Depuis le mardi 14 septembre, dès 6 heures, les salarié·es du groupe Bergam se sont mis en grève.
Ils et elles tiennent un piquet jour et nuit avec leurs soutiens.
Ils et elles tiennent un piquet jour et nuit avec leurs soutiens.
La défense de nos libertés passe par la défense et le développement de nos acquis sociaux et de notre
syndicalisme.
Les mobilisations contre le Pass sanitaire montrent qu’une partie de la population en a marre qu’on lui dicte ce
qu’il faut faire ou ne pas faire. Et, encore une fois, le patronat utilise les décisions du gouvernement qui font
reculer le droit du travail pour se débarrasser des salariés non vaccinés qu’il considère comme des « brebis
galeuses ».
Nous ne pouvons accepter que l’État tolère que les tâches de contrôles policiers ou médicaux soient reléguées
aux directions d’entreprises.
Nous ne devons pas laisser le terrain des luttes à l’extrême droite et, quel que soit, notre analyse sur l’utilité ou
pas de la vaccination il faut se battre pour orienter le ras le bol de la population contre les décisions arbitraires
du gouvernement vers des revendications salariales et sociétales. Comme nous l’avions fait lors du mouvement
des gilets jaunes.
Union fédérale SUD Industrie – Pour le gouvernement c’est : Passe ou trépasse
Macron vient d’annoncer un nouveau programme de licenciements dans le système de santé au lieu de construire des hôpitaux et d’embaucher du personnel médical. Ce qui aura un impact sur les effectifs du personnel médical ! Et par conséquent, produira encore plus de morts.
NOUS DISONS NON ! Pendant ce temps les caisses de la sécurité sociale se vident alors que se remplissent les poches des actionnaires mais toujours au détriment des hôpitaux !
L’année dernière, des salarié-e-s étaient applaudi-e-s aux fenêtres pour leur courage. Mais cet automne on veut les licencier pour des “motifs personnels”. Le patron devra remplacer les services de Médecine
du travail ! Et nous devrons le laisser faire ? De notre côté, nous sommes de tout cœur avec ces salarié-es , ainsi qu’avec nos camarades de Sud Santé Sociaux et sommes entièrement d’accord avec leur communiqué, avec qui nous partageons la même analyse.
Oui à la vaccination obligatoire ? Macron veut autoritairement vacciner l’ensemble de la population, sans même préciser avec quel “vaccin”, alors même que nous n’avons pas l’assurance d’ effet secondaire avec
le temps, et que la COVID ne représente pas le même danger pour chacun (toutes les personnes atteintes ne sont pas allées à l’hôpital …). Demain selon la même logique, devrions nous accepter d’être vaccinés contre la grippe? Ce sont des questions qui méritent des réflexions profondes pour chaque citoyen et citoyenne !
L’obligation vaccinale pour l’ensemble de la population, comme le refus de faire tomber les brevets, n’ont rien de mesures sanitaire. Comme d’habitude, il s’agit de remplir les poches de milliardaires.
Macron a annoncé que nombres de droits seront supprimés pour les personnes qui n’auront pas le pass-sanitaire, non seulement c’est inadmissible, mais c’est même criminel dans certains cas : Prenons
l’exemple d’une femme enceinte devant obligatoirement se faire vacciner alors même que cela représente potentiellement des dangers de malformations pour le fœtus … Sinon, en octobre, elle devra payer son
test PCR pour accéder à de nombreux endroits, y compris la maternité… L’Assemblée a retoqué cette obligation de vaccination pour de telles situations.
Macron a dit qu’il nous faudrait nous transformer en une bande de délateurs et de délatrices: pourtant, il n’est pas tolérable de nous demander ou obliger à se fliquer les uns les autres afin d’accéder à des endroits
publics ou privés. Continuer à se plaindre depuis des années contre les nombreux gouvernements qui se succèdent ne suffit pas ! C’est dans la rue qu’Il faut désormais reprendre nos acquis et nos libertés!
C’est pour cette raison que SUD INDUSTRIE Francilien appellera notamment à l’ensemble des actions du peuple contre la perte de nos libertés et acquis sociaux ! Nous ne laisserons pas l’extrême droite prendre
le contrôle des mouvements de résistance comme dernièrement avec le mouvement des Gilets Jaunes.
