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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Tribune unitaire – 20 NOVEMBRE 2025 – CONTRE LE RACISME ET POUR L’ÉGALITÉ DES DROITS JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DE L’ENFANT – MNA EN LUTTE

Ce communiqué a été publié le 10/11/2025

Nous, la Coordination Nationale des Mineur-es isolé-es  en lutte contre le racisme et pour l’égalité des droits, appelons tous les collectifs, associations, syndicats, partis et militant-es solidaires à manifester à nos côtés le 20 novembre, Journée Internationale des Droits de l’Enfant. LOGEMENT, ÉCOLE, SANTÉ, TRANSPORTS POUR TOUTES ET TOUS !

Cela fait maintenant un an que la Coordination Nationale des Mineur-es en Lutte existe. Depuis, nous avons créé un réseau de partage de nos expériences de lutte pour s’inspirer les un-es les autres. Ainsi ont été créés dans plusieurs villes des manifestations et des occupations. Nous avons fait entendre nos voix et réussi à visibiliser notre situation. En 1 an, c’est 4 rencontres nationales que nous avons menées à Paris, à Lille, Rouen et à Lyon. Nous avons organisé une journée nationale de manifestation pour la scolarisation le 20 juin 2025.

Nous, mineur-es isolé-es étranger-es, venus en France pour chercher protection et un avenir meilleur, faisons face à des conditions indignes, à un abandon institutionnel, au racisme systémique et à la discrimination. En France, le harcèlement policier contre les mineur-es est quotidien. En tant que mineur-es isolé-es, nous sommes tout le temps menacé-es par la police sur les campements, dans les transports ou dans la rue. Nous sommes quotidiennement expulsé-es de nos lieux de vie. Quand les policiers nous arrêtent, ils ne tiennent pas compte de nos documents d’état civil et des preuves de recours auprès du juge des enfants. Ils préfèrent modifier nos dates de naissance pour nous donner les OQTF, alors même que la loi protège un-e mineur-e de recevoir une OQTF.

Le 16 octobre dernier, l’État français a encore été pointé du doigt par une commission de l’ONU, pour le non respect des droits de l’enfant. 

“Un grand nombre de ceux qui se déclarent enfants sont traités comme des adultes à la suite de procédures d’évaluation de l’âge défaillantes, souvent fondées sur l’apparence physique ou sur des examens médicaux peu fiables, réalisés sans l’assistance d’un adulte de confiance, d’un tuteur légal ou d’un avocat (…) La présomption de minorité signifie qu’une personne qui prétend être un enfant mais qui a été considérée comme un adulte après l’évaluation initiale sera traitée comme telle tout au long de la procédure, qui peut durer jusqu’à huit mois, voire plus ”.

En septembre 2023, le Défenseur des droits a rapporté que les pratiques d’évaluation et de rejet de la minorité constituent souvent des violations des droits de l’enfant et a appelé à une révision des méthodes d’évaluation de minorité.

L’hiver arrive et les campements de MNA se multiplient, ainsi à Lyon 250 jeunes dorment sous des tentes, à Paris ils et elles sont plus de 400 à la rue. Même choses dans les autres villes : Lille, Rouen, Tours, Clermont-Ferrand, Marseille, Besançon…

Même une fois reconnu-es mineur-es et pris-es en charge par l’ASE, nous sommes les “oublié-es des oublié-es”, laissé-es le plus souvent sans aide matérielle ni soutien administratif. Pire, dans certains départements, nous pouvons nous retrouver dans des situations carrément abusives où nous sommes privé-es de liberté et déscolarisé-es par ces associations employées par l’ASE et sensées nous protéger. À Chartres, à Versailles et dans beaucoup d’autres départements, ces associations nous envoient faire des demandes de titre de séjour en préfecture avec des dossiers incomplets ou mal constitués. Au lieu d’assurer la protection de l’enfance, l’ASE envoie des jeunes majeur-es prendre des OQTF qui aboutissent à une rupture de prise en charge et une remise à la rue. Récemment un camarade arrivé mineur, Mamadou Garanké, a été victime d’un acharnement de la préfecture à sa majorité. Il est décédé en essayant de partir en Angleterre après avoir reçu une OQTF. C’est la préfecture qui l’a tué.

