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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Internationalisme Vidéo

Pas de sacrifice pour nos droits sociaux !

Les gouvernements successifs ainsi qu’Emmanuel Macron profitent d’un contexte géopolitique guerrier pour nous imposer de nouvelles coupes budgétaires dans les différents services publics.

Sous couvert d’économie de guerre ils veulent sacrifier nos droits sociaux et notre protection sociale.

Notre courant syndical ne se laissera pas faire face au chantage du remboursement de la dette et de l’effort de guerre. Notre syndicalisme soutient les peuples agressés qui luttent pour leur autodétermination comme en Ukraine et en Palestine. Pour l’Union Syndicale Solidaires, l’internationalisme est un outil de solidarité face aux menaces de guerres impérialistes.

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Canal Marches / Solidaires – Expression Directe 2025 – N°3 – 4 min

Diffusion France 2 le 27/05/2025 vers 00h30 et sur France 5 le 29/05/2025 vers 09h25

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Internationalisme Palestine

Contre le génocide, pour une Palestine libre : Non à la dissolution D’Urgence Palestine

Publié le 28 mai 2025

Alors que le génocide s’intensifie à Gaza, alors que le siège affame et détruit tout un peuple, que fait l’État français de Macron et Retailleau ? Il prononce l’intention du gouvernement de dissoudre l’une des principales organisations des Palestinien·nes en France, un des principaux collectifs mobilisés en solidarité avec le peuple palestinien.

Cette mesure, d’une gravité extrême, met en application une revendication portée depuis des mois par Julien Odoul, député du Rassemblement National récemment condamné par la Justice. En la reprenant à son compte, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau entérine une politique de répression alignée sur les mots d’ordre de l’extrême droite en France et du gouvernement israélien.

Dénoncer un génocide ne sera jamais un crime. Résister face à l’injustice n’est pas un délit. Exiger la liberté pour le peuple palestinien n’est pas une revendication extrémiste violente. Au contraire : c’est une exigence humaine.

Nos revendications sont simples :

  • Stop au génocide en Palestine
  • Non à la dissolution d’Urgence Palestine
  • Oui à la liberté d’expression et à la solidarité internationale.
  • Sanctions contre l’État d’Israël

SIGNEZ ET FAITES SIGNER LA PÉTITION y compris une fois la dissolution actée par le gouvernement. Atteignons le maximum de signataires pour donner de la force à notre procédure !

stop-dissolution.fr

Le comité contre la dissolution d’Urgence Palestine coordonne la solidarité militante et juridique avec les centaines d’organisations qui y prennent part. Il est composé d’Urgence Palestine, AFPS, BDS France, Legal team antiraciste, Les Écologistes, Ligue panafricaine, NPAA, Solidaires, Stop Arming Israël France, UJFP.

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Internationalisme Kanaky

7 avril – Meeting solidarité Kanaky

Collectif solidarité Kanaky 

MEETING  LUNDI 7 AVRIL 202519h

BOURSE DU TRAVAIL – 29 BD DU TEMPLE – PARIS 3e

Libération des prisonniers politiques de Kanaky

Défenseurs du droit à l’autodétermination de leur peuple 

Le 13 mai 2024 a marqué le début d’un nouveau soulèvement du peuple Kanak. Cette révolte fait  suite à plusieurs manœuvres de l’État français qui essaie de stopper le processus de décolonisation du  territoire de la Kanaky (Nouvelle-Calédonie) pour poursuivre une politique de colonisation de  peuplement, et ce avec le passage en force de la loi sur le dégel du corps électoral provincial. La  CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain), mise en place par une large coordination  indépendantiste avait mené dès novembre 2023, des manifestations massives et pacifiques pendant  plusieurs mois à travers tout le pays. La CCAT fait aujourd’hui partie du FLNKS (Front de Libération  Nationale Kanak et Socialiste).  

La révolte populaire, durement réprimée, a fait une douzaine de morts Kanak, des centaines de  blessé·e·s et plus de 3000 interpellations par les forces de l’ordre avec l’appui de milices racistes  et coloniales. Malgré les appels à la désescalade, la CCAT a été accusée comme responsable de tout  ce qui s’est passé à Nouméa. 

