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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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(re)Penser notre syndicalisme antifascisme antiracisme Conditions de travail Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Au travail et partout, détruisons le système raciste

Publié le 14 mars 2025

En-tête par ComSolidaires

Au travail et partout ailleurs, détruisons le système raciste !

Le gouvernement persiste dans sa politique autoritaire, répressive, raciste et xénophobe avec sa loi immigration et sa circulaire Retailleau. Alors que les actes et violences racistes se multiplient sur le territoire et au travail, il reprend encore aujourd’hui les idées et les discours de l’extrême droite !

L’Union syndicale Solidaires continuera à lutter avec celles et ceux qui subissent les oppressions racistes au travail, dans nos quartiers et dans la société. Nous continuerons à nous battre pour la justice, pour l’égalité des droits, contre le racisme, pour la régularisation des travailleurs-ses sans papiers, la liberté de circulation et une société juste et libre d’oppressions !

Matériel de Solidaires

(cette partie sera mise à jour régulièrement)

Des autocollants

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Des autocollants et des affiches

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un tract

Tract RacismeLire plus de publications sur Calaméo

Des fiches pour connaitre ses droits

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Quelques chiffres

  • 1 million de personnes sont victimes de racisme chaque année (enquêtes de victimation INSEE-ONDRP), 
  • 96% d’entre elles ne portent pas plainte (enquêtes de victimation INSEE-ONDRP), 
  • 55% des affaires à caractère raciste étaient classées sans suite en 2022 (Ministère de la Justice, 2022), 
  • En 2023, la France compte 68 millions d’habitant·es.  5,6 millions de résidents de nationalité étrangère vivent en France. La loi immigration du 19 décembre 2023 s’attaque ainsi à 8,2 % de la population (INSEE, 2024),
  • 91% de personnes noires, en France métropolitaine,  affirment être victimes de discrimination raciale dans leur vie de tous les jours, d’après le dernier baromètre du Cran (Conseil représentatif des associations noires).

Quelles sont ces violences ?

La société française est profondément structurée par le racisme, un système de domination et d’exploitation qui hiérarchise les vies et les droits en fonction de leur origine, leur provenance, leur religion réelle ou supposée, leur couleur de peau . Ce racisme  (racisme antiarabe, islamophobie, négrophobie, antitziganisme, antisémitisme…) est largement hérité du colonialisme. Il a déjà des effets concrets : oppressions, discriminations, violences.

La loi interdit et sanctionne le racisme lorsqu’il s’exprime sous forme :

  • d’attitudes (propos, injures, menaces…) fondées sur des opinions, des croyances, articulées à des stéréotypes et des préjugés ;
  • de comportements discriminatoires qui s’expriment à travers des pratiques sociales allant de l’évitement à la persécution, sous des formes organisées ou non (traitement défavorable de personnes, se trouvant dans une situation comparable, dans le domaine de l’emploi, de l’éducation, d’accès à la location…) ;
  • de violences physiques ;
  • de mode de fonctionnement qui institutionnalisent l’exclusion, la ségrégation, la discrimination ;
  • de discours idéologiques, théoriques, voire doctrinaires, constitués de récits visant à justifier la domination de certains groupes humains par d’autres, et se référant souvent à la science à cette fin.

Communiqués de presse de l’Union :

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/communiques/la-lutte-contre-toutes-les-formes-de-racisme-doit-etre-lengagement-de-toutes-et-tous/

Matériel des structures de l’Union


Campagne Intersyndicale – Racisme, antisémitisme, xénophobie au travail : c’est non !

Publié le 21 mars 2025

Les derniers chiffres du défenseur des droits nous indiquent qu’année après année, les statistiques sur les discriminations en raison de l’origine réelle ou supposée restent très élevées. Dans son baromètre il indique que plus de la moitié des saisines reçues par l’institution en matière de discriminations liées à l’origine se sont déroulées dans la sphère professionnelle. Les analyses de l’INSEE montrent que la discrimination raciale à l’embauche est massive en particulier contre les candidats issus de l’immigration. Face à l’ampleur du phénomène, l’ensemble des organisations syndicales, dans une déclaration commune le 11 juillet 2024, ont décidé de mener une campagne contre les discriminations, contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie au travail.

