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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antifascisme antiracisme Palestine

Déclaration de Nedjib SIDI MOUSSA, à propos de la campagne raciste et diffamatoire à son encontre

Depuis le dimanche 24 novembre, je fais l’objet d’une campagne de haine orchestrée par l’extrême droite française et ses alliés. Cette opération d’une violence inouïe a été initiée sur les réseaux sociaux puis relayée par l’ensemble des médias conservateurs (télévision, radio, presse…).

La virulence de l’attaque m’a contraint de suspendre mes comptes et de restreindre les moyens de me contacter, notamment sur mon site personnel. En effet, cette vague de cyberharcèlement s’est accompagnée d’un déferlement d’injures et de menaces quant à mon intégrité physique.

L’ampleur de ce lynchage illustre de façon dramatique les temps obscurs que nous traversons. Ce nouvel épisode des « guerres culturelles » à la française constitue un test pour les libertés démocratiques ainsi que pour notre capacité à faire société dans un contexte de crises multiples.


L’extrême droite française et ses alliés m’ont odieusement calomnié en raison de mon faciès, de mon patronyme, du pays de naissance de mes parents, de la religion de mes ancêtres, de mon parcours universitaire, de mon statut social, de mes convictions politiques, etc.

Décidément, rien ne m’aura été épargné.

Mais ne nous y trompons pas. Il ne s’agit pas seulement de ma personne.

Des pans entiers de la population sont dans le viseur d’une meute hostile à tout ce qui touche à la question algérienne, à la culture musulmane, à l’histoire coloniale, au pluralisme intellectuel, aux valeurs humanistes et aux idéaux révolutionnaires.

Dans ces circonstances, il n’est pas possible de reculer ou de céder à la peur. Tous les moyens légaux doivent être employés pour contrer cette offensive réactionnaire. L’heure est grave. Chacun doit prendre ses responsabilités.


Je tiens à remercier chaleureusement ma famille, mes amis, mes camarades, mes collègues et mes lecteurs pour leur soutien indéfectible. Je tiens aussi à saluer tous ceux qui, par-delà nos divergences, ou sans même me connaître, ont manifesté leur solidarité en ces temps difficiles.

Je n’oublierai jamais vos mains tendues. Tous ces gestes m’ont réchauffé le cœur et renforcé ma détermination. Vous pourrez toujours compter sur moi pour chercher la vérité et la dire.

Courage à nous tous !

Nedjib SIDI MOUSSA

Paris, le 1er décembre 2024


Un texte de soutien :

https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/271124/soutien-nedjib-sidi-moussa

Une cagnotte pour des frais en justice :

https://www.cotizup.com/soutiennedjibsidimoussa

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antifascisme antiracisme Écologie Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Trump : une mauvaise nouvelle planétaire

Le 6 novembre Trump a été réélu à la présidence des Etats-Unis.

Ce choix électoral va avoir des conséquences pour l’ensemble de la population sur le sol américain d’abord.

La politique populiste et fascisante de Trump qui va être mise en œuvre n’a en fait rien à envier à l’extrême droite. A l’origine du coup de force contre le congrès américain le 6 janvier 2021, Trump qui se vantait d’être un dictateur en cas de réélection est juste un danger mortel pour la démocratie.

Son programme liberticide menace de s’exporter, avec des répercussions probables sur la scène internationale, où l’influence américaine risque d’encourager des politiques de répression similaires dans d’autres pays. Le plan de réélection de Trump, appelé « Projet 2025 », dessine un modèle de société axé sur des valeurs ultra-conservatrices, remettant en cause les droits des femmes, des personnes LGBTQI+, des personnes racisées, et s’appuyant sur une politique migratoire ultra-restrictive:

– reconduction massive d’immigré-es hors des frontières, assumant une politique raciste

– banalisation du sexisme voire des violences faites aux femmes, et la remise en cause du droit à l’avortement partout en perspective… à la grande joie de nombreux masculinistes trumpistes. Rappelons qu’il a été condamné en 2023 pour agression sexuelle.

– recul des droits, répression, maltraitance sera aussi le quotidien pour toutes les femmes, les personnes racisées mais aussi pour les personnes LGBTQI+.

De plus, la politique capitaliste ultra-libérale prônée par Trump accentuera les inégalités : diminution des impôts aux plus riches et aux multinationales, taxes protectionnistes, baisse des subventions aux associations qui luttent contre les discriminations ou pour la santé sexuelles et reproductive, etc, ce qui affaiblira encore les minces filets de protection sociale.

Le poids et la domination des Etats-Unis dans le monde, font avoir les pires craintes sur des sujets majeurs, comme la guerre en Ukraine, ou le renforcement de la politique d’impunité du génocide en cours par l’Etat d’Israël.

Même si la politique américaine était bien en deçà de la bifurcation écologique, l’arrivée de Trump, climato-sceptique affiché, fait là aussi porter peu d’espoir pour un changement majeur en ce sens, notamment car il souhaite encourager le développement d’énergies fossiles.

La nomination d’Elon Musk, propriétaire de X, notamment pour “démanteler la bureaucratie gouvernementale” (en clair toute l’administration et privatiser le peu de service public restant) démontre bien s’il le fallait qu’il s’agit d’une politique ultra-libérale, portée désormais par celui qui veut fonder un empire autoritaire de la communication et des affaires…Cette nomination a été saluée par Kasbarian actuel ministre de “la fonction publique, de la simplification et de la transformation de l’action publique”, qui se voit visiblement comme son homologue direct.

Plus que jamais, nos luttes, nos résistances y compris internationales sont nécessaires pour faire rempart à ces politiques mortifères. Celles-ci que l’extrême droite en France compte bien imposer.

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antifascisme antiracisme

Les articles parus sur VISA en octobre.

