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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève ! Répression

En grève et en rassemblements le 11 octobre : soutien à Kai Terada et contre la répression anti-syndicale dans l’Éducation nationale  !

Notre camarade Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92, fait actuellement l’objet d’une procédure de répression anti-syndicale. Il s’est vu notifier le jeudi 22 septembre, le lendemain d’une mobilisation très réussie devant le ministère, une mutation dans un lycée des Yvelines. Le rectorat justifie cette mesure en évoquant nommément son activité syndicale. Le ministre a écrit à Kai jeudi 29 septembre pour lui signifier qu’il levait sa suspension : c’est absurde puisqu’il est affecté dans un nouvel établissement, mais cela montre que le dossier est sur la table du ministre.

En effet, la répression dont Kai fait l’objet est la dernière d’une longue suite de répressions depuis plusieurs années, dans deux vagues principales. La première est la répression suite aux mobilisations contre les E3C, dans une logique typique de l’autoritarisme de Blanquer. Cela a été le cas au lycée de Melle (79), au lycée Mauriac de Bordeaux (33), au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (63), à Dole (39) ou à Cahors (46) par exemple.

La seconde, peut-être plus inquiétante encore, concerne des personnels victimes de “mutations dans l’intérêt du service”. Dans ces situations, des syndicalistes font l’objet de décisions administrative de mutation qui ne font l’objet d’aucune procédure contradictoire, puisque depuis la loi de transformation de la Fonction publique en 2018 il n’est plus besoin de les présenter en commission paritaire. C’est tout simplement le fait du prince, qui n’est pas acceptable dans un État de droit. Cela a été le cas au collège République de Bobigny (93), à l’école Marie Curie de Bobigny (93), ou encore à l’école Pasteur de Saint-Denis (93). C’est le cas maintenant de Kai Terada.

Dans une majorité de ces situations, ce sont des personnels de SUD éducation qui sont visés : en effet, notre syndicat, dont les équipes sont toujours en première ligne des mobilisations, est dans le viseur du ministère depuis Blanquer.

Il faut mettre un coup d’arrêt à la politique ministérielle ! Obtenir la réintégration de Kai, ce serait une victoire pour le syndicalisme dans son ensemble, et au-delà pour le droit des personnels à se mobiliser en défense du service public d’éducation.

Pour SUD éducation, il est temps de passer à la vitesse supérieure pour gagner !

Pour cela, SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à construire une grande journée d’action en soutien à Kai et à tou·tes les victimes de la répression anti-syndicale le 11 octobre :

  • par la grève
  • par des rassemblements dans les territoires

SUD éducation prendra contact avec les intersyndicales aux différents niveaux pour faire de cette journée une réussite dans les territoires. SUD éducation invite les personnels à s’emparer de cette journée de mobilisation pour protester contre toutes les situations de répression anti-syndicales qui existent localement.

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antimilitarisme Défense de nos libertés Éducation

Communiqué du collectif Non au SNU suite aux récentes déclarations du ministre des Armées

« Il faut qu’on réfléchisse à une dimension nouvelle du Service national universel (SNU) : […] Je pense qu’il y a un chemin autour de la vérité et du partage des contraintes. C’est ça la résilience »


Passons sur le terme de résilience, désormais employé à longueur de discours, la plupart du temps sans qu’on sache trop ce que ça veut dire. Mais que dire du « chemin autour de la vérité et du partage des contraintes », prôné par le ministre des Armées, dans ses propos du 24 septembre 2022 ?


Comment le gouvernement ose-t-il nous parler de « vérité », alors qu’il aligne mensonge sur mensonge depuis des années, tant par rapport aux engagements militaires coloniaux de l’armée française, pour rester dans le champ de ce ministère, que, plus largement, sur le plan social, sanitaire, économique, etc. ?


Comment le gouvernement ose-t-il nous parler de « partage des contraintes » quand les inégalités, les injustices, les profits d’une toute petite minorité sur le dos de la masse de la population, ne cessent de croître, grâce notamment à diverses mesures gouvernementales ?

[…]

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Éducation Répression

Non à la répression contre Kai Terada !