Dans un contexte où l’immigration est de plus en plus stigmatisée, les discours et les lois en préparation, comme le pacte de l’immigration, se multiplient, alimentant la méfiance, la discrimination et font reculer nos droits et les droits des français en général. Les choix politiques actuels de non-accueil, de fermeture et militarisation des frontières, et de stigmatisation s’inscrivent dans une trajectoire politique toujours plus réactionnaire dont les dernières mesures anti-immigration annoncées par Bruno Retailleau comme Ministre de l’Intérieur, sont l’illustration.

Ces politiques de refus de nos droits sont justifiées par des discours toujours plus racistes qui nous dépeignent comme des dangers, alors que c’est précisément notre situation de précarité qui nous met en danger. Lorsque nous ne sommes pas laissé-es à la rue, nous sommes souvent entassé-es dans des lieux aux conditions inhumaines. L’accès à l’école est dans chaque département un parcours du combattant, la majorité d’entre nous n’arrive pas à être scolarisé, nous passons des journées à ne rien faire, dans l’errance en attente de notre audience devant la juge des enfants qui décidera si nous sommes mineur-es ou non. Malgré tous nos efforts pour nous intégrer, l’État français continue de nous maltraiter et de piétiner nos droits fondamentaux.

Nous savons que seules nos luttes et le rapport de force nous permettront d’arracher des victoires. Dans un contexte de montée de l’extrême droite et du racisme, nous devons combattre les mesures et les lois anti-immigration et être solidaires des personnes exilées et immigrées en lutte pour leurs droits. Le soutien des syndicats, habitant-es solidaires, militant-es, associations et collectifs s’est renforcé autour de nos luttes. Nous souhaitons que ce soutien s’étende plus largement et que tout le monde nous rejoigne dans notre combat pour l’égalité des droits.

NOUS DEMANDONS

 • liberté de circulation et d’installation pour tous et toutes

 • l’application de la présomption de minorité, soit la prise en charge de tous les mineurs jusqu’à la fin du recours juridique.

 • l’école pour tous et toutes

 • un logement digne et pérenne pour tous et toutes.

 • une prise en charge sociale

• sur le long terme, nous exigeons l’arrêt des évaluations de nos âges sur des critères abstraits et racistes.

Rejoignez-nous dans chaque ville le 20 novembre 2025 à Paris, Lille, Rouen, Clermont-Ferrand, Besançon, Marseille, Lyon et Tours ! LA LUTTE JUSQU’À LA VICTOIRE !

Coordination nationale des mineur•es isolé•es en lutte, Collectif des Jeunes du Parc de Belleville, Collectif MNA 63, Collectif des jeunes en recours de Bois Blanc, Collectif Jeunes Tours, Collectif Jeunes Mineurs de Rouen, Collectif Binkadi

163 collectifs, organisations, syndicats, partis signataires :

