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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation La Poste Luttes migrant·es Retraites Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 55

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


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Source : Le Parisien

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Source : Le Parisien

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Éducation En grève !

Journées de grève : connaître ses droits  !

Les personnels de l’Éducation nationale sont très mobilisé·es contre la réforme des retraites, certain·es ont fait vingt à trente jours de grève. Le ministère de l’Education nationale a informé les organisations syndicales que les prélèvements avaient été retardés suite à des difficultés techniques : ils s’étaleront sur le fiches de paie de mai à août à raison de 4 jour par mois.

En cas d’absence de service fait pour une journée, la retenue sur traitement est d’un trentième du salaire mensuel perçu.

Si l’absence porte sur plusieurs jours consécutifs en cas de grève reconductible par exemple, l’Administration peut décider d’appliquer l’arrêt Omont et décompter des retenues qui s’élèvent à autant de trentièmes qu’il y a de journées comprises du premier jour au dernier jour inclus, même s’il n’y avait aucun service à accomplir pendant plusieurs de ces journées.

Néanmoins, le ministère a rappelé en Conseil Social d’Administration (CSA) ministériel le 24 mai 2023 que la coutume était de ne pas appliquer l’arrêt Omont dans l’Éducation nationale.

Si vous constatez que l’arrêt Omont a été appliqué sur votre fiche de paie, contactez le syndicat SUD éducation de votre département pour que le syndicat intervienne auprès de la DSDEN, du Rectorat ou des DRH de votre académie ou de vos établissements et, si cela est nécessaire, auprès de la DGRH afin que vos droits soient respectés.

Le texte réglementaire à connaître

La circulaire du 30 juillet 2003 relative à la mise en œuvre de retenues sur rémunération pour les agents public de l’État en cas de grève, stipule que c’est à la/au chef·fe de service qu’il revient de comptabiliser les grévistes, et le nombre de jours de grève à retenir sur la rémunération des agents.

La règle : 4 jours prélevés par mois au maximum !

La Direction Générale des Ressources Humaines (DGRH) des ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur et la Recherche a rappelé lors du Comité Social d’Administration du ministère de l’Education nationale du 3 avril 2023 que les prélèvements des agent·es grévistes sont plafonnés à 4 jours sur un salaire mensuel.

Si des académies ou des établissements du supérieur venaient à déroger à cette règle, contactez le syndicat SUD éducation de votre département pour que le syndicat intervienne auprès de la DSDEN, du Rectorat ou des DRH de votre académie ou de vos établissements et, si cela est nécessaire, auprès de la DGRH afin que vos droits soient respectés.

Organisons-nous collectivement et revendiquons le paiement des jours de grève

Notre mobilisation contre la réforme des retraites est pleinement légitime : cette réforme est injuste. La grève a été majoritaire sur plusieurs journées dans notre secteur, c’est pourquoi SUD éducation revendique que les jours de grève dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites ne soient pas prélevés par l’employeur.

Organisons la solidarité avec les caisses de grève !

SUD éducation a collecté de l’argent dans une caisse de grève nationale : elle est reversée aux syndicats locaux, ce qui leur permettra d’abonder les caisses de soutien locales, et d’organiser la solidarité au plus près des réalités locales.

Pour en savoir plus sur les caisses de grève et de solidarité qui existent dans votre département, contactez le syndicat SUD éducation de votre département.

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Éducation

Macron n’apaise rien : il annonce le passage en force contre le lycée pro !

L’heure n’est pas à “l’apaisement” pour Macron qui était à Saintes aujourd’hui pour annoncer le passage en force de sa réforme de l’enseignement professionnel.

Les organisations syndicales, unies, avaient bloqué à l’hiver 2022 la réforme de casse de l’enseignement professionnel voulue par Carole Grandjean et le gouvernement. Macron revient à la charge avec des annonces qui font fi de l’opposition des personnels qui travaillent dans les lycées professionnels.

