
Départ à 10 h 30 de la mairie de Mantes-la-Jolie
Départ à 10 h 30 de la mairie de Mantes-la-Jolie
Collectif solidarité Kanaky
MEETING LUNDI 7 AVRIL 2025 – 19h
BOURSE DU TRAVAIL – 29 BD DU TEMPLE – PARIS 3e
Libération des prisonniers politiques de Kanaky –
Défenseurs du droit à l’autodétermination de leur peuple
Le 13 mai 2024 a marqué le début d’un nouveau soulèvement du peuple Kanak. Cette révolte fait suite à plusieurs manœuvres de l’État français qui essaie de stopper le processus de décolonisation du territoire de la Kanaky (Nouvelle-Calédonie) pour poursuivre une politique de colonisation de peuplement, et ce avec le passage en force de la loi sur le dégel du corps électoral provincial. La CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain), mise en place par une large coordination indépendantiste avait mené dès novembre 2023, des manifestations massives et pacifiques pendant plusieurs mois à travers tout le pays. La CCAT fait aujourd’hui partie du FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak et Socialiste).
La révolte populaire, durement réprimée, a fait une douzaine de morts Kanak, des centaines de blessé·e·s et plus de 3000 interpellations par les forces de l’ordre avec l’appui de milices racistes et coloniales. Malgré les appels à la désescalade, la CCAT a été accusée comme responsable de tout ce qui s’est passé à Nouméa.
Pour leur engagement politique en tant que défenseur du respect du droit à l’autodétermination de leur peuple, 13 militant·e·s Kanak de la CCAT ont été mis en examen avec de très lourds chefs d’accusation relevant de la criminalité et de l’association de malfaiteurs. Ils risquent de très lourdes peines. 7 d’entre elles.eux, dont 2 femmes, ont été déporté·e·s dans des conditions inhumaines et en toute illégalité vis à vis du droit international, à 18 000 kilomètres de chez eux, dans la nuit du 23 juin 2024, de Kanaky vers la France.
Parmi eux Christian Tein – actuel président du FLNKS, Guillaume Vama, Dimitri Qenegei, Steeve Unë et Yewa Waetheane sont toujours incarcérés ; Brenda Wanabo et Frédérique Muliava sont assignées à résidence, sous contrôle judiciaire. Par ailleurs, une soixantaine de prisonniers Kanak de droit commun ont aussi été déportés en France vers une quarantaine de prisons, et ce dans la plus grande opacité.
Le Collectif Solidarité Kanaky, avec le soutien de toutes les forces politiques syndicales associatives et culturelles, solidaires du peuple Kanak, exige :
– la libération immédiate de tou·te·s les prisonnier·e·s politiques Kanak, et l’abandon de toutes les charges à leur encontre.
– l’arrêt des déportations, le rapatriement et le rapprochement avec leurs familles de tou·te·s les détenu·e·s qui le souhaitent, et ce à la charge de l’État, revendication portée aussi par le mouvement indépendantiste Kanak.
– Vérité et justice pour toutes les victimes de la répression coloniale.
– La fin de la répression coloniale et de la militarisation du territoire, le départ des troupes françaises de Kanaky.
– L’abrogation définitive du projet de loi sur le dégel du corps électoral.
– Le respect du droit à l’autodétermination et la poursuite du processus de décolonisation jusqu’à l’indépendance et la souveraineté pleine et entière de la Kanaky.
Journée de réflexions en intersyndicale CGT, FSU, Solidaires autour de la question palestinienne et des modalités d’un soutien internationaliste syndical
Le génocide vécu par le peuple palestinien ces derniers mois nous impose de réfléchir aux modalités de notre soutien au peuple palestinien.
Organisée dans un cadre intersyndical, cette journée sera ponctuée de deux tables rondes animées par des militant-es syndicales et des personnalitées extérieures.
La première autour des enjeux contemporains du conflit, la seconde sur nos actions et notre soutien syndical.
Pour s’inscrire à la formation : https://solidaires.org/se-former/catalogue-des-formations/intersyndicales-palestine/
Publié le 4 avril 2025
Solidaires à Mayotte après le cyclone Chido – Live Twitch exceptionnel
Au cours des derniers mois, deux délégations de Solidaires se sont rendues à Mayotte afin d’évaluer la situation suite au passage du cyclone Chido.