Pour leur engagement politique en tant que défenseur du respect du droit à l’autodétermination de  leur peuple, 13 militant·e·s Kanak de la CCAT ont été mis en examen avec de très lourds chefs  d’accusation relevant de la criminalité et de l’association de malfaiteurs. Ils risquent de très lourdes  peines. 7 d’entre elles.eux, dont 2 femmes, ont été déporté·e·s dans des  conditions inhumaines et en toute illégalité vis à vis du droit international, à 18 000 kilomètres  de chez eux, dans la nuit du 23 juin 2024, de Kanaky vers la France.  

Parmi eux Christian Tein – actuel président du FLNKS, Guillaume Vama, Dimitri Qenegei,  Steeve Unë et Yewa Waetheane sont toujours incarcérés ; Brenda Wanabo et Frédérique  Muliava sont assignées à résidence, sous contrôle judiciaire. Par ailleurs, une soixantaine de prisonniers Kanak de droit commun ont aussi été déportés en France  vers une quarantaine de prisons, et ce dans la plus grande opacité. 

Le Collectif Solidarité Kanaky, avec le soutien de toutes les forces politiques syndicales  associatives et culturelles, solidaires du peuple Kanak, exige :  

– la libération immédiate de tou·te·s les prisonnier·e·s politiques Kanak, et l’abandon de toutes les  charges à leur encontre. 

– l’arrêt des déportations, le rapatriement et le rapprochement avec leurs familles de tou·te·s les  détenu·e·s qui le souhaitent, et ce à la charge de l’État, revendication portée aussi par le mouvement  indépendantiste Kanak.  

– Vérité et justice pour toutes les victimes de la répression coloniale. 

– La fin de la répression coloniale et de la militarisation du territoire, le départ des troupes françaises  de Kanaky. 

– L’abrogation définitive du projet de loi sur le dégel du corps électoral. 

– Le respect du droit à l’autodétermination et la poursuite du processus de décolonisation jusqu’à  l’indépendance et la souveraineté pleine et entière de la Kanaky. 

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Internationalisme Palestine

Mardi 20 mai : Journée intersyndicale Palestine

Journée de réflexions en intersyndicale CGT, FSU, Solidaires autour de la question palestinienne et des modalités d’un soutien internationaliste syndical

Le génocide vécu par le peuple palestinien ces derniers mois nous impose de réfléchir aux modalités de notre soutien au peuple palestinien.

Organisée dans un cadre intersyndical, cette journée sera ponctuée de deux tables rondes animées par des militant-es syndicales et des personnalitées extérieures.

La première autour des enjeux contemporains du conflit, la seconde sur nos actions et notre soutien syndical.

Pour s’inscrire à la formation : https://solidaires.org/se-former/catalogue-des-formations/intersyndicales-palestine/

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Écologie Internationalisme Solidarité !

Solidaires à Mayotte après le cyclone Chido – Live Twitch exceptionnel – mardi 8 avril !

Publié le 4 avril 2025

Solidaires à Mayotte après le cyclone Chido – Live Twitch exceptionnel

Au cours des derniers mois, deux délégations de Solidaires se sont rendues à Mayotte afin d’évaluer la situation suite au passage du cyclone Chido.

Nous vous invitons à nous rejoindre mardi 8 avril à partir de 19h sur notre chaîne Twitch. Cette soirée sera l’occasion d’échanger avec une camarade de Solidaires Mayotte, ainsi que des représentants du Secrétariat National de Solidaires, des secteurs de la Santé, de l’Éducation, des Finances Publiques et des PTT.

Nous aborderons non seulement la situation actuelle, les revendications pour une véritable prise en charge des populations sinistrées pour faire face à la catastrophe mais aussi les conditions antérieures au passage du cyclone.

https://twitch.tv/syndicatsolidaires
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antifascisme antimilitarisme antiracisme Éducation Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Construire un mouvement anti-guerre et décolonial, pour la paix, la liberté et contre toutes les extrêmes droites

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Poutine il y a 3 ans et le retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis en janvier 2025, la situation internationale est instable et lourde de menaces pour les peuples, les travailleurs·euses et la paix.