Cette campagne a été lancé officiellement le 21 mars 2025 avec une table ronde intersyndicale suivi d’une conférence de presse.

Cette campagne comprend des affiches et des tracts téléchargeables sur cette page : Racisme, antisémitisme, xénophobie au travail : c’est non !tract intersyndical : racisme, antisémitisme, xénophobie au travail, c'est NON !

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Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Retraites

Bulletin international de l’UNIRS n°15 de août 2025

UNIRS – Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires

Voici le numéro 15 du bulletin international de l’UNIRS.

Retraité·es ukrainien·nes : souffrance et pauvreté
70% des retraité·es ukrainien·nes perçoivent une pension inférieure à 116 euros selon le vice-ministre de la politique sociale de l’Ukraine (2023). Population des plus vulnérables, les retraité·es ukrainien·nes vivent un calvaire depuis le 24 février 2022. Dans la misère, elles et ils doivent affronter les affres d’une guerre qui détruit ce qu’ils ont mis une vie à construire.
Olena Tkalich, journaliste, rédactrice en chef de l’agence d’information Socportal, a bien voulu répondre à nos questions sur la situation de cette partie de la population souvent oubliée.

Propos recueillis par Patrick Le Tréhondat.

2025 - 8 - 27 - UNIRS International 15-1
2025 - 8 - 27 - UNIRS International 15-2
2025 - 8 - 27 - UNIRS International 15-3
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antifascisme antiracisme Défense de nos libertés Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es Violences policières

Des « rafles » organisées par le ministre de l’intérieur ?

Des “rafles” organisées par le Ministre de l’Intérieur ?

L’arrivée de Retailleau au ministère de l’intérieur aura marqué un tournant inquiétant pour les droits des étranger.es, avec ou sans titre de séjours dans notre pays. Après la circulaire janvier 2025 abrogeant la circulaire Valls, donnant des consignes claires pour durcir les conditions de régularisations, des notes envoyées aux commissariat pour ficher les personnes étrangères, des listes de métiers en tension réduites à portions congrues, le ministre de l’intérieur, se lance dans une opération xénophobe prenant pour bouc émissaire les plus précaires parmi les précaires, les étrangers et étrangères, notamment sans titre de séjour.

Le Gouvernement en stigmatisant toujours les étrangers et étrangères contribue à la banalisation de la parole et des actes racistes.C’est dans cette optique que le ministre de l’intérieur vient d’annoncer des opérations de contrôle dans les gares et les lieux de transports publics pour

« lutter contre l’immigration irrégulière » qui s’apparentent à des “rafles”.

Nos organisations, dénoncent cette escalade nauséabonde, visant des travailleurs et travailleuses qui se rendent sur le lieu de travail et qui aujourd’hui et demain, un peu plus que d’habitude, le feront la peur au ventre. Nous rappelons, qu’une partie des personnes étrangères sur notre territoire, sont sans titres de séjours à cause des durcissements successifs des politiques migratoires et des conditions de traitement de leur dossier. Les étranger.es ne viennent pas profiter de notre système social, ils et elles viennent travailler, dans les conditions les plus difficiles, la plupart du temps sans aucuns droits, tout en s’acquittant des cotisations et impôts.

Ce sont les guerres, les dérèglements climatiques et la pauvreté qui poussent des milliers de personnes à rejoindre notamment notre pays, souvent au péril de leur vie, pour essayer d’y trouver une existence digne. Il n’y a pas de crise migratoire, il y a une carence des politiques d’accueil structurées au niveau national et européen.

Nos organisations saluent l’initiative des syndicats de cheminots appelant les agents à ne rien faire qui ne soit pas dans leur prérogatives.

Nous demandons la mise en place d’un processus de régularisation par le travail qui soit opérationnel et qui permette aux travailleurs et travailleuses sans titre de séjour de sortir de l’irrégularité.

Nous demandons un plan d’urgence pour renouveler les milliers de titres de séjour en attente dans les préfectures du territoire national.

Nous exigeons des politiques migratoires centrées sur l’accueil, sur le respect des droits humains et la solidarité. Les moyens doivent être prioritairement mis pour répondre aux besoins sociaux des populations, notamment des plus précaires.