SUD Rail : refus de faire campagne dans nos gares pour l’Extrême Droite
preview Monsieur Jean-Pierre Farandou Président Directeur Général du Groupe SNCF Mme Marlène Dolveck Directrice Générale de Gares et Connexion 2 Place aux Etoiles 93 200 St Denis St Denis, le 16 octobre 2024 Madame, Monsieur, Nous apprenons ce jour le plan de communication de la maison d’édition Fayard pour le prochain livre du président du Rassemblement… afficher en ligne.
VISA 44 : Le groupuscule collaborationiste dit “Parti National Breton” n’a sa place nulle part, ni dans les luttes bretonnes, ni ailleurs !
preview Ce samedi 12 octobre, lors d’une manifestation pour la réunification de la Bretagne, l’association “Bretagne réunie” a laissé flotter en son sein les drapeaux du P.N.B., le Parti National Breton. Créé en 1931, ce parti opère rapidement un virage idéologique clair vers le nazisme et commet de nombreuses exactions contre les résistant·es du maquis breton… afficher en ligne.
FERC CGT – Les politiques d’extrême droite dans l’éducation n°2 : l’Autriche du FPÖ, une politique éducative de préférence nationale
preview Les élections européennes de 2024 ont vu les partis d’extrême droite obtenir des scores très élevés dans de nombreux pays d’Europe. Pourtant nous avons de multiples exemples qui démontrent que l’extrême droite est incapable, lorsqu’elle accède au pouvoir, faute de volonté, de relever les nombreux défis auxquels les sociétés sont confrontées tant dans le domaine… afficher en ligne.
Communiqués syndicaux suite à l’attque du Liban
preview CGT : Massacres de civiles : le nouveau gouvernement français doit s’engager immédiatement pour la paix au Proche-Orient La guerre menée par Israël contre le peuple palestinien se propage au Liban depuis quelques jours. Après des attentats qui ont fait des dizaines de morts et des milliers de blessés au Liban la semaine dernière, depuis… afficher en ligne.
2024 : 63ème anniversaire du crime d’État commis le 17 octobre 1961
Il y a soixante-trois ans la police française aux ordres du préfet Papon et des ministres Frey et Debré, a tué des centaines d’algériennes et d’algériens qui manifestaient pacifiquement, et blessé des milliers d’autres, à Paris le 17 octobre 1961 contre le couvre-feu raciste qui leur avait été imposé par un décret du même Papon.… afficher en ligne.
Combattre l’extrême droite dans nos universités – communiqué intersyndical Sorbonne Université
preview Le vendredi 27 septembre, un étudiant de Solidaires Étudiant-e-s de l’Université Paris-Panthéon- Assas a été violemment agressé rue Vavin par des militants d’extrême-droite du groupuscule Les Natifs, héritier de Génération Identitaire, qui tractaient devant l’Université. Une autre militante du même syndicat a été intimidée plus tard la même journée par des nervis après avoir été… afficher en ligne.
Communiqué unitaire Tarn : Halte à la récupération raciste par Patria Albigés !
Samedi 12 octobre, le groupe identitaire d’extrême droite Patria Albigés organise à Albi un rassemblement « pour Kylian et Philippine », jeunes personnes assassinées, pour le 1er près de Bayeux dans la Calvados, le dimanche 29 septembre, pour la seconde à Paris à la mi-septembre. A nouveau, Patria Albigés instrumentalise des drames et détourne le… afficher en ligne.
Communiqué unitaire : Pour une politique migratoire d’accueil et de solidarité
preview Nous, associations, collectifs de personnes exilées, collectivités accueillantes et syndicats, faisons part de notre vive préoccupation quant aux intentions du gouvernement Barnier en matière d’immigration. Après le feuilleton de la loi sur l’asile et l’immigration, nous nous opposerons à toute nouvelle dégradation des droits des personnes exilées en France et continuerons à défendre une politique… afficher en ligne.
Solidaires Étudiant-e-s ASSAS : Agression d’un-e étudiant-e par la Cocarde
preview Vendredi 27 septembre, un-e étudiant-e d’Assas a été violemment agressé-e par deux militants d’extrême droite qui tractaient aux portes de l’Université après avoir simplement recouvert un sticker de la Cocarde Etudiante Assas. Cette agression d’une brutalité inouïe n’est pas un incident isolé. Elle s’inscrit dans un climat politique délétère alimenté par l’extrême droite au sein… afficher en ligne.
Le SNJ apporte son soutien à Isabelle Kersimon, journaliste diffamée et cyberharcelée
preview Ce jeudi 3 octobre, la journaliste indépendante Isabelle Kersimon, autrice des Mots de la haine, glossaire des mots de l’extrême droite, espère voir sa réputation professionnelle rétablie par la 17e chambre du tribunal de Paris, spécialisée dans les affaires de presse. En février 2021, la journaliste cosignait sur le site « Slate » une enquête… afficher en ligne.
SFA CGT : ARTISTES INTERPRETES EN GRÈVE À HENIN-BEAUMONT
preview Le syndicat français des artistes interprètes tient à affirmer son soutien à tou.tes les artistes interprètes programmé.es au théâtre l’Escapade d’Hénin-Beaumont qui sont en grève aujourd’hui afin de s’élever contre une reprise en main idéologique d’un lieu de culture par une Mairie d’extrême droite. Nos outils de travail ne peuvent être de la sorte fragilisés… afficher en ligne.
Communiqué de VISA 35
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Intersyndicale éducation 01 : Non à la maison d’éducation Pauline Marie Janicot
preview Nos organisations ont appris avec la plus vive inquiétude la confirmation de l’ouverture du collège-lycée privé hors contrat dénommé “la maison d’éducation Pauline Marie Jaricot” surla commune de Châtillon sur Chalaronne. Alors que la préfecture de l’Ain en avait interdit l’ouverture la semaine dernière, nous venons d’apprendre que le Tribunal administratif de Lyon a accordé… afficher en ligne.
Communiqués syndicaux contre l’entrée du FN/RN à l’Agence France Presse
SNJ CGT – SUD AFP : Le RN entre à l’AFP: c’est révoltant La CGT et SUD s’indignent de l’entrée, pour la première fois dans l’histoire de l’Agence, d’un membre de l’extrême droite au sein  d’un de  ses organes de gouvernance. La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre vendredi dernier: la Commission des… afficher en ligne.
Initiative : Faire front contre les droites extrêmes – 5/10/24 à Concarneau
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Syndicat de la Magistrature – Sortir du débat xénophobe : le sens de la peine
preview Après plusieurs semaines de calme sur fond de crise institutionnelle, la machine politico-médiatique vient d’être relancée à fond de train sur les questions de sécurité et de justice. L’emballement a commencé avec la nomination de Didier Migaud en tant que garde des Sceaux, au deuxième rang dans l’ordre protocolaire de l’exécutif en geste « d’ouverture»… afficher en ligne.
SUD éducation dénonce la tenue d’un rassemblement d’extrême droite devant le rectorat d’Orléans-Tours
preview Jeudi 26 septembre, le « Syndicat de la famille » a annoncé sur son site internet son intention de se rendre au rectorat d’Orléans-Tours pour exiger le « retrait de contenus » liés à l’éducation sexuelle ». Cette action s’inscrit dans le cadre d’une campagne nationale contre le prétendu « wokisme » et la transidentité.… afficher en ligne.
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antifascisme En grève ! Internationalisme

Italie : Soutenons la grève unitaire en Italie le 29 novembre !