Avec son union syndicale Solidaires, SUD éducation réaffirme pleinement sa solidarité avec le peuple et les travailleurs·euses ukrainien·nes qui se battent pour leur droit inaliénable à l’autodétermination face à l’agression militaire de Poutine. Depuis le début de la guerre, Solidaires, avec l’ensemble des organisations syndicales, se coordonne avec les syndicats ukrainiens pour assurer une solidarité effective et concrète avec les travailleurs·euses ukrainien·nes. SUD éducation a participé avec Solidaires à des convois de solidarité afin d’acheminer en Ukraine de l’aide matérielle. La paix en Ukraine ne pourra être construite sur une capitulation de l’Ukraine et doit être indissociable de la justice et du respect des droits démocratiques et territoriaux du peuple ukrainien.

En tant qu’organisation syndicale de transformation sociale ici en France, notre tâche principale est de construire les mobilisations sur nos lieux de travail et dans la rue contre notre propre gouvernement qui compte faire payer aux travailleurs·euses les hausses de dépenses militaires, sans mettre à contribution les riches et permettant l’enrichissement des industriels de l’armement.

SUD éducation s’oppose à la marche à la guerre opérée par Emmanuel Macron dans son allocution du 5 mars dernier. Dans notre secteur, cela passe par refuser l’enrôlement et la militarisation de la jeunesse à travers le SNU ou tout autre dispositif pouvant s’apparenter à une forme de service militaire. Le SNU est un lieu où l’Etat peut déverser toute sa propagande militariste à un public captif, où l’on fabrique déjà du consentement à l’autoritarisme et à la violence. SUD éducation s’oppose également au label “classes et lycées engagés” qui accompagne le SNU ainsi qu’aux classes défense : ces dispositifs organisent des partenariats entre l’école et l’armée, placent l’éducation au service d’un projet de défense nationale, conditionnent les élèves à l’acceptation de la guerre. Si l’abandon du SNU semble acté par la suppression des crédits qui lui étaient alloués, les annonces de Macron laissent entendre qu’il ne renonce nullement à faire contribuer la jeunesse à l’effort de guerre. Il a, en effet, expressément demandé au ministre des armées et à l’état major la formulation de propositions d’ici le mois de mai « pour permettre à une jeunesse volontaire d’apprendre avec les armées et d’en renforcer les rangs ». SUD éducation s’oppose à tout projet de militarisation de la jeunesse, à tout projet qui assure la pénétration de l’armée dans les écoles. Les crédits du SNU doivent être au contraire réattribués vers la solidarité avec le peuple ukrainien.

Dans l’Enseignement supérieur et la Recherche, SUD éducation s’oppose fermement à la militarisation des programmes de recherche. Dans plusieurs instituts et laboratoires, il est désormais demandé de renforcer les partenariats avec le ministère de la Défense et de penser les recherches de manière duale, pour le civil et pour le militaire. On ne compte plus non plus les partenariats entre universités et les grands groupes industriels de l’armement comme Thalès, Safran ou STMicroelectronics qui fournissent des équipements militaires aux armées russes comme israéliennes.

La situation politique internationale et les réponses politiques d’Emmanuel Macron nécessitent de renforcer les coopérations internationales entre travailleurs·euses et syndicats. A tous les niveaux, SUD éducation travaille à construire l’unité à travers le travail intersyndical contre les guerres impérialistes, contre l’extrême-droite et contre les politiques néolibérales.

Ces prochaines semaines et le 1er mai, SUD éducation appelle à construire un mouvement anti-guerre et décolonial, pour le droit à l’autodétermination des peuples, contre l’économie capitaliste de guerre et l’enrôlement de la jeunesse, contre toutes les extrêmes droites et tous les impérialismes.

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Internationalisme Palestine

31 mars : Projection No other land au Chaplin (Mantes-la-Jolie)



2 heures

Cycle Rétrospective 2024

Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Une amitié inattendue voit le jour.

Ce film réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants a été réalisé comme un acte de résistance créative sur la voie d’une plus grande justice.

