant !
Alors que même à Paris nos plus grands monuments s’éteignent et que notre célèbre Dame de fer quitte plus tôt sa parure scintillante pour revêtir une robe de chambre grisâtre on ne peut que s’interroger.
Certes il s’agît de l’école Mandela, illustre personnage dont la mémoire mérite d’être éclairée, lui qui a vécu tant d’années dans un sombre cachot. Mais compte tenu de ses convictions on peut penser avec certitude qu’il préférerait que cette électricité bénéficie à des familles dans le besoin. (la précarité énergétique touche 20 % des ménages soit 12 millions de personnes en France, combien à Porcheville ? )
Certes Porcheville doit tenir son rang, elle qui a bénéficié sur son territoire de 2 puissantes centrales électriques et de leurs retombées financières qui ont fait de notre ville une commune riche.
Mais le contexte actuel ne doit -il pas engager les collectivités à montrer l’exemple et à faire preuve de sobriété tant pour des raisons économiques qu’environnementales?
Pendant ce temps, les puissants projecteurs éclairent en partie le fameux «monticule », comme le surnomment de nombreux porchevillois, monticule fait de 26 500 m3 de déchets de terres excavées sur des chantiers en échange de 20 000 euros, montant fièrement brandi par les élus promoteurs du projet.
Ouf, une partie de cette somme pourra être utile au paiement des factures d’électricité.
Philippe Morice Porchevillois
Le Conseil local de la FCPE du lycée Condorcet,
Le Conseil local de la FCPE du collège Jacques Cartier,
Le Collectif des citoyens et citoyennes de Porcheville,
Les parents des élèves,
A
RD Mantois
Impasse Sainte-Claire Déville
78200 Mantes-la-Jolie
Limay, le 28 Septembre 2022
Mesdames, Messieurs,
Depuis cette rentrée scolaire nous constatons des changements importants dans la desserte du
lycée Condorcet de Limay, ce qui n’est pas sans conséquence pour la sécurité de nos enfants. Nousavons découvert ces changements à la rentrée scolaire de septembre, et avons été mis devant lefait accompli. Personne n’a jugé utile de nous consulter ou de nous informer de ces modifications.
Nous vous demandons donc de rétablir le fonctionnement de l’an passé, il en va de la sécurité des élèves et de la sérénité des parents.
En effet, le bus de la ligne 20 (Juziers – Issou – Condorcet), ne s’arrête plus à aucun des 4 arrêts de la commune de Porcheville qui étaient desservis lors de l’année scolaire précédente. Pour quelles raisons, cette diminution de l’offre ?
De ce fait la ligne 9 récupère les arrêts de la commune de Porcheville, (Hardricourt – Mantes la Jolie). Le bus dépose désormais les lycéens et lycéennes du lycée Condorcet sur l’avenue du Val, de la Zone Industrielle de Limay Porcheville à près de 500 m du Lycée, les obligeant à traverser la chaussée, dans une zone de circulation à 70 km/h. Sans omettre que c’est une zone où sont implantées de nombreuses usines avec une circulation intensive de camions.
De plus l’arrêt « alpa » n’est pas du tout sécurisé pour les élèves, la descente du bus n’est pas optimale. Le passage piéton est trop distant de l’arrêt de bus, les lycéens et lycéennes traversent cette avenue de 20 mètres de large avec une circulation intense, dans une zone non protégée qui entraîne des coups de frein des automobilistes ainsi que des coups de klaxons. D’ailleurs, comme nous le craignions, un lycéen s’est fait renverser le mercredi 28 vers 8h20.
Nous demandons le rétablissement au plus vite de l’arrêt concerné, c’est-à-dire, la modification du circuit de la ligne 9 avec un arrêt au lycée devant le gymnase Guy Moquet. Cela atténuerait l’angoisse permanente des parents ainsi que celle des élèves.
Par ailleurs, de nombreuses anomalies sont à déplorer sur la ligne 109 Porcheville-Issou Jacques Cartier (bus supprimés, nombreux retards…). Cela entraîne des désagréments importants :
retards et manques de cours pour les élèves, déplacements des parents pour déposer ou récupérer les enfants alors qu’ils ont payé un abonnement. Sur la pause méridienne, les collégiens et
collégiennes, privés de bus, prennent leur repas au collège où le tarif maximum leurs est appliqué.
Et, ces élèves sont privés de leur matériel scolaire l’après-midi car ils n’ont pas pu rentrer chez eux. Tout ceci crée des tensions pour tout le monde.
