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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antifascisme Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Arrivée au pouvoir de l’extrême droite : solidarité avec les Italien-nes pour le respect des droits

Les dernières élections générales italiennes ont vu l’extrême droite arrivée en tête du scrutin. Avec la droite elle détient une majorité absolue lui permettant de constituer un gouvernement. Le poste de cheffe du gouvernement devrait être occupé par une candidate dont la filiation fasciste ne fait pas mystère.

Ce séisme politique qui tend à banaliser l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite en Europe intervient alors même que le bloc de la droite et de l’extrême droite suédoise a gagné d’une courte majorité les élections législatives face à la gauche parlementaire sortante. Ce contexte n’est pas sans entrer en résonance avec, en France, le score important du RN aux dernières élections législatives et l’arrivée d’un groupe de 89 député-es à l’Assemblée Nationale en juin dernier.

Nos organisations prennent avec le plus grand sérieux cette situation et la dynamique inédite qui voit progresser les idées nationalistes, racistes, contraires aux droits des femmes, des LGBTQi+ et antisociales partout en Europe.

Nous adressons notre soutien aux syndicalistes italiens et italiennes et à l’ensemble de la population qui risquent de faire grands frais de politiques anti syndicales. Nous considérons que c’est d’abord en répondant aux attentes sociales de la population particulièrement malmenée par les crises économiques, sociales, écologiques, acculée par les hausses généralisées des prix que l’on s’opposera durablement aux idées et pratiques des politiques d’extrême droite. En ce sens, nous décidons de renforcer notre lutte contre l’extrême droite et de travailler ensemble à empêcher son développement et son accession au pouvoir.

Communiqué intersyndical

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Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes féministes

Communiqué Solidaires – Solidarité avec les femmes d’Iran

Le 13 septembre, Masha Jina AMINI, âgée de 22 ans, originaire de la région du Kurdistan (nord-ouest du pays), a été arrêtée par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ». Elle est morte trois jours plus tard en détention, après être tombée dans le coma. Après sa mort tragique, la foule s’est rassemblée devant l’hôpital où elle est décédée. Les forces de sécurité ont battu et arrêté un nombre important de femmes et d’hommes et ont rapidement transféré le corps de Masha Jina à Saquez, sa ville natale.

Malgré la pression exercée par les autorités pour que Masha Jina soit enterrée immédiatement, ses funérailles ont eu lieu samedi 17 matin, avec une présence massive de la population de Saquez, en deuil, et en colère. Ils ont scandé des slogans contre la République islamique, le hijab obligatoire et l’oppression systématique des femmes en Iran. L’épitaphe sur la pierre tombale de Masha Jiina se lit en kurde : « Bien-aimée Jina, tu ne mourras pas ; ton nom sera un symbole ».

Ce drame suscite une vague de colère à travers l’Iran, ce qui se traduit par des manifestations partout dans le pays. Des slogans hostiles au régime théocratique sont scandés, tels que « mort au dictateur », « mort à la République islamique » !

En soutien, une foule de femmes ont manifesté tête découverte, d’autres ont également décidé de couper leurs cheveux. Sur les réseaux sociaux aussi, la colère gronde. Sur Twitter, le hashtag #Mahsa_Amini en persan arrivait en tête dimanche 18, avec près de 1,5 million de tweets. Dans la capitale, des étudiant·es ont lancé des mouvements de protestation dans plusieurs universités, dont celles de Téhéran et de Shahid Beheshti. Ils/elles scandent des slogans comme “Mort à la dictature, celle du Guide comme celle du Chah”.

Le Syndicat VAHED des travailleurs des autobus de Téhéran et de sa banlieue condamne fermement ce crime. Il exige des poursuites, un procès public et la punition de tous les responsables du meurtre de Mahsa Amini. Lundi 19 à Saqqez (Kurdistan), la ville natale de Mahsa Jina AMINI, les partis politiques kurdes ont appelé à la grève générale.

