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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 La Poste Poste / Télécom Répression

La Poste – répression, la riposte !

Lors du conseil de discipline de Vincent fournier, militant Sud PTT dans les Yvelines, nous avions fait savoir à la direction qu’elle devait cesser ses saillies répressives sous peine de voir exposer des faits gravissimes dans ce département.

Nous gardions cette vidéo au chaud, première sur le thème, en espérant que La Poste rangerait les armes. Il n’en a rien été.
Il est donc l’heure de tenir nos promesses.

En règle générale si on a été pris la main dans le sac à couvrir un harceleur, on se fait tout petit. La Poste joue les gros bras , il est temps qu’elle assume publiquement ses agissements.

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Poste / Télécom

Mantois : Fermetures en série des bureaux de poste

Depuis maintenant plusieurs années les bureaux de poste du département des Yvelines disparaissent petit à petit (Ecquevilly, Bouafle, Mézières…).

Le groupe La Poste justifie la fermeture des établissements par une « adaptation au changement de mode de vie et de consommation des Français ». La Poste souhaite varier ses « formes de présence en s’appuyant sur des formats innovants », mais qui ne proposent cependant pas toujours des services complets.

Les formats innovants en question sont les agences communales, comme ce qu’est devenue la poste d’Ecquevilly et les relais, ce qu’est devenue celle de Bouafle.

Une question de rentabilité

La question de la rentabilité est aussi très largement mise en avant lors des discussions avec les maires des communes, mécontents de voir leur Poste disparaître. Les bureaux de poste ne seraient plus aussi fréquentés qu’avant et ne rapporteraient donc plus assez d’argent.

Selon Fabienne Lauret, membre du collectif « Sauvons notre poste de Flins », cette raison est injustifiée puisque La Poste elle-même organiserait la baisse de fréquentation de ses établissements.

« Ça commence par une réduction des horaires, puis du nombre d’employés, puis par des fermetures des jours entiers. C’est un cercle vicieux et ils savent très bien ce qu’ils font. Forcément que les gens ne viennent plus puisque c’est toujours fermé. Dès que c’est ouvert il y a du monde par contre ! »Fabienne LauretMembre du collectif “Sauvons notre poste de Flins”

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Actu Solidaires 78 Automobile Éducation Industrie Médias Poste / Télécom Santé-Social

Inauguration de l’accueil syndical Solidaires 78 sur le Mantois, une belle soirée…

Merci à tou·tes les camarades du Rail, des télécoms, de la Santé et du Social, de l’industrie automobile, de l’éducation, des médias, etc. qui ont participé à l’inauguration de l’accueil syndical mardi dernier à Limay.

Merci également à la CNT, aux militant.es d’autres organisations syndicales, collectifs et associations pour leur participation et à tou·tes les ami.es qui sont venu·es passer un beau moment avec nous.
Merci également à la Librairie la Nouvelle Réserve pour son accueil.

Pour rappel, les accueils syndicaux Solidaires 78 ont lieu tous les mardis de 17 h à 19 h à la librairie la Nouvelle Réserve à Limay.

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Actu Solidaires 78 Poste / Télécom

Sud PTT : en grève le18 mai !

Faisons taire la bande des zéros

Après avoir félicité les « héros » pendant la pandémie, la direction refuse désormais de verser une prime aux postier·e·s et annonce une attaque massive contre tous les métiers.

Zéro augmentation, Zéro prime, zéro embauche, réorgs partout = Riposte !

Les projets de la direction de La Poste sont si violents et nombreux que pas un secteur n’échappe aujourd’hui à la colère. Entre les réorganisations (1000 à la distri !), les suppressions de bureaux, la précarité qui monte, les changements divers et variés dans les missions des postier·e·s et le gel des salaires ou la suppression de l’intéressement, il y a de nombreuses raisons de rentrer dans l’action.
La volonté du groupe d’imposer brutalement ses vues se fait au prix de notre pouvoir d’achat et de nos conditions de travail, il faut une riposte à la hauteur.

Pour la fédération Sud PTT, c’est le 18 mai !

Depuis début avril de nombreuses intersyndicales se réunissent partout sur les territoires et beaucoup appellent d’ores et déjà à une journée d’action et de grève le 18 mai.