Nous appelons donc l’ensemble des salarié-e-s à ne pas manifester derrière ces menteurs qui à la base rappelons le, sont contre le droit de manifester, de se syndiquer, de faire grève, et continueront aussi la politique des gouvernements qui se succèdent pour nous retirer nos libertés.
Nous appelons à manifester largement, à démasquer et virer de la lutte les hypocrites de toutes espèces !
Renault Electricity : SUD sera vigilant
Renault a engagé des négociations pour un pôle industriel électrique dans les hauts-de-France dans une ambiance de menace éventuelle de fermetures impactant également les sous-traitants.
L’ UFSI (Union Fédérale SUD Industrie) a participé à ces négociations avec pour objectifs: la défense et le développement de l’emploi, la reconquête industrielle et le refus d’un accord de compétitivité à proprement dit. Cet accord en-gage Renault sur des créations emplois, et prévoit l’ouverture dès septembre de négociations. Nos équipes syndicales SUD seront vigilantes pour que les salariés ne soient pas perdants.
L’Union Fédérale SUD Industrie sera à leur coté pour empêcher tous reculs sociaux et rappelle à travers cet accord : Le respect de la souveraineté des équipes syndicales, la défense d’un réel projet industriel répondant aux besoins sociaux et le refus de toute concurrence entre tous les salariés
Près 300 salarié.es de la filière automobile de nombreuses usines Renault et sous-traitants se sont rassemblé.es dès le matin devant le site de Renault Flins, à l’appel de syndicats CGT et Sud Renault de plusieurs sites, de l’UD 78 et de la fédération métallurgie CGT. Solidaires 78 était aussi sur place. La pluie battante et assez constante n’a pas entamé leur détermination : des barnums mis bout à bout formaient comme un cortège compact et déterminé. La direction de l’usine avait exceptionnellement bloqué les entrées sur le parking de l’usine… car elle sait bien que l’inquiétude des salarié.es concernant leur avenir est aussi porteuse de colère et de combativité.Mais cela n’a pas empêché les échanges entre les équipes militantes pour réfléchir à comment améliorer le rapport de force face au démantèlement de sites visés comme Flins, Choisy ou Guyancourt ainsi que des sous-traitants.
La présence d’autres usines comme PSA Poissy ou Toyota Maubeuge démontre une volonté de coordination nécessaire et à amplifier dans toute la branche automobile impactée à terme.Le combat ne fait que commencer …
Merci à tou·tes les camarades du Rail, des télécoms, de la Santé et du Social, de l’industrie automobile, de l’éducation, des médias, etc. qui ont participé à l’inauguration de l’accueil syndical mardi dernier à Limay.
Merci également à la CNT, aux militant.es d’autres organisations syndicales, collectifs et associations pour leur participation et à tou·tes les ami.es qui sont venu·es passer un beau moment avec nous.
Merci également à la Librairie la Nouvelle Réserve pour son accueil.
Pour rappel, les accueils syndicaux Solidaires 78 ont lieu tous les mardis de 17 h à 19 h à la librairie la Nouvelle Réserve à Limay.
Le 24 novembre 2020, le tribunal Correctionnel de Versailles a condamné Renault et un de ses sous-traitants pour ne pas avoir assuré la sécurité d’un salarié exécutant des travaux électriques au Technocentre.
Les faits remontent au 8 septembre 2016. Deux salariés de la société Maintenance & Conseil en Eclairage (MCE) basée à Rosny-Sous-Bois (travaillant elle-même pour la société Engie/Cofely) étaient en train de remplacer des luminaires dans une galerie technique du bâtiment Diapason au Technocentre Renault à Guyancourt, lorsqu’un des deux « relampeur » [1] a soudain été électrisé. Il a aussitôt été hospitalisé pour des brûlures au deuxième degré à l’Hôpital Mignot à Versailles, qui lui ont valu 15 jours d’arrêt de travail.
Cet accident a entrainé une enquête de l’Inspection du travail. Celle-ci a révélé que le salarié nouvellement embauché n’avait bénéficié d’aucune formation aux risques électriques ou au poste d’éclairagiste, et qu’il n’avait jamais vu le livret d’accueil sécurité Renault ni été informé de la procédure à suivre en cas d’accident du travail. L’inspection du travail a aussi relevé que des mauvaises consignes avaient été données aux salariés.
