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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 En grève ! Luttes féministes

8 mars grève féministe ! Grandes Gagnantes : le retour

Le 8 mars, ce n’est ni la fête des mères, ni la fête des femmes, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

Nous appelons à la grève féministe en solidarité avec nos sœurs du monde entier, notamment iraniennes, afghanes et kurdes qui subissent une remise en cause de leurs droits fondamentaux et qui payent parfois de leur vie leur résistance acharnée à l’oppression. Nous soutenons nos sœurs ukrainiennes confrontées à une guerre cruelle et meurtrière dont un grand nombre vit en exil ou ont à affronter la peur des bombardements et les exactions des soldats russes. Nous soutenons nos sœurs féministes russes qui manifestent contre ces menées militaristes au prix souvent de leur liberté.

Nous appelons à la grève féministe pour gagner l’égalité au travail et dans nos vies, pour garantir notre indépendance économique.

En France, le gouvernement s’attaque de nouveau et frontalement aux femmes avec une réforme des retraites, qui va les percuter de plein fouet. Au cœur de la lutte contre cette réforme, le 8 mars est l’occasion demettre sur le devant de la scène la situation et les revendications des femmes et d’amplifier la mobilisation. Le 8 mars 2020 a été la dernière manifestation avant l’enterrement de la réforme des retraites à points ! Faisons du 8 mars 2023 celui du retrait de cette nouvelle réforme de régression sociale majeure. Ensemble, nous gagnerons !

Toujours payées un quart en moins, concentrées sur les emplois moins bien rémunérés et à temps partiels, les femmes sont de plus en plus nombreuses à ne pas pouvoir boucler les fins de mois. Au lieu de sanctionner les entreprises qui discriminent, au lieu d’augmenter les salaires et les pensions,de lutter contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes, ce gouvernement et le patronat veulent imposer une réforme des retraites violente et injuste. Contraintes par des salaires plus faibles et des carrières plus courtes du fait de la prise en charge des enfants et des aîné·es, nous touchons déjà aujourd’hui une pension en moyenne inférieure de 40% à celle des hommes. Reporter encore l’âge de départ, alors que nous sommes nombreuses à partir en retraite avec une carrière incomplète dégradera encore notre situation. Nous refusons de travailler plus pour gagner moins ! Au contraire, mener des politiques volontaristes pour l’égalité des salaires et des taux d’emploi procurerait des cotisations supplémentaires supérieures au déficit invoqué par le gouvernement pour justifier la réforme des retraites.

Handicapées, nous subissons d’autant plus les violences sexistes, y compris sexuelles, qu’elles soient privées, institutionnelles, médicales, ou économiques. Nous ne voulons plus être invisibles, privées de nos droits à l’auto-détermination, à l’éducation, à l’autonomie, à l’emploi, aux soins, et à la procréation pour celles souhaitant devenir mère. Nous voulons notre indépendance économique, l’accessibilité universelle de l’ensemble de l’espace public, des logements, des écoles et lieux de formations, professionnels ou de loisirs.

Travailleuses sans papier, nous voulons être déclarées et pouvoir cotiser. Pas question, comme le fait le projet de loi asile immigration, de donner les pleins pouvoirs aux patrons pour décider de notre régularisation !

Privées d’emploi, nous ne voulons pas que la durée de notre indemnisation, comme le prévoit désormais la loi, dépende des aléas de la conjoncture économique.

Nous refusons de subir les effets du projet de loi sur le logement Kasbarian-Bergé actuellement en discussion qui criminalise les locataires et occupantes précaires mises dans l’illégalité en accélérant les mises à la rue, précarisant encore davantage celles qui subissent des violences et des inégalités.

Nous appelons à la grève féministe pour défendre le droit à l’avortement toujours menacé ou criminalisé dans le monde. En France, ce droit doit être inscrit dans la Constitution ! Il doit aussi être effectif sur l’ensemble du territoire avec le maintien et la réouverture de maternités et hôpitaux de proximité.