Ci-joint à ce courrier une pétition des usagers qui n’ont vu aucune baisse du tarif alors que l’offre de service a, quant à elle, diminué.
Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, nos salutations distinguées.
Copie :
Monsieur le Maire de Porcheville
Monsieur le Maire de Limay
Ile de France Mobilité
Monsieur le Proviseur du lycée Condorcet
Monsieur le Principal du collège Jacques Cartier
Monsieur le Députe des Yvelines
La presse
Fcpe lycée Condorcet allée Condorcet 78520 Limay
Fcpe collège Jacques Cartier route départementale 190 78440 Issou
Collectif de Porcheville 16 boulevard de la République 78440 Porcheville
Notre camarade Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92, fait actuellement l’objet d’une procédure de répression anti-syndicale. Il s’est vu notifier le jeudi 22 septembre, le lendemain d’une mobilisation très réussie devant le ministère, une mutation dans un lycée des Yvelines. Le rectorat justifie cette mesure en évoquant nommément son activité syndicale. Le ministre a écrit à Kai jeudi 29 septembre pour lui signifier qu’il levait sa suspension : c’est absurde puisqu’il est affecté dans un nouvel établissement, mais cela montre que le dossier est sur la table du ministre.
En effet, la répression dont Kai fait l’objet est la dernière d’une longue suite de répressions depuis plusieurs années, dans deux vagues principales. La première est la répression suite aux mobilisations contre les E3C, dans une logique typique de l’autoritarisme de Blanquer. Cela a été le cas au lycée de Melle (79), au lycée Mauriac de Bordeaux (33), au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (63), à Dole (39) ou à Cahors (46) par exemple.
La seconde, peut-être plus inquiétante encore, concerne des personnels victimes de “mutations dans l’intérêt du service”. Dans ces situations, des syndicalistes font l’objet de décisions administrative de mutation qui ne font l’objet d’aucune procédure contradictoire, puisque depuis la loi de transformation de la Fonction publique en 2018 il n’est plus besoin de les présenter en commission paritaire. C’est tout simplement le fait du prince, qui n’est pas acceptable dans un État de droit. Cela a été le cas au collège République de Bobigny (93), à l’école Marie Curie de Bobigny (93), ou encore à l’école Pasteur de Saint-Denis (93). C’est le cas maintenant de Kai Terada.
Dans une majorité de ces situations, ce sont des personnels de SUD éducation qui sont visés : en effet, notre syndicat, dont les équipes sont toujours en première ligne des mobilisations, est dans le viseur du ministère depuis Blanquer.
Il faut mettre un coup d’arrêt à la politique ministérielle ! Obtenir la réintégration de Kai, ce serait une victoire pour le syndicalisme dans son ensemble, et au-delà pour le droit des personnels à se mobiliser en défense du service public d’éducation.
Pour SUD éducation, il est temps de passer à la vitesse supérieure pour gagner !
Pour cela, SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à construire une grande journée d’action en soutien à Kai et à tou·tes les victimes de la répression anti-syndicale le 11 octobre :
SUD éducation prendra contact avec les intersyndicales aux différents niveaux pour faire de cette journée une réussite dans les territoires. SUD éducation invite les personnels à s’emparer de cette journée de mobilisation pour protester contre toutes les situations de répression anti-syndicales qui existent localement.
« Il faut qu’on réfléchisse à une dimension nouvelle du Service national universel (SNU) : […] Je pense qu’il y a un chemin autour de la vérité et du partage des contraintes. C’est ça la résilience »
Passons sur le terme de résilience, désormais employé à longueur de discours, la plupart du temps sans qu’on sache trop ce que ça veut dire. Mais que dire du « chemin autour de la vérité et du partage des contraintes », prôné par le ministre des Armées, dans ses propos du 24 septembre 2022 ?
Comment le gouvernement ose-t-il nous parler de « vérité », alors qu’il aligne mensonge sur mensonge depuis des années, tant par rapport aux engagements militaires coloniaux de l’armée française, pour rester dans le champ de ce ministère, que, plus largement, sur le plan social, sanitaire, économique, etc. ?
Comment le gouvernement ose-t-il nous parler de « partage des contraintes » quand les inégalités, les injustices, les profits d’une toute petite minorité sur le dos de la masse de la population, ne cessent de croître, grâce notamment à diverses mesures gouvernementales ?