Ces mouvements de contestation ont été violemment réprimés par les forces de sécurité, cinq personnes auraient été tuées.

L’application de la charia est régulièrement contestée dans le pays et le décès de Mahsa Jina AMINI réveille les critiques envers la police des mœurs (chargée notamment de faire respecter le port obligatoire du foulard en public), et ses interventions violentes.

L’Union syndicale Solidaires affirme sa solidarité avec les femmes iraniennes et soutient leurs revendications dont :

– Le droit essentiel des femmes à disposer de leurs corps ;
– L’abrogation de l’obligation de porter le voile.
Le régime iranien doit respecter les Conventions internationales qu’il a ratifiées, dont celles sur la liberté de manifestation.
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Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Sahara Occidental – Déclaration de solidarité avec le peuple sahraoui

27 octobre 2022

6 syndicats du Réseau syndical international de solidarité et de luttes : UGTSARIO (Sahara occidental), CGT, Confederación Intersindical (Espagne), Union Syndicale Solidaires (France), IAC (Catalogne) et l’Union Syndicale Progressiste de Travailleurs du Niger, étaient présent-es au Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui qui a eu lieu du 20 au 22 octobre 2022 dans le camp de réfugiés d’Awsard dans le désert du Sahara au sud de l’Algérie.


solidarité avec le peuple sahraoui1

A cette occasion, nous réitérons notre solidarité avec les travailleurs/euses et le peuple sahraoui pour leur droit légitime de décider pour eux-mêmes. Nous soutenons le peuple sahraoui qui résiste à l’occupation et lutte pour récupérer son territoire occupé par l’État marocain.

En tant qu’organisations syndicales de classe, nous exprimons notre rejet absolu tant de la politique du gouvernement espagnol, qui a une responsabilité majeure depuis l’époque coloniale, que de l’occupation militaire et de la répression de l’État marocain, avec le soutien de la France et des États-Unis, entre autres.

L’occupation et l’exploitation illégale des ressources du Sahara Occidental violent les principes internationaux les plus fondamentaux qui émanent de l’ONU, de l’Union Africaine et même de la Cour Européenne de Justice.

Le RSISL exige la recherche de la paix et la résolution définitive du conflit sahraoui avec la mise en œuvre du référendum d’autodétermination convenu en 1991 par les Nations Unies.

Les organisations syndicales du RSISL présentes au Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui signent le Manifeste qui a été adopté et s’engagent à continuer à travailler pour la cause du peuple sahraoui.

Nous pensons également qu’il est important de diffuser l’initiative promue par la nouvelle direction de l’UGTSARIO de créer un réseau syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui afin de renforcer et d’élargir la solidarité avec la classe ouvrière sahraouie.

Parce qu’il y en a assez de l’exil, de l’occupation et de la répression.

Parce qu’il n’est plus question de fermer les yeux ou de profiter de l’occupation.

Pour un Sahara occidental libre !

solidarité avec le peuple sahraoui2

Voir l’article sur le site du Réseau syndical international de solidarité et de lutte : https://laboursolidarity.org/fr/n/2376/declaration-de-solidarite-avec-le-peuple-sahraoui

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Internationalisme Répression

