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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation La Poste Luttes migrant·es Retraites Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 55

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


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Source : Le Parisien

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Source : Le Parisien

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Dans les Yvelines, une classe en lutte... Histoire Industrie International Répression Retraites Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 54

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : La Gazette en Yvelines

Source : Le Courrier de Mantes

Source : Le Parisien

Source : Le Parisien

Source : Le Parisen

Source : Le Parisien

Source : Le Parisien

Source : 78actu.fr

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Retraites

Baisser les impôts, c’est appauvrir encore les services publics

Dans une énième tentative de convaincre l’opinion publique de tourner la page de la réforme des retraites, alors que celle-ci y est toujours majoritairement opposée, Emmanuel Macron a donc annoncé dans un nouvel exercice télévisuel 2 milliards d’euros de baisses d’impôts pour les “classes moyennes”.

Alors que les cadeaux faits aux riches et aux entreprises sont toujours aussi importants (toujours pas de taxation des superprofits et des superdividendes par exemple), et alors que rien n’est fait pour imposer une hausse des salaires que ce soit dans le public ou le privé, Emmanuel Macron annonce des baisses d’impôts pour les classes moyennes” espérant faire croire à une partie des travailleur-ses à du “plus” en bas de la feuille de paie.

Personne ne s’y trompe.

Ces baisses ne seront pas “du plus”. Et auront bien des conséquences désastreuses qui contribueront encore à l’appauvrissement général. D’autant que Macron reste évasif sur les modalités de cette baisse qui pourrait ne pas passer par une baisse de l’impôt sur le revenu… mais par une baisse des cotisations sociales ! En clair, ça pourrait être une nouvelle attaque contre le système de protection sociale et un cadeau au patronat !

Les impôts servent entre autres à nos services publics : santé, éducation, culture etc… Tout comme la protection sociale alimentée par les cotisations sociales, les services publics sont notre bien commun qui permet notamment redistribution, partage des richesses et réduction des inégalités.

Macron a beau jeu d’invoquer un énième plan de sauvetage de l’hôpital en promettant la fin des problèmes aux urgences d’ici 18 mois ou dans l’Education en promettant des remplacements de tous les enseignant-es absent-es… en asséchant les recettes publiques et la sécurité sociale.
Baisser les impôts, c’est bien dégrader encore la situation des services publics.

Le président des riches n’arrivera pas à faire tourner la page avec de telles annonces. La population n’est pas dupe.

Pour Solidaires, c’est bien d’augmentation de salaires dont les travailleuses et travailleurs ont besoin : 400 euros immédiatement et pas de salaire à moins de 1700 euros net.

C’est aussi de services publics sur l’ensemble du territoire avec des moyens matériels et humains (et pas de l’intelligence artificielle via ChatGpt) qu’il faut développer en urgence. Les Maisons France Service ne sont en aucun cas de véritables services publics mais bien des pis allers. Il faut défendre nos services publics et en créer de nouveaux.

Solidaires exige le retrait immédiat de la réforme des retraites.

La page n’est pas tournée ! Toutes et tous en grève et en manifestation le 6 juin !

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es Retraites

Haro sur les maghrébins âgés !!

La “réforme ” des retraites, véritable régression sociale, touche particulièrement et de plein fouet les couches défavorisées de la population. Premiers impactés, les immigrés le sont, parce qu’une grande partie d’entre eux travaillent dans les métiers pénibles, ont des carrières hachées, sont tributaires du minimum vieillesse (allocation de solidarité personnes âgées : ASPA) conditionné jusqu’alors par une durée de résidence en France de plus de 6 mois.

Discrètement et sans débat un amendement de la droite sur la loi a porté cette obligation à plus de 9 mois par an sur le sol français sous peine de perte des droits. Cet article entrera en vigueur le 1er septembre.

Ne nous y trompons pas : si elle vise toutes les personnes retraitées y compris les françaises, celles qui achètent des villas au Maroc, au Portugal sont rarement éligibles à ce minima social. Les premières ciblées sont les personnes âgées migrantes n’ayant pas suffisamment cotisé pour avoir une retraite décente, autrement dit les plus précaires.

Et ce alors même que le président Macron déclarait le 14 avril 2023, à la délégation de 9 anciens combattants reçue à l’Elysée, qu’il se réjouissait que le versement de leur allocation ne soit plus soumis à la condition de résidence en France. Une contradiction et un traitement discriminant : pour les uns réparation d’une injustice et pour les autres assignation à résidence.

Que faut-il voir dans cette volonté d’empêcher ces personnes âgées de passer quelques mois par an dans leur pays d’origine ? Rien d’autre qu’un moyen de supprimer des droits. Gageons en effet qu’ils ne seront pas informés de ces exigences nouvelles et que de contrôles de plus en plus stricts leur feront perdre leur droit à la première occasion.

Nos associations dénoncent cette politique discriminatoire et réclament que ces personnes âgées migrantes puissent bénéficier de l’ASPA sans condition de résidence, à l’instar des anciens combattants.