Jeudi 22 septembre, une mutation dans l’intérêt du service a été prononcée.
Notre communiqué : (à venir)
Communiqué intersyndical académique : ici
Communiqué intersyndical national : ici.

Les prochains rendez-vous

  • 7 octobre, Soirée de soutien au local de la CNT, 30 rue des Vignoles, Paris

    Evènements passés :
  • Vendredi 23 septembre : rassemblement devant la DSDEN 92 à partir de 15h30, venez nombreux·ses manifester votre soutien à Kai Terada et aux collègues du lycée Joliot-Curie
    Les élu·e·s au CA du lycée Joliot-Curie sont convoqué·e·s en présence de la Rectrice de l’académie de Versailles pour être informé·e·s des conclusions de l’enquête menée l’an dernier. Les organisations syndicales ne sont pas acceptées à cette entrevue. Voir CP IS 92 (à venir)
  • Jeudi 22 septembre, rassemblement devant le Rectorat de Versailles de 17h30 à 20h (3 bd de Lesseps, Versailles) pour soutenir Kai lors de sa convocation. Chaîne humaine devant Joliot-Curie : ici
  • Appel intersyndical Académie de Versailles :
  • Mercredi 21 septembre, rassemblement devant le ministère à 15h (place Jacques Bainville, 7ème) initié par les collègues du lycée Joliot-Curie. Appel intersyndical national : ici.
    Appel intersyndical 92 : ici.
    Vidéo intégrale du rassemblement : ici

Vidéo de Joliot-Curie d’appel au rassemblement 21/09 :
Vidéo des réprimé·e·s de l’Education nationale :
*Mardi 20 septembre : nuit des lycées/collèges/écoles

Mardi 13 septembre, rassemblement à 10h devant la DSDEN 92, demande d’audience . Photos, vidéos et compte-rendu

Mardi 13 septembre, AG de soutien à Kai Terada à 18h30, Bourse du travail, salle Louise Michel. Un centaine de collègues et de camarades d’autres secteurs présent·e·s.

Les outils pour soutenirSignez la pétition
Cagnotte de solidarité avec les collègues du lycée Joliot-Curie de Nanterre en grèvePhotos de soutien : prenez-vous en photo ou en selfie avec des pancartes pour témoigner de votre solidarité, individuellement ou collectivement, puis envoyez ces photos sur l’adresse mail suivante : soutienakai@gmail.com, et postez-les aussi si vous le souhaitez sur les réseaux sociaux (avec les hashtags #SoutienAKaiTerada et #SoisProfEtTaisToi).
Vous pouvez imprimer puis vous prendre en photo avec les visuels en bas de l’article.
Voir les premiers : 🤳THREAD CAMPAGNE NATIONALE DE PHOTOS / SELFIES DE #SoutienAKaiTerada ⤵️
➡️prenez-vous en photo ou selfie avec les pancartes de soutien (voir images ici) seul ou à plusieurs
➡️puis envoyez-les nous en DM ou ici direct
➡️on les retweetera toutes dans ce thread pour faire masse !
TOUCHE PAS MA ZEP (@tpamz) Site de soutien : https://www.soutienakaiterada.org/ /soutienakaiterada@gmail.comLes compte-rendus d’audience Compte-rendu de l’audience au ministère (21/09/2022 Les organisations SUD éducation, SNES-FSU, FNEC FP-FO et CGT éduc’action ont été reçues avec Kai Terada au ministère par la Direction générale des ressources humaines (DGRH) accompagnée du directeur de cabinet du rectorat de Versailles lors du rassemblement du mercredi 21 septembre.

Elles ont demandé collectivement la réintégration de Kai Terada au lycée Joliot-Curie de Nanterre, que le motif de cette suspension soit connu et que les jours de grève des collègues du lycée ne soient pas retirés.
Nous avons tous clairement dit qu’en l’absence de motif et avec un dossier vide, cette procédure constituait de la répression syndicale.

La DGRH affirme qu’il n’y a pas de rapport issu de la mission d’inspection à 360° qui n’en était pas une contrairement à ce que le rectorat de Versailles nous avait avancé. Elle ne nous a pas donné plus d’éléments sur la procédure et ses motivations, et transmet le recours hiérarchique déposé par Kai Terada au Ministre de l’éducation nationale Pap Ndiaye. 