La répression s’accentue au Maroc


Le Comité France de soutien à l’historien Maati Monjib et à tous les détenus politiques et d’opinion au Maroc s’inquiète de la situation des droits humains qui ne cesse de s’aggraver dans ce pays.
Le Maroc durcit la répression contre toute voix critique dénonçant les atrocités du pouvoir et les injustices sociales. En effet, une vague de répression s’abat ces derniers mois sur des activistes des droits humains : Saïda El Alami, militante des droits humains, arrêtée le 23 mars 2022, a été condamnée à 3 ans de prison ferme au Maroc, la Cour d’appel de Casablanca ayant alourdi, mercredi 21 septembre 2022, sa peine à l’issue de son procès en appel. Elle avait été condamnée en première instance à 2 ans de prison ferme notamment pour « outrage envers un corps constitué » et une amende de 5 000 dirhams (environ 470 euros).
Membre du collectif « Femmes marocaines contre la détention politique », elle avait affiché à plusieurs reprises son soutien à des journalistes ou prisonniers d’opinion.
Rida Ben Othman, militant des droits humains, membre de l’AMDH et docteur en droit, spécialité droit numérique, a été arrêté le 9 septembre 2022.Les chefs d’accusation (outrages et violences à fonctionnaire public, outrage envers les corps constitués, selon les articles 265, 263 et 447-2 du code pénal marocain) sont fabriqués de toute pièce. Pire encore, il est accusé d’avoir violé l’état d’urgence selon l’article 4 du décret du 23 mars 2022.
La Cour a accepté d’accorder un délai pour préparer sa défense, répondant à la demande de son avocat, Maître Hassan Tass, mais a refusé les deux demandes de liberté provisoire de l’accusé et d’accès de ce dernier à son dossier.Il est actuellement seul dans une cellule après avoir passé les dix premiers jours dans l’isolement total au nom de mesures anti-covid.
Amnesty International a publié le 21/09/2022 un communiqué demandant sa libération immédiate et l’abandon de toutes les charges retenues contre lui et précise qu’;il a déjà purgé quatre ans d’emprisonnement par le passé. Rida Ben Othman a entamé une grève de la faim pour protester contre son incarcération et les accusations à son encontre.
 D’autres, comme Taoufik Bouachrine, Omar Radi, Soulaimane Raissouni,croupissent dans des prisons après des procès entachés d’irrégularités et des accusations montées de toute pièce, condamnés à de lourdes peines d’emprisonnement. C’est ainsi que le pouvoir marocain se venge de journalistes qui, après enquêtes, osent publier sur des pratiques du régime peu orthodoxes. Les mesures de vengeance se poursuivent même après leur condamnation par des humiliations, la non distribution de leur courrier et la confiscation de leurs écrits personnels (notes, roman en cours pour SoulaimanRaissouni lors de son transfert d’une prison à une autre). C’est pour protester contre cette confiscation que ce dernier est en grève de « la communication »,refusant tout contact avec l’extérieur, et y compris avec le médecin alors que son état de santé reste fragile et inquiétant après la grève de la faim qu’il amené précédemment pendant plus de quatre mois.
Maâti Monjib, quant à lui, l’homme qui dérange peut-être le plus le pouvoir, si l’on en croit l’ampleur du harcèlement, des menaces et des moyens mis en place pour le maintenir « dans une prison à ciel ouvert » : en effet, libéré après presque trois mois de détention préventive, ses comptes ont été bloqués, il ne peut retirer de l’argent, il ne peut travailler, il est empêché de quitter le territoire marocain pour retrouver sa famille qui vit en France, honorer des invitations académiques ou pour faire le bilan de santé dont il a besoin dans son pays d’adoption, la France et le pouvoir l’isole de plus en plus.
Que dire enfin de ce qu’il advient quand de simples citoyens manifestent pacifiquement pour réclamer un meilleur accès aux soins, à l’éducation, à un pouvoir d’achat plus juste et à des mesures sociales basiques ? Les nombreux manifestants du Rif croupissent eux aussi dans des prisons pour le simple fait d’avoir réclamé ces droits élémentaires, certains, comme Nacer Zefzafi, ayant pris des peines de prison très lourdes.
Ce ne sont que quelques-uns des exemples trop nombreux montrant l’envers du décor d’un pays qui ne respecte ni sa propre Constitution ni les accords internationaux relatifs aux droits humains ! Le comité France de soutien continuera d’être solidaire de ces victimes et de dénoncer les pratiques autoritaires et inacceptables de ce régime.
3 octobre 2022

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Internationalisme Luttes féministes

Solidarité avec les femmes d’Iran

Le 13 septembre, Masha Jina AMINI, âgée de 22 ans, originaire de la région du Kurdistan (nord-ouest du pays), a été arrêtée par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ». Elle est morte trois jours plus tard en détention, après être tombée dans le coma. Après sa mort tragique, la foule s’est rassemblée devant l’hôpital où elle est décédée. Les forces de sécurité ont battu et arrêté un nombre important de femmes et d’hommes et ont rapidement transféré le corps de Masha Jina à Saquez, sa ville natale.