Paris, le 18 juin 2025

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es Vidéo

Le Mégaphone S01E07 – Immigration : liberté de circulation et d’installation pour toutes et tous !

Tayeb Khouira, secrétaire national de Solidaires, Aboubacar Dembele du Collectif des Sans Papier de Vitry (CTSPV94), Cybèle David de Solidaires 93 et Jean-Louis Marziani de SUD PTT 94, échangent lors de cette émission du Mégaphone sur les politiques migratoires xénophobes et racistes du gouvernement, sur la loi Darmanin, la Circulaire Retailleau et sur les listes des métiers en tension qui viennent d’être publiées.

Ils et elle reviennent aussi sur la lutte de Saint Bernard en 1996 menées par celles et ceux qui allaient se nommer les “Sans-Papiers”, sur l’implication des syndicats à l’époque. Aboubacar revient lui sur les plus de 36 mois de lutte des postiers sans papiers de Chronopost.

Tayeb, Jean-Louis et Cybèle expliquent aussi ce qu’est la fabrique des sans papiers, et le fonctionnement des permanences syndicales.


Broadcasted live on Twitch — Watch live at https://www.twitch.tv/syndicatsolidaires

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antifascisme antimilitarisme antiracisme Éducation Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Construire un mouvement anti-guerre et décolonial, pour la paix, la liberté et contre toutes les extrêmes droites

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Poutine il y a 3 ans et le retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis en janvier 2025, la situation internationale est instable et lourde de menaces pour les peuples, les travailleurs·euses et la paix.

Avec son union syndicale Solidaires, SUD éducation réaffirme pleinement sa solidarité avec le peuple et les travailleurs·euses ukrainien·nes qui se battent pour leur droit inaliénable à l’autodétermination face à l’agression militaire de Poutine. Depuis le début de la guerre, Solidaires, avec l’ensemble des organisations syndicales, se coordonne avec les syndicats ukrainiens pour assurer une solidarité effective et concrète avec les travailleurs·euses ukrainien·nes. SUD éducation a participé avec Solidaires à des convois de solidarité afin d’acheminer en Ukraine de l’aide matérielle. La paix en Ukraine ne pourra être construite sur une capitulation de l’Ukraine et doit être indissociable de la justice et du respect des droits démocratiques et territoriaux du peuple ukrainien.

En tant qu’organisation syndicale de transformation sociale ici en France, notre tâche principale est de construire les mobilisations sur nos lieux de travail et dans la rue contre notre propre gouvernement qui compte faire payer aux travailleurs·euses les hausses de dépenses militaires, sans mettre à contribution les riches et permettant l’enrichissement des industriels de l’armement.

SUD éducation s’oppose à la marche à la guerre opérée par Emmanuel Macron dans son allocution du 5 mars dernier. Dans notre secteur, cela passe par refuser l’enrôlement et la militarisation de la jeunesse à travers le SNU ou tout autre dispositif pouvant s’apparenter à une forme de service militaire. Le SNU est un lieu où l’Etat peut déverser toute sa propagande militariste à un public captif, où l’on fabrique déjà du consentement à l’autoritarisme et à la violence. SUD éducation s’oppose également au label “classes et lycées engagés” qui accompagne le SNU ainsi qu’aux classes défense : ces dispositifs organisent des partenariats entre l’école et l’armée, placent l’éducation au service d’un projet de défense nationale, conditionnent les élèves à l’acceptation de la guerre. Si l’abandon du SNU semble acté par la suppression des crédits qui lui étaient alloués, les annonces de Macron laissent entendre qu’il ne renonce nullement à faire contribuer la jeunesse à l’effort de guerre. Il a, en effet, expressément demandé au ministre des armées et à l’état major la formulation de propositions d’ici le mois de mai « pour permettre à une jeunesse volontaire d’apprendre avec les armées et d’en renforcer les rangs ». SUD éducation s’oppose à tout projet de militarisation de la jeunesse, à tout projet qui assure la pénétration de l’armée dans les écoles. Les crédits du SNU doivent être au contraire réattribués vers la solidarité avec le peuple ukrainien.