A l’heure où ces lignes sont écrites on peut déjà citer les intersyndicales des Bouches-du-Rhône, du Calvados, des Côtes d’Armor, du Finistère, de La Gironde, de l’Ille-et-Vilaine, de l’Eure, de la Seine Maritime, du Morbihan, du Vaucluse, des Hauts-de-Seine et nous en oublions sans doute.

Ces initiatives doivent être soutenues et relayées. Elles doivent se traduire par une perspective nationale. La fédération Sud PTT appelle donc l’ensemble des postier·e·s à se mobiliser, par la grève et les manifestations, le 18 mai. C’est d’ailleurs l’esprit de l’appel intersyndical national du 19 avril qui proposait « la construction de mobilisations avec une journée de convergence des luttes dans la 2ème quinzaine de mai ». Nous espérons que l’intersyndicale nationale portera bientôt cette date et prendra ses responsabilités.

La colère qui monte est inédite de par son ampleur, saisissons l’occasion ! Assez des luttes bureau par bureau, secteur par secteur, c’est un tous ensemble qu’il nous faut !

• Pour les salaires, les primes, le13ème mois !
• Pour des embauches, contre laprécarité
• Contre les réorgs et lesfermetures de bureaux !

Nous sommes toutes et tous concerné·e·s, nous sommes des dizaines de milliers et ils sont une poignée !

LE 18 MAI, TOUTES et TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION !

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Actu Solidaires 78 Défense de nos libertés Poste / Télécom Traçage

Sud PTT : Le pouvoir place insidieusement ses jalons liberticides !

Noyées au sein d’un matraquage médiatique sur la pandémie, le gouvernement et Macron tentent régulièrement de caser des mesures portant atteinte aux libertés publiques, au droit à la vie privée, à la liberté d’expression et de manifestation, au contrôle démocratique de la force publique.

En effet, le contexte de crise sanitaire et d’état d’urgence permanent, qui induit mécaniquement une crise économique, est propice à cette dérive. En sortant du confinement en mai 2020, il avait été question de remplacer la simple déclaration de manifestation en une demande d’autorisation auprès de la préfecture, il aurait donc fallu lever le doigt avant de protester publiquement.

Revue de détail des principales mesures….

1-Le maintien de l’ordre

Depuis septembre 2020, un véritable arsenal de mesures s’accumule. Le nouveau schéma national de maintien de l’ordre (SNMO) confirme l’utilisation d’armes de guerre, du LBD éborgneur à la grenade de désencerclement, le canon à eau et les tanks feraient leur entrée systématique dans la capitale.Quant aux méthodes, les contacts musclés avec les manifestant.es et la permanence de la présence martiale de groupes d’interventions sont devenus la règle, avec la présence permanente de la BAC (brigade anti-criminalité). Le discours, lui, couvre les violences et les justifie en mentant délibérément (cf. ci-contre ). Les Brave-M (brigades de répression de l’action violente motorisées), elles, ont été instaurées par le Préfet de police de Paris Lallemand en 2019. Un copier-coller des voltigeurs de feu Charles Pasqua, assassins de Malik Oussekine pendant la contestation étudiante contre le projet de loi Devaquet. Les pelotons de voltigeurs motoportés (PVM) seront alors dissous…

2 -Fichage

Les décrets du 2 décembre 2020 étendent le fichage de toute la population. Les techniques le permettent à grande échelle avec une puissance de collecte et d’archivage quasi illimitée. Il suffisait d’ouvrir la boite de pandore réglementaire, en catimini, pour violer la protection des données personnelles.Le champ est très large car il suffit qu’il y ait une présomption d’une pseudo atteinte aux valeurs républicaines (voir ci-contre) : collecte des opinions politiques, philosophiques, religieuse, syndicales, l’état de santé, les pratiques sportives et même les facteurs de fragilité familiaux, sociaux, économiques… Avec ces derniers décrets, faits et gestes, “habitudes de vie” (écrit textuellement), l’opinion ou l’opinion supposée, la présomption, l’intention -ensemble de critères aux contours mal définis -, pourront être récoltés. Pour sans nul doute établir un profil, un étalonnage de la dangerosité de chacun et chacune ! La docilité deviendrait la norme, le macronisme dans toute sa dérive, une société qui « se tiendrait bien sage » en quelque sorte… le Conseil d’État vient de valider ces trois décrets, au nom de « la sûreté de l’État ». Et plus seulement au nom de l’ordre public.