1000 Plateaux , 20e Solidaire avec Tous.tes les Migrant.es, ACAT france, Accueil Réfugiés Bruz Association (35), AFA Paris-Banlieue, Afrikadaa Obolo pascale, Anti-CRA 44 Collectif, APRES Alliance pour la République Ecologique et Sociale, Assemblée Logement 94, Associaiton Le paria, Association AJMMI, Association Asile et Partage Angers, Association des Marocains de France (AMF), Association française des juristes démocrates, Association France Palestine Solidarité Paris-Sud, Association Min’de Rien, Association Salam Nord/Pas-de-Calais, Association sous le même ciel, Association TEC31 (Tous En Classe 31), Asti de Petit Quevilly, atd Quart Monde et icem, Attac 19/20, Auréso – caisse locale de sécurité sociale populaire, BAOBAB, Brigades de Solidarité Populaire Aubervilliers Pantin, CELLULE DE MOBILISATION PARISIENNE POUR LA KANAKY, Cent pour un Toit Oise, Centre TARA, CGT cheminot, CGT Éducaction 63, CGT Educ’action 75, CGT FERC-sup Sorbonne Université, CGT privés d’emploi et précaires Ivry-Vitry, CGT retraite, CGT Samusocial de Paris, Club de Bridge, Colectif solidarite entre femme a la rue, Collectif accès aux droits, Collectif antifasciste du 20eme, Collectif Boycott Apartheid Israël Paris-Banlieue, Collectif Cases Rebelles, Collectif de soutien aux sans papiers et demandeurs d’asile (Loir et Cher), Collectif des Habitant·es Solidaires et Indigné·es des Bois Blancs (Lille), Collectif des immigrés abandonné et des mineurs isolé de Rennes vivants au campement de MAUREPAS, Collectif des Travailleur•euses de l’art 59, Collectif Fontenay-Diversité, Collectif Jamais Sans Toit, Collectif médecins CGT, Collectif Migrants 17, Collectif Migrants 83, Collectif Migrants Croix-Rousse, Collectif Psy noires, Collectif RESF du lycée Paul Eluard (St Denis), Collectif Rosmerta Avignon, Collectif soutiens / migrants Croix-Rousse, Collectif Vietnam Dioxine, Comité Vérité et Justice pour Lamine Dieng et membre du Réseau d’Entraide Vérité et Justice, Commission de mobilisation du travail social IDF, DAL35, DDEN, Droits devant, ECGQ ÉLAN CITOYEN GRAND QUEVILLAIS, Éclaireuses Éclaireurs de France, Ecole Pour Tous, Éditions Burn-Août, Éditions La Raclure, éditions terres de Feu., EGM (États Généraux des Migrations) Rouen, Extinction Rebellion Auxerre, Fédération de Paris du MRAP, Fédération des Associations de Solidarité avec Tou·te·s les Immigré·e·s (FASTI), Fédération Droit Au Logement, FEDERATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSEE, Fédération Nationale de la Libre Pensée, Fédération SUD éducation, Fédération SUD Santé Sociaux (syndicat), Féministes révolutionnaires Paris, FFAAJ (Front Féministe Antiraciste Antifasciste Juif), Génération Panasiatique, Génération•s Rhône et métropole de Lyon, Groupe ACAT de La Rochelle, Groupe d’action de Rouen centre La France Insoumise, Guerre à la Guerre, Handala une autre relation avec les jeunes personnes, ICEM GD85, ICEM-GD76, ICEM-Pédagogie Freinet, Interactions Images, Irondelà Terres d’accueil, JAMAIS SANS TOIT LYON, L’Autre C’est Nous, L’Après 69, La Caselle Albi, La Cimade, groupe local de Lyon, LDH SECTION AUXERRE, LDH Section EHESS Paris, LDH section Lyon9e/Ouest Lyonnais, Le Village du droit des étranger·es (V3DE), Les Digitales, Les Jeunes de L’APRÈS, Les Soulèvements de la Terre IDF, Maison des Peuples et de la Paix, Marche des Solidarités, Melting Passes, MEP, MIRA Paname, Mouvement citoyen Tous Migrants, Mouvement de la Paix, MRAP Comité local d’Aubenas 07, MRAP de Montpellier, No Border Medics, NPA l’Anticapitaliste, Pantin Solidaire, Paris d’Exil, Peaux Noires, Ligne Rouge (PNLR), PEPS Pour une Ecologie Populaire et Sociale, Perspectives Musulmanes, Planning familial 75, Pride des Banlieues, Profondeur des champs, Repairs 76, Réseau d’Entraide Vérité et Justice, Réseau Féministe “Ruptures”, Réseau Hospitalité Vaucluse, Réseau Solidarité Migrants (ROUEN), Resf 63, RUSF Paris Cité, SAMBA 93 (Section Antifasciste Montreuil, Bagnolet et Alentours), SNFOLC69, Solidaires étudiant-e-s, Solidaires Étudiant·e·s Paris Banlieue, Solidarité entre femmes à la rue, SOS Racisme Rouen, Soulèvements de la Terre – Comité Banlieue Est, Stop Précarité, STUCS – cnt-so (syndicat des travailleurs.euses uni.es de la culture et du spectacle), SUD Education 02, SUD éducation 33, SUD éducation 53, SUD EDUCATION AISNE, SUD éducation Franche-Comté, SUD Education Loir-et-Cher, SUD éducation Paris, SUD Santé-Sociaux 59, SUD+Idées Sorbonne Université, Syndicat : Sud Education 93, syndicat Solidaires 93, Syndicat Sud Education 76&27, Syndicat SUD UCRM, Syndicat Unifié du Bâtiment – CNT-f, Tapages collectif antiraciste, Terres de Luttes, Tsedek collectif juif décolonial, UJFP, Union syndicale Solidaires Nord, Utopia 56, Utopia 56 Lille, Utopia 56 Rennes, Victoires Populaires Rhône, Vitry Rassemblé & l’Esprit Vitry, Voix Déterres, YapasMIEux, Zora Paris