Dans l’Enseignement supérieur et la Recherche, SUD éducation s’oppose fermement à la militarisation des programmes de recherche. Dans plusieurs instituts et laboratoires, il est désormais demandé de renforcer les partenariats avec le ministère de la Défense et de penser les recherches de manière duale, pour le civil et pour le militaire. On ne compte plus non plus les partenariats entre universités et les grands groupes industriels de l’armement comme Thalès, Safran ou STMicroelectronics qui fournissent des équipements militaires aux armées russes comme israéliennes.

La situation politique internationale et les réponses politiques d’Emmanuel Macron nécessitent de renforcer les coopérations internationales entre travailleurs·euses et syndicats. A tous les niveaux, SUD éducation travaille à construire l’unité à travers le travail intersyndical contre les guerres impérialistes, contre l’extrême-droite et contre les politiques néolibérales.

Ces prochaines semaines et le 1er mai, SUD éducation appelle à construire un mouvement anti-guerre et décolonial, pour le droit à l’autodétermination des peuples, contre l’économie capitaliste de guerre et l’enrôlement de la jeunesse, contre toutes les extrêmes droites et tous les impérialismes.

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antiracisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

La honte à ce pouvoir qui fait la guerre aux mineur·es isolé·es ! Soutien aux expulsé·es de la Gaîté Lyrique !

Publié le 18 mars 2025

L’Union syndicale Solidaires et Solidaires Ile de France dénoncent l’expulsion violente par les forces de l’ordre des 450 jeunes mineur·es isolé·es qui a eu lieu ce matin à la Gaîté Lyrique.

Nous déplorons cette expulsion et les violences physiques faites par les forces de l’ordre ainsi que l’utilisation de gaz lacrymogène qui ont provoqué plusieurs blessé·es, de nombreuses interpellations et qui a remis des centaines de jeunes à la rue et sans solution d’hébergement.

Depuis trois mois, ces jeunes mineur·es isolé·es occupaient ce lieu culturel pour échapper à la rue et au froid hivernal. A l’été 2023, ces jeunes vivaient et dormaient dans le parc de Belleville, ils et elles ont ensuite occupé le 104, puis la Maison des Métallos en 2024 dont ils et elles ont été expulsé·es. Leur lutte a permis d’arracher 800 hébergements et plus de 200 scolarisations depuis le début.

Ils et elles revendiquent des places d’hébergement, leur scolarisation, la reconnaissance de la présomption de minorité et l’accès aux services de santé. Or, l’État bafoue ces droits fondamentaux pourtant inscrits dans la convention internationale des droits des enfants signée par la France.

La situation des jeunes qui luttent pour leurs droits se retrouve partout sur le territoire et notamment dans les Drom-Com, dans un contexte d’explosion des actes et des discours politiques et médiatiques racistes et xénophobes. La Loi Darmanin et la circulaire Retailleau aggravent encore la situation des personnes étrangères en France, y compris les enfants et les jeunes qui sont victimes de ces politiques migratoires racistes.

L’Union syndicale Solidaires et Solidaires Ile de France appellent à s’engager activement dans la lutte contre le racisme, pour un accueil digne et solidaires et un réel accès à l’égalité des droits pour ces milliers de jeunes.
L’Union syndicale Solidaires et Solidaires Ile de France appellent à soutenir toutes les initiatives du collectif des jeunes du Parc de Belleville et à se mobiliser massivement le 22 mars partout sur le territoire contre le racisme !

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antiracisme Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Du 21 au 30 mars – Semaine anticoloniale et antiraciste

Anticolonialistes! Antiracistes!
L’édition 2025 de la Semaine Anticoloniale et Antiraciste aura lieu du 21 au 30 mars 2024 !
https://www.facebook.com/semaineanticoloniale2022/posts/pfbid0GeqiU6jdLdbuoyYbzqzzj3Wv7EmW6Qi4gTg9VvofaLPXHbybY1hcZidJbTqRuQ7gl

Alors que le fascisme et le racisme d’État ne cessent de monter sur fond de guerres impérialistes et coloniales, alors que l’État français y prend aussi sa part par sa complicité et son implication directe, il est urgent et nécessaire que les résistances des peuples colonisés et des damnés de la terre s’organisent et fassent front. Dans les brèches de ce système autoritaire d’exploitation et de prédation à bout de souffle, la semaine anticoloniale et antiraciste se veut un carrefour de rencontres pour construire de nouvelles solidarités et maintenir vivantes les luttes passées et à venir.