Grève générale 29 novembre 2024

– Arrêter la guerre et l’économie de guerre
– Augmenter les salaires et les pensions
– Rejeter les coupes dans la santé, l’éducation et les transports
– Garantir la santé et la sécurité sur le lieu de travail
– Empêcher le vol des indemnités de licenciement
– S’opposer à la privatisation
– Défendre le droit de manifester et de faire grève
– Interdire la discrimination fondée sur le sexe
– Relancer le logement social
– Promouvoir les libertés syndicales sur le lieu de travail
– Défendre l’environnement et l’intégrité des territoires

https://laboursolidarity.org/fr/n/3320/soutenons-la-greve-unitaire-en-italie-le-29-novembre-

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antifascisme Rail

SUD Rail : refus de faire campagne dans nos gares pour l’Extrême Droite

Stoppons la campagne massive de Bardella dans nos gares

Pour Jean-Pierre Farandou, Président-directeur général de la SNCF et à Marlène Dolveck, directrice générale de Gare et Connexion.

Dès le mois prochain, le visage de Jordan Bardella, président du Rassemblement national, pourrait envahir les gares de France pour une campagne de promotion massive de son livre.

Il est aidé en cela par Vincent Bolloré qui s’est non seulement offert une centaine de maisons d’édition (dont celles du groupe Hachette) pour y propager ses idées, mais possède désormais les points de vente Relay dans les gares.

Parce que cette privatisation de l’espace public par l’extrême-droite est inacceptable, nous demandons à Jean-Pierre Farandou, Président-directeur général de la SNCF et à Marlène Dolveck, directrice générale de Gare et Connexion de s’opposer à cette campagne de communication qui touchera plus d’une centaine de gares pendant 3 semaines. Nous rappelons que le Rassemblement national n’est pas un parti comme les autres, héritier des collaborateurs de la Waffen-SS, des tortionnaires d’Algérie, à l’opposé de nos valeurs républicaines et, nous l’espérons, de celles de la SNCF. 

Si la campagne d’affichage devait être maintenue, la SNCF participerait de fait à la promotion du président d’un parti politique ayant comme membres nombre de personnes condamnées pour des injures raciales et tout ce qui va avec : l’exclusion, la discrimination, la violence et le repli sur soi. La promotion des idées d’extrême droite n’est pas une chose à sous-estimer ou à normaliser, ces 581 panneaux seront chacun l’outil d’un endoctrinement qui ne dit pas son nom, normalisant l’idéologie d’extrême-droite. 

En agissant pour le retrait de cette campagne, nous envoyons le message que notre espace public n’est pas à vendre aux discours de haine et de division. Empêcher Bardella et le RN d’occuper nos gares, nos rues, nos esprits c’est aussi faire en sorte que des victoires populaires soient possibles contre les promoteurs des idées réactionnaires. 

Cette publicité pour un responsable d’extrême droite dans nos lieux communs crée un dangereux précédent, nous nous refusons à la normalisation de ces idées et nous en appelons à la mobilisation de toutes et tous pour faire front contre son programme mortifère et ses représentants.


Cette pétition est lancée à l’initiative de Sud Rail et ~ Le Mouvement


~ Le Mouvement s’est engagé dès sa création contre l’extrême droite en organisant la mobilisation pour la fermeture des moyens de financement de Génération Identitaire ou plus récemment en portant une campagne contre le renouvellement de l’agrément de CNEWS et C8

La Fédération SUD-Rail a toujours combattu l’extrême droite, ses idées racistes, xénophobes et anti-démocratiques.

Nos gares ne sont et ne seront jamais un lieu où le Rassemblement National pourra faire campagne.


Monsieur Jean-Pierre Farandou Président Directeur Général du Groupe SNCF

Mme Marlène Dolveck Directrice Générale de Gares et Connexion

2 Place aux Etoiles 93 200 St Denis

St Denis, le 16 octobre 2024

Madame, Monsieur,

Nous apprenons ce jour le plan de communication de la maison d’édition Fayard pour le prochain livre du président du Rassemblement National Jordan Bardella qui fait état d’une campagne massive d’affichage dans de nombreuses gares SNCF (67 gares à Paris et en IDF et 43 grandes gares dans les autres régions) du 11 au 17 décembre prochain.

A l’heure où le Conseil d’Etat a confirmé le positionnement à l’extrême droite d’un parti – qui, nous le rappelons, a été créé par des Waffen-SS, des collaborateurs du régime de Vichy et des membres de l’OAS – la fédération SUD-Rail souhaite vous interpeller pour rappeler l’opposition totale des “valeurs” d’extrême droite de ce parti réactionnaire avec celles de notre syndicat et, nous l’espérons, du groupe SNCF.

En début d’année, la régie publicitaire de la RATP et de la SNCF Mediatransports n’a pas eu de problème pour retirer les affiches de l’humoriste Waly Dia et interrompre la campagne pourtant validée dans un premier temps au motif que celle-ci « présente un caractère politique incompatible avec le devoir de neutralité qui s’impose dans les transports publics et pourrait être considérée comme diffamatoire ou injurieuse », alors qu’il s’agissait d’un simple spectacle humoristique et, s’il ne nous appartient pas de juger de la qualité de celui-ci, cela pose la question de la liberté d’expression et de critique du pouvoir en place.

Mais cela ne poserait pas de problème à Gares et Connexion et à l’ensemble du groupe SNCF de participer à la promotion du président d’un parti reconnu et condamné pour des propos racistes et ce qui va avec ; l’oppression, la discrimination, la surexploitation et les violences. Nul besoin d’avoir lu le livre à paraître de Jordan Bardella pour savoir que celui-ci lui servira de programme politique. Le milliardaire Bolloré met son empire médiatique au service de l’extrême droite, après avoir tout misé sur Zemmour et Reconquête lors des présidentielles de 2022.

Avec force et gravité, la fédération SUD-Rail vous interpelle et exige que Gares et Connexion via sa régie publicitaire refuse cette campagne d’affichage au service d’un parti politique d’extrême droite.

Dans l’attente d’un retour rapide de votre part, veuillez recevoir nos salutations syndicales et antifascistes.

Pour la fédération SUD-Rail

Erik Meyer Julien Troccaz

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antifascisme antiracisme Luttes migrant·es

Marche des solidarités – Podcasts et déclarations

Plusieurs enregistrements de présentations faites lors du weekend de discussions des 28 et 29 septembre sont désormais accessibles en ligne, écoutez-les, partagez-les !