Malgré la pression exercée par les autorités pour que Masha Jina soit enterrée immédiatement, ses funérailles ont eu lieu samedi 17 matin, avec une présence massive de la population de Saquez, en deuil, et en colère. Ils ont scandé des slogans contre la République islamique, le hijab obligatoire et l’oppression systématique des femmes en Iran. L’épitaphe sur la pierre tombale de Masha Jiina se lit en kurde : « Bien-aimée Jina, tu ne mourras pas ; ton nom sera un symbole ».

Ce drame suscite une vague de colère à travers l’Iran, ce qui se traduit par des manifestations partout dans le pays. Des slogans hostiles au régime théocratique sont scandés, tels que « mort au dictateur », « mort à la République islamique » !

En soutien, une foule de femmes ont manifesté tête découverte, d’autres ont également décidé de couper leurs cheveux. Sur les réseaux sociaux aussi, la colère gronde. Sur Twitter, le hashtag #Mahsa_Amini en persan arrivait en tête dimanche 18, avec près de 1,5 million de tweets. Dans la capitale, des étudiant·es ont lancé des mouvements de protestation dans plusieurs universités, dont celles de Téhéran et de Shahid Beheshti. Ils/elles scandent des slogans comme “Mort à la dictature, celle du Guide comme celle du Chah”.

Le Syndicat VAHED des travailleurs des autobus de Téhéran et de sa banlieue condamne fermement ce crime. Il exige des poursuites, un procès public et la punition de tous les responsables du meurtre de Mahsa Amini. Lundi 19 à Saqqez (Kurdistan), la ville natale de Mahsa Jina AMINI, les partis politiques kurdes ont appelé à la grève générale.

Ces mouvements de contestation ont été violemment réprimés par les forces de sécurité, cinq personnes auraient été tuées.

L’application de la charia est régulièrement contestée dans le pays et le décès de Mahsa Jina AMINI réveille les critiques envers la police des mœurs (chargée notamment de faire respecter le port obligatoire du foulard en public), et ses interventions violentes.

L’Union syndicale Solidaires affirme sa solidarité avec les femmes iraniennes et soutient leurs revendications dont :

– Le droit essentiel des femmes à disposer de leurs corps ;
– L’abrogation de l’obligation de porter le voile.
Le régime iranien doit respecter les Conventions internationales qu’il a ratifiées, dont celles sur la liberté de manifestation.
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En grève ! Internationalisme

Au Royaume-Uni, la vague de grèves salariales se durcit

Cheminots, dockers, avocats… Chaque jour ou presque, le pays est confronté à un nouveau mouvement de colère.

« L’été du mécontentement », comme il a été surnommé, a débuté en juin et tend à se durcir. Il s’agit désormais de la plus grande vague de grèves depuis une trentaine d’années.

A l’appel des syndicat CWU, RMT et UCU[1], une campagne unitaire a été lancé mi-août intitulée Enough is enough[2].L’objectif : gagner sur la question du coût de la vie, c’est-à-dire de la rémunération des travailleurs et travailleuses, des pensions des retraité∙es, des indemnités des personnes sans ressources… Bref, de faire payer les riches, les patrons, de remettre en cause l’exploitation capitaliste.

De nombreuses grèves locales et sectorielles ont été déclenchée, notamment dans le ferroviaire : jeudi 18 août, les trains britanniques étaient en grève et la circulation fortement perturbée. Le lendemain, le métro de Londres se trouvait à l’arrêt. Le surlendemain, les trains étaient de nouveau bloqués. 