Sous couvert de promouvoir “l’excellence”, Macron procède à la mise à sac de l’enseignement professionnel. L’adaptation des filières aux réalités économiques locales scelle la soumission de l’enseignement professionnel aux besoins des entreprises et non aux besoins de notre société à travers la reconversion écologique de notre économie par exemple. Cette territorialisation de l’enseignement va contraindre les élèves à s’orienter vers une filière qu’elles et ils n’auront pas choisie mais qui leur sera imposée par l’offre de formation locale décidée par le patronat local.

Macron annonce également l’indemnisation des élèves en stage avec des fonds publics. Plutôt que de prendre de véritables mesures contre l’inflation, contre la pauvreté et pour l’autonomie de la jeunesse, il choisit de sous-payer les élèves en stage avec des indemnités allant de 1,4 € de l’heure pour les élèves de seconde professionnelle à 2,8 € de l’heure en terminale. De même, l’allongement des périodes de stage des élèves va engendrer la perte de centaines d’heures d’enseignement pour les élèves et des suppressions de postes sans précédent dans les lycées professionnels.

Enfin, le gouvernement persiste à vouloir imposer le “Pacte” aux enseignant·es contre l’avis des organisations syndicales. Macron a ainsi annoncé que les personnels des lycées professionnels pourront effectuer des missions supplémentaires pour augmenter leur rémunération : accompagnement personnalisé, remplacements courts, d’accueil de collégien·nes sur les plateaux techniques des lycées pour l’orientation ou de missions de coordination. Ces annonces sont inacceptables : alors que la revalorisation prévue pour septembre 2023 ne couvrira pas les effets de l’inflation et la perte de pouvoir d’achat des personnels, Macron entend faire travailler les personnels encore davantage.
Ces annonces montrent à quel point la volonté d’augmenter le temps de travail des personnels va de pair avec celle de mettre l’école au service de l’entreprise en développant la découverte des métiers dès la classe de cinquième.

SUD éducation appelle les personnels à se réunir, à débattre des annonces et à se mobiliser fortement :
· contre la réforme de l’enseignement professionnel,
· contre le Pacte.

La prochaine journée de grève et de manifestations interprofessionnelles le 6 juin contre la réforme des retraites sera l’occasion d’exprimer ces revendications.

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Conditions de travail Éducation

Spectacle – anecdotes gesticulées du Sundep Solidaires “Je pensais être la seule prof de gauche dans ce bahut privé”

Venez nous retrouver jeudi 11 mai 2023 à 19h dans la grande salle de Solidaires,
31 Rue de la Grange aux Belles, 75010 Paris

Des enseignant·es du privé racontent, sous forme de tableaux, des tranches de leur vie, de leur enfance à l’école jusqu’aux luttes menées sur leur lieu de travail. On y retrouve ainsi l’essence de ce qui a nourrit leurs différents engagements.
De leurs rencontres lors d’une formation syndicale est né un spectacle rappelant le format des incultes, mêlant des trajectoires personnelles et racontant des combats qui ont fait sens dans leur vie.
Ces témoignages peuvent faire écho aux expériences que vous avez vécues en vous donnant envie d’y participer. C’est pourquoi il se veut interactif.

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Actu Solidaires 78 Éducation

Motion d’actualité SUD éducation 78 avril 2023 – Des violences sociales, y compris à l’Éducation nationale

La violence de la réforme des retraites
Depuis le 19 janvier 2022, SUD éducation 78 et son Union syndicale Solidaires 78 sont engagées dans le mouvement de lutte contre la réforme des retraites du gouvernement Macron.
La violence est contenue dans la réforme même, obligeant les travailleuses et les travailleurs à œuvrer 2 années supplémentaires, jusqu’à 64 mais surtout 67 ans, sans prendre en compte les pénibilités et les carrières hachées en particulier celles des femmes.
La violence, elle est également dans la manière dont la réforme est passée : 47.1 pour empêcher les débats, 49.3 pour éviter un vote que tou·tes savaient périlleux pour le gouvernement, mais aussi refus de recevoir les organisations syndicales unanimement unies contre ce projet.
La violence, c’est enfin celle de la police d’État, qui réprime, intimide, frappe, éborgne les manifestant·es, toujours défendue et protégée par le ministre de l’intérieur.