#MeToo a mis en lumière que les violences contre les femmes et les filles étaient partout. Nous voulons enfin en tous lieux être respectées et 2 milliards pour l’accompagnement des victimes, la mise en œuvre des politiques de prévention pour assurer la fin des violences sexistes et sexuelles. Nous en avons assez de l’impunité des agresseurs ! Nous voulons une réelle solidarité avec les victimes ! Nous voulons que les lois existantes soient complétées et appliquées !

De bons salaires, de bonnes retraites, c’est la garantie de notre indépendance économique. Pas question, de dépendre de nos pères, de nos conjoints ou de toute forme de patriarcat !

Nous voulons du temps pour vivre, un vrai partage des tâches domestiques et parentales, une réduction du temps de travail pour toustes ! Nous voulons des services publics pour socialiser ces tâches et prendre en charge nos enfants et nos parents !

Nous voulons avoir les moyens de faire nos choix de vie et de vivre librement notre orientation sexuelle et nos identités. Nous voulons mettre fin aux attaques et discriminations misogynes, racistes et LGBTQIAphobes. Celles-ci sont relayées par les discours de l’extrême droite dont l’ADN est la haine de l’« autre ».

Nous voulons une éducation non sexiste, la mise en place effective d’une éducation à la sexualité et au consentement, la fin des stéréotypes dans les manuels scolaires et une orientation scolaire et professionnelle non genrée.

Le 8 mars, on s’arrête toutes et on manifeste. On fait la grève féministe.

On montre la solidarité et la force des femmes. Le 8 mars, on grève, on débraye, on agit. Faisons du bruit à 15h40, heure à laquelle chaque jour les femmes arrêtent d’être payées.
Le 8 mars, toustes ensemble, on envahit les rues contre la réforme des retraites, pour l’augmentation des salaires, contre les violences sexistes et sexuelles et en solidarité internationale avec les femmes du monde entier.
Ras le bol du patriarcat !

Organisations nationales : APEL-Egalité, Attac France, Collectif National Droit des Femmes, CGT, CNT-Solidarité Ouvrière, Femmes Egalité, Femmes Solidaires, FSU, Fédération Nationale des centres d’information sur les droits des femmes et des familles (FNCIDFF), L’Assemblée des Femmes, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), Marche Mondiale des Femmes France, Mouvement des Femmes Kurdes (TJK-F), #NousToutes, On arrête Toutes !,  Planning familial,  Réseau féministe “Ruptures”, Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques France, Union des femmes socialistes (SKB)France, UNEF (union nationale des étudiant•e•s de France ), Union Syndicale Solidaires, 

Organisations locales : Collectif CIVG Tenon, Le Planning Familial 94, ZORA Paris, Fédération Régionale des Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles du GrandEst, Fédération Régionale des CIDFF d’Auvergne Rhône-Alpes

En soutien : Ensemble!, Gauche Eco Socialiste, Génération S., Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF), NPA, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti communiste français, Union Communiste Libertaire, 

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Actu Solidaires 78 antifascisme Éducation