L’Inspection du travail a alors adressé un procès-verbal en novembre 2017 au procureur de la République. Celui-ci a diligenté une enquête préliminaire avec audition du salarié et des responsables des sociétés Renault, Engie/Cofely et MCE.
Cette enquête a révélé des manquements suffisamment graves pour que le procureur transmette l‘affaire au Tribunal de Grande Instance (TGI) de Versailles, puis à la 5eme chambre Correctionnelle avec la qualification de « blessures involontaires par personne morale avec incapacité n’excédant pas 3 mois dans le cadre du travail ».
C’est ainsi que le 25 octobre 2019, les sociétés MCE, Engie/Cofely et Renault étaient citées à comparaitre, devant le Tribunal correctionnel de Versailles. D’entrée, Renault n’a pas manqué d’invoquer l’irrecevabilité de la plainte et la relaxe pour se soustraire aux poursuites, mais cela n’a pas ému la présidente ou le premier vice-procureur qui ont ordonné la reprise des débats.
La suite de l’audience a été l’occasion pour le directeur de MCE et celui de la DISG [2] de Renault de s’expliquer sur les infractions aux règles relatives à la sécurité des salariés et aux questions du tribunal.
Et les sujets n’ont pas manqué : outillage et équipements inadaptés ou absents, intervention sur 3 réseaux électriques dont plus personne ne connait le fonctionnement ni l’identification, consignation défaillante, pas d’habilitation électrique ni de formation du salarié…
Le salarié était en période d’essai lors de l’accident. Son employeur, MCE, n’avait même pas vérifié sa qualification ni effectué le moindre bilan de compétences avant l’intervention. Pour de simples motifs économiques, MCE a expliqué qu’aucune formation n’est dispensée en période d’essai, cette nécessité règlementaire est remplacée par le seul accompagnement d’un équipier qualifié. On voit où tout cela a conduit. Et l’accident aurait pu être plus grave.
Côté Renault, le plan de prévention était succinct, imprécis sur les outils ou les activités à mener. L’analyse des risques n’avait pas été effectuée correctement.
L’ensemble de ces faits étaient largement commentés par l’inspecteur du travail ayant mené l’enquête, et présent à l’audience.
Renault et MCE ont alors tenté de reporter les responsabilités sur Engie/Cofely, grand absent de l’audience car non convoqué. Mais cette manœuvre n’a pas eu le succès escompté.
Au final, le tribunal correctionnel a déclaré la société Renault coupable d’« exécution de travaux par entreprise extérieure sans plan de prévention des risques préalables conforme » et l’a condamnée à payer 10 000 euros d’amende, ainsi que 4 000 euros au salarié et 3 000 euros au syndicat SUD Renault Guyancourt qui s’étaient constitués partie civile.
Le tribunal a aussi déclaré la société MCE coupable des faits suivants :
MCE a été condamné à payer 10 000 euros d’amende, plus 1 000 euros au salarié et 1 000 euros à SUD.
On le sait : les sous-traitants et les prestataires sont les salariés qui ont le plus d’accident de travail. On en a eu encore eu la preuve en juillet 2020 avec l’électrisation importante d’un salarié de la société Bouygues Energies & Services au CTA [3], puis en aout 2020 avec la mort d’un prestataire écrasé par un transformateur à la Centrale Fluides et Énergies du Technocentre.
Pour ces deux accidents, Renault est resté droit dans ses bottes et a préféré confier les enquêtes directement aux sous-traitants.
Les salariés sous-traitants continuent de réaliser les travaux les plus dangereux et les moins encadrés en termes de sécurité. Ils travaillent souvent pour une cascade d’employeurs, ce qui dilue les responsabilités. Sachant que chaque employeur prend sa marge au passage, au détriment de la formation, de la sécurité et de la rémunération du salarié intervenant.
Les plans de prévention, les formations et les habilitations électriques sont faites pour protéger les salariés. Les condamnations du tribunal correctionnel sont là pour le rappeler : les directions de Renault et des sociétés prestataires doivent respecter les règles de sécurité. Il en va de la sécurité des salariés.