Nous vous invitons à nous rejoindre mardi 8 avril à partir de 19h sur notre chaîne Twitch. Cette soirée sera l’occasion d’échanger avec une camarade de Solidaires Mayotte, ainsi que des représentants du Secrétariat National de Solidaires, des secteurs de la Santé, de l’Éducation, des Finances Publiques et des PTT.
Nous aborderons non seulement la situation actuelle, les revendications pour une véritable prise en charge des populations sinistrées pour faire face à la catastrophe mais aussi les conditions antérieures au passage du cyclone.
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Poutine il y a 3 ans et le retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis en janvier 2025, la situation internationale est instable et lourde de menaces pour les peuples, les travailleurs·euses et la paix.
Avec son union syndicale Solidaires, SUD éducation réaffirme pleinement sa solidarité avec le peuple et les travailleurs·euses ukrainien·nes qui se battent pour leur droit inaliénable à l’autodétermination face à l’agression militaire de Poutine. Depuis le début de la guerre, Solidaires, avec l’ensemble des organisations syndicales, se coordonne avec les syndicats ukrainiens pour assurer une solidarité effective et concrète avec les travailleurs·euses ukrainien·nes. SUD éducation a participé avec Solidaires à des convois de solidarité afin d’acheminer en Ukraine de l’aide matérielle. La paix en Ukraine ne pourra être construite sur une capitulation de l’Ukraine et doit être indissociable de la justice et du respect des droits démocratiques et territoriaux du peuple ukrainien.
En tant qu’organisation syndicale de transformation sociale ici en France, notre tâche principale est de construire les mobilisations sur nos lieux de travail et dans la rue contre notre propre gouvernement qui compte faire payer aux travailleurs·euses les hausses de dépenses militaires, sans mettre à contribution les riches et permettant l’enrichissement des industriels de l’armement.
SUD éducation s’oppose à la marche à la guerre opérée par Emmanuel Macron dans son allocution du 5 mars dernier. Dans notre secteur, cela passe par refuser l’enrôlement et la militarisation de la jeunesse à travers le SNU ou tout autre dispositif pouvant s’apparenter à une forme de service militaire. Le SNU est un lieu où l’Etat peut déverser toute sa propagande militariste à un public captif, où l’on fabrique déjà du consentement à l’autoritarisme et à la violence. SUD éducation s’oppose également au label “classes et lycées engagés” qui accompagne le SNU ainsi qu’aux classes défense : ces dispositifs organisent des partenariats entre l’école et l’armée, placent l’éducation au service d’un projet de défense nationale, conditionnent les élèves à l’acceptation de la guerre. Si l’abandon du SNU semble acté par la suppression des crédits qui lui étaient alloués, les annonces de Macron laissent entendre qu’il ne renonce nullement à faire contribuer la jeunesse à l’effort de guerre. Il a, en effet, expressément demandé au ministre des armées et à l’état major la formulation de propositions d’ici le mois de mai « pour permettre à une jeunesse volontaire d’apprendre avec les armées et d’en renforcer les rangs ». SUD éducation s’oppose à tout projet de militarisation de la jeunesse, à tout projet qui assure la pénétration de l’armée dans les écoles. Les crédits du SNU doivent être au contraire réattribués vers la solidarité avec le peuple ukrainien.
Dans l’Enseignement supérieur et la Recherche, SUD éducation s’oppose fermement à la militarisation des programmes de recherche. Dans plusieurs instituts et laboratoires, il est désormais demandé de renforcer les partenariats avec le ministère de la Défense et de penser les recherches de manière duale, pour le civil et pour le militaire. On ne compte plus non plus les partenariats entre universités et les grands groupes industriels de l’armement comme Thalès, Safran ou STMicroelectronics qui fournissent des équipements militaires aux armées russes comme israéliennes.
La situation politique internationale et les réponses politiques d’Emmanuel Macron nécessitent de renforcer les coopérations internationales entre travailleurs·euses et syndicats. A tous les niveaux, SUD éducation travaille à construire l’unité à travers le travail intersyndical contre les guerres impérialistes, contre l’extrême-droite et contre les politiques néolibérales.
Ces prochaines semaines et le 1er mai, SUD éducation appelle à construire un mouvement anti-guerre et décolonial, pour le droit à l’autodétermination des peuples, contre l’économie capitaliste de guerre et l’enrôlement de la jeunesse, contre toutes les extrêmes droites et tous les impérialismes.
2 heures
Cycle Rétrospective 2024
Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Une amitié inattendue voit le jour.
Ce film réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants a été réalisé comme un acte de résistance créative sur la voie d’une plus grande justice.