– Construire un Front de lutte contre le racisme et contre le fascisme : Les 4 interventions qui ont introduit le week-end et la discussion du samedi matin
Anzoumane Sissoko de la CSP75 : https://youtu.be/a4dlHmiQMzs
Christine du Front Commun Antifasciste 22 : https://youtu.be/Wa14pI4CVwU
Mimosa du collectif Les Inverti.e.s : https://youtu.be/aNKZKU5fEVw
Kahina, soutien des mineur.e.s isolé.e.s en lutte du collectif des jeunes du parc de Belleville : https://youtu.be/PtJaRJC2w8c

– Renforcer les luttes pour l’égalité des droits, luttes pour les papiers, logement, éducation : Présentation par Abdoulaye, délégué du collectif des jeunes du parc de Belleville, du collectif et de la lutte qu’ils et elles mènent depuis septembre 2023 en introduction de la discussion : https://youtu.be/yhDgj1B5z78

– Situation internationale et développement de la lutte internationale contre le racisme et le fascisme et la perspective d’une journée mondiale de manifestations contre le racisme et le fascisme le 22 mars 2025 : avec des interventions de Stand Up to Racism (Grande-Bretagne), Keerfa (Grèce), CISPM (Coalition Internationale des Sans-Papiers et Migrant·e·s), Urgence Palestine et Alarm Phone (enregistré et monté par nos camarades d’Actualité des Luttes) : https://youtu.be/NI_f2uHtU3w

Le 2024-10-04 12:38, Marche des Solidarités a écrit :

Agir et construire la solidarité contre le racisme et le fascisme !

Riposte face aux récupérations racistes du féminicide de Philippine par les fascistes, soutien face à la répression du mouvement Palestine, solidarité face à un gouvernement qui s’attaque aux immigré.e.s : Les résultats de l’assemblée de la MARCHE DES SOLIDARITÉS des 28 et 29 septembre montrent ce qu’il y a à construire pour agir et s’organiser localement, nationalement et internationalement.

Sur le blog : https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites/blog/041024/agir-et-construire-la-solidarite-contre-le-racisme-et-le-fascisme
Sur le site : https://antiracisme-solidarite.org/

*****

La MARCHE DES SOLIDARITÉS a organisé en région parisienne un week-end de discussions qui a rassemblé, samedi 28 et dimanche 29 septembre, 200 personnes représentant différents collectifs, réseaux et organisations de Paris et sa région, de Marseille, Rennes, St Brieuc, Brest, Blois, Lille, Dieppe, Besançon et Clermont-Ferrand. Des collectifs de Nantes et Montpellier ont également exprimé leur intérêt mais n’ont pas pu participer.

Collectifs de sans-papiers et de mineur.e.s isolé.e.s en lutte, collectifs antiracistes et antifascistes, collectifs féministes et LGBTQI+, collectifs engagés contre le réchauffement et le dérèglement climatique, syndicalistes des secteurs de l’éducation, de la santé, du travail social et de la culture se sont rassemblés pour échanger sur la situation et déterminer ensemble des modalités d’organisation pour agir localement, nationalement et internationalement contre le racisme et le fascisme.

Ci-dessous les décisions prises par cette assemblée qui se réunira de nouveau en région parisienne au mois de Janvier 2025. Les dates exactes seront prochainement communiquées.

1/ Deux communiqués pour renforcer la solidarité antiraciste et riposter face aux fascistes

Nous avons rédigé ensemble deux communiqués que vous pouvez retrouver en intégralité sur notre site (à cette page) et à la fin de ce texte.

Contre l’instrumentalisation raciste du féminicide de Philippine et pour appeler à se mobiliser contre les rassemblements fascistes dans la rue (Format image et Format pdf)

En solidarité avec Elias d’Imzalène, militant du mouvement de Solidarité avec la Palestine, pour exiger la levée immédiate de son contrôle judiciaire et la relaxe de toutes les charges portées par le ministère de l’intérieur (Format image et Format pdf).

2/ Une plateforme commune pour agir et se coordonner

Nous nous sommes accordés sur un texte qui présente la plateforme de la MARCHE DES SOLIDARITÉS, qui nous rassemble dans nos revendications, nos objectifs et nos moyens d’organisation.
Ce texte est disponible sur notre site internet (à cette page) et à la suite de ces points de décisions (Format image et Format pdf).

Tous les collectifs, assemblées, organisations, cadres unitaires, associations, syndicats et sections syndicales qui veulent s’affilier à la MARCHE DES SOLIDARITÉS peuvent le faire et s’en revendiquer sur la base de la plateforme en envoyant un mail à marche-des-solidarites@riseup.net

3/ Partager les expériences et construire les prochaines mobilisations nationales

Nous organiserons une fois par mois une réunion en visio-conférence afin de partager les informations de mobilisations locales et d’organiser ensemble les mobilisations nationales décidées ensemble en premier celles du 18 décembre 2024 pour la journée internationale des migrant.e.s et du 22 mars 2025 pour la journée internationale contre le racisme et contre le fascisme.
Nous organiserons un nouveau week-end de discussions et d’organisations ouvert à toutes et tous en Janvier 2025.


Communiqué de la MARCHE DES SOLIDARITÉS – Contre l’instrumentalisation raciste du féminicide de Philippine
(Format image et Format pdf)

MEURTRE ET VIOL DE PHILIPPINE – AUCUNE PLACE POUR LES FASCISTES !
LUTTONS CONTRE LE RACISME ET LES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES

Le meurtre et le viol de Philippine nous révoltent.
Leur instrumentalisation raciste par les fascistes nous révolte.
Les viols et les féminicides sont le produit d’un système sexiste. Ils n’ont rien avoir avec l’origine ou la nationalité des agresseurs et meurtriers.

Il s’agit du 104e féminicide décompté depuis le début de l’année. Si les personnalités politiques et les fascistes n’ont pas parlé des 103 féminicides précédents, c’est qu’ils n’avaient rien de raciste à en dire.
Les féministes réagissent déjà dans de nombreuses villes aux violences sexistes, sans attendre un cas particulier.

L’instrumentalisation raciste de ce meurtre et de ce viol paralyse les luttes contre les causes réelles, la lutte contre la culture du viol et le sexisme.

Nous ne laisserons pas les fascistes utiliser des drames pour se développer, à l’image de ce qu’il s’est passé cet été en Grande-Bretagne, où les fascistes ont utilisé le meurtre de deux filles à Southport pour appeler à des émeutes racistes en diffusant une rumeur sur l’origine du meurtrier.

Appel à rejoindre toute initiative qui s’opposera à la présence des fascistes dans la rue, et contre les violences sexistes et sexuelles.

QUE VIVENT LES SOLIDARITÉS ANTIRACISTE ET ANTISEXISTE !