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25 novembre 2025 : contre le patriarcat : ni oubli, ni silence, marchons contre les violences !

25 NOVEMBRE 2025 : JOURNÉE INTERNATIONALE POUR L’ÉLIMINATION DE LA VIOLENCE À L’ENCONTRE DES FEMMES

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Pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, nous manifesterons en solidarité, comme nous l’avons déjà fait le 11 octobre, avec et pour les femmes du monde entier : celles qui sont victimes des violences machistes, des conflits armés, des famines, des spoliations de terres et de leurs biens naturels, des gouvernements réactionnaires et des états théocratiques. Avec toutes celles qui ne peuvent pas parler, dont les voix sont étouffées, qui subissent des violences sexuelles, des tortures et des mutilations.

Le 25 novembre nous marcherons pour rendre hommage à toutes les victimes de la violence machiste, les femmes, les filles, les personnes LGBTQIA+, à toutes celles qui souffrent et qui luttent, en dépit des risques encourus. A toutes celles que nous avons perdues.

Les violences et l’impunité des agresseurs persistent 8 ans après l’élection d’Emmanuel Macron, en plein #MeToo. La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite. Le parcours judiciaire revictimise bien souvent les femmes et constitue un obstacle à la sortie de la violence comme la baisse du financement public des associations d’accompagnement des victimes.

Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public, dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les ateliers des chaînes d’approvisionnement des multinationales, les commissariats, les centres de rétention, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique… Dans tous les milieux sociaux.

Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent au croisement de plusieurs systèmes d’oppressions.

Ainsi les femmes les plus touchées par ces violences sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : les femmes victimes de racisme, d’antisémitisme, d’islamophobie, les femmes migrantes, sans papiers, les travailleuses précaires, les femmes sans domicile et autres femmes précarisées, femmes en situation de handicap, les femmes lesbiennes et bi, les femmes trans, les femmes en situation de prostitution, et celles victimes de l’industrie pédo et pornocriminelle.

Sans autorisation de travailler, les femmes étrangères dont les demandeuses d’asile sont très vulnérables aux réseaux de prostitution, de proxénétisme et de traite des êtres humains.

En France, en 2024, c’est encore plus d’un féminicide tous les trois jours commis par un conjoint ou un ex-conjoint Des femmes assassinées parce qu’elles sont femmes. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants co- victimes ne diminue pas, tout comme les viols ou tentatives.

La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).

Une femme en situation de handicap sur cinq a été victime de viol. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public et 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe. Les femmes âgées de plus de 70 ans ne sont pas prises en compte dans les enquêtes sur les violences, elles représentent pourtant 21% des féminicides.

160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, en majorité au sein de la famille. Sur les lieux de travail plus de 8000 viols ou tentatives ont lieu chaque année et un tiers des femmes subissent du harcèlement sexuel. Les employeurs publics et privés doivent faire cesser les violences et protéger les victimes, y compris de violences conjugales.

La montée de l’extrême droite en Europe et dans le monde constitue une menace majeure pour les droits des femmes et en France, le danger de son accession au pouvoir n’est pas écarté. Ces droits sont attaqués dès que l’extrême droite est au pouvoir.