VOSTFR • Palestine, Norvège / 2024 / 1h35 / Documentaire
⭐️ 1 nomination aux BAFTA Awards 2025
🏆 1 prix aux Oscars 2025
Tarif plein 6€ / tarif réduit 4,50€
C’est dans une situation particulièrement tragique pour le peuple palestinien, et alors que le monde s’enfonce dans le déni du droit et la loi de la jungle, que va être commémorée le 30 mars la Journée de la Terre, en mémoire des massacres de villageois palestiniens par l’armée israélienne le 30 mars 1976. C’est chaque année une journée particulière en Palestine et pour tous les Palestinien.ne.s vivant en Israël, en Cisjordanie et à Gaza, dans les camps de réfugiés des pays arabes ou dans la diaspora dans le monde entier. Elle prend cette année un relief particulier alors que le peuple palestinien est menacé dans son existence-même par l’État d’Israël.
Le 18 mars Israël a violé le cessez-le-feu à Gaza, avec le soutien total des États-Unis, en décidant la reprise de bombardements massifs et des déplacements forcés de la population. Plus de 800 morts ont été comptabilisés en quelques jours, en majorité des femmes et des enfants ! Depuis le début du mois de mars, l’État d’Israël a totalement fermé tous les accès à Gaza, c’est l’arrêt de l’aide humanitaire, la coupure de l’eau, de l’électricité et des médicaments, la famine qui s’installe. La coupure en deux de la Bande de Gaza, l’instauration de soi-disant « zones tampon » : tout indique que Netanyahou veut appliquer le projet de Trump d’un nettoyage ethnique et de l’expulsion de la population palestinienne. Le ministre de la défense s’apprête à mettre cette expulsion en application en proposant de créer, et de lui rattacher, un organisme chargé de “l’émigration volontaire” des Palestinien·nes de Gaza.
En continuant ses agressions contre le Liban et la Syrie, c’est tout le Moyen-Orient qu’Israël cherche à embraser.
Certains pays occidentaux, comme la France, ont condamné les bombardements de l’armée israélienne mais ce ne sont que des mots. Les paroles et les discours ne servent plus à rien. Il faut des sanctions contre Israël pour mettre fin aux massacres et au génocide en cours. Israël veut enterrer tout espoir de cessez-le-feu permanent à Gaza en reprenant sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien et en lui niant le droit à la vie.
En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, déplacée de force par les colons et l’armée israélienne, leurs habitations sont détruites. C’est un véritable nettoyage ethnique, mené sans interruption, qui fait craindre un scénario proche de celui de Gaza. C’est ouvertement un processus d’annexion de la Cisjordanie qui se met en place avec l’approbation de Trump.
Le Collectif pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI) dénonce la rupture du cessez-le-feu par Israël et sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien. Ce sont des décennies d’une impunité totale de l’État d’Israël, alors qu’il viole en permanence le droit international, qui ont mené à cette situation. Il faut prendre des sanctions et mettre fin à cette impunité tant qu’Israël ne respecte pas le droit international.
Le CNPJDPI exige :
– un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la mise en œuvre du cessez-le-feu tel qu’il a été prévu dans toutes ses phases– la mise en échec du plan Trump d’expulsion des Palestinien·nes de Gaza et un plan de reconstruction donnant toute leur place aux Palestinien·nes
– l’arrêt de l’annexion de la Cisjordanie
– la fin de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid
– la libération de toutes les personnes détenues
– l’application sans réserve des décisions de la CPI
– l’arrêt des livraisons d’armes et de toute coopération militaire
– la reconnaissance par la France de l’État de Palestine dans le cadre du droit à autodétermination du peuple palestinien
– le retour des réfugiés palestiniens (résolution 194 de l’ONU)
– la fin de l’impunité de l’État d’Israël et des sanctions tant qu’il ne se conforme pas au droit international ainsi que la suspension de l’accord d’association UE-Israël
– la construction d’un avenir de paix entre Palestiniens et Israéliens fondé sur l’égalité des droits
– l’arrêt des agressions contre le Liban et la Syrie
– le respect de la liberté d’expression de réunion et de manifestation ainsi que l’arrêt des poursuites contre les militant.e.s qui soutiennent le peuple palestinien
– la lutte contre le racisme sous toutes ses formes et le refus de toute instrumentalisation de cette lutte
Nous appelons à manifester partout en France pour la « Journée de la Terre palestinienne » sur la base de ces revendications
Paris, le 28 mars 2025
Rendez-vous 18 h devant le Palais de Justice
Arab Workers union
Le Réseau syndical international de solidarité et de luttes soutient ces communiqués du syndicat Arab Workers union de Nazareth. Le premier éclaire la disparition de nombreux travailleurs de Gaza ; le deuxième traite d’une victoire syndicale avec la réintégration de trois personnes licenciées ; le troisième, porte sur une campagne pour que les emploeurs israéliens paient le salaire des travailleurs palestiniens qui ont perdu leur emploi à cause de la guerre ; c’est aussi un appel à soutenir financièrement cette campagne.