Paris, le 28 septembre 2024


Communiqué de la MARCHE DES SOLIDARITÉS – Nous sommes Elias !
 (Format image et Format pdf)

NOUS SOMMES ELIAS

Réuni.es en Assemblée pour organiser la lutte contre le racisme et le fascisme à l’appel de la MARCHE DES SOLIDARITÉS,
– de différents collectifs, réseaux et organisations
– de Paris et sa région, Marseille, Rennes, St Brieuc, Brest, Blois, Lille, Dieppe, Besançon, Clermont-Ferrand

Nous disons :
– Nous sommes les peuples qui se soulèvent
– Nous sommes aux côtés des peuples palestiniens et libanais en intifada
– Nous sommes les quartiers qui se soulèvent contre les violences policières, le racisme et l’islamophobie, le fascisme et le colonialisme
– Nous sommes toutes et tous Elias d’Imzalène

Nous apportons notre soutien à Elias et exigeons la levée immédiate de son contrôle judiciaire et la relaxe de toutes les charges portées par le ministère de l’intérieur.

Paris, le 28 septembre 2024


PLATE-FORME de la MARCHE DES SOLIDARITÉS
(Format image et Format pdf)

La MARCHE DES SOLIDARITÉS se bat contre le racisme et les discriminations sous toutes leurs formes, contre le colonialisme et combat le fascisme. Elle défend l’égalité des droits de toutes et tous sans différence d’origine, de nationalité ou de religion. Elle revendique la régularisation de tous et toutes les sans-papiers, la liberté de circulation et d’installation, l’accès sans condition à l’éducation, au logement et à la santé, la fermeture des centres de rétention, la fin des violences policières.

La MARCHE DES SOLIDARITÉS repose sur l’implication centrale des personnes immigré.es et racisé.es et de leurs formes d’auto-organisation (notamment les collectifs de sans-papiers et de mineur.e.s isolé.e.s en lutte). Elle cherche à construire l’unité de toutes et tous sur les lieux de travail, les lieux de vie et les quartiers, la lutte collective et la solidarité.

La MARCHE DES SOLIDARITÉS regroupe toutes les formes d’organisation nationale ou locale (collectifs, coordinations, assemblées, lieux culturels, clubs sportifs, associations, syndicats et/ou sections syndicales, organisations politiques…) et individus qui le souhaitent et qui partagent ces objectifs.

Elle initie ou participe à des campagnes et actions qui permettent de rendre visible tous ces objectifs ou certains d’entre eux et de développer des luttes concrètes pour les atteindre.Les collectifs de la MARCHE DES SOLIDARITÉS
https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites // blog
https://antiracisme-solidarite.org/ // site
https://www.facebook.com/marchesolidarites // facebook
https://twitter.com/MSolidarites // twitter
https://www.instagram.com/marchedessolidarites/?hl=fr // instagram
https://www.youtube.com/@AntiracismeEtSolidarite // youtube

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antifascisme Médias

MOTION – Face à la propagation des idées de l’extrême droite, le SNJ rappelle ses valeurs

Intervention du collectif Visa lors du Congrès du SNJ

Face à la progression de l’extrême droite, le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation de la profession, réaffirme le rôle fondamental des journalistes pour préserver la démocratie. Il est crucial de porter haut nos valeurs inscrites dans la charte d’éthique professionnelle des journalistes (1918-38-2011).
L’extrême droite c’est l’extrême droite. Les mots disent le réel. Malgré ses tentatives de ripolinage, le Rassemblement national (RN) garde son ADN xénophobe contraire à la devise républicaine : liberté, égalité, fraternité.

Refusons les injonctions de ce parti à ne plus utiliser l’expression « extrême droite » pour les désigner. Luttons contre l’extrême droitisation des esprits, qui s’exprime par l’utilisation de plus en plus fréquente des mots et concepts forgés par cette mouvance politique (« préférence nationale », « grand remplacement », « réinformation », « remigration », « ensauvagement », etc.).

Le SNJ encourage les journalistes à se former sur les discours et les pratiques de l’extrême droite, en utilisant par exemple les outils développés par Visa, Solidaires ou Acrimed. Le souci de la rigueur est un antidote à la contamination des esprits. L’extrême droite s’installe et prospère là où il n’y a plus de journalistes. Il est essentiel de réinvestir les zones rurales et périurbaines, parfois devenues des déserts de l’information, et de retisser des liens avec les citoyennes et citoyens.

Les entreprises de presse doivent recruter et permettre aux journalistes de renouer avec le terrain pour documenter les conséquences des politiques du RN à l’échelon local et national, et déconstruire son argumentaire. En clair, sortir des plans com’ des élus et les confronter à leurs promesses de campagne. Les directions doivent dégager du temps et des moyens pour nous permettre de faire correctement notre travail : contextualisation, vérification, croisement des sources…

Le SNJ appelle à plus de diversité dans les rédactions et à la solidarité de la profession envers nos confrères et consœurs – notamment les plus précaires – attaqués par des militants d’extrême droite ou boycottés par le RN. Les directions doivent jouer leur rôle de soutien à leurs équipes en cas de harcèlement par la fachosphère, qui cible en particulier les journalistes racisés et LGBTQIA+.

Luttons contre la prise de contrôle des médias par une poignée de milliardaires, en mesure de mettre au pas des rédactions pour imposer leur agenda politique ultra-réactionnaire. Contre la tentation d’entrisme de l’extrême droite dans les médias, nous appelons les directions d’entreprises de presse à la vigilance quant au recrutement de diplômés issus d’écoles financées par ce mouvement. 

Enfin, poursuivons la réflexion collective au sein de la profession afin de réaffirmer le rôle du journalisme au service du progrès humain. Une société démocratique nécessite une presse libre. Nancy Vendredi 18 octobre 2024

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antifascisme Éducation Internationalisme Palestine

Défense des libertés académiques et de la solidarité avec la Palestine

e communiqué a été publié le 04/10/2024SUD éducation exprime son opposition ferme au communiqué du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du 4 octobre 2024, qui stigmatise les prises de position des étudiant·e·s concernant le conflit en Palestine et au Liban.

En invoquant les principes de laïcité et de neutralité, le ministère tente de restreindre la liberté d’expression légitime des étudiant·e·s et personnels sur des sujets de justice et de solidarité internationale. SUD éducation dénonce cette tentative de museler la solidarité avec le peuple palestinien et affirme que l’université doit rester un lieu où s’expriment librement l’esprit critique et la réflexion sur les conflits internationaux. La liberté académique inclut la possibilité de s’engager sur des questions politiques et sociales, y compris la défense des droits des peuples opprimés.

En réprimant ces voix, le ministère compromet les principes mêmes qu’il prétend défendre : ceux d’un enseignement supérieur indépendant, critique et ancré dans la réalité du monde. La volonté de contrôle idéologique des universités exprimée par le ministre n’est pas acceptable.  SUD éducation rappelle également que la répression de la solidarité avec la Palestine s’inscrit dans un contexte plus large de criminalisation des mouvements sociaux.