3 -Répression

Le projet de loi « Sécurité globale » resserre le carcan sécuritaire qui s’en prend aux libertés individuelles et collectives, politiques et syndicales… Permettre aux forces de police de filmer par un drone ou par caméra-piéton est un nouveau moyen de menacer, d’intimider les manifestant.es.Qui pourraient être irrémédiablement reconnu.es et poursuivi.es par la suite, ou au mieux catalogué.es dans un fichier de la police. Les prérogatives de la Police nationale pourraient également être déployées vers la police municipale et des entreprises privées de sécurité. C’est, de fait, aggraver une situation où abus de pouvoir et violences policières se multiplient ! Le 24 novembre dernier, 338 députés ont voté en première lecture ce projet qui permettrait les violences policières sans aucune preuve, en interdisant toute image de fonctionnaire en opération. La liberté de la presse, et la liberté tout court, sont ainsi bafouées. Associée au SNMO, cela permettrait également à la police de sélectionner les lieux de reportage et de filtrer les journalistes, attitrés, pas trop regardants.

4 -Stigmatisation

L’idée même de la loi sur le séparatisme est de diviser la société en stigmatisant une partie de la population, annoncée par Macron aux Mureaux le 2 octobre 2020, en banlieue parisienne. Oubliée la galère quotidienne partagée par nombre d’autres villes dont ce Président ne dit pas un mot : le chômage qui explose, les boulots précaires et mal payés, le logement, l’avenir bouché des jeunes, la pollution environnementale, les services publics démantelés, les violences contre les femmes, les contrôles de police au faciès… Mais comme le précise la tribune unitaire dans le journal Le Monde : « ce projet porte en lui les germes de la division avec la stigmatisation de l’islam et de ses pratiquants. ( l’intégralité de l’appel ici : https://solidaires.org/Il-n-y-aura-pas-de-mobilisation-reelle-contre-les-derives-sectaires-sans-une )

5 -Vers la fabrique du consentement

Ce que veut ce gouvernement pour notre société : museler la jeunesse, lui formater l’esprit à la docilité quitte à remettre en place aujourd’hui un très coûteux Service National Universel, chercher à briser toute velléité émancipatrice de futurs citoyen.iennes dès 2026, un programme militaire pour les jeunes et bien “tendres” encore à 16 ans… Le SNU, rendu obligatoire, ce serait aussi la banalisation du travail gratuit et le vol de temps de liberté pour 800 000 jeunes. (https://solidaires.org/Non-au-Service-national-universel-22642 )

Alors, pour nos libertés, on ne cède rien… et nous serons là le 20 mars contre les violences policières !

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Actu Solidaires 78 Idées, débats, cultures Poste / Télécom

“Le caché de La Poste” : rencontre/débat avec Nicolas Jounin

11/02/2021

Depuis près de vingt ans, les factrices et les facteurs sont soumis à un rythme infernal de réorganisations qui se traduit par des cadences de plus en plus infernales, une dégradation continue des conditions de travail, une perte du sens du travail. Au cœur de ce processus, la question de la quantification de la charge de travail. La Poste s’est progressivement doté d’outils, notamment numériques, pour donner l’apparence de la scientificité à ce qui est en fait un véritable vol du temps de travail. Le but de ses dirigeants : détruire de plus en plus d’emplois, en augmentant sans cesse la productivité des agents. Les conséquences désastreuses de cette politique, les postier·e·s les connaissent malheureusement trop bien. La population en perçoit des échos via la détérioration du service rendu, mais aussi par la médiatisation de situations dramatiques comme les suicides ou tentatives de suicides de facteurs/trices.

Nicolas Jounin est un sociologue qui ne se contente pas d’observer son objet d’étude depuis un laboratoire, puisque, dans le cadre de son enquête, il s’est fait embaucher comme facteur. Son livre démonte les mécanismes par lesquels La Poste impose la mise à sac d’une profession.

Sud PTT organise une rencontre/débat avec Nicolas, le 18 février à 18 heures, par zoom, afin d’échanger autour de son ouvrage. Que l’on soit militant, postier·e, ou plus généralement usager attaché à la défense du service public postal cette rencontre, comme la lecture du livre, est de nature à fournir des outils pour réfléchir et lutter ensemble.

lien zoom :
https://bit.ly/3tOAeSr

Une vidéo d’un entretien avec Nicolas Jounin et Brahim Ibrahimi (un camarade facteur de Sud PTT 92) réalisé par Mediapart.

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