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International Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes féministes

Affronter la peur : que nous apprennent les femmes iraniennes ?

Une émission à écouter…

Depuis la mort de Masha Amini, le 16 septembre dernier, nombre d’Iraniennes se sont filmées en train de se couper les cheveux et sont descendues dans la rue crier leur colère face au régime en place et à la loi instaurée depuis la révolution islamique de 1979.

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Actu Solidaires 78 Conditions de travail Dans les Yvelines, une classe en lutte... Énergie Industrie International Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes contre les discriminations Pourquoi des prisons ? Transport

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 43

Au sommaire : centrale de Porcheville, maltraitances, déshumanisation, mobilisation contre les bombardements turcs au Kurdistan, prison de Magnanville, etc.


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Porcheville / centrale électrique

Source : 78actu.fr

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Porcheville. Les cheminées de la centrale électrique vont bientôt disparaître

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Mantes-la-Jolie : la communauté kurde s’indigne après les frappes turques en Irak et en Syrie

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Yvelines : l’État ne cède pas et veut toujours sa prison à Magnanville

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Mantes-la-Jolie la galère des SDF pour accéder aux toilettes

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soupçons de maltraitance est menée au foyer de vie d’Ecquevilly où sont accueillis des adultes handicapés.

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International Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Kurdistan – Stop aux bombardements turcs sur le Rojava

Dans la nuit du 19 au 20 novembre, l’armée turque a lancé une attaque sur plusieurs villes et villages des zones sous contrôle de l’Administration Autonome du Nord et de l’Est de la Syrie, souvent désignées par “Rojava”. Tirs d’artillerie lourde, attaques de drones, raids aériens, les bombardements se poursuivent depuis et ont causé, au 24 novembre, la mort de 16 civils et 17 combattants des Forces Démocratiques Syriennes et ont blessé plusieurs dizaines de personnes.

Le gouvernement turc justifie cette agression par l’attentat qui a eu lieu à Istanbul le dimanche 13 novembre et fait 6 morts. Quelques heures à peine après l’explosion, le ministre de l’intérieur Suleyman Söylu accusait déjà le Rojava et le mouvement kurde sans preuve, citant notamment la ville de Kobanê dans son discours comme lieu où l’attentat aurait été commandité. Après l’arrestation d’une femme qui a avoué avoir posé la bombe, le ministre de l’Intérieur a affirmé que le PKK avait organisé l’attentat. Les Forces Démocratiques Syriennes, auxquelles les YPG sont affiliés, tout comme le PKK ont clairement démenti toute participation et déclaré ne pas recourir aux attentats contre des civils. Depuis, des éléments semblent montrer que la principale suspecte avait des liens avec des forces islamistes syriennes, travaillant avec l’État turc.

Les attaques de l’armée turque visent avant tout des infrastructures civiles : une école, plusieurs centres de santé, deux silos à grains, des centrales électriques, un nombre important de dépôts ou de manufactures de carburant, des puits de pétrole… ont été bombardés. Le but poursuivi semble être de détériorer les infrastructures au point de rendre invivable la région pour les civils.

De plus, des attaques ont eu lieu sur la prison de Jarkin à Qamishlo et sur le camp de Al-Hol, deux lieux de détention de djihadistes de Daesh, probablement pour donner aux djihadistes une occasion de s’échapper.

Le 20 novembre, à Derîk, l’aviation turque a utilisé contre les civils la technique du double-tap : bombarder un site deux fois à quelques minutes d’intervalle pour toucher les personnes venues porter assistance aux premières victimes. Un crime de guerre.

Le massacre du peuple kurde par un régime turc aux abois, qui voit sa réélection compromise par la crise économique majeure qui touche le pays et cherche une diversion dans une agression armée, doit cesser.

L’Union syndicale Solidaires dénonce l’absence de réaction concrète des Nations-Unies et des gouvernements, notamment du gouvernement français, pour mettre fin aux actions d’Erdogan, et la passivité, voire la complicité, des Etats-Unis et de la Russie.

Nous réaffirmons notre soutien aux peuples du nord de la Syrie face à la folie guerrière du président turc.