Plusieurs journées d’action sont organisées allant jusqu’aux grèves nationales étalées entre les 26, 27 et 30 août à l’appel de CWU. Notons également la volonté de rassembler les milieux syndicaux, associatifs, culturels, dans un mouvement social qui créé ainsi la politique est une nouveauté d’importance.

L’Union syndicale Solidaires apporte son soutien à ces mobilisations. La question salariale et du partage des richesses est centrale dans la période, en France aussi, c’est pourquoi nous appelons à une grève et une mobilisation d’ampleur à construire dans la durée dès le 29 septembre.

[1] Communication Workers Union (CWU) – National Union of Rail, Maritime and Transport Workers (RMT) – University and College Union (UCU).

[2] Littéralement : « Assez, c’est assez » ; en français, nous dirions « Trop, c’est trop ». Site de la campagne : « Nous disons “assez” »

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Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Retours de la délégation de Solidaires au Labor Notes à Chicago

Chroniques journalières de la délégation de l’Union syndicale Solidaires

Chroniques de la conférence de Labor Notes – J0

« Get up, get down, Chicago is a unions’ town » (« Lève-toi, baisse-toi, Chicago est une ville de syndicats »).
Chronique de la conférence de Labor Notes – J1
« Without our labor, their business would simply cease to exist » / « Sans notre travail, leur business arrêterait tout simplement d’exister ». Chris Smalls d’Amazon Labor Union, le 17 juin au meeting du Labor Notes.
Chronique de la conférence de Labor Notes – J2 et J3
So proud to be part of a new generation of workers that are delivering new forms of labor organizing to beat the Big Bosses. « Très fièr-es de faire partie d’une nouvelle génération de travailleurs/euses qui qui proposent de nouvelles formes d’organisation du travail pour battre les grands patrons. » (Workers Justice Project)
Chronique de la conférence de Labor Notes – J4
« Let the voice of the people be heard » / « Laissez-la voix du peuple être entendue » (Albert Parsons, 1887)

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Compte-rendu de Sud Amazon

La section syndicale Sud Solidaires Amazon a été représentée durant le Labor Notes 2022 de Chicago afin d’apporter son histoire, ses combats et luttes, ses victoires auprès des camarades d’Amazon de différents sites à travers le monde. Le but de ces rencontres étant de pouvoir créer des contacts et liens avec les travailleurs-euses de chaque pays et de s’organiser pour pouvoir porter nos revendications au niveau international, soutient et solidarité pour que tous les travailleurs d’Amazon soient reconnus pour leur travail.

Amazon a peur des syndicats et fait tout pour les étouffer. Imaginez notre puissance, tous ensemble, face à Jeff Bezos !kCqCP-uP_400x400

Article paru dans Rapports de Force

Le Labor Notes met en lumière le renouveau du syndicalisme américain

Plusieurs milliers de travailleuses et travailleurs américains ont participé aux rencontres Labor Notes à Chicago du 17 au 19 juin. Pour en savoir plus sur la réalité du renouveau syndical aux États-Unis, dont la victoire à Amazon est un des symboles, nous avons interrogé Cybèle David, secrétaire nationale en charge des questions internationales et Amaya Le Coq, élue CSE chez Amazon, qui faisaient partie de la délégation de l’Union syndicale Solidaires au Labor Notes.T-Xiizsy_400x400

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brochures, dossiers et argumentaires
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solidarité internationale

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Avortement aux USA : Nous ne voulons pas perdre de droits, nous voulons en gagner !

Presque 50 ans après avoir promulgué une loi en vue de légaliser l’avortement (c’était en 1973), la cour suprême des États-Unis vient de déclarer que cette loi était – selon elle – inconstitutionnelle. Dans la foulée, l’État de Virginie à décrété l’interdiction d’avorter. D’autres États, notamment du SUD, devraient dans la foulée suivre le même exemple.