  • Premiers signataires:

– Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)

-Groupe d’Information et de Soutien des Immigré.e.s (GISTI)

– Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR)

Abcéditions Bienvenus Clandestins

– Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA)

– Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (ACORT)

– Association des Marocains en France (AMF)

– Association de Promotion de Cultures et du voyage

– Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF)

– L’Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA)

– Association des Tunisiens en France (ATF)

– Association ROYA CITOYENNE

– ASTI PETIT QUEVILLY

– Association Rosmerta – Avignon

– Au Nom de la Mémoire

– Cedetim / IPAM

– Collectif Fontenay diversité,

– Collectif poitevin D’ailleurs Nous Sommes d’Ici

– Collectif Tous Migrants Savoie

– Collectif Vigilance pour les droits des étrangers Paris 12eme

– Coordination nationale Pas sans Nous

– Europe solidaire sans frontières (ESSF)

– Ensemble! 06

– Fédération nationale de la Libre Pensée

– Femmes Plurielles

– Fondation Copernic

– Grigny Solidarité Palestine

– Habitat&Citoyenneté

– Ligue des droits de l’homme (LDH)

– Le Mouvement de la Paix

– No Vox

– Pour une Ecologie Populaire et Sociale (PEPS)

– Réseau Féministe “Ruptures”

– Réseau Euro-Maghrébin Citoyenneté et Culture (REMCC)

– Réseau Education Sans Frontières (RESF06)

– Syndicat de la Médecine Générale (SMG)

– Tadamun Exil 70

– Union Juive Française pour la Paix (UJFP)

– UNRPA Fédération de Paris

– Union Syndicale Solidaires

– Union des travailleurs immigres tunisiens (UTIT)

  • Publications

Kapitalis (important site d’information tunisien)

ESSF
https://www.europe-solidaire.org/spip.php?article66467

L’Humanité

Haro sur les retraités étrangers ! | L’Humanité (humanite.fr)

https://www.humanite.fr/en-debat/haro-sur-les-retraites-etrangers-793967

Médiapart

https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/080523/reforme-des-retraites-haro-sur-les-maghrebins-ages

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En grève ! Retraites

Déclaration de l’Union syndicale Solidaires réunie en Comité national le jeudi 4 mai 2023

Après un 1er mai historique, l’ordre du jour c’est toujours le retrait de la réforme des retraites

La journée du 1er mai a été massive et historique. Avec 2,3 millions de manifestants et manifestantes c’est un véritable raz-de-marée populaire qui a déferlé. Il s’agit de la plus importante manifestation du 1er mai depuis l’entre-deux tours de 2002 et la mobilisation de masse contre l’extrême-droite.

Elle fut placée sous le signe de l’internationalisme avec la venue de syndicalistes du monde entier en soutien au mouvement social en France contre la réforme des retraites, dans lequel la journée du 1er mai s’est pleinement inscrite.

Le constat est implacable : le refus de cette réforme inutile et injuste reste largement majoritaire et la détermination à en obtenir l’abrogation est intacte, en témoignent notamment les mobilisations systématiques qui accompagnent les déplacements des rares soutiens à la réforme.

L’Union syndicale Solidaires partage cette détermination. L’exécutif pense pouvoir gouverner par la répression (interdictions de manifestations, gardes-à-vues abusives, réquisitions…) et une succession d’opérations de communication délétères (nouvelle loi dite “anti-casseurs” mais plutôt anti-manifestations, agitation des peurs et désignation de boucs émissaires..) ou d’annonces qui ajoutent à la colère (RSA conditionnel, réforme des lycées professionnels..). Les 100 jours de Macron sont pour l’instant une succession d’échecs. L’enjeu est trop sérieux pour que le spectacle de marionnettes auquel se livrent M. Macron et ses ministres ne trompe quiconque.

Après quatre mois de mobilisation, certains tentent encore de faire croire que tout cela est une gigantesque incompréhension. Au contraire, les travailleurs et les travailleuses ont parfaitement compris qu’il s’agissait de faire reposer sur elles et eux l’ensemble des efforts, tandis que le patronat était une fois de plus épargné.

Dans un contexte d’inflation galopante et alors que les profits records des entreprises du CAC 40 sont confisqués au profit d’une minorité de privilégiés, la lutte des classes est plus que jamais d’actualité. C’est pourquoi Solidaires continue de porter ses revendications sur les salaires, le temps de travail, la pénibilité, les conditions de travail, le logement, l’écologie et pour l’égalité.

Consciente de l’urgence sociale et écologique actuelle, l’Union syndicale Solidaires poursuivra le travail unitaire dans l’intérêt des travailleurs et des travailleuses.

Si le gouvernement veut rencontrer les organisations syndicales, il paraît nécessaire que ce soit l’intersyndicale unie qui soit reçue. Pour Solidaires, ce ne pourrait se faire qu’à la condition de réclamer le retrait de la réforme, et sur les sujets d’urgence sociale que nous déciderons de mettre sur la table.

L’Union syndicale Solidaires, forte du soutien majoritaire dans la population et de l’unité syndicale sans faille, est déterminée à poursuivre la mobilisation contre la réforme des retraites, pour un meilleur partage des richesses, une société plus juste et qui prenne en compte l’urgence écologique.

Ses organisations, réunies ce jour, vont poursuivre la mobilisation sous toutes les formes décidées collectivement (casserolades, interpellations des parlementaires, blocages, grèves..) jusqu’au 6 juin, journée de grèves et de manifestations à l’appel de l’intersyndicale.

Elles réaffirment leur refus total de la réforme des retraites et leur détermination pleine et entière à en obtenir le retrait.

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