Nous soutenons aussi toutes les forces progressistes de Turquie qui s’opposent à la guerre, syndicats, partis, associations, et qui subissent elles aussi la répression des autorités.

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antifascisme International Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Arrivée au pouvoir de l’extrême droite : solidarité avec les Italien-nes pour le respect des droits

Les dernières élections générales italiennes ont vu l’extrême droite arrivée en tête du scrutin. Avec la droite elle détient une majorité absolue lui permettant de constituer un gouvernement. Le poste de cheffe du gouvernement devrait être occupé par une candidate dont la filiation fasciste ne fait pas mystère.

Ce séisme politique qui tend à banaliser l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite en Europe intervient alors même que le bloc de la droite et de l’extrême droite suédoise a gagné d’une courte majorité les élections législatives face à la gauche parlementaire sortante. Ce contexte n’est pas sans entrer en résonance avec, en France, le score important du RN aux dernières élections législatives et l’arrivée d’un groupe de 89 député-es à l’Assemblée Nationale en juin dernier.

Nos organisations prennent avec le plus grand sérieux cette situation et la dynamique inédite qui voit progresser les idées nationalistes, racistes, contraires aux droits des femmes, des LGBTQi+ et antisociales partout en Europe.

Nous adressons notre soutien aux syndicalistes italiens et italiennes et à l’ensemble de la population qui risquent de faire grands frais de politiques anti syndicales. Nous considérons que c’est d’abord en répondant aux attentes sociales de la population particulièrement malmenée par les crises économiques, sociales, écologiques, acculée par les hausses généralisées des prix que l’on s’opposera durablement aux idées et pratiques des politiques d’extrême droite. En ce sens, nous décidons de renforcer notre lutte contre l’extrême droite et de travailler ensemble à empêcher son développement et son accession au pouvoir.

Communiqué intersyndical

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International Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes féministes

Communiqué Solidaires – Solidarité avec les femmes d’Iran

Le 13 septembre, Masha Jina AMINI, âgée de 22 ans, originaire de la région du Kurdistan (nord-ouest du pays), a été arrêtée par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ». Elle est morte trois jours plus tard en détention, après être tombée dans le coma. Après sa mort tragique, la foule s’est rassemblée devant l’hôpital où elle est décédée. Les forces de sécurité ont battu et arrêté un nombre important de femmes et d’hommes et ont rapidement transféré le corps de Masha Jina à Saquez, sa ville natale.

Malgré la pression exercée par les autorités pour que Masha Jina soit enterrée immédiatement, ses funérailles ont eu lieu samedi 17 matin, avec une présence massive de la population de Saquez, en deuil, et en colère. Ils ont scandé des slogans contre la République islamique, le hijab obligatoire et l’oppression systématique des femmes en Iran. L’épitaphe sur la pierre tombale de Masha Jiina se lit en kurde : « Bien-aimée Jina, tu ne mourras pas ; ton nom sera un symbole ».

Ce drame suscite une vague de colère à travers l’Iran, ce qui se traduit par des manifestations partout dans le pays. Des slogans hostiles au régime théocratique sont scandés, tels que « mort au dictateur », « mort à la République islamique » !

En soutien, une foule de femmes ont manifesté tête découverte, d’autres ont également décidé de couper leurs cheveux. Sur les réseaux sociaux aussi, la colère gronde. Sur Twitter, le hashtag #Mahsa_Amini en persan arrivait en tête dimanche 18, avec près de 1,5 million de tweets. Dans la capitale, des étudiant·es ont lancé des mouvements de protestation dans plusieurs universités, dont celles de Téhéran et de Shahid Beheshti. Ils/elles scandent des slogans comme “Mort à la dictature, celle du Guide comme celle du Chah”.

Le Syndicat VAHED des travailleurs des autobus de Téhéran et de sa banlieue condamne fermement ce crime. Il exige des poursuites, un procès public et la punition de tous les responsables du meurtre de Mahsa Amini. Lundi 19 à Saqqez (Kurdistan), la ville natale de Mahsa Jina AMINI, les partis politiques kurdes ont appelé à la grève générale.

Ces mouvements de contestation ont été violemment réprimés par les forces de sécurité, cinq personnes auraient été tuées.