SUD éducation 78 dénonce la violence du gouvernement ainsi que de la police et appelle les travailleuses et les travailleurs du territoire à se réunir en assemblées générales et à poursuivre les actions de mobilisation contre la réforme des retraites et les violences gouvernementales.

Des élèves qui se font violenter dans les Yvelines !
Violences policières dans les lycées
Ces violences s’insinuent régulièrement dans les établissements scolaires. Nous n’avons pu qu’être heurté·es par l’intervention des forces de l’ordre au lycée Jules Ferry à Conflans Sainte-Honorine, alors que les lycéen·nes avaient organisé un blocus contre la réforme des retraites : gaz lacrymogène, LBD pointés à hauteur de tête, plaquage violent lors d’une interpellation. Cette fois, c’est à l’encontre de la jeunesse que la police a usé de techniques déjà jugées excessives pour des adultes par de nombreuses organisations comme la LDH, qui dénonce également ces violences.

Violences dans un contexte dégradé
Au lycée Rostand à Mantes-la-Jolie, la violence est d’un autre registre : en mars, nous dénoncions la perte de dizaines d’heures pour la rentrée 2023, suite logique de toute une série de mesures visant à baisser drastiquement les moyens des lycées anciennement classés en Éducation prioritaire. Au début du mois d’avril, plusieurs tirs de feu d’artifice et de mortiers ont eu lieu dans le lycée, donnant lieu à son évacuation, au cours de laquelle des jets de bouteilles en verre et de pétards se sont produits en direction des adultes. Les cours ont été suspendus ponctuellement.
Bien conscient·es que la réponse doit être avant tout éducative, les personnels ont demandé à la Direction académique un soutien concret, incluant des personnels qualifiés supplémentaires, le rétablissement des heures et des postes supprimés, notamment celui de CPE et d’infirmière scolaire, et une véritable politique de lutte contre les inégalités avec des moyens durables. Jusque-là, la Région a envoyé 6 membres de la BRS (brigade régionale de sécurité), sans compétences éducatives, ce qui n’a pas empêché de nouveaux tirs. Suite à une journée de travail collectif, le Directeur Académique adjoint s’est rendu au lycée et n’a rien proposé, surtout préoccupé à normaliser la situation et à dissuader les personnels d’exercer tout droit de retrait. Le 11 avril matin, le CAAEE était également présent sur place.

Violences organisationnelles et institutionnelles
Les mois de mars et d’avril sont ceux des résultats des mutations inter-académiques et de vœux pour l’intra. L’occasion de rappeler le nombre collègues contraint·es de rester éloigné·es de leurs proches en raison d’un système de mutations de plus en plus verrouillé, notamment dans le 1er degré où trop de nos collègues se voient obligé·es de se mettre en disponibilité pour retrouver leurs proches ou de démissionner pour repasser le concours dans le département souhaité.

La violence organisationnelle est également visible dans le non-remplacement des enseignant·es, en particulier dans les écoles. Les conséquences sont lourdes pour les collègues qui se répartissent les élèves non pris·es en charge, mais aussi pour les jeunes qui perdent de nombreuses heures d’enseignement, du fait de la seule défaillance institutionnelle dans le système de remplacement. À l’école maternelle La Fontaine à Gargenville, par exemple, du fait du non remplacement d’une collègue, les effectifs montent jusqu’à 36 élèves par classe, générant des situations de stress permanent, de souffrance et de détresse psychologique, pour les enfants comme pour les personnels. Des alertes ont été déposées dans le registre de Santé et sécurité au travail, une pétition a été initiée par les familles pour dénoncer cette situation dangereuse pour tou-tes.
Cette politique de non remplacement peut également conduire certaines hiérarchies à refuser le départ des personnels en stages, y compris syndicaux, ce que SUD éducation 78 condamne fermement.