Kai Terada sera reçu ce jeudi 22 septembre à 18h pour que la décision de réintégration ou de mutation dans l’intérêt du service lui soit annoncée.

Les organisations SUD éducation, SNES-FSU, FNEC FP-FO , CGT éduc’action, SNALC, SGEN-CFDT, SE UNSA (en attente) appellent à venir soutenir Kaï Terada ce jeudi 22 septembre devant le rectorat de Versailles, 3 boulevard de Lesseps, à partir de 17h30. Compte-rendu de l’audience à la DSDEN 92 (13/09/2022) « Une délégation a été reçue par la DAASEN et deux IPR dans une salle exiguë proche de bureaux désaffectés et de lieux de stockages du mobilier.

Cela a permis à Kai de remettre des dizaines de témoignages de soutien et de bonne moralité en réponse au seul argument donné à l’oral par le rectorat : l’avoir suspendu pour ramener la sérénité au lycée Joliot-Curie. Kai a également signifié qu’il va envoyer un recours hiérarchique auprès du Ministre Pape N’DIAYE.

L’administration de la DSDEN n’avait pas d’élément supplémentaire à apporter pour justifier cette suspension et la possible mutation dans l’intérêt du service qui risque d’être signifiée la semaine prochaine. La mission d’inspection à 360° est présentée comme ayant une objectivité et un regard extérieur qui sont seuls à même de savoir ce qu’il convient de faire pour aider le lycée, leur seule préconisation dont ont connaissance les collègues est la suspension de Kai Terada. » Compte-rendu de l’audience de Kai Terada auprès du DRH du Rectorat (08/09/2022) Kai Terada à été reçu ce jeudi 8 septembre au rectorat de Versailles par le Drh et la cheffe par intérim de la DPE.
Le dossier de Kai est toujours vide de motif pour ne pas dire vide tout court.

L’administration n’a pas engagé de procédure disciplinaire car il n’y a pas de motifs graves à lui reprocher (mœurs, harcèlement, nuire à l’image de l’administration, etc.).
Pourtant, la suspension est censée intervenir pour des motifs graves (Article L531-1).

La décision de suspendre Kai serait motivée par des éléments de l’enquête administrative qui s’est déroulée au lycée l’an dernier.
L’administration convoquera Kai dans les 15 jours pour lui notifier sa décision qui s’oriente plus vers la mutation dans l’intérêt du service que vers la réintégration.

Toujours selon l’administration, la mutation serait justifiée par le besoin de sérénité dans l’établissement.

Nous ne croyons pas que cette éventuelle décision discrétionnaire favorise la sérénité au sein de l’établissement, preuve en est du soutien témoigné par la grève et par écrit.

Si l’administration s’oriente vers une mutation dans l’intérêt du service, c’est selon nous pour sanctionner de façon déguisée notre camarade en utilisant la procédure dans l’intérêt du service qui est à la discrétion de l’administration et ne permet pas à celui qui la subit de se défendre en contradictoire.
Si la mutation dans l’ intérêt du service n’est pas une sanction, cela reste une décision discrétionnaire et arbitraire lorsqu’elle n’est pas prononcée à la demande des intéressés ou pour protéger des agent-es ou des usagers.

Nous espérons que les éléments que nous aiderons à apporter permettrons à l’administration de choisir la réintégration de notre camarade que nous revendiquons avec force.