Depuis quelque temps, elle prétend lutter contre les violences faites aux femmes. Sous couvert de défendre certaines d’entre elles, ces mouvements exploitent la question des violences sexistes à des fins racistes et fémonationalistes, ne s’indignant que selon l’origine, la nationalité ou la religion réelle ou supposée des agresseurs. Dans ce climat délétère, les femmes portant le voile sont de plus en plus souvent la cible d’agressions dans la rue, dans les médias, comme dans les discours politiques.

Les groupuscules fascistes attaquent régulièrement des militantes et militants sans réaction des pouvoirs publics.

Derrière les slogans et les postures prétendument féministes, l’extrême droite ne défend ni la liberté des femmes, ni leur émancipation, ni l’égalité, et se désintéresse profondément de la réalité et des droits des femmes qui luttent dans le monde.

Sans politique publique à grands moyens, sans prévention et sans éducation, les garçons et les hommes continueront de perpétrer des violences

Les organisations féministes et syndicales exigent :

  • Une loi-cadre intégrale contre les violences, comme en Espagne.
  • 3 milliards d’euros nécessaires pour la mettre en œuvre
  • Une Éducation à la Vie Affective Relationnelle et à la Sexualité (EVARS) effective partout
  • L’arrêt immédiat de la baisse des financements
    et un rattrapage du budget des associations qui accompagnent les victimes et assurent l’éducation populaire sur les questions de violences et d’égalité femmes-hommes.

Tant que l’une d’entre nous n’est pas libre, tant que les violences machistes s’exerceront sur une seule d’entre nous, nous lutterons !

Nous appelons à participer aux mobilisations à l’occasion de la journée internationale des droits des enfants et pour le jour du souvenir trans (TDoR).

Contre les violences faites aux femmes et aux filles, les violences sexistes et sexuelles, manifestons partout le samedi 22 novembre 2025 et le mardi 25 novembre 2025 !

Premières signataires au 25 Octobre 2025

Union syndicale Solidaires, ACDI Cameroun , ActionAid France, Assemblée des Femmes, Attac France, CGT confédération Générale du Travail, CNT-SO Éducation/Recherche, Coalition féministe et enfantiste pour une loi-cadre intégrale contre les violences sexuelles, Collectif National pour les Droits des femmes, Collectif des Féministes Narbonnais.es , Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes (CLEF), CRID, Égalités, Excision parlons-en !, FAGE, FEMEN France, Femmes Égalité , Femmes Solidaires, Femmes Solidaires 80, Fondation Copernic, Force Féministe (57), France Amérique latine FAL , FSU, Genre et altermondialisme , Iran Justice , Las Rojas Paris, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie-LFID, Maison des femmes Thérèse Clerc de Montreuil, Marche Mondiale des Femmes France, Mouvement de la Paix, Mouvement des femmes kurdes, Organisation de Solidarité Trans (OST), UNEF le syndicat étudiant, Union des femmes socialistes SKB, Union Étudiante , Visa – Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes.8mars2025

En soutien
Génération-s, L’APRÈS , La France insoumise, Les Jeunes de L’APRÈS, NPA-l’Anticapitaliste, Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Parti Socialiste, Socialisme ou Barbarie France, Réseau coopératif Gauche Alternative, Union communiste libertaire

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29 novembre : “Médias et extrême droite : construire les résistances”

Une rencontre “Médias et extrême droite : construire les résistances”, qui aura lieu samedi 29 novembre à la Bourse du travail de Paris, rue du château d’eau, de 9h30 à 17h30Il s’agit d’une initiative unitaire VISA, ACRIMED, SNJ, SNJ-CGT, CFDT Journalistes.