L’application de la charia est régulièrement contestée dans le pays et le décès de Mahsa Jina AMINI réveille les critiques envers la police des mœurs (chargée notamment de faire respecter le port obligatoire du foulard en public), et ses interventions violentes.

L’Union syndicale Solidaires affirme sa solidarité avec les femmes iraniennes et soutient leurs revendications dont :

– Le droit essentiel des femmes à disposer de leurs corps ;
– L’abrogation de l’obligation de porter le voile.
Le régime iranien doit respecter les Conventions internationales qu’il a ratifiées, dont celles sur la liberté de manifestation.
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International Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Sahara Occidental – Déclaration de solidarité avec le peuple sahraoui

27 octobre 2022

6 syndicats du Réseau syndical international de solidarité et de luttes : UGTSARIO (Sahara occidental), CGT, Confederación Intersindical (Espagne), Union Syndicale Solidaires (France), IAC (Catalogne) et l’Union Syndicale Progressiste de Travailleurs du Niger, étaient présent-es au Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui qui a eu lieu du 20 au 22 octobre 2022 dans le camp de réfugiés d’Awsard dans le désert du Sahara au sud de l’Algérie.


solidarité avec le peuple sahraoui1

A cette occasion, nous réitérons notre solidarité avec les travailleurs/euses et le peuple sahraoui pour leur droit légitime de décider pour eux-mêmes. Nous soutenons le peuple sahraoui qui résiste à l’occupation et lutte pour récupérer son territoire occupé par l’État marocain.

En tant qu’organisations syndicales de classe, nous exprimons notre rejet absolu tant de la politique du gouvernement espagnol, qui a une responsabilité majeure depuis l’époque coloniale, que de l’occupation militaire et de la répression de l’État marocain, avec le soutien de la France et des États-Unis, entre autres.

L’occupation et l’exploitation illégale des ressources du Sahara Occidental violent les principes internationaux les plus fondamentaux qui émanent de l’ONU, de l’Union Africaine et même de la Cour Européenne de Justice.

Le RSISL exige la recherche de la paix et la résolution définitive du conflit sahraoui avec la mise en œuvre du référendum d’autodétermination convenu en 1991 par les Nations Unies.

Les organisations syndicales du RSISL présentes au Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui signent le Manifeste qui a été adopté et s’engagent à continuer à travailler pour la cause du peuple sahraoui.

Nous pensons également qu’il est important de diffuser l’initiative promue par la nouvelle direction de l’UGTSARIO de créer un réseau syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui afin de renforcer et d’élargir la solidarité avec la classe ouvrière sahraouie.

Parce qu’il y en a assez de l’exil, de l’occupation et de la répression.

Parce qu’il n’est plus question de fermer les yeux ou de profiter de l’occupation.

Pour un Sahara occidental libre !

solidarité avec le peuple sahraoui2

Voir l’article sur le site du Réseau syndical international de solidarité et de lutte : https://laboursolidarity.org/fr/n/2376/declaration-de-solidarite-avec-le-peuple-sahraoui