Violences hiérarchiques
La violence dans l’éducation se traduit enfin par les agissements autoritaires des chef·fes d’établissement.
Ainsi, en plein mouvement contre la réforme des retraites, des personnels ont eu la désagréable surprise de constater que leur hiérarchie directe avait décidé de faire appliquer l’arrêt Omont contre les grévistes, faisant ainsi preuve d’un zèle accablant financièrement les grévistes de l’établissement (aux collèges la Vaucouleurs et Sully, par exemple). Nous rappelons que chaque journée de grève équivaut au prélèvement d’un trentième du salaire, primes comprises. En février 2023, cette pratique du trentième avait été dénoncée par le Comité européen des droits sociaux comme disproportionnée et non conforme à la Charte sociale européenne. Visiblement, ces chef·fes d’établissement ne semblent pas avoir saisi le sens du mot « disproportionné » et montrent là une solidarité bien étrange envers celles et ceux qui luttent pour la défense des retraites de tou·tes, y compris la leur…

Le mois d’avril est aussi celui des entretiens professionnels, souvent source d’abus hiérarchiques. Nous rappelons aux personnels qu’il existe un cadre légal que les hiérarchies doivent respecter et qu’aucune pression, chantage ou violence ne saurait être toléré dans le cadre de la reconduction des contrats des AED, des contractuel·les ou des AESH. N’hésitez pas à contacter le syndicat pour vous informer et pour vous défendre !

Car contre les hiérarchies qui n’hésitent jamais à se soutenir, c’est collectivement et solidairement que nous serons plus fort·es !

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Accidents du travail Conditions de travail Éducation

Non remplacement dans les écoles, élèves et personnels en souffrance

Communiqué de presse

Sud éducation 78 a été alerté au sujet de la situation catastrophique que subissent les personnels et les élèves de l’école maternelle La Fontaine à Gargenville. Dans cette école, une enseignante en arrêt maladie depuis le mois de janvier et jusqu’à la fin de l’année scolaire, n’a toujours pas été remplacée de manière pérenne. Malgré quelques remplacements sporadiques, les collègues de l’école se retrouvent donc souvent à répartir les élèves de cette classe sans enseignante sur les trois autres classes, faisant monter les effectifs jusqu’à 36 élèves par classe.

Cette situation, peu propice aux apprentissages, crée chez nos collègues comme chez les élèves une situation de stress permanent, de souffrance et de détresse psychologique. Quatre fiches RSST ont d’ailleurs déjà été déposées et l’enseignante d’une deuxième classe est en arrêt maladie. Les parents, conscients des conditions de travail des enseignantes et des élèves, ont alerté l’IEN de Meulan, font signer une pétition qui sera envoyée à la DASEN des Yvelines, prévoient de remplir d’autres fiches RSST.

Ce type de situation constitue une forme de maltraitance institutionnelle vis-à-vis des usagers et des personnels du service public d’éducation.

Elles tendent à se multiplier du fait de la crise de recrutement que rencontre l’éducation nationale.

Le gouvernement et notre ministère, seuls responsables de cette situation de par la casse systématique de l’EN depuis plusieurs années, doivent assumer leur responsabilité et assurer le remplacement pérenne des collègues absent.e.s. Nous, personnels de l’Education nationale, ne sommes pas une variables d’ajustements de décisions et de choix ministériels.

Sud éducation 78 invite les collègues qui seraient concerné.e.s par des situations similaires à en informer le syndicat (sudeducation78@ouvaton.org) ainsi qu’à renseigner systématiquement une fiche RSST pour informer de l’impact de ces situations et mettre en responsabilité nos supérieur-es hiérarchiques.

Nous demandons pour l’école maternelle La Fontaine un-e remplaçant-e formé-e et accompagné-e, ainsi que la reconnaissance de la situation délétère de l’école, due à l’organisation institutionnelle insuffisante des remplacements.