Nous appelons l’ensemble des personnels sensibles à cette injustice et à la liberté d’expression syndicale, à se mettre en grève et venir soutenir notre collègue et camarade.
SUD éducation 92, le 08/09/2022 Les communiquésNotre communiqué COMMUNIQUE DE SUD EDUCATION 92 (07/09)
Non à l’arbitraire et à la répression syndicale, soutien à notre camarade Kai Terada !
Abandon total des poursuites administratives !
. Télécharger le communiqué en pdf. Communiqués syndicaux Communiqué SUD éducation 92, 07/09 Communiqué IS 92, 07/09 Communiqué IS 92, 09/09 Communiqué IS 92 16/09 Communiqué IS 92 25/09 Voeu CTA Versailles 08/09 SUD CTA Paris, 13/09 Communiqué IS Versailles 23/09 Communiqué Fédéral SUD, 09/09 CommuniquéIS national, 13/09 Déclaration au CSE, 15/09 Courrier Solidaires FP au Ministre de la FP Communiqué IS national, 23/09 CTMEN 23/09 Communiqué des personnels du lycée Joliot-Curie
23/09/2022 08/09/2022 04/09/2022 communique_kai_050922 Communiqués de soutien (trop nombreux pour suivre la publication) comité de soutien des 4 de Melle Communiqué des réprimé·e·s de l’éducation nationale Lettre au ministre FCPE Joliot-Curie Dans la presse Politis 23/09 : Malgré la mobilisation, le professeur Kai Terada muté « dans l’intérêt du service » actu.fr 23/09 : Des professeurs d’Île-de-France appellent à la grève après la mutation d’un enseignant à Nanterre
Le café pédagogique 23/09 : Kai Terada muté d’office Le Parisien 23/09 : « Il n’y a rien dans le dossier » : le professeur de maths de Nanterre suspendu muté à Saint-Germain-en-Laye Le parisien 21/09 : Mobilisation nationale contre la suspension d’un prof de maths à Nanterre

Droit de réponse de Joliot-Curie :
Médiapart Le nouveau « filon » pour muter des profs gênants sans s’encombrer d’une sanction (22/09)
Politis Dans l’Éducation nationale, « se mobiliser, c’est passer à la broyeuse »
TRIBUNE EN SOUTIEN A KAI : 74 responsables syndicaux·ales, personnalités politiques, du monde éducatif et de la culture appellent à participer au rassemblement du 21/09 à 15h au ministère de l’éducation nationale. A lire sur Mediapart, Regards, Politis et Basta. Tribune du comité de soutien à Kai Terada : Pap Ndiaye, rendez-nous Kai Terada !
L’anticapitaliste Sois prof et tais-toi : la répression des profs au lycée Joliot-CurieInterview de Kai Terada en vidéo :ici.
Rapports de force Kai Terada, enseignant syndiqué menacé de mutation : « il faut mettre un point d’arrêt à tout cet arbitraire »(14/09) La gazette La Défense : Suspendu par l’Académie de Versailles, ses collègues font grève Révolution permanente Répression contre Kai Terada, professeur : rassemblement devant le ministère de l’Education mercredi ! (19/09) etRépression contre Kai Terada, professeur : rassemblement devant le ministère de l’Education mercredi ! (19/09)
_*Révolution permanente Le combat pour la réintégration de Kai, prof arraché à ses élèves en pleine « pénurie »(11/09)Article de actu.fr : Nanterre. Un professeur de lycée suspendu par le rectorat “sans motif”, ses collègues se mobilisent
Le café pédagogique : Le collectif des réprimés de l’Ecole reçu au ministère
Le café pédagogique Retour de la “chasse aux rouges” rue de Grenelle ? (20/09) etLe café pédagogique Un professeur suspendu pour raison syndicale ? (12/09)) Le café pédagogique Rassemblement intersyndical en soutien à Kai Terada (15/09))Article du Parisien du 06/09/2022 : ici.

Les visuels Le fichier format imprimable :

Chansondes collègues du lycée Joliot-Curie :

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Éducation Répression

Soutien à Kai Terada : stop à la répression dans l’Éducation, stop à la discrimination syndicale contre SUD éducation !

SUD éducation a appris avec stupéfaction et colère l’entreprise de répression anti-syndicale dont est victime notre camarade Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92.

Dimanche 4 septembre, Kai prenait connaissance de la décision de suspension de 4 mois notifiée par le rectorat sans motif. Jeudi 8 septembre, il était convoqué au rectorat de Versailles, qui lui a indiqué qu’il n’y avait pas lieu de convoquer une commission disciplinaire, mais qu’une procédure de “mutation dans l’intérêt du service” serait lancée sous 10 à 15 jours. Le dossier administratif est vide. Le rectorat avance comme motif de vouloir “ramener la sérénité dans l’établissement”, ce qui est jugé comme totalement irrecevable par les collègues de Kai, représenté·es en nombre à l’occasion de la convocation. Pour SUD, il est clair qu’il s’agit de répression anti-syndicale : Kai est en effet un militant très actif de notre syndicat, mais aussi un animateur du collectif Touche pas à ma ZEP, et un militant associatif dans le cadre de RESF.