A propos du cas de la disparition des travailleurs de Gaza pendant la guerre
Arab Workers union – Nazareth, 3 février 2025
Plus d’un an après le début de la guerre génocidaire à Gaza, le service pénitentiaire israélien répond à l’interpellation du Syndicat des travailleurs arabes de Nazareth : « Il y a 34 travailleurs qui sont morts dans les prisons à cause de “circonstances mystérieuses” ou de “crises cardiaques” ».
Cette interpellation, faite auprès de plusieurs institutions sécuritaires et militaires israéliennes concernait les circonstances de la mort de 46 travailleurs palestiniens de la bande de Gaza qui ont disparu le 8 octobre, et de 23 travailleurs, après l’attaque dite « Al-Aqsa Flood » sur les colonies adjacentes à la bande de Gaza. Les travailleurs palestiniens, au nombre de 18 000, qui travaillaient avec des permis de travail dans les villes et les chantiers israéliens jusqu’au 7 octobre, ont été contraints de fuir vers les zones de Cisjordanie, et des dizaines d’entre eux ont disparu après leur arrestation, les abus et la torture aux points de contrôle militaires israéliens en Cisjordanie. Ces travailleurs ont été par la suite arrêtés et transférés dans des camps militaires et des prisons dans les zones de Cisjordanie.
Le Service pénitentiaire israélien a reconnu le sort de ces personnes avec une réponse vague et peu claire sur les circonstances de leur mort dans les centres de détention israéliens, malgré le fait que tous les témoignages recueillis par l’Union arabe dans la première moitié du début de la guerre auprès des travailleurs de Gaza à Jéricho et en Cisjordanie, et des familles de travailleurs de différentes zones de la bande de Gaza, confirment que ces travailleurs ont été arrêtés et emmenés dans des camps militaires alors qu’ils étaient vivants et en bonne santé.
L’administration pénitentiaire israélienne a reconnu le sort de ces personnes avec une réponse vague et peu claire sur les circonstances de leur mort dans les centres de détention israéliens. Cela au mépris de tous les témoignages recueillis par le Syndicat des travailleurs arabes dans la première moitié du de la guerre, auprès des travailleurs de Gaza à Jéricho et des familles des travailleurs de différentes zones de la bande de Gaza : tous ont confirmé que ces travailleurs ont été arrêtés et emmenés dans des camps militaires alors qu’ils étaient en vie et en bonne santé.
Le Syndicat des travailleurs arabes exige que toute la lumière soit faite sur le sort de ces travailleurs disparus, et demande la libération de tous les travailleurs incarcérés, souvent depuis plus d’un an, sans aucun jugement.
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Réintégration de 3 enseignants licenciés
Arab Workers union – Nazareth, 13 février 2025
AWU obtient la réintégration de trois enseignants palestiniens dans leurs postes d’écoles primaires et secondaire, après leur licenciement, sous prétexte de « solidarité avec une organisation terroriste ».
Il y a huit mois, le ministère israélien de l’Éducation prenait la décision de licencier trois enseignants palestiniens des villes de Haïfa et de Nazareth, accusés de solidarité avec une organisation terroriste pendant la guerre de Gaza, en raison de leurs écrits sur les réseaux sociaux. Ces écrits comprenaient une condamnation de la guerre génocidaire à Gaza et de la privation de nourriture, de médicaments et d’eau pour les habitants de Gaza.