Nous appelons les directions d’universités à ne pas céder à ces injonctions répressives et à garantir la liberté d’expression et de réunion au sein de leurs établissements.
SUD éducation restera aux côtés de celles et ceux qui se mobilisent pour une paix juste et durable entre Palestinien·ne·s et Israélien·ne·s, paix qui ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien. 

Aussi, SUD éducation appelle à manifester les 5 et 6 octobre 2024 partout en France en soutien au peuple palestinien et au peuple libanais.

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Italie : une loi liberticide, esclavagiste et policière, qu’il faut absolument arrêter !

Nous relayons l’appel lancé par les camarades du Réseau Libre de lutter, en Italie. Le projet de loi liberticide du gouvernement Meloni, en soi, mérite un soutien international à celles et ceux qui s’y opposent. Mais comme l’expliquent nos camarades du Réseau Libre de lutter, le rôle d’avant garde joué par nombre de mesures des gouvernements italiens, en matière de mesures racistes, discriminatoires, liberticides, réactionnaires, impose d’autant plus une réponse internationaliste. Le faire connaître est un premier pas en ce sens.

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Nous appelons les camarades d’autres pays à prendre au sérieux ce qui se passe en Italie ces jours-ci : la Chambre des députés a approuvé, mercredi 18 septembre, un projet de loi du gouvernement Meloni qui frappe sévèrement toute forme de protestation de masse et de résistance, même passive, contre les interventions policières contre les manifestations et à l’intérieur des centres de détention pour migrants et des prisons. Bientôt, cette loi liberticide, d’État policier est censée être définitivement approuvée par le Sénat et entrer en vigueur.

À notre avis, il s’agit d’un saut quantitatif et qualitatif dans la répression étatique, organiquement fixé dans un ensemble de normes juridiques qui introduisent de nouveaux crimes et de nouvelles peines aggravantes, qui ne concerne pas seulement la situation italienne, mais peut devenir un modèle pour d’autres pays européens et non européens.

Il ne faut pas oublier qu’au cours des vingt dernières années, l’Italie a été – en Europe – à l’avant-garde du racisme d’État contre les populations immigrées, et en particulier contre les travailleurs immigrés. Ni qu’il y a un siècle, elle était la patrie du fascisme, une forme particulièrement féroce d’agression capitaliste contre le mouvement prolétarien.

C’est pourquoi nous attendons des camarades d’autres pays qu’ils diffusent notre dénonciation et les initiatives de lutte du Réseau Libre de Lutter. […]

DDL 1660 (Disegno de legge – Projet de loi) : une loi liberticide, esclavagiste et policière, qu’il faut absolument arrêter !

Depuis de nombreuses années, sous les prétextes les plus divers, des gouvernements de différentes couleurs ont mis en place des lois visant à restreindre la liberté de faire grève, de lutter, de manifester.

Le gouvernement Meloni est déterminé à poursuivre cette opération en faisant faire à la répression étatique des luttes et de la contestation elle-même un saut qualitatif et quantitatif par le biais du projet de loi 1660, qui se trouve depuis le 10 septembre à la Chambre des députés pour y être discuté et approuvé très rapidement.

Avec cette « loi matraque », le gouvernement veut régler les comptes avec toutes les réalités et les expériences de la lutte en cours et créer les instruments juridiques nécessaires pour prévenir et étouffer dans l’œuf les futurs conflits sociaux inévitables. La tendance croissante à la guerre sur le front extérieur nécessite un contexte social pacifié sur le front intérieur, et tous les appareils d’État « travaillent » dans ce sens.

En introduisant de nouveaux délits et de nouvelles majorations de peines, le DDL 1660 frappe à la fois les manifestations contre les guerres, à commencer par celles contre le génocide des Palestiniens de Gaza, et celles contre la construction de nouvelles colonies militaires ; les piquets de travailleurs ; les protestations contre les « grands travaux », les catastrophes écologiques, la spéculation énergétique ; les formes de lutte que ces mouvements adoptent pour accroître leur efficacité comme les blocages de routes et de voies ferrées ; les occupations de logements vacants. La loi contient également des dispositions très sévères contre toute forme de protestation et de résistance, même passive, dans les prisons et les Centres de détention des immigrés sans permis de séjour, même contre les protestations des membres de leur famille et des sympathisants qui les soutiennent.

La DDL 1660 va même jusqu’à sanctionner le « terrorisme de la parole », c’est-à-dire la détention d’écrits qui font l’apologie de la lutte – car derrière le recours à la catégorie « terrorisme », utilisée à dessein pour créer la peur, il n’y a rien d’autre que la lutte des classes, la lutte contre le colonialisme et les luttes sociales et écologiques.

Le revers de la médaille, c’est un ensemble de règlements qui assurent, outre l’accroissement de leurs pouvoirs, l’impunité totale de la police, la déchargeant de toute responsabilité pour son comportement, y compris les cas de plus en plus fréquents d’« abus d’uniforme », punissant sévèrement toute forme de résistance à ses actions, et lui donnant le droit de porter des armes même en dehors de son service.

Examinons les nouveaux règlements en détail.

1. Des règles draconiennes contre les manifestations et les piquets de grève des travailleurs

La plus lourde de toutes est celle qui prévoit jusqu’à 20 ans d’emprisonnement pour quiconque manifeste de manière « menaçante ou violente » pour empêcher la réalisation d’un « ouvrage public » ou d’une « infrastructure stratégique » (civile ou militaire) – dans ce cas, les circonstances atténuantes ne peuvent pas s’appliquer. Les manifestations contre la TAV, le Pont du détroit de Messine, les nouvelles bases militaires, la plantation d’éoliennes, etc. entrent toutes dans ce champ d’application. Mais même s’il ne s’agit pas de ce type de travaux, la nouvelle peine pour résistance, violence ou menace (même la simple menace !) à l’encontre d’un fonctionnaire (même un seul), ou d’un organe de l’État, lors d’une manifestation, n’importe quelle manifestation de rue – contre la guerre ou contre la fermeture d’une usine ou pour la liberté des camarades arrêtés – va d’un minimum de 3 à un maximum de 15 ans d’emprisonnement. Aussi paradoxal que cela puisse paraître à ceux qui sont épris de démocratie, il s’agit de règles répressives plus sévères que celles contenues dans le code fasciste Rocco, qui stipulait que la résistance à un fonctionnaire public dans le cadre de protestations collectives était une circonstance atténuante.

Le blocage des routes ou des voies ferrées, moyen de lutte efficace utilisé dans les manifestations les plus déterminées, redevient un délit (maintenant un délit administratif) et est puni d’une peine allant de 6 mois à 2 ans. Le fait de commettre une infraction à proximité d’une installation ferroviaire constitue une circonstance aggravante.