Écoles Espérance banlieues : une imposture pédagogique et sociale

Communiqué de Sud éducation 78

Le syndicat Sud éducation 78 souhaite réagir à la publication de l’article « Inscrire mes enfants à La Boussole : “Je regrette seulement de ne pas l’avoir fait plus tôt” » (édition du 15 février).Retour ligne automatique
Alors que ces dernières semaines des révélations ont mis en lumière de graves problèmes au sein de ce réseau (voir l’enquête du Média « Violence, racisme, maltraitance… La face cachée d’un réseau d’écoles privées », 9 décembre 2022), il est important de porter un autre point de vue sur ces écoles low cost et néo-coloniales que celui mis en avant dans Le Courrier.Retour ligne automatique
Pour toutes les personnes – personnels et familles – attachées au service public d’éducation ce réseau d’écoles qui célèbre ses 10 ans est une véritable provocation sociale, pédagogique et politique. Cette « vitrine » de l’enseignement privé hors contrat a vocation, de l’aveu même de ses fondateurs, à redorer l’image du hors contrat alors que de nombreuses dérives ont été pointées dans ce type d’établissements notamment dans un rapport de l’académie de Versailles de mars 2017.Retour ligne automatique
Quand Espérance banlieues communique sur ses classes à 15 élèves, nos écoles publiques se retrouvent avec 30 élèves… parce que non seulement les écoles Espérance Banlieues prospèrent sur le désengagement financier de l’État et des collectivités territoriales (mairies, département, région) mais surtout elles captent une partie de l’argent qui devrait revenir à l’école publique à travers la défiscalisation des dons de grands groupes du CAC 40 (à hauteur de 66 %) et des subventions publiques de centaines de milliers d’euros au nom de la politique de la ville (pratique qui a été retoquée dans la région Pays de la Loire mais pas encore en Île-de-France).Retour ligne automatique
Il s’agit d’une menace pour une école publique, gratuite et accessible à toutes et tous que nous défendons contre celles et ceux qui veulent fragmenter la société et casser le service public d’éducation qui reste la seule richesse de celles et ceux qui n’en ont pas. De nombreux articles ont révélé comment ces écoles qui appliquent les positions éducatives de la droite extrême ont été fondées par des militants issus des réseaux catholiques traditionalistes les plus radicaux et de la Manif pour tous, avec le soutien des nostalgiques du colonialisme et de l’OAS (comme l’association Secours de France).Retour ligne automatique
Concernant la pédagogie, nos collègues qui récupèrent dans leur classe les élèves passés dans ces écoles se sont publiquement inquiétés de la faiblesse de leur niveau scolaire et des graves lacunes dans la maîtrise des programmes scolaires, en particulier en histoire et en sciences (voir par exemple le témoignage de Jordi Le Cointe, professeur à Montfermeil dans les Cahiers pédagogiques). Des témoignages qui recoupent ceux de parents qui se sont sentis abusés par Espérance banlieues et que relate le journaliste Thierry Vincent dans deux articles de Off Investigation.

SUD éducation 78 revendique depuis toujours l’intégration de l’enseignement privé dans un unique service public laïc gratuit.Retour ligne automatique
Dans notre département cela concerne particulièrement le réseau Espérance Banlieue avec les cours la Boussole de Mantes, Charles-Péguy de Sartrouville et La Galiote de Poissy.Retour ligne automatique
Localement dans le Mantois, cela concerne La Boussole, mais aussi toutes les écoles confessionnelles : groupes scolaires Notre-Dame et Mathurin Cordier et l’école Eva de Vitray.

Limay, le 23 février 2023

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Actu Solidaires 78 En grève ! Retraites

Des caisses de grève, comment ?

Les caisses de grève sont des outils importants pour construire des mouvements de grève gagnants. La grève est un outil puissant dans la main des travailleuses et des travailleurs : en arrêtant de travailler, on bloque l’activité et la production. Évidemment, la grande difficulté pour les salarié·es, c’est la perte de revenu. C’est dans ce cadre que les caisses de grève peuvent être un outil important de la lutte… si on prend bien garde à ne pas favoriser la grève par procuration (où certain·es feraient grève, tandis que d’autres alimenteraient les caisses plutôt que la grève).

Soyons clair·es : nous n’avons quasiment jamais les moyens de prendre en charge la totalité de la perte des salaires, surtout s’il s’agit d’un mouvement interprofessionnel où des millions de travailleuses et travailleurs vont faire grève.

l’Union syndicale Solidaires n’a pas la capacité financière ni logistique de mettre en place une caisse de grève interprofessionnelle nationale. Les structures nationales et les solidaires locaux peuvent avoir mis en place des caisses de grève (lien recensement).

Pour autant, la mise en place de caisses de grève peut être un élément clef pour aider les plus précaires et en difficulté d’entre nous.

Les éléments clefs sur la mise en place d’une caisse de grève :

  • déterminer qui va y avoir accès / sur quelle base (périmètre géographique et / ou sectoriel, l’ensemble des grévistes / les adhérent·es).
  • déterminer les critères de prise en charge : pour une journée de grève ? à partir d’un seuil de jours de grève ? sous réserve de participation à la grève reconductible ?
  • avoir des trésorier·es de la caisse de grève (au moins deux) pour gérer les entrées et les sorties, en toute transparence.
  • organiser des événements (collectes, fêtes…) pour alimenter la caisse de grève.
  • mettre en place un lien pour l’alimenter via un site de donation comme cotizup https://www.cotizup.com/
  • avoir accès à un compte en banque (ça peut être celui d’un syndicat).