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Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 51

Au sommaire : Versailles, Bois d’Arcy, Mantes-la-Jolie

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : Le Courrier de Mantes, 5 avril 2023

Source : Le Courrier de Mantes, 5 avril 2023

Source : Le Courrier de Mantes, 5 avril 2023

Source : Le Courrier de Mantes, 5 avril 2023

Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : Le Parisien

Source : Le Parisien

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Actu Solidaires 78 Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Énergie Enseignement supérieur, recherche Luttes féministes Luttes logement Rail Retraites Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 48

Au sommaire : Mantes, Versailles, Magnanville, Rambouillet, Guyancourt, Buchelay, Beynes, La Queue-Lez-Yvelines, Limay…

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr
Source : 78actu.fr
Source : Le Parisien
Source : 78actu.fr
Source : 78actu.fr
Source : 78actu.fr
Source : 78actu.fr
Source : 78actu.fr
Source : 78actu.fr
Source : 78actu.fr
Source : 78actu.fr
Source : 78actu.fr
Source : 78actu.fr
Source : 78actu.fr
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Actu Solidaires 78 Éducation

Une autre pédagogie pour une autre école et une autre société

Vendredi 17 mars se tenait aux Mureaux la 2e journée du stage Entrer dans les pédagogies Freinet à l’initiative de Sud éducation 78, de la CGT éducation 78 et de l’Icem-Pédagogie Freinet. Nous étions plus d’une trentaine de stagiaires pour un moment intense de réflexions, d’échanges et aussi de lutte (avec une intervention de l’Assemblée de mobilisation des Mureaux).

Voici le texte d’introduction de Sud éducation 78 :

Notre syndicat Sud éducation 78 est co-organisateur avec la CGT éducation 78 et l’ICEM de ce stage Entrer dans les pédagogies Freinet.

Sud éducation 78, membre de l’Union syndicale Solidaires (Sud rail, Sud santé, Sud industrie, Sud PTT, etc.) se définit comme un syndicat de classe, de lutte et autogestionnaire mais aussi anticapitaliste, antiraciste, féministe et écologiste.

Pour nous, les questions pédagogiques sont partie intégrante du champ syndical, tout comme le syndicalisme était indissociable des combats d’Élise et de Célestin Freinet et du mouvement qu’ils ont impulsé.

Le syndicat, c’est aussi, et peut-être avant tout, un lieu de formation, comme nous le prouvons aujourd’hui.

Nous espérons donc faire de cette 2e journée un moment de réflexions et de constructions collectives pour avancer vers l’école émancipatrice pour laquelle nous luttons, indissociable du projet d’une autre société.

Dans le contexte social actuel de luttes historiques pour le droit à la retraite, contre un monde marqué par le règne du profit, la négation de l’humain et l’autoritarisme, à l’échelle gouvernementale comme dans nos établissements, ce stage nous semble important et nous rappelle cet avertissement de Célestin Freinet :

« L’idéologie totalitaire joue sur ce complexe d’infériorité de la grande masse qui cherche un maître et un chef [ou une cheffe]. Nous disons, nous, l’enfant et l’homme [et la femme] sont capables d’organiser eux-mêmes leur vie et leur travail pour l’avantage maximum de tous ».

il ajoutait

« Dans les conjonctures présentes, s’obstiner à faire de la pédagogie pure serait une erreur et un crime. La défense de nos techniques, en France comme en Espagne, se fait sur deux fronts simultanément : sur le front pédagogique et scolaire certes, où nous devons plus que jamais être hardis et créateur parce que l’immédiat avenir nous y oblige, sur le front politique et social pour la défense vigoureuse des libertés démocratiques et prolétariennes. Mais il faut être sur les deux fronts à la fois. Nous ne comprendrions pas que des camarades fassent de la pédagogie nouvelle sans se soucier des parties décisives qui se jouent à la porte de l’école ; mais nous ne comprenons pas davantage les éducateurs [et éducatrices] qui se passionnent, activement ou plus souvent passivement, hélas ! pour l’action militante, et restent dans leur classe de paisibles conservateurs [et conservatrices], craignant la vie et l’élan, redoutant l’apparent désordre de la construction et de l’effort. »

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