Cette année le lancement de la semaine commence fort et en musique avec le concert de Fermin Muguruza, chanteur du mythique groupe indépendantiste basque Kortatu. Il sera en concert le 21 mars 2025 à la Cigale dans le cadre de sa tournée de 40 ans d’existence.

Le lendemain ce sera un samedi 22 mars 2025 combatif ! Nous organisons un grand cortège anticolonial et antiraciste à la manifestation à Paris rejoignant l’appel pour une journée mondiale d’actions contre le racisme et le fascisme, dans les villes du monde entier, au nord comme au sud, et autour de cette date, à l’occasion de la Journée internationale contre le racisme : www.antiracisme-solidarite.org

Le dimanche 23 mars au CICP (21ter rue voltaire, Paris), nous ouvrirons la semaine anticoloniale et antiraciste avec la « Journée Décolonisons ! » Sur les luttes des peuples colonisés pour leur liberté dans les territoires encore sous domination française. Du soulèvement en Kanaky, aux mobilisations contre la vie chère en Martinique et en Guadeloupe, en passant par la situation à Mayotte, mais aussi en Polynésie, en Guyane, en Corse, en Euskal Herria, les luttes syndicales, la répression coloniale, les mobilisations pour la libération des prisonniers politiques et le droit à l’autodétermination des peuples seront au cœur de cette journée.

Toute la semaine des évènements auront lieu en région parisienne et dans d’autres villes, vous pourrez retrouver le programme détaillé sur notre site : semaineanticoloniale.com

Et pour clôturer cette édition 2025, nous vous donnons rendez-vous au Salon anticolonial et antiraciste le week-end du 29 et 30 mars 2025 à la Parole Errante à Montreuil, regroupant l’ensemble des organisations membres du collectif avec de nombreux.ses invité.e.s..

Cette édition du salon sera dédiée à Frantz Fanon à l’occasion du centenaire de sa naissance. Chaque jour débutera par un film et une discussion en son hommage (sur la décolonisation ou encore la santé mentale). Quatre thèmes principaux rythmeront le salon dans différents espaces : la recolonisation du monde, l’écologie décoloniale, la prison et l’enfermement comme outils coloniaux et l’antiracisme.

Au programme du salon : des débats, des projections de films, une conférence gesticulée, des lectures de poèmes palestiniens, une exposition photos, des présentations d’ouvrages par leurs auteur.e.s, autour des stands des associations et collectifs impliqués dans les luttes et un concert le samedi soir.

Seule la lutte libère !

Les évènements dans les locaux de Solidaires, 31 rue de la grange aux belles Paris 10è

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Intervention de Solidaires au rassemblement de soutien au militant antifasciste Gino du 12 mars 2025

Ce mercredi 12 mars, notre camarade Gino, militant antifasciste incarcéré à la prison de Fresnes depuis novembre dernier, comparaissait à la Cour d’Appel de Paris. Suite à un mandat d’arrêt émis par la Hongrie qui l’accuse d’avoir participé à des violences contre des militants néo-nazis à Budapest en 2023, Gino risque d’y être extradé.

Si l’État français décide de le remettre aux autorités hongroises, Gino encourt jusqu’à 24 ans de prison et risque de voir ses droits les plus élémentaires bafoués. Cette audience, qui décidera ou non de son extradition, est donc cruciale pour le sort de Gino. Un rassemblement de soutien était organisé ce jour devant le Palais de Justice à 12h00 où ont eu lieu des prises de paroles du Comité pour la libération de Gino.

Nous refusons l’extradition vers la Hongrie de Gino et exigeons sa libération immédiate. Prise de parole de Aude pour l’Union syndicale Solidaires.

L’union syndicale Solidaires tient à apporter tout son soutien à Gino et aux autres camarades antifascistes incarcéré·e·s, inculpé·es ou inquiété·es par les autorités dans cette affaire dite « de Budapest ». Nous étions présent·es il y a un mois lors de la précédente audience, et nous continuerons à apporter notre soutien quelle qu’en soit l’issue.