L’Union syndicale Solidaires Allier condamne fermement cette décision et apporte tout son soutien aux mouvements de protestations spontanés qui voient le jour à travers les États-Unis.

Solidarité avec les femmes et les hommes qui luttent pour le droit à l’avortement aux USA et partout dans le monde.

Avortement aux USA : Nous ne voulons pas perdre de droits, nous voulons en gagner !

24 juin 2022 de 18:00 à 19:30

La Cour suprême des États Unis devrait publier très rapidement maintenant sa décision annulant l’arrêt Roe vs Wade (1973) qui garantit le droit à l’avortement dans tout le pays.

Si cette décision était prise, il reviendrait alors à chacun des cinquante états de juger si l’avortement est légal sur son territoire, ou pas.
Le risque est grand alors que de nombreux états interdisent le droit à l’avortement et certains le font déjà.

A l’heure où les femmes d’Irlande, de Colombie, d’Argentine, conquièrent le droit fondamental à l’avortement, il est totalement inconcevable que ce droit régresse dans quelque partie du monde que ce soit comme par exemple pour les Ukrainiennes réfugiées en Pologne qui se voient interdire d’avorter alors que ce droit existe dans leur pays.

MOBILISATION POUR LE DROIT A L’AVORTEMENT PARTOUT DANS LE MONDE RASSEMBLEMENT VENDREDI 24 JUIN, 18 H PLACE RÉPUBLIQUE, PARIS !
Dès que nous connaîtrons la décision de la Cour Suprême, nous appelons à descendre dans la rue sur l’ensemble du territoire !!!!

Premières signatures : Ancic, Ansfo, Cadac, CGT, Cndf, Ensemble! mouvement pour une alternative de gauche ecologiste et solidaire, Femmes Égalité, Femmes Solidaires, FIDH, FSU, Las Rojas, LDH, LFI, LFID, Maison des femmes de Paris, Marche Mondiale IDF, Mémoire traumatique et victimomogie, NPA, OLF, PCF, Planning Familial , SKB, SNPES-PJJ-FSU, Solidaires, Stop Vog, TJK-F

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« Get up, get down, Chicago is a unions’ town » (« Lève-toi, baisse-toi, Chicago est une ville de syndicats »)

Chroniques de la conférence de Labor Notes – J0

Une délégation de Solidaires avec Sud PTT, Sud Amazon & Sud Rail est arrivée à Chicago aux États-Unis pour participer à la conférence du Labor Note.

La conférence de Labor notes c’est quoi déjà ?

Le Labor notes est un réseau militant étasunien, « de base », qui partage des informations sur les luttes et les mobilisations sociales et organise des formations syndicales aux États-Unis. 

La législation est très restrictive pour le droit de grève, syndicale et du travail en général aux Etats-Unis et le syndicalisme est très faible. Mais depuis quelques années, il y a des luttes qui se construisent dans différents secteurs : travail précaire (Jobs for 15$), commerce, aéroport, automobile, éducation… Certaines ont permis la création de syndicats comme Amazon ou Starbucks. 

Les conférences de Labor notes précédentes avaient aussi mis en avant les luttes Black lives matter notamment.

Cette conférence sera marquée par ces avancées syndicales, mais aussi la commémoration de la fin de l’esclavage le 19 juin et les luttes antiracistes en lien avec le mouvement Black Live Matters mais aussi la menace sur le droit à l’IVG.

Plus plus de 5000 sont attendues, pendant 3 jours dans ce qui ressemble à un forum social centré sur le travail et le renouveau du syndicalisme américain.

La délégation participera à différents ateliers par secteurs (rail, éducation, logistique…) et par thèmes (solidarité internationale, antiracisme…)

Chronique de la conférence de Labor Notes – J1 : « Without our labor, their business would simply cease to exist »

« Sans notre travail, leur business arrêterait tout simplement d’exister »

Chris Smalls d’Amazon Labor Union, le 17 juin au meeting du Labor Notes.