Le DDL 1660 aggrave également la sanction pour ceux qui « dégradent » ou « détériorent » des biens meubles et immeubles « utilisés dans l’exercice de fonctions publiques » : peine d’emprisonnement de 6 mois à 1 an, pouvant aller jusqu’à 3 ans en cas de récidive (pour avoir écrit sur des murs !).

L’extension de la Divieto di Accedere alle manifestazioni SPOrtive (DASPO) aux abords des chemins de fer et des ports a également une fonction évidente de dissuasion contre la participation aux manifestations (nous avons tous à l’esprit l’occupation de la gare de Bologne ou les manifestations pour la Palestine dans les ports de Gênes, Salerne et Marghera). Le décret-Caivano, qui a renforcé la répression à l’encontre des mineurs, le prévoit déjà, en donnant au juge le pouvoir d’ordonner aux mineurs de ne pas participer à des manifestations politiques ou à des protestations.

De cette manière, la militarisation des territoires réalisée ces dernières années par les « Fogli di via » (assignation à résidence)), les signatures forcées, les Daspo, les interdictions de manifester et les interventions policières de plus en plus fréquentes et dures contre les manifestations et les protestations, fait un saut qualitatif.

2. De lourdes sanctions contre les occupants de logements vacants et les sympathisants

L’occupation « non autorisée » de logements vides, effectuée avec « violence ou menace » (mais la violence contre les biens est le simple cassage d’une serrure), par des familles ou des individus sans abri est punie de peines allant de 2 à 7 ans – et la réintégration rapide du propriétaire dans la possession du bien occupé devient la responsabilité de la police, qui peut le faire sans attendre une quelconque enquête judiciaire sur les circonstances spécifiques qui ont conduit à l’occupation. La sanction s’étend également aux individus ou collectifs qui apportent leur soutien (« ceux qui coopèrent »), alors que l’on est exonéré si l’on coopère activement avec les forces de police pour expulser ou dénoncer les occupants ou les sympathisants.

L’aggravation des peines pour la mendicité participe également de cette criminalisation de la précarité et de la marginalité sociale.

3. Le « terrorisme de la parole » est puni d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 6 ans !

La DDL introduit deux nouvelles infractions commises, la première par quiconque « se procure ou détient de la documentation préparatoire à la réalisation d’attentats terroristes et de sabotages », la seconde par quiconque « distribue, diffuse, dissémine ou fait connaître par quelque moyen que ce soit du matériel contenant des instructions sur la préparation ou l’utilisation de matières explosives ou [note bien] sur toute autre technique ou méthode en vue de réaliser un ou plusieurs délits non fautifs contre la sécurité publique, puni d’un maximum d’au moins cinq ans d’emprisonnement ».

Compte tenu de l’extrême élasticité et de l’arbitraire du concept de « terrorisme » – les terroristes sont, selon l’État italien, les organisations palestiniennes qui luttent pour la libération de leur peuple contre l’État colonial, raciste et génocidaire d’Israël, tandis que l’État d’Israël, tout en commettant un génocide par des moyens terroristes, ne fait que se « défendre » – il est évident que quiconque possède du matériel provenant de ces organisations, ou, par exemple, du matériel utile à la lutte contre les grands travaux (comme des instructions sur la manière de franchir une clôture), est passible, dans le premier cas, d’une peine de 2 à 6 ans, dans le second, d’une peine de 6 mois à 4 ans.

4. Les mesures contre les immigrés et les prisonniers sont parmi les plus brutales et les plus haineuses

Toutes les mesures pénales décrites jusqu’à présent touchent également les immigrés (il suffit de penser aux piquets de grève des travailleurs, qui, ces dernières années, ont été tenus presque exclusivement par des porteurs et des chauffeurs logistiques immigrés, ou à l’occupation de maisons), mais certaines mesures particulièrement odieuses les touchent spécifiquement et aggravent la législation spéciale déjà existante contre les immigrés, mise en place au cours des trente dernières années sous la bannière du racisme d’État.

Tout d’abord, un nouveau crime est introduit, qui frappe avec une extrême violence toute personne qui « promeut, organise ou dirige une émeute » dans un centre de rétention, un hotspot ou même dans un « centre d’accueil » normal – la peine est de 1 à 6 ans (pour ceux qui y participent, elle est de 1 à 4 ans), et peut aller jusqu’à 20 ans si un membre des forces de police ou du personnel du centre subit des blessures graves ou très graves. Mais qu’est-ce qu’une émeute ? Comme pour le terme « terrorisme », le flou et l’arbitraire de la notion servent à élargir le nombre d’auteurs punissables et à alourdir les peines – déjà aujourd’hui, la « violence », la « menace » ou la « résistance active » peuvent être punies, mais avec la nouvelle loi, il sera facile de « construire » l’hypothèse d’une émeute.

Deuxièmement, les immigrés enfermés dans les centres de rétention, les hotspots et les centres d’accueil peuvent être lourdement sanctionnés en cas de « résistance passive » aux « ordres donnés » (qui ne doivent même pas être légitimes) non seulement par les policiers, mais aussi par le personnel des centres qui n’appartient pas aux forces de l’ordre de l’État – une règle destinée à éduquer les personnes enfermées dans les centres de rétention, les hotspots et les centres d’accueil à la soumission absolue.

Troisièmement, le délai pendant lequel l’État peut révoquer « la citoyenneté accordée à un « étranger » pour des condamnations liées au « terrorisme » est porté à 10 ans (contre 2 actuellement).

Enfin, pour disposer d’un téléphone portable, l’immigré originaire d’un pays non européen doit être en possession d’un permis de séjour, que la législation de l’État rend très difficile à obtenir afin de préserver une zone d’immigration sans permis de séjour à surexploiter. Compte tenu de l’importance des téléphones portables pour tout type de communication aujourd’hui, il s’agit d’une grave amputation de la socialité des nouveaux immigrants et d’un obstacle majeur à leur processus de régularisation. Cette règle a été insérée au dernier moment et démontre qu’en l’absence d’une forte mobilisation publique et de masse, le processus parlementaire ne fera qu’exacerber la charge répressive de ce DDL.

Dans le même temps, le nouveau délit de révolte pénitentiaire ou carcérale tombe comme un couperet sur le dos des prisonniers (dont 32% sont des immigrés) – dans ce cas, quiconque « promeut, organise ou dirige une révolte » est puni d’une peine d’emprisonnement de 2 à 8 ans, pour ceux qui y participent la peine est de 1 à 5 ans, mais avec des circonstances aggravantes (utilisation d’armes, blessés ou morts) la peine s’élève jusqu’à 20 ans ! La résistance passive aux ordres des gardiens de prison est également punie.