[1] La fonction de relampeur consiste dans le changement des lampes et luminaires
[2] Direction de l’Immobilier et des Services Généraux
[3] Le Centre Technique d’Aubevoye situé dans l’Eure dépend de l’établissement de Renault Guyancourt
Externalisation de la maintenance des moyens d’essai et de ses 27 salariés, suppressions de postes dans d’autres secteurs de l’Ingénierie/Tertiaire… Des mobilisations ont commencé pour défendre nos emplois et résister à la dégradation de nos conditions de travail. Elles doivent s’étendre.
Mardi 1er juin, 200 personnes ont répondu à l’appel des syndicats de l’Ingénierie Renault de Lardy, Aubevoye et Guyancourt contre l’externalisation de la maintenance des moyens d’essais et pour la défense des emplois dans l’Ingénierie/Tertiaire. Une manifestation s’est improvisée à l’intérieur du Technocentre.
« On est là, même si Le Borgne ne le veut pas. Pour les gars de la maintenance, la défense de nos emplois, nous on est là » : c’est avec ce chant que le cortège a traversé la Ruche et l’Avancée.
Le 7 juin, le CSE de l’Établissement de Renault Guyancourt/Aubevoye avait pour ordre du jour d’externalisation du pilotage de la maintenance opérationnelle et de ses 27 salariés. La direction a décidé de maintenir son projet malgré l’opposition qui s’est exprimée ces trois derniers mois.
A commencer par l’opposition des 27 salariés concernés, dont la direction veut se débarrasser à tout prix et qui vivent ce transfert vers une autre société comme une trahison. Les externaliser, c’est porter atteinte à leur identité et à leur santé. Certains sont en arrêt maladie, victimes de malaise et de stress.
Mais la direction refuse même de les rencontrer, comme cela a été encore le cas mardi 1er juin au Technocentre, laissant aux RH et aux hiérarchiques de terrain la gestion de ce désastre social.
Depuis la découverte de ce projet, plusieurs débrayages ont rassemblé des centaines de salariés de l’Ingénierie. Cela montre l’ampleur du refus de cette externalisation, et un mécontentement bien plus large alors que la direction de Renault est en train de supprimer des milliers d’emplois dans l’Ingénierie/Tertiaire.
Ce projet d’externalisation a aussi rencontré l’opposition de l’ensemble des organisations syndicales des établissements de Guyancourt/Aubevoye et de Lardy.
Quant au rapport d’expertise diligenté par les CSE de Guyancourt/Aubevoye et de Lardy, il a démontré :
Manifestons contre les licenciements et les suppressions d’emplois Samedi 19 juin, la manifestation partira à 14h du siège du MEDEF (avenue Bosquet, Paris 7ème) à l’initiative de la CGT TUI et de nombreux syndicats du privé et du public. « S’UNIR POUR NE PLUS SUBIR » |
Nous avons déploré l’absence de M. Gilles Le Borgne au Comité Social et Économique (CSE) du 7 juin. Le directeur de l’Ingénierie est pourtant à l’origine de cette externalisation chez P2M, qu’il a plusieurs fois justifiée en disant qu’il l’avait déjà fait quand il dirigeait l’Ingénierie à PSA.
M. Le Borgne ne s’est pas caché de connaitre M. Claude Marquet, le dirigeant de GMB Invest, le groupe auquel appartient P2M. Le cabinet Sextant en charge de l’expertise a d’ailleurs noté qu’il avait avec M. Marquet une « relation de confiance ».
Des « négociations d’accompagnement » des salariés externalisés doivent débuter le 21 juin. La direction tente d’en écarter SUD. Après le passage en force, ce sont les négociations en catimini. Nous exigeons :
Le vrai but de cette externalisation est de réduire les effectifs de l’Ingénierie/Tertiaire, alors que l’objectif de 1900 départs dits « volontaires » dans la Rupture Conventionnelle Collective (RCC) est loin d’être atteint.
La direction est d’ailleurs tellement en train de dégouter les salariés de la maintenance que plusieurs d’entre eux ont décidé de partir dans le cadre de ce dispositif. Nous sommes bien loin du volontariat. Cela démontre toute l’hypocrisie de l’accord de transformation des compétences et de ses départs soi-disant volontaires.