L’avocat du syndicat des travailleurs arabes, qui représentait les enseignants au sein du « Comité d’obéissance » ou du soi-disant « Comité de discipline » du ministère israélien de l’Éducation, a affirmé dans sa défense, que les enseignants avaient exprimé leur opinion sur la guerre de Gaza dans le cadre de la liberté d’expression. L’avocat a démontré qu’aucun des écrits contestés, notamment : « Mon cœur est avec les enfants de Gaza » ; « Nous sommes tous avec Gaza » ou encore « Le peuple de Gaza gagnera », ne contient le moindre soutien ou la moindre solidarité avec des organisations terroristes, et que l’expulsion des enseignants du lieu de travail, dans l’école, s’inscrit dans le cadre de la campagne de stigmatisation, de racisme et de la politique de vengeance qui balaie la société israélienne. Dès le début de la guerre, cette campagne a commencé contre les Palestiniens dans les territoires de 48 et a conduit à des centaines d’arrestations et à la mise en examen de militants, de travailleurs et d’employés à cause de leurs écrits et de leur solidarité avec le peuple de Gaza. Il n’existe aucune base légale pour expulser ces enseignants de leur lieu de travail.
Après quatre sessions du « Comité d’obéissance », qui se sont déroulées sur plusieurs mois, le Syndicat des travailleurs arabes a pu obtenir la reintegration des enseignants, ainsi que le paiement des salaires mensuels couvrant toute la période du licenciement.
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Campagne syndicale pour obliger les employeurs israéliens à payer les salaires des travailleurs de Gaza qui ont perdu leur emploi pendant la guerre
Arab Workers union – Nazareth, 7 mars 2025
Le syndicat des travailleurs arabes poursuit ses activités pour le paiement des salaires et le respect des droits des travailleurs de Gaza qui travaillaient pour des employeurs israéliens avant la guerre.
Les travailleurs palestiniens de la bande de Gaza ont payé un lourd tribut à la guerre d’agression lancée par Israël contre la bande de Gaza. Dans les premiers jours de la guerre, les autorités israéliennes ont pris la décision de retirer les permis de travail de 18 000 travailleurs de la bande de Gaza. En outre, la police et l’armée israéliennes ont arrêté des milliers de travailleurs et les ont placés dans des centres de detention en Cisjordanie, contrôlés par l’armée israélienne. Très vite, le syndicat des travailleurs arabes, dont le siege est à Nazareth, a déposé un recours auprès de la Cour suprême israélienne pour exiger que les autorités israéliennes libèrent immédiatement ces travailleurs, à la suite de quoi un nombre significatif d’entre eux ont été libérés (Cela sans compter un petit nombre de travailleurs qui ont récemment été libérés grâce à l’accord d’échange de prisonniers entre Israël et le Hamas).
Depuis le début de la guerre, les travailleurs palestiniens de Gaza se retrouvent sans travail, sans droits ni salaires, et ce malgré le fait qu’ils se sont addresses à leurs employeurs israéliens en exigeant qu’ils leur versent leurs salaires et les indemnités qu’ils méritent, d’autant plus qu’environ 6000 de ces travailleurs étaient salariés de ces employeurs depuis plus de 3 ans. Malheureusement, la grande majorité des employeurs ont refusé de répondre aux demandes des travailleurs de Gaza de payer leurs salaires et leurs droits.
L’enquêteur de terrain du syndicat des travailleurs arabes à Gaza, le camarade Mahmoud Al-Ghoul, a recueilli 76 dossiers de plaintes et des témoignages de travailleurs de la bande de Gaza. On s’attend à ce que ces dossiers augmentent considérablement dans les jours à venir, pendant la période de trêve entre le Hamas et Israël.
Le département juridique du syndicat des travailleurs arabes a envoyé des lettres à un certain nombre d’employeurs israéliens et leur a demandé de payer les droits des travailleurs. Il est regrettable que la réponse des employeurs israéliens ait été un refus catégorique de payer les salaires des travailleurs en prétendant soit que ces travailleurs ne travaillaient pas pour eux, ou qu’ils étaient « des terroristes et fidèles à une organisation terroriste et à une autorité terroriste ».
Au vu de cette situation, il est clair que les employeurs israéliens n’ont aucune intention de reconnaître les droits des travailleurs et de payer leurs salaires, et donc il n’y aura pas d’autre choix pour le syndicat des travailleurs arabes que de prendre des mesures légales devant les tribunaux du travail israéliens afin d’obliger les employeurs à payer les salaires.
En termes de procédures légales, le dépôt des dossiers des travailleurs auprès d’un tribunal coûte, par dossier :
Frais d’ouverture d’un seul dossier : 536 shekels (132 euros). En cas d’indemnisation des travailleurs pour leurs années de travail, des frais de 2,5 % du montant total de l’indemnisation sont payés. Par exemple, si le montant de l’indemnisation est de 10 000 shekels, le montant que nous verserons au tribunal est de 250 euros. Prise en charge des frais d’avocats : Le syndicat prend en charge les frais d’avocats. Pour chaque dossier, le syndicat verse 1 500 shekels (370 euros).