Si cela ne suffit pas, une circonstance aggravante spéciale est introduite pour le délit d’incitation à la désobéissance aux lois, s’il est commis en prison ou par le biais d’écrits ou de communications destinés aux détenus.

5. Il ne pouvait manquer une disposition spécifique à l’égard des femmes

Et c’est bien le cas. Jusqu’à présent, le report de l’exécution de la peine pour les femmes enceintes ou les mères d’enfants de moins d’un an était obligatoire ; avec la DDL 1660, il devient facultatif, comme il l’est aujourd’hui pour les mères d’enfants de 1 à 3 ans.

L’autre face du DDL 1660 est l’énorme augmentation des pouvoirs et des protections des forces de police

Leurs pouvoirs sont accrus directement lors du dégagement des maisons occupées et par le droit de porter en dehors du service, même sans permis, des armes non réglementaires ; indirectement par l’augmentation généralisée des peines pour toute forme de résistance, même passive, à leurs ordres et pour toute forme d’atteinte, même très légère, à leur corps – qui est punie d’office par des peines de 2 à 5 ans, contrairement aux atteintes aux citoyens ordinaires, qui ne sont punies que sur plainte et avec des peines plus légères. Le seuil de 5 ans est important car il permet à la justice de mettre l’auteur présumé en prison par le biais de la détention préventive. Policiers, carabiniers, gardiens de prison deviennent ainsi des corps sacrés, comme l’ordre du capital au service duquel ils se trouvent.

C’est pourquoi ce DDL liberticide, esclavagiste et policier, rédigé sous la dictée des commandements militaires et pour les besoins de la course à la nouvelle guerre mondiale, doit être dénoncé et stoppé !

Nous le rejetons dans son intégralité, parce qu’il frappe toutes les luttes et formes de protestation en cours, et parce qu’il sert à imposer dans les usines, les entrepôts, les écoles, les prisons, l’ensemble de la société, une économie de guerre et une discipline de guerre qui retombent avec leurs terribles coûts matériels et humains sur les classes laborieuses, qui constituent l’écrasante majorité de la société.

Ces réglementations d’État policier rappellent de plus en plus la structure classique des lois martiales promulguées en temps de guerre. C’est précisément pour cette raison qu’une mobilisation extraordinaire est nécessaire contre le DDL 1660, capable de s’opposer à la fois à son caractère odieusement répressif et vindicatif et au contexte de guerre dont il s’inspire.

Rete Liberi/e di lottare – Fermiamo insieme il DDL 1660

(Réseau Libre de lutter – Arrêtons ensemble le DDL 1660)

La loi a été votée à la Chambre des député.es le 18 septembre ; elle doit encore passer au Sénat.

prime adesioni (in ordine alfabetico)

Assemblea in solidarietà con la resistenza palestinese, Trento – Associazione Libertade, Sardegna – Blocchi precari metropolitani, Roma – Brescia anticapitalista – Cagliari Social Forum – Casa del popolo, Teramo – Centro Handala Ali – 22 comitati sardi contro la speculazione energetica (*) – Comitato 23 settembre – Comitato No Tav di Trento – Comitato permanente contro le guerre e il razzismo, Marghera – Coordinamento dei Comitati di lotta di Roma e Viterbo – Cpa Firenze Sud – Cub Pisa – CUB Rail – “Dobbiamo vivere” / Lavoratori disoccupati e precari, Torino – Gpi / Giovani Palestinesi d’Italia – International Migration Alliance / sez. Italia – Laboratorio politico Iskra – Liberare tutt*, coordinamento contro la repressione e il carcere – Madri contro la repressione – Movimento di lotta per il lavoro 7 novembre, Napoli – Movimento No Tav – Osservatorio Repressione – Panetteria occupata, Milano – SI Cobas – Sbm / sindacato di base multicategoriale, Trento – Verona per la Palestina – Tendenza internazionalista rivoluzionaria – Udap / Unione Democratica Arabo-Palestinese – Ultima generazione – Usb sociale Sardegna

Nuove adesioni (in ordine alfabetico)

Associazione culturale La credenza, Bussoleno – Associazione marxista rivoluzionaria Controvento – Associazione Yairaiha onlus – Associazione politico-culturale Notti rosse Casalgrande (Reggio Emilia) – Attac Italia – Cobas Cagliari – Cobas Pubblico Impiego, Lombardia – Collettivo radiofonico Radio Grad, Pisa – Collettivo studentesco Liceo B. Croce, Palermo – Comitato anti-razzista 5 luglio, Fermo – Comitato Piazza Carlo Giuliani Odv, Genova – Giovani comunisti/e – Laboratorio politico perUnaltracittà, Firenze – Mamme in piazza per la libertà di dissenso, Torino – Movimento Nonviolento Sardegna – No Camp Derby, Pisa – Parallelo Palestina – Rifondazione comunista – Pcl – Terra e Libertà, Calabria.

Ulteriori adesioni

Collettivo femminista di inchiesta sociale Ipazia, Napoli – Collettivo Hurriya, Pisa – Centro sociale Foa Boccaccio, Monza – Comitato Besta, Bologna – Comitato internazionalista, Como – Csoa ex-Snia, Roma – Carc – Melitea – Odissea, giornale di Milano – Plat, Bologna – Rete ambientalista/Movimento di lotta per la salute G. Maccacaro – Rosa rossa, blog anticapitalista – Soccorso Rosso Internazionale (Torino, Roma) – Pcmli – Uds della Campania – Coordinamento di solidarietà con il popolo palestinese, Roma

Ultime adesioni

Campagna Lasciatecientrare/MaipiuCie, Gruppo anarchico Bakunin (Roma e Lazio), Cub Trento, Bilocale Popolare di Sferracavallo (Orvieto), Presidio No Inceneritori No Aeroporto (Firenze), Collettivo transfemminista FuoriGenere (l’Aquila), Rete Jin – nodo di Milano, Collettivo Controtendenza (Piacenza), Ambulatorio medico popolare, Milano – Casematte (L’Aquila), Genova antifascista, Nuova Resistenza, Unione degli studenti (a livello nazionale), Mezzoradaria (Radio Città Fujiko), Link – coordinamento universitario, Rete della conoscenza, Rete Mai più Lager No ai Cpr, Cantiere sociale Cienfuegos (Firenze), Laboratorio politico Alberone (Roma), Futura società, Circolo Prc Di Vittorio/Lenin (Torino), Risorgimento socialista, Collettivo Caracol (Palermo), Fuori da Nato e guerre (Ravenna), Forum nazionale Salviamo il paesaggio Difendiamo i territori

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