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International Répression

La répression s’accentue au Maroc


Le Comité France de soutien à l’historien Maati Monjib et à tous les détenus politiques et d’opinion au Maroc s’inquiète de la situation des droits humains qui ne cesse de s’aggraver dans ce pays.
Le Maroc durcit la répression contre toute voix critique dénonçant les atrocités du pouvoir et les injustices sociales. En effet, une vague de répression s’abat ces derniers mois sur des activistes des droits humains : Saïda El Alami, militante des droits humains, arrêtée le 23 mars 2022, a été condamnée à 3 ans de prison ferme au Maroc, la Cour d’appel de Casablanca ayant alourdi, mercredi 21 septembre 2022, sa peine à l’issue de son procès en appel. Elle avait été condamnée en première instance à 2 ans de prison ferme notamment pour « outrage envers un corps constitué » et une amende de 5 000 dirhams (environ 470 euros).
Membre du collectif « Femmes marocaines contre la détention politique », elle avait affiché à plusieurs reprises son soutien à des journalistes ou prisonniers d’opinion.
Rida Ben Othman, militant des droits humains, membre de l’AMDH et docteur en droit, spécialité droit numérique, a été arrêté le 9 septembre 2022.Les chefs d’accusation (outrages et violences à fonctionnaire public, outrage envers les corps constitués, selon les articles 265, 263 et 447-2 du code pénal marocain) sont fabriqués de toute pièce. Pire encore, il est accusé d’avoir violé l’état d’urgence selon l’article 4 du décret du 23 mars 2022.
La Cour a accepté d’accorder un délai pour préparer sa défense, répondant à la demande de son avocat, Maître Hassan Tass, mais a refusé les deux demandes de liberté provisoire de l’accusé et d’accès de ce dernier à son dossier.Il est actuellement seul dans une cellule après avoir passé les dix premiers jours dans l’isolement total au nom de mesures anti-covid.
Amnesty International a publié le 21/09/2022 un communiqué demandant sa libération immédiate et l’abandon de toutes les charges retenues contre lui et précise qu’;il a déjà purgé quatre ans d’emprisonnement par le passé. Rida Ben Othman a entamé une grève de la faim pour protester contre son incarcération et les accusations à son encontre.
 D’autres, comme Taoufik Bouachrine, Omar Radi, Soulaimane Raissouni,croupissent dans des prisons après des procès entachés d’irrégularités et des accusations montées de toute pièce, condamnés à de lourdes peines d’emprisonnement. C’est ainsi que le pouvoir marocain se venge de journalistes qui, après enquêtes, osent publier sur des pratiques du régime peu orthodoxes. Les mesures de vengeance se poursuivent même après leur condamnation par des humiliations, la non distribution de leur courrier et la confiscation de leurs écrits personnels (notes, roman en cours pour SoulaimanRaissouni lors de son transfert d’une prison à une autre). C’est pour protester contre cette confiscation que ce dernier est en grève de « la communication »,refusant tout contact avec l’extérieur, et y compris avec le médecin alors que son état de santé reste fragile et inquiétant après la grève de la faim qu’il amené précédemment pendant plus de quatre mois.
Maâti Monjib, quant à lui, l’homme qui dérange peut-être le plus le pouvoir, si l’on en croit l’ampleur du harcèlement, des menaces et des moyens mis en place pour le maintenir « dans une prison à ciel ouvert » : en effet, libéré après presque trois mois de détention préventive, ses comptes ont été bloqués, il ne peut retirer de l’argent, il ne peut travailler, il est empêché de quitter le territoire marocain pour retrouver sa famille qui vit en France, honorer des invitations académiques ou pour faire le bilan de santé dont il a besoin dans son pays d’adoption, la France et le pouvoir l’isole de plus en plus.
Que dire enfin de ce qu’il advient quand de simples citoyens manifestent pacifiquement pour réclamer un meilleur accès aux soins, à l’éducation, à un pouvoir d’achat plus juste et à des mesures sociales basiques ? Les nombreux manifestants du Rif croupissent eux aussi dans des prisons pour le simple fait d’avoir réclamé ces droits élémentaires, certains, comme Nacer Zefzafi, ayant pris des peines de prison très lourdes.
Ce ne sont que quelques-uns des exemples trop nombreux montrant l’envers du décor d’un pays qui ne respecte ni sa propre Constitution ni les accords internationaux relatifs aux droits humains ! Le comité France de soutien continuera d’être solidaire de ces victimes et de dénoncer les pratiques autoritaires et inacceptables de ce régime.
3 octobre 2022

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International Luttes féministes

Solidarité avec les femmes d’Iran

Le 13 septembre, Masha Jina AMINI, âgée de 22 ans, originaire de la région du Kurdistan (nord-ouest du pays), a été arrêtée par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ». Elle est morte trois jours plus tard en détention, après être tombée dans le coma. Après sa mort tragique, la foule s’est rassemblée devant l’hôpital où elle est décédée. Les forces de sécurité ont battu et arrêté un nombre important de femmes et d’hommes et ont rapidement transféré le corps de Masha Jina à Saquez, sa ville natale.