[…]
Le syndicat organise son pot de rentrée le mardi 27 septembre de 18 h à 22 h à la librairie La Nouvelle Réserve à Limay.
Informations sur le site de Sud éduc 78 ou en écrivant à sudeducation78@ouvaton.org
Jeudi 22 septembre, une mutation dans l’intérêt du service a été prononcée.
Notre communiqué : (à venir)
Communiqué intersyndical académique : ici
Communiqué intersyndical national : ici.
Vidéo de Joliot-Curie d’appel au rassemblement 21/09 :
Vidéo des réprimé·e·s de l’Education nationale :
*Mardi 20 septembre : nuit des lycées/collèges/écoles
Mardi 13 septembre, rassemblement à 10h devant la DSDEN 92, demande d’audience . Photos, vidéos et compte-rendu
Mardi 13 septembre, AG de soutien à Kai Terada à 18h30, Bourse du travail, salle Louise Michel. Un centaine de collègues et de camarades d’autres secteurs présent·e·s.
Les outils pour soutenirSignez la pétition
Cagnotte de solidarité avec les collègues du lycée Joliot-Curie de Nanterre en grèvePhotos de soutien : prenez-vous en photo ou en selfie avec des pancartes pour témoigner de votre solidarité, individuellement ou collectivement, puis envoyez ces photos sur l’adresse mail suivante : soutienakai@gmail.com, et postez-les aussi si vous le souhaitez sur les réseaux sociaux (avec les hashtags #SoutienAKaiTerada et #SoisProfEtTaisToi).
Vous pouvez imprimer puis vous prendre en photo avec les visuels en bas de l’article.
Voir les premiers : 🤳THREAD CAMPAGNE NATIONALE DE PHOTOS / SELFIES DE #SoutienAKaiTerada ⤵️
➡️prenez-vous en photo ou selfie avec les pancartes de soutien (voir images ici) seul ou à plusieurs
➡️puis envoyez-les nous en DM ou ici direct
➡️on les retweetera toutes dans ce thread pour faire masse !
TOUCHE PAS MA ZEP (@tpamz) Site de soutien : https://www.soutienakaiterada.org/ /soutienakaiterada@gmail.comLes compte-rendus d’audience Compte-rendu de l’audience au ministère (21/09/2022 Les organisations SUD éducation, SNES-FSU, FNEC FP-FO et CGT éduc’action ont été reçues avec Kai Terada au ministère par la Direction générale des ressources humaines (DGRH) accompagnée du directeur de cabinet du rectorat de Versailles lors du rassemblement du mercredi 21 septembre.
Elles ont demandé collectivement la réintégration de Kai Terada au lycée Joliot-Curie de Nanterre, que le motif de cette suspension soit connu et que les jours de grève des collègues du lycée ne soient pas retirés.
Nous avons tous clairement dit qu’en l’absence de motif et avec un dossier vide, cette procédure constituait de la répression syndicale.
La DGRH affirme qu’il n’y a pas de rapport issu de la mission d’inspection à 360° qui n’en était pas une contrairement à ce que le rectorat de Versailles nous avait avancé. Elle ne nous a pas donné plus d’éléments sur la procédure et ses motivations, et transmet le recours hiérarchique déposé par Kai Terada au Ministre de l’éducation nationale Pap Ndiaye.
Kai Terada sera reçu ce jeudi 22 septembre à 18h pour que la décision de réintégration ou de mutation dans l’intérêt du service lui soit annoncée.
Les organisations SUD éducation, SNES-FSU, FNEC FP-FO , CGT éduc’action, SNALC, SGEN-CFDT, SE UNSA (en attente) appellent à venir soutenir Kaï Terada ce jeudi 22 septembre devant le rectorat de Versailles, 3 boulevard de Lesseps, à partir de 17h30. Compte-rendu de l’audience à la DSDEN 92 (13/09/2022) « Une délégation a été reçue par la DAASEN et deux IPR dans une salle exiguë proche de bureaux désaffectés et de lieux de stockages du mobilier.
Cela a permis à Kai de remettre des dizaines de témoignages de soutien et de bonne moralité en réponse au seul argument donné à l’oral par le rectorat : l’avoir suspendu pour ramener la sérénité au lycée Joliot-Curie. Kai a également signifié qu’il va envoyer un recours hiérarchique auprès du Ministre Pape N’DIAYE.