La volonté du ministère de s’attaquer particulièrement à SUD éducation ne fait plus guère de doute. Nos équipes et militant·es, à travers l’ensemble du territoire, sont en effet en première ligne des mobilisations sociales depuis de nombreuses années. Blanquer s’était déjà exprimé à plusieurs reprises pour dénoncer SUD éducation, notamment pour son engagement antiraciste et antisexiste. Dans une grande majorité des affaires emblématiques de répression anti-syndicale ces dernières années, ce sont des militant·es de SUD éducation qui sont visé·es, au moins en partie : au collège République de Bobigny (93), au lycée de Melle (79), au lycée Mauriac de Bordeaux (33), au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (63), à l’école Marie Curie de Bobigny (93), ou encore à l’école Pasteur de Saint-Denis (93).

Pour SUD, la répression dont est victime Kai est l’affaire de trop. Nous appelons évidemment l’ensemble des personnels à participer activement aux initiatives décidées en soutien à Kai, à savoir la pétition en ligne, le rassemblement à Nanterre le 13 septembre à 10h et toutes autres initiatives décidées par le comité de soutien.

Nous appelons également à un grand rassemblement en soutien à Kai et contre la répression dans l’éducation le mercredi 21 à 15h devant le ministère (horaire à confirmer).

Enfin, afin de faire la lumière sur ce qui est désormais une forte présomption de discrimination syndicale contre SUD éducation, nous saisissons le Défenseur des droits. Une conférence de presse sera organisée au moment de la remise de la saisine.  

Pour signer la pétition en soutien à notre camarade Kai, c’est ici

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Collectivités territoriales Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Luttes logement Répression Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 36

Au sommaire : répression syndicale (Poissy), logement (Les Mureaux), grève éducation (Houilles), fermeture des piscines (Mantes)


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : Actu 78.fr

Source :78actu.fr
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Éducation Enseignement supérieur, recherche Ressources juridiques

C’est aussi la rentrée pour les étudiant-es

Tous les ans, Solidaires étudiant-e-s publie son Guide de l’étudiant-e afin de faire connaître les droits des étudiant-e-s à l’université.

Voici la nouvelle version pour l’année 2022 – 2023 !

À l’intérieur de ce guide vous sont expliqués les droits dont vous disposez en tant qu’étudiant-e-s ainsi que les bons conseils pour faciliter votre parcours universitaire.

Vous retrouverez notamment de multiples informations sur comment se loger ? se nourrir ? se soigner ? se déplacer ? lorsque vous êtes étudiant-e-s ainsi que des explications sur le fonctionnement de l’université.

De même, ce guide recense les numéros et adresses mails des syndicats et services qui vous accompagneront et que vous serez à même de croiser en tant qu’étudiant-e-s.

Si aujourd’hui, les étudiant-e-s disposent d’un certain nombre de droits (face auxquels ne se sommes pas tou-te-s égaux-les), ces derniers sont constamment menacés par les gouvernements successifs qui rêvent d’une université-entreprise où les étudiant-e-s seront une main d’œuvre docile et exploitable à souhait.

C’est pour cela qu’il est important de connaitre ses droits afin de les défendre et d’en conquérir de nouveaux !

https://solidaires-etudiant-e-s.org/site/guide2021/

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Éducation

Sous l’apprentissage, la désorganisation de la voie professionnelle sous statut scolaire !

Le président Macron dans son discours de rentrée aux recteurs a réitéré sa volonté d’engager une nouvelle réforme de la voie professionnelle sous statut scolaire en souhaitant une convergence de celle-ci vers le modèle de l’apprentissage.

Suite à ces annonces, une intersyndicale réunissant la CGT Educ’action, le CNT-FTE, le SE-UNSA, le SNALC, le SNUEP-FSU, le SNETAA-FO et SUD Éducation, c’est-à-dire l’ensemble des organisations syndicales de la voie professionnelle, s’est tenue le mardi 30 août.