Ce CSE du 7 juin n’est qu’une étape dans un processus que nous continuerons à combattre, comme nous combattrons tout projet d’externalisation qui ne ferait que vider davantage l’Ingénierie Renault et ses fonctions support de leur substance et de leurs compétences.
Cette externalisation n’est pas isolée. Elle intervient alors que Renault supprime 4600 emplois en France et 10000 dans le reste du monde. Après la fermeture de Choisy-le-Roi, la direction se débarrasse d’une grande partie de son Ingénierie, mais aussi de ses succursales et d’une fonderie. Les salariés ne sont pas à vendre.
Ne parlons pas de Flins où des salariés ont débrayé et s’organisent en comité pour avoir des garanties sur leur emploi. Un rassemblement devant Renault Flins est prévu mardi 22 juin auquel SUD appelle.
Pour ceux qui restent, ce sont des conditions de travail dégradées, des bureaux qu’on doit se partager, la perte d’acquis sociaux et des salaires d’embauche revus à la baisse comme à Douai ou Maubeuge, avec pour faire passer la pilule le chantage à l’emploi et des promesses d’activités qui ressemblent plus à des opérations de communication.
C’est par leur mobilisation collective que les salariés défendront leurs emplois et résisteront à la dégradation de leurs conditions de travail. Ils trouveront les élus SUD à leurs côtés.
Dans de nombreux secteurs, des salariés apprennent que leur poste est supprimé. Le choc est parfois rude et générateur d’un stress important, voire destructeur. C’est alors à eux de se retrouver un poste en interne. Les RH et la hiérarchie les orientent aussi vers CAR21 afin de les inciter à partir avec la RCC.
À l’initiative de l’entreprise, la direction de Renault a engagé des négociations concernant la création d’un pôle industriel électrique dans les hauts-de-France, en regroupant trois entités déjà existantes (Renault Douai, MCA, STA). La situation dégradée de sous-production dans les usines du groupe depuis des années, les annonces éventuelles de fermeture notamment de Maubeuge ou l’absence d’attribution de nouveaux véhicules menaçaient gravement les emplois y compris pour les sous-traitants.
En participant à cette négociation, l’Union Fédérale SUD Industrie avait un triple objectif : la défense et le développement de l’emploi, la reconquête industrielle mais aussi le refus d’avoir un accord de compétitivité à proprement dit. Après de nombreux débats et échanges, nos équipes syndicales ont décidé de signer l’accord, avec l’ensemble des organisations syndicales, finalisant la création du pôle industriel « ElectriCity ». Cet accord engage Renault sur la création de plusieurs centaines d’emplois en CDI en plus de ceux déjà existants, la transformation d’emplois d’intérim en CDD et la création d’une nouvelle usine de batteries, qui sera malheureusement indépendante.
Il comporte l’ouverture dès septembre de négociations sur l’accord d’entreprise. Nos équipes syndicales SUD seront vigilantes pour que les salariés de Renault ElectriCity ne soient pas les perdants de cette réorganisation et conservent l’ensemble des meilleurs avantages de chaque site en ayant une harmonisation par le haut. Pas question de casser les acquis, de mettre à mal la durée du travail ou de développer la flexibilité !
L’Union Fédérale SUD Industrie sera à leur coté pour d’éventuelles mobilisations nécessaires pour empêcher tous reculs sociaux et vient rappeler trois principes fondamentaux :
La souveraineté des équipes syndicales quant aux négociations, sur la base des orientations nationales d’un syndicalisme à la fois de lutte, démocratique et transparent pour le personnel ;
la défense d’un réel projet industriel qui ne peut pas se limiter pour Renault ni pour le secteur automobile au tout électrique, mais qui doit combiner thermique (tous carburants), hybride et électrique suivant les usages en permettant à la fois le développement de modèles de masse mais aussi répondant aux différents besoins sociaux ;
Le refus de toute concurrence entre salariés de la même entreprise et des différents sites mais plus globalement du même secteur (automobile) et du monde du travail : si nous défendons l’emploi dans nos secteurs, nous savons que la meilleure arme reste la mobilisation qui dépasse le simple périmètre d’un site industriel ou d’une entreprise.