L’administration de la DSDEN n’avait pas d’élément supplémentaire à apporter pour justifier cette suspension et la possible mutation dans l’intérêt du service qui risque d’être signifiée la semaine prochaine. La mission d’inspection à 360° est présentée comme ayant une objectivité et un regard extérieur qui sont seuls à même de savoir ce qu’il convient de faire pour aider le lycée, leur seule préconisation dont ont connaissance les collègues est la suspension de Kai Terada. » Compte-rendu de l’audience de Kai Terada auprès du DRH du Rectorat (08/09/2022) Kai Terada à été reçu ce jeudi 8 septembre au rectorat de Versailles par le Drh et la cheffe par intérim de la DPE.
Le dossier de Kai est toujours vide de motif pour ne pas dire vide tout court.
L’administration n’a pas engagé de procédure disciplinaire car il n’y a pas de motifs graves à lui reprocher (mœurs, harcèlement, nuire à l’image de l’administration, etc.).
Pourtant, la suspension est censée intervenir pour des motifs graves (Article L531-1).
La décision de suspendre Kai serait motivée par des éléments de l’enquête administrative qui s’est déroulée au lycée l’an dernier.
L’administration convoquera Kai dans les 15 jours pour lui notifier sa décision qui s’oriente plus vers la mutation dans l’intérêt du service que vers la réintégration.
Toujours selon l’administration, la mutation serait justifiée par le besoin de sérénité dans l’établissement.
Nous ne croyons pas que cette éventuelle décision discrétionnaire favorise la sérénité au sein de l’établissement, preuve en est du soutien témoigné par la grève et par écrit.
Si l’administration s’oriente vers une mutation dans l’intérêt du service, c’est selon nous pour sanctionner de façon déguisée notre camarade en utilisant la procédure dans l’intérêt du service qui est à la discrétion de l’administration et ne permet pas à celui qui la subit de se défendre en contradictoire.
Si la mutation dans l’ intérêt du service n’est pas une sanction, cela reste une décision discrétionnaire et arbitraire lorsqu’elle n’est pas prononcée à la demande des intéressés ou pour protéger des agent-es ou des usagers.
Nous espérons que les éléments que nous aiderons à apporter permettrons à l’administration de choisir la réintégration de notre camarade que nous revendiquons avec force.
Nous appelons l’ensemble des personnels sensibles à cette injustice et à la liberté d’expression syndicale, à se mettre en grève et venir soutenir notre collègue et camarade.
SUD éducation 92, le 08/09/2022 Les communiquésNotre communiqué COMMUNIQUE DE SUD EDUCATION 92 (07/09)
Non à l’arbitraire et à la répression syndicale, soutien à notre camarade Kai Terada !
Abandon total des poursuites administratives !. Télécharger le communiqué en pdf. Communiqués syndicaux Communiqué SUD éducation 92, 07/09 Communiqué IS 92, 07/09 Communiqué IS 92, 09/09 Communiqué IS 92 16/09 Communiqué IS 92 25/09 Voeu CTA Versailles 08/09 SUD CTA Paris, 13/09 Communiqué IS Versailles 23/09 Communiqué Fédéral SUD, 09/09 CommuniquéIS national, 13/09 Déclaration au CSE, 15/09 Courrier Solidaires FP au Ministre de la FP Communiqué IS national, 23/09 CTMEN 23/09 Communiqué des personnels du lycée Joliot-Curie
23/09/2022 08/09/2022 04/09/2022 communique_kai_050922 Communiqués de soutien (trop nombreux pour suivre la publication) comité de soutien des 4 de Melle Communiqué des réprimé·e·s de l’éducation nationale Lettre au ministre FCPE Joliot-Curie Dans la presse Politis 23/09 : Malgré la mobilisation, le professeur Kai Terada muté « dans l’intérêt du service » actu.fr 23/09 : Des professeurs d’Île-de-France appellent à la grève après la mutation d’un enseignant à Nanterre
Le café pédagogique 23/09 : Kai Terada muté d’office Le Parisien 23/09 : « Il n’y a rien dans le dossier » : le professeur de maths de Nanterre suspendu muté à Saint-Germain-en-Laye Le parisien 21/09 : Mobilisation nationale contre la suspension d’un prof de maths à Nanterre
Droit de réponse de Joliot-Curie :
Médiapart Le nouveau « filon » pour muter des profs gênants sans s’encombrer d’une sanction (22/09)
Politis Dans l’Éducation nationale, « se mobiliser, c’est passer à la broyeuse »
TRIBUNE EN SOUTIEN A KAI : 74 responsables syndicaux·ales, personnalités politiques, du monde éducatif et de la culture appellent à participer au rassemblement du 21/09 à 15h au ministère de l’éducation nationale. A lire sur Mediapart, Regards, Politis et Basta. Tribune du comité de soutien à Kai Terada : Pap Ndiaye, rendez-nous Kai Terada !