Malgré la pression exercée par les autorités pour que Masha Jina soit enterrée immédiatement, ses funérailles ont eu lieu samedi 17 matin, avec une présence massive de la population de Saquez, en deuil, et en colère. Ils ont scandé des slogans contre la République islamique, le hijab obligatoire et l’oppression systématique des femmes en Iran. L’épitaphe sur la pierre tombale de Masha Jiina se lit en kurde : « Bien-aimée Jina, tu ne mourras pas ; ton nom sera un symbole ».

Ce drame suscite une vague de colère à travers l’Iran, ce qui se traduit par des manifestations partout dans le pays. Des slogans hostiles au régime théocratique sont scandés, tels que « mort au dictateur », « mort à la République islamique » !

En soutien, une foule de femmes ont manifesté tête découverte, d’autres ont également décidé de couper leurs cheveux. Sur les réseaux sociaux aussi, la colère gronde. Sur Twitter, le hashtag #Mahsa_Amini en persan arrivait en tête dimanche 18, avec près de 1,5 million de tweets. Dans la capitale, des étudiant·es ont lancé des mouvements de protestation dans plusieurs universités, dont celles de Téhéran et de Shahid Beheshti. Ils/elles scandent des slogans comme “Mort à la dictature, celle du Guide comme celle du Chah”.

Le Syndicat VAHED des travailleurs des autobus de Téhéran et de sa banlieue condamne fermement ce crime. Il exige des poursuites, un procès public et la punition de tous les responsables du meurtre de Mahsa Amini. Lundi 19 à Saqqez (Kurdistan), la ville natale de Mahsa Jina AMINI, les partis politiques kurdes ont appelé à la grève générale.

Ces mouvements de contestation ont été violemment réprimés par les forces de sécurité, cinq personnes auraient été tuées.

L’application de la charia est régulièrement contestée dans le pays et le décès de Mahsa Jina AMINI réveille les critiques envers la police des mœurs (chargée notamment de faire respecter le port obligatoire du foulard en public), et ses interventions violentes.

L’Union syndicale Solidaires affirme sa solidarité avec les femmes iraniennes et soutient leurs revendications dont :

– Le droit essentiel des femmes à disposer de leurs corps ;
– L’abrogation de l’obligation de porter le voile.
Le régime iranien doit respecter les Conventions internationales qu’il a ratifiées, dont celles sur la liberté de manifestation.
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En grève ! International

Au Royaume-Uni, la vague de grèves salariales se durcit

Cheminots, dockers, avocats… Chaque jour ou presque, le pays est confronté à un nouveau mouvement de colère.

« L’été du mécontentement », comme il a été surnommé, a débuté en juin et tend à se durcir. Il s’agit désormais de la plus grande vague de grèves depuis une trentaine d’années.

A l’appel des syndicat CWU, RMT et UCU[1], une campagne unitaire a été lancé mi-août intitulée Enough is enough[2].L’objectif : gagner sur la question du coût de la vie, c’est-à-dire de la rémunération des travailleurs et travailleuses, des pensions des retraité∙es, des indemnités des personnes sans ressources… Bref, de faire payer les riches, les patrons, de remettre en cause l’exploitation capitaliste.

De nombreuses grèves locales et sectorielles ont été déclenchée, notamment dans le ferroviaire : jeudi 18 août, les trains britanniques étaient en grève et la circulation fortement perturbée. Le lendemain, le métro de Londres se trouvait à l’arrêt. Le surlendemain, les trains étaient de nouveau bloqués. 

Plusieurs journées d’action sont organisées allant jusqu’aux grèves nationales étalées entre les 26, 27 et 30 août à l’appel de CWU. Notons également la volonté de rassembler les milieux syndicaux, associatifs, culturels, dans un mouvement social qui créé ainsi la politique est une nouveauté d’importance.

L’Union syndicale Solidaires apporte son soutien à ces mobilisations. La question salariale et du partage des richesses est centrale dans la période, en France aussi, c’est pourquoi nous appelons à une grève et une mobilisation d’ampleur à construire dans la durée dès le 29 septembre.

[1] Communication Workers Union (CWU) – National Union of Rail, Maritime and Transport Workers (RMT) – University and College Union (UCU).

[2] Littéralement : « Assez, c’est assez » ; en français, nous dirions « Trop, c’est trop ». Site de la campagne : « Nous disons “assez” »