Pendant cette première journée de la Conférence du Labor Notes, des dizaines d’ateliers sur les syndicats, la formation, l’éducation, le rail et la solidarité internationale se sont déroulé-es simultanément.
Elle a été clôturée dans une ambiance combative par un meeting qui réunissait les « stars » syndicales du pays : Stacy Davis Gates de la Chicago Teachers Union, Michelle Eisen de Starbucks Workers United, Sean O’Brien des Teamsters (routiers) et Chris Smalls d’Amazon Labor Union. Le meeting s’est terminé par une intervention du sénateur Bernie Sanders.

La délégation de Solidaires a participé et assisté à plusieurs rencontres.

Solidaires était invitée à intervenir sur le thème “Travailleurs et travailleuses en temps de pandémie: une perspective internationale”.

Stéphane pour Solidaires et Amaya pour Sud Amazon sont intervenu-es.Stéphane et Amaya

L’occasion de partager des situations, souvent très semblables, et des luttes, au Bangladesh, en Espagne et en France pendant la période. Même constat: la vie des travailleurs et des travailleuses ne vaut pas tripette pour les capitalistes, et les premier-es ont dû lutter et s’organiser pour se protéger eux/elles-mêmes.
La nécessité de renforcer les expériences et la solidarité internationale a été unanime. Solidaires a parlé du Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes.

Rencontre avec des représentant-es de Hong-Kong,

avec lesquel-les Solidaires a des liens depuis de nombreuses années. Ils et elles ont expliqué la situation de la répression du mouvement social historique à Hong-Kong et de la nécessité de soutenir les syndicalistes qui sur place continuent de s’organiser pour défendre leurs libertés face à la dictature chinoise.

Rencontre historique de syndicalistes de l’éducation pour la création du Caucus Unicore, réseau des syndicats en lutte ces dernières années aux États-Unis.

Comme à Chicago (CTU), en Virginie Occidentale ou à Los Angeles, dans de nombreux États les profs s’organisent pour des salaires décents et un service public au service de toutes les populations.

Rencontre des cheminot-es :

La dernière grève nationale des cheminot-es américain-es date de 1991. Le gouvernement avait imposé l’arrêt de la grève dès le premier jour comme la loi le lui permet.

Un nouveau gouvernement plus progressiste que Trump et un changement démocratique d’un des grands syndicat du Transport ouvre la possibilité à un mouvement historique.
Les cheminot-es américain-es réuni-es au LaborNotes s’organisent pour préparer l’action et la meilleure stratégie pour agir malgré une division syndicale importante et une bureaucratie bien réelle.
C’est d’autant plus nécessaire que les patrons du rail ont profité du COVID pour dégrader comme jamais les conditions de travail. Des contacts sont noués avec les cheminot-es des autres pays comme l’Italie et bien sûr la France avec SUD-Rail/SOLIDAIRES pour construire la solidarité internationale notamment face à une multinationale du transport comme le Groupe SNCF qui a des filiales KEOLIS à Boston et Washington et agit comme les pires rapaces capitalistes.

une série d’ateliers :

sur les syndicats, les travailleurs/euses et le climat, un gros boulot au pays de la bagnole et de l’industrie débridée (l’essence était a 3,30 € les 4 l l année dernière et passée a 5,30 € en ce moment).

Plusieurs ateliers sont organisés sur la question du racisme aux États-Unis dans les syndicats, au travail et dans la société.

La prise en compte de ces questions après les mobilisations du Black Live Matters est importante. De nombreuses formations pour lutter contre le racisme ordinaire, le racisme institutionnel et le racisme systémique et permettre aux personnes qui le subissent de s’organiser et de lutter.

Le TUED (Trade Unions for Energy Democracy) était présent

avec leur revendication de maîtrise publique et contrôle démocratique de la production d’énergie. Un message pas toujours évident à faire passer dans les syndicats.

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