Face à cette situation, à l’état de guerre et aux mesures d’urgence imposées par les autorités israéliennes aux institutions et aux Palestiniens dans les territoires de 48, le syndicat des travailleurs arabes lancera dès le début de la semaine prochaine une grande campagne dans la société palestinienne et également parmi les amis et camarades des syndicats internationaux afin de collecter le plus grand nombre de dons possible pour aider nos frères et camarades travailleurs de la bande de Gaza.
Nous vous appelons, amis et camarades, à contribuer à cette campagne selon vos capacités et vos aptitudes. Comme à notre habitude, nous rendrons compte de nos résultats.
Contribuez à diffuser et à soutenir cette campagne pour les travailleurs de Gaza.
arab.workers.union48@gmail.com
Anticolonialistes! Antiracistes!
L’édition 2025 de la Semaine Anticoloniale et Antiraciste aura lieu du 21 au 30 mars 2024 !
https://www.facebook.com/semaineanticoloniale2022/posts/pfbid0GeqiU6jdLdbuoyYbzqzzj3Wv7EmW6Qi4gTg9VvofaLPXHbybY1hcZidJbTqRuQ7gl
Alors que le fascisme et le racisme d’État ne cessent de monter sur fond de guerres impérialistes et coloniales, alors que l’État français y prend aussi sa part par sa complicité et son implication directe, il est urgent et nécessaire que les résistances des peuples colonisés et des damnés de la terre s’organisent et fassent front. Dans les brèches de ce système autoritaire d’exploitation et de prédation à bout de souffle, la semaine anticoloniale et antiraciste se veut un carrefour de rencontres pour construire de nouvelles solidarités et maintenir vivantes les luttes passées et à venir.
Cette année le lancement de la semaine commence fort et en musique avec le concert de Fermin Muguruza, chanteur du mythique groupe indépendantiste basque Kortatu. Il sera en concert le 21 mars 2025 à la Cigale dans le cadre de sa tournée de 40 ans d’existence.
Le lendemain ce sera un samedi 22 mars 2025 combatif ! Nous organisons un grand cortège anticolonial et antiraciste à la manifestation à Paris rejoignant l’appel pour une journée mondiale d’actions contre le racisme et le fascisme, dans les villes du monde entier, au nord comme au sud, et autour de cette date, à l’occasion de la Journée internationale contre le racisme : www.antiracisme-solidarite.org
Le dimanche 23 mars au CICP (21ter rue voltaire, Paris), nous ouvrirons la semaine anticoloniale et antiraciste avec la « Journée Décolonisons ! » Sur les luttes des peuples colonisés pour leur liberté dans les territoires encore sous domination française. Du soulèvement en Kanaky, aux mobilisations contre la vie chère en Martinique et en Guadeloupe, en passant par la situation à Mayotte, mais aussi en Polynésie, en Guyane, en Corse, en Euskal Herria, les luttes syndicales, la répression coloniale, les mobilisations pour la libération des prisonniers politiques et le droit à l’autodétermination des peuples seront au cœur de cette journée.
Toute la semaine des évènements auront lieu en région parisienne et dans d’autres villes, vous pourrez retrouver le programme détaillé sur notre site : semaineanticoloniale.com
Et pour clôturer cette édition 2025, nous vous donnons rendez-vous au Salon anticolonial et antiraciste le week-end du 29 et 30 mars 2025 à la Parole Errante à Montreuil, regroupant l’ensemble des organisations membres du collectif avec de nombreux.ses invité.e.s..
Cette édition du salon sera dédiée à Frantz Fanon à l’occasion du centenaire de sa naissance. Chaque jour débutera par un film et une discussion en son hommage (sur la décolonisation ou encore la santé mentale). Quatre thèmes principaux rythmeront le salon dans différents espaces : la recolonisation du monde, l’écologie décoloniale, la prison et l’enfermement comme outils coloniaux et l’antiracisme.
Au programme du salon : des débats, des projections de films, une conférence gesticulée, des lectures de poèmes palestiniens, une exposition photos, des présentations d’ouvrages par leurs auteur.e.s, autour des stands des associations et collectifs impliqués dans les luttes et un concert le samedi soir.
Seule la lutte libère !