Sont prévues 4 tables-rondes et une action de solidarité avec les journalistes de Gaza :

10h à 11h15 : Banalisation du vocabulaire et des thématiques d’extrême droite dans les médias avec Pauline Perrenot (Acrimed), Samuel Bouron (chercheur), Sébastien Fontenelle (Blast)

11h30 à 12h45 : A l’international, les journalistes face à l’extrême droite au pouvoir avec Pablo Aiquel (Fédération européenne des journalistes), Dominique Pradalié (Fédération internationale des journalistes) et des journalistes étranger-es *

12h45 : Solidarité avec les journalistes de Gaza

14h à 15h15 : comment enquêter aujourd’hui sur l’extrême droite avec Marie Allenou (Rue 89), Thomas Lemahieu (L’Humanité), la rédaction de Streetpress et le collectif Hors Cadre

15h30 à 16hh45 : les résistances syndicales et sociales face aux offensives de l’extrême droite sur les médias avec les collectifs anti Bolloré, Agnès Briançon (SNJ Le Dauphiné libéré – EBRA), Emmanuel Vire (SNJ-CGT Prisma Media), Agnès Duperrin (CFDT Bayard Presse)

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Agenda militant En grève ! Retraites

2 décembre : budget, salaires, retraites, toutes et tous en grève !

Les mobilisations engagées depuis septembre ont d’ores et déjà permis de faire bouger les lignes. Alors que le débat budgétaire va entrer dans la dernière ligne droite mi-décembre, nous devons enfoncer le clou pour faire barrage au budget d’austérité et obtenir plus de justice fiscale, sociale et environnementale. Le 2 décembre, enterrons les mesures anti-sociales et gagnons l’augmentation des salaires.

Se mobiliser ça paie !

Nos grèves, actions et manifestations ont permis des modifications substantielles du projet de budget Bayrou qu’avait repris à son compte Lecornu :

-suppression des deux jours fériés

gel des pensions de retraite

gel des minimas sociaux

✔suspension/ décalage de la réforme des retraites

Le compte n’y est pas !

Ces avancées prouvent que la mobilisation paie. Mais le compte n’y est pas ! La suspension de la réforme des retraites est un premier pas dont la suite logique doit être l’abrogation de la réforme Borne et le retour à 60 ans et à 37,5 annuités de cotisation. Pour financer nos retraites, Solidaires exige la fin des exonérations de cotisations sociales patronales, l’égalité salariale femmes/hommes…

Au-delà, il faut maintenir la pression pour éviter tout retour en arrière et enterrer les mauvaises mesures qui subsistent et notamment :

  • suppressions de postes dans la Fonction publique
  • gel des salaires des agent·es de la Fonction publique
  • baisse du budget des hôpitaux et des Ehpad
  • limitation de la durée des arrêts maladie

De l’argent il y en a !

Alors que les entreprises du CAC 40 réalisent des bénéfices records qui se chiffrent en milliards d’euros, nos salaires ne suivent pas. Pire, les plans de licenciement se multiplient dans des entreprises qui font des bénéfices dans le seul but de maximiser les dividendes versés aux actionnaires. Pour la justice sociale et fiscale nous exigeons :

  • la fin des milliards d’aides publiques versées aux entreprises sans conditions
  • le droit de veto des CSE sur les licenciements
  • l’augmentation immédiate des salaires
  • l’indexation des salaires sur l’inflation
  • l’égalité salariale femmes/hommes
Enterrons les mesures anti-sociales.
Gagnons l’augmentation des salaires.

En grève et en manifestation le 2 décembre.

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Agenda militant Médias Sites amis

Du mouvement ! Du mouvement ! Du mouvement social ! L’Agenda militant de la région parisienne

Ami·es ! Vous l’attendiez ?

L’AMI, l’Agenda Militant Indépendant est enfin arrivé !
 

Conçu par un collectif pluriel de militant·es, ce nouvel agenda participatif des luttes et des mouvements sociaux franciliens est le vôtre, le nôtre ! À nous de le faire battre au rythme du mouvement social !

Vous pouvez dès maintenant y annoncer des manifs, des rassemblements de soutien, des conf, des soirées…


Rendez vous pour une présentation, mais surtout se rencontrer et partager un moment convivial, ce vendredi 10 décembre à 19h au Lieu-Dit (6 rue Sorbier Paris 20ème). Trouvez ici l’événement Facebook à partager.


On compte sur vous pour partager et propager cette invitation !
 

L’équipe AMI,

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