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Actu Solidaires 78 Poste / Télécom Répression

Lundi 27 février Rassemblement 8h30 à Guyancourt en soutien à Vincent de Sud PTT 78

Notre camarade Vincent Fournier, secrétaire de Sud Poste 78, subit une répression féroce depuis plusieurs années…

Un rassemblement de soutien est organisé lundi 27 février à 8 h 30 à Guyancourt devant la direction départementale à l’occasion de sa 10e comparution devant la Commission consultative paritaire, le conseil de discipline de la boîte (!!!)

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Actu Solidaires 78 antifascisme

Dégradation des locaux de la CGT Poissy L’extrême droite : ennemie des travailleurs et travailleuses

Communiqué Solidaires 78

Dégradation des locaux de la CGT Poissy
L’extrême droite : ennemie des travailleurs et travailleuses

L’Union syndicale Solidaires 78 dénonce l’attaque perpétrée le 19 février 2023 contre les locaux de l’Union locale CGT Poissy et apporte tout son soutien à nos camarades de la CGT.

Ces dégradations, ciblant le camp des travailleurs et des travailleuses, surviennent dans une une situation très vive de lutte contre la réforme des retraites.

Dans une période où les syndicats unis mènent ce combat, visiblement ce n’est pas la préoccupation des officines d’extrême droite qui dépensent leur énergie en quelques pitoyables graphes faisant l’apologie du fascisme tout en piétinant les revendications des travailleurs et des travailleuses en lutte. Cette attaque de locaux syndicaux démontre une nouvelle fois que l’extrême droite, peu importe son étiquette, se range toujours du côté du patronat.

Antifasciste, antisexiste et anticapitaliste, l’Union syndicale Solidaires se dressera toujours contre l’extrême droite, ses idées et ses méthodes.

Union syndicale Solidaires 78, le 20 février 2023
Contact presse : solidaires78@wanadoo.fr

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Actu Solidaires 78 En grève ! Retraites

“Marre de simuler, ma retraite, je veux en jouir”

Communiqué de l’Union syndicale Solidaires 78

Ce samedi 18 février, et pour la 6e fois depuis le début du mouvement, à l’appel de l’intersyndicale locale (CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires et Unsa) une centaine de travailleurs et travailleuses, d’habitants et habitantes de Mantes et des environs ont défilé dans les rues de la ville pour manifester leur refus de la contre réforme des retraites. Ce 5e samedi de manif a aussi été l’occasion de partager un petit déjeuner de solidarité avec la population.

Parce que la lutte, c’est aussi la fête, la veille, à la salle Christiane Faure de Limay, grévistes et manifestant·es organisaient une soirée de soutien à la lutte et à la caisse de grève interprofessionnelle du Mantois.

Depuis le 19 janvier, la colère ne faiblit pas, contre l’allongement de l’âge de départ à la retraite mais aussi contre la perte du pouvoir d’achat et plus généralement contre l’austérité imposée à celles et ceux qui font tourner l’économie quand le patronat se gave de dividendes et de subventions publiques.

On continue !

– Sur Les Mureaux, le jeudi 23 février se tiendra une réunion ouverte à toutes et tous pour décider de la suite de la mobilisation aux Mureaux et alentours. Au local de l’UL CGT (sous l’espace Gérard Philipe) à 18h30.

– Nous serons à nouveau dans les rues de Mantes les samedis 25 février et 4 mars, puis dans la grève dès le 7 mars, mais aussi le 8 mars, pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes bien décidé·es à bloquer le pays jusqu’au retrait de la loi de casse des retraites.

– Lundi 6 mars, Ag de grévistes à Limay
Union syndicale Solidaires 78

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Actu Solidaires 78 antifascisme Dans les Yvelines, une classe en lutte... En grève ! Enseignement supérieur, recherche Retraites Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 47

Au sommaire : université et racisme, mobilisation retraites…


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr
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Source :78actu.fr
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