Nous l’avons déjà dit, mais nous ne cesserons de rappeler notre solidarité à des camarades, mais aussi notre inquiétude pour les libertés publiques. 

La décision de la police française d’appliquer un mandat d’arrêt international à l’encontre de militant·e·s politiques s’inscrit dans une dynamique de criminalisation du mouvement social, de répression des militants & militants, ce qui suscite inquiétude et indignation.

En tant que syndicat, nous dénonçons cette logique répressive qui s’en prend à celles et ceux qui se mobilisent qui contre un rassemblement néonazi, contre une loi inique, contre la destruction de terres pour un projet imposé, contre la réduction de nos conquis sociaux…..

Ce qui se joue en Hongrie et Allemagne avec l’application des mandats d’arrêts européens, ce qui se dessine en Italie avec la DDL sicurezza, ce qui a eu lieu en Europe et dans le reste du monde a de quoi nous inquiéter. La montée des extrêmes droites et du fascisme n’est pas un épouvantail que les syndicats, collectifs antifas & militant·es agitent pour s’amuser : c’est un risque réel et qui a des implications concrètes pour celles et ceux qui sont ciblées par les discours réactionnaires, nationalistes & racistes.

Revenons à Gino et aux camarades antifascistes italien·nes, car les projets du gouvernement Meloni, soutenu par certains membres du groupement Bayrou, nous concernent tous et toutes.

Le contenu de la DDL sicurezza nous inquiète au plus haut point car il va plus loin que les lois scélérates, présentées par les états comme des lois de “sécurité globale”. En France, les lois Kasbarian, de Sécurité Globale, les lois Damarnin et les sorties ultra sécuritaires de Retailleau sont du même acabit.

Mais ne nous y trompons pas, c’est bien le mouvement social qui est attaqué. C’est une chasse aux pauvres, à celles et ceux qui ne rentrent pas dans les cases, une chasse contre celles et ceux qui font le choix de l’occupation car les prix des loyers nous étranglent, contre celles et ceux qui n’ont pas les bons papiers ou contre celles et ceux pour qui la solidarité et le secours mutuels ne sont pas que des mots. 

En tant que syndicat nous dénonçons la collusion entre les groupes d’extrême droite hongrois et le gouvernement Orban, qui déploie une politique d’extreme droite, réactionnaire, qui fait la part belle aux intérêts des patrons tout en limitant les droits et libertés publiques. La Hongrie vient d’ailleurs d’être épinglée par des instances européennes sur ces sujets… Et Gino, comme Maja, comme les autres camarades inquiétés par les autorités, risquent un procès inique, fabriqué de toutes pièces.

Le procès de Maja a débuté la semaine dernière : mais notre camarade a refusé la mascarade de la justice hongroise : malgré des conditions de détention contraires aux lois et traités internationaux, Maja a réaffirmé son engagement pour un autre projet de société et pour la liberté de toustes face à la répression.

A l’heure où la France et l’Europe ferment leurs frontières et mènent des politiques d’extrême droite, à l’heure où le ministère de I’intérieur envoie la police réprimer les manifestations féministes qui refusent que des réactionnaires & des nationalistes défilent le 8 mars, à l’heure où nos camarades/compagnons sont emprisonné·e·s pour s’être dressés contre le fascisme (comme Gino, comme Maja et de nombreux·ses autres), nous sommes là et nous serons là, pour réaffirmer que ce n’est pas le projet de société que nous voulons.

En tant que syndicat, nous ferons front partout, tout le temps, et tant qu’il le faudra, pour défendre les droits des travailleur·se·s, pour défendre l’accès à la culture et aux services publics pour tous·te·s, pour des moyens de vivre et de se loger dignement, pour nos salaires, et pour une réelle émancipation de chacun & chacune.
Et pour ce projet de société, c’est une lutte quotidienne que nous menons, contre les oppressions de classe, de genre; contre le racisme, contre l’antisémitisme, mais aussi contre l’enfermement, les frontières et la répression.
Nous sommes ici aujourd’hui pour exprimer notre solidarité, car la lutte antifasciste est internationale.

Free Gino ! Free Maja! Free all antifas !

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