L’anticapitaliste Sois prof et tais-toi : la répression des profs au lycée Joliot-CurieInterview de Kai Terada en vidéo :ici.
Rapports de force Kai Terada, enseignant syndiqué menacé de mutation : « il faut mettre un point d’arrêt à tout cet arbitraire »(14/09) La gazette La Défense : Suspendu par l’Académie de Versailles, ses collègues font grève Révolution permanente Répression contre Kai Terada, professeur : rassemblement devant le ministère de l’Education mercredi ! (19/09) etRépression contre Kai Terada, professeur : rassemblement devant le ministère de l’Education mercredi ! (19/09)
_*Révolution permanente Le combat pour la réintégration de Kai, prof arraché à ses élèves en pleine « pénurie »(11/09)Article de actu.fr : Nanterre. Un professeur de lycée suspendu par le rectorat “sans motif”, ses collègues se mobilisent
Le café pédagogique : Le collectif des réprimés de l’Ecole reçu au ministère
Le café pédagogique Retour de la “chasse aux rouges” rue de Grenelle ? (20/09) etLe café pédagogique Un professeur suspendu pour raison syndicale ? (12/09)) Le café pédagogique Rassemblement intersyndical en soutien à Kai Terada (15/09))Article du Parisien du 06/09/2022 : ici.
Les visuels Le fichier format imprimable :
Chansondes collègues du lycée Joliot-Curie :
SUD éducation a appris avec stupéfaction et colère l’entreprise de répression anti-syndicale dont est victime notre camarade Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92.
Dimanche 4 septembre, Kai prenait connaissance de la décision de suspension de 4 mois notifiée par le rectorat sans motif. Jeudi 8 septembre, il était convoqué au rectorat de Versailles, qui lui a indiqué qu’il n’y avait pas lieu de convoquer une commission disciplinaire, mais qu’une procédure de “mutation dans l’intérêt du service” serait lancée sous 10 à 15 jours. Le dossier administratif est vide. Le rectorat avance comme motif de vouloir “ramener la sérénité dans l’établissement”, ce qui est jugé comme totalement irrecevable par les collègues de Kai, représenté·es en nombre à l’occasion de la convocation. Pour SUD, il est clair qu’il s’agit de répression anti-syndicale : Kai est en effet un militant très actif de notre syndicat, mais aussi un animateur du collectif Touche pas à ma ZEP, et un militant associatif dans le cadre de RESF.
La volonté du ministère de s’attaquer particulièrement à SUD éducation ne fait plus guère de doute. Nos équipes et militant·es, à travers l’ensemble du territoire, sont en effet en première ligne des mobilisations sociales depuis de nombreuses années. Blanquer s’était déjà exprimé à plusieurs reprises pour dénoncer SUD éducation, notamment pour son engagement antiraciste et antisexiste. Dans une grande majorité des affaires emblématiques de répression anti-syndicale ces dernières années, ce sont des militant·es de SUD éducation qui sont visé·es, au moins en partie : au collège République de Bobigny (93), au lycée de Melle (79), au lycée Mauriac de Bordeaux (33), au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (63), à l’école Marie Curie de Bobigny (93), ou encore à l’école Pasteur de Saint-Denis (93).
Pour SUD, la répression dont est victime Kai est l’affaire de trop. Nous appelons évidemment l’ensemble des personnels à participer activement aux initiatives décidées en soutien à Kai, à savoir la pétition en ligne, le rassemblement à Nanterre le 13 septembre à 10h et toutes autres initiatives décidées par le comité de soutien.
Nous appelons également à un grand rassemblement en soutien à Kai et contre la répression dans l’éducation le mercredi 21 à 15h devant le ministère (horaire à confirmer).
Enfin, afin de faire la lumière sur ce qui est désormais une forte présomption de discrimination syndicale contre SUD éducation, nous saisissons le Défenseur des droits. Une conférence de presse sera organisée au moment de la remise de la saisine.
Pour signer la pétition en soutien à notre camarade Kai, c’est ici