VOSTFR • Palestine, Norvège / 2024 / 1h35 / Documentaire

⭐️ 1 nomination aux BAFTA Awards 2025

🏆 1 prix aux Oscars 2025 


Tarif plein 6€ / tarif réduit 4,50€

→ Billetterie en ligne 

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Internationalisme Palestine

Reprise du génocide à Gaza, épuration ethnique en Cisjordanie Que fait la France ? Exigeons des sanctions contre Israël

C’est dans une situation particulièrement tragique pour le peuple palestinien, et alors que le monde s’enfonce dans le déni du droit et la loi de la jungle, que va être commémorée le 30 mars la Journée de la Terre, en mémoire des massacres de villageois palestiniens par l’armée israélienne le 30 mars 1976. C’est chaque année une journée particulière en Palestine et pour tous les Palestinien.ne.s vivant en Israël, en Cisjordanie et à Gaza, dans les camps de réfugiés des pays arabes ou dans la diaspora dans le monde entier. Elle prend cette année un relief particulier alors que le peuple palestinien est menacé dans son existence-même par l’État d’Israël.

Le 18 mars Israël a violé le cessez-le-feu à Gaza, avec le soutien total des États-Unis, en décidant la reprise de bombardements massifs et des déplacements forcés de la population. Plus de 800 morts ont été comptabilisés en quelques jours, en majorité des femmes et des enfants ! Depuis le début du mois de mars, l’État d’Israël a totalement fermé tous les accès à Gaza, c’est l’arrêt de l’aide humanitaire, la coupure de l’eau, de l’électricité et des médicaments, la famine qui s’installe. La coupure en deux de la Bande de Gaza, l’instauration de soi-disant « zones tampon » : tout indique que Netanyahou veut appliquer le projet de Trump d’un nettoyage ethnique et de l’expulsion de la population palestinienne. Le ministre de la défense s’apprête à mettre cette expulsion en application en proposant de créer, et de lui rattacher, un organisme chargé de “l’émigration volontaire” des Palestinien·nes de Gaza.

En continuant ses agressions contre le Liban et la Syrie, c’est tout le Moyen-Orient qu’Israël cherche à embraser.

Certains pays occidentaux, comme la France, ont condamné les bombardements de l’armée israélienne mais ce ne sont que des mots. Les paroles et les discours ne servent plus à rien. Il faut des sanctions contre Israël pour mettre fin aux massacres et au génocide en cours. Israël veut enterrer tout espoir de cessez-le-feu permanent à Gaza en reprenant sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien et en lui niant le droit à la vie.

En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, déplacée de force par les colons et l’armée israélienne, leurs habitations sont détruites. C’est un véritable nettoyage ethnique, mené sans interruption, qui fait craindre un scénario proche de celui de Gaza. C’est ouvertement un processus d’annexion de la Cisjordanie qui se met en place avec l’approbation de Trump.

Le Collectif pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI) dénonce la rupture du cessez-le-feu par Israël et sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien. Ce sont des décennies d’une impunité totale de l’État d’Israël, alors qu’il viole en permanence le droit international, qui ont mené à cette situation. Il faut prendre des sanctions et mettre fin à cette impunité tant qu’Israël ne respecte pas le droit international.

Le CNPJDPI exige :

– un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la mise en œuvre du cessez-le-feu tel qu’il a été prévu dans toutes ses phases– la mise en échec du plan Trump d’expulsion des Palestinien·nes de Gaza et un plan de reconstruction donnant toute leur place aux Palestinien·nes

– l’arrêt de l’annexion de la Cisjordanie

– la fin de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid

– la libération de toutes les personnes détenues

– l’application sans réserve des décisions de la CPI

– l’arrêt des livraisons d’armes et de toute coopération militaire

– la reconnaissance par la France de l’État de Palestine dans le cadre du droit à autodétermination du peuple palestinien

– le retour des réfugiés palestiniens (résolution 194 de l’ONU)

– la fin de l’impunité de l’État d’Israël et des sanctions tant qu’il ne se conforme pas au droit international ainsi que la suspension de l’accord d’association UE-Israël

– la construction d’un avenir de paix entre Palestiniens et Israéliens fondé sur l’égalité des droits

– l’arrêt des agressions contre le Liban et la Syrie

– le respect de la liberté d’expression de réunion et de manifestation ainsi que l’arrêt des poursuites contre les militant.e.s qui soutiennent le peuple palestinien

– la lutte contre le racisme sous toutes ses formes et le refus de toute instrumentalisation de cette lutte

Nous appelons à manifester partout en France pour la « Journée de la Terre palestinienne » sur la base de ces revendications

Paris, le 28 mars 2025

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