Le constat qu’elles font est unanime : l’inquiétude est réelle en cette rentrée, et ces annonces présidentielles laissent planer une menace forte pour l’avenir des lycées professionnels, des PLP et des élèves de la voie professionnelle au sein du Service public d’Éducation.

En effet, le président veut « un partenariat beaucoup plus étroit avec les entreprises » laissant subsister le mensonge que les PLP en seraient éloignés alors même que, pour beaucoup, ils ont exercé dans le privé et qu’ils entretiennent des liens rapprochés avec les entreprises et leurs salariés qui accueillent nos élèves en stage.

La feuille de route énoncée reste floue pour le moment : durée des PFMP augmentée de 50% aussi bien en CAP qu’en Bac pro dès la rentrée 2023, fermeture des formations prétendues non insérantes, cartes des formations mises en adéquation avec les métiers qui peinent à recruter sur les secteurs en tension. La formation initiale de nos lycéens et lycéennes professionnels serait donc instrumentalisée pour développer toujours plus l’apprentissage avec l’objectif d’atteindre 1 million d’apprentis. Autant de mesures qui sont une menace directe pour les postes de PLP, mais aussi et surtout pour la vocation émancipatrice de l’enseignement professionnel sous statut scolaire des élèves. Nos élèves n’ont pas besoin de plus d’entreprise mais de plus d’école, plus de culture et d’enseignement général, bref de plus de bases scolaires.

Le leitmotiv « on apprendrait mieux sur le tas » tout comme l’amalgame des lycées professionnels à un « gâchis » généralisé sont inacceptables. C’est pourquoi les organisations syndicales CGT Educ’action, CNT-FTE, SE-UNSA, SNALC, SNUEP-FSU, SNETAA-FO et SUD Éducation appellent l’ensemble des personnels des lycées professionnels et Érea à se réunir dès ce début septembre en Heures d’informations syndicales dans un cadre unitaire le plus large possible, afin d’informer, d’échanger ensemble sur les projets qui se profilent afin de débattre d’une réponse collective à construire et préparer les mobilisations nécessaires.

Au regard des enjeux importants d’un tel projet pour les PLP et les élèves, l’intersyndicale demande des clarifications rapides. D’ores et déjà l’intersyndicale a convenu d’une nouvelle date de réunion pour amplifier la réponse collective qui fera échec à ce projet de désorganisation de la voie professionnelle scolaire.

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Écologie Éducation Luttes féministes

Sud éducation : Campagne de syndicalisation

C’est quoi un syndicat féministe ?

  • Un syndicat qui accompagne les victimes de violences sexuelles et sexistes : c’est indispensable car trop souvent, l’employeur refuse de prendre ses responsabilités et d’appliquer la loi.
  • Un syndicat qui se mobilise contre les inégalités salariales et la précarité : les femmes occupent les postes les moins bien rémunérés (AESH, professeure des écoles…). Il faut agir sur les salaires, exiger la titularisation des personnels précaires et en finir avec les temps incomplets imposés.
  • Un syndicat qui forme les personnels : SUD éducation propose des formations pour lutter contre les stéréotypes de genre, les violences et les inégalités de genre mais aussi pour construire une pédagogie antisexiste.
  • Un syndicat qui défend le droit de disposer de son corps et de décider librement de son genre, de son prénom, de sa sexualité.

C’est quoi un syndicat de lutte ?

  • Un syndicat qui défend les personnels : les militant·es de SUD éducation sont présent·es pour vous informer sur vos droits et pour les faire respecter
  • Un syndicat pour gagner de nouveaux droits : SUD éducation mène des batailles pour le paiement de l’indemnité REP/REP+ pour les AED et les AESH, pour imposer des seuils d’effectifs réglementaires
  • Un syndicat qui agit contre les discriminations
  • Un syndicat pour transformer la société : face à la crise sociale et environnementale, il faut se mobiliser et élaborer des alternatives !
  • Un syndicat déterminé et combatif : les avancées sociales se gagnent par la construction d’un rapport de force, lui-même le résultat des luttes collectives et de l’expression de la solidarité. SUD éducation est notre outil !
  • Un syndicat qui défend le service public d’éducation : SUD éducation organise des mobilisations pour l’accès de tou·tes les élèves à l’école : les élèves allophones, les élèves en situation de handicap, les élèves en difficultés scolaires et/ou sociales….

C’est quoi un syndicat autogestionnaire ?

  • Un syndicat où tout le monde peut prendre part aux décisions : à SUD éducation, tou·tes les adhérent·es peuvent participer aux assemblées générales organisées régulièrement pour prendre les décisions concernant l’activité syndicale, les luttes à mener et les grandes orientations. La démocratie directe est la règle.
  • Un syndicat sans permanent·e : à SUD éducation, des militant·es peuvent bénéficier d’une décharge syndicale pour faire vivre le syndicat au jour le jour et mettre en œuvre les décisions collectives, mais leur temps de travail ne doit jamais être inférieur à un mi-temps.
  • Un syndicat sans chef·fe : à SUD éducation, on peut avoir des responsabilités et représenter le syndicat dans les instances ou face à l’administration mais personne ne décide à la place des autres. SUD éducation, c’est un syndicat sans hiérarchie qui défend une école sans hiérarchie.
  • Un syndicat qui pratique la rotation des mandats : des responsabilités peuvent être confiées collectivement à des militant·es (pour tenir des permanences, siéger en instance, accompagner les collègues), mais ces mandats sont limités dans le temps. À SUD, pas de déchargé·e à vie, pas de carrière de syndicaliste : juste vos collègues qui s’engagent.

C’est quoi un syndicat écologiste ?

  • Un syndicat qui lutte pour une justice sociale et climatique Pour réduire les inégalités des coûts de déplacement, SUD éducation revendique la prise en charge intégrale de l’abonnement de transports en commun et le possible cumul avec le forfait mobilité durable qui doit être doublé.
  • Un syndicat qui pense global : SUD éducation est membre du collectif «Plus Jamais ça» et du réseau syndical international de solidarité et de luttes, parce que que la réponse aux défis planétaires doit se faire de manière unitaire et internationale.
  • Un syndicat qui prépare l’avenir : parce que l’écologie ça s’apprend, SUD éducation croit au rôle déterminant de l’école. Les programmes ont un rôle à jouer pour familiariser les élèves avec les enjeux climatiques et développer les
    emplois de la reconversion écologique.
  • Un syndicat qui pense local ! Parce que les collectivités doivent agir à leur échelle et rénover les bâtiments scolaires pour réduire leur consommation, repenser l’alimentation dans les cantines et végétaliser les cours d’école.

C’est quoi un syndicat interpro ?

  • Un syndicat pour être Solidaires : SUD éducation est membre de l’Union syndicale Solidaires avec d’autres syndicats du privé, des transports, de l’industrie, de la culture, de la Fonction publique, des services… C’est ce qui permet d’être plus fort face au gouvernement et au patronat sur les grands sujets du monde du travail : retraites, salaires, emploi, conditions de travail.
  • Un syndicalisme « hors-les-murs » : notre syndicalisme ne s’arrête pas aux murs de nos établissements, nos écoles et nos services. Le logement, le racisme, le sexisme et les LGBTI+phobies, l’écologie : ce sont des questions qui intéressent les salarié·es et les concernent. Elles sont donc pleinement syndicales.
  • Un syndicat présent partout : chaque syndicat SUD éducation participe à une structure interprofessionnelle Solidaires départementale. C’est la garantie de solidarités concrètes à l’échelon le plus proche : le quartier, la ville, le département.
  • Un syndicat pour changer la société : car ce n’est pas seulement le travail : c’est la vie entière qu’il faut changer ! Ce sont celles et ceux qui travaillent qui font tourner la société aujourd’hui. Demain, c’est à nous qu’il appartiendra de construire un futur émancipé du capitalisme. C’est aussi pour ça que l’interpro est utile.

5 flyers de syndicalisation : qu’est-ce qu’un syndicat de féministe, de lutte, autogestionnaire, écologiste et interpro ?

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