Vendredi 8 novembre à 19h – La dernière journée révolutionnaire de la 2ème République, rencontre organisée par l’UPM.
Auteur : Solidaires78
12 novembre 2024 par Solidaires Paris – 75
43 rue Cavendish dans le 19ème
Le mardi 12 novembre à 19h, la commission féministes de Solidaires Paris organisent une soirée sur la thématique “Femmes en grève”.
Nous débattrons avec l’historienne Fanny Gallot et des syndicalistes sur les grèves des femmes, leurs invisibilisations dans le mouvement ouvrier, leurs apports dans nos luttes…
Cela aura lieu au bar TDTF, 43 rue Cavendish dans le 19e (Métro Laumière)
Pour la troisième année consécutive, SUD éducation 78 organise un stage syndical et pédagogique autour de la question des UPE2A.
Il aura lieu jeudi 5 décembre 2024 au Centre Hospitalier de Plaisir – Site Mansart, 220, Rue Mansart, Plaisir, de 9h30 à 17h
Au programme :
Matin :
➔Accueil, présentation
➔Bilan du début d’année, remontées de terrain
➔Axe juridique : connaître ses droits et les défendre
➔Études de cas concrets : faire face aux difficultés rencontrées
Après-midi :
➔Atelier au choix :
* Pédagogie Freinet en UPE2A, pour quoi faire ?
* Atelier penser collectivement l’inclusion
* Arpentage du livre Entrer en pédagogie antiraciste
➔Prochains rendez-vous, quelles actions collectives mener ?
Comment participer ?
Les stages syndicaux sont un droit (12 journées par an), sur temps de travail et sans retrait de salaire : faisons vivre ces droits !
1) prévenez sudeducation78@ouvaton.org de votre participation.
2) Envoyer votre demande à votre hiérarchie avant le 5 novembre 2024.
Pour le 1er degré, demande à formuler sur Colibris (choisir “formation syndicale”). Enregistrement à venir, nous contacter si problème…
Pour le 2nd degré : voici la demande de stage à compléter et envoyer à la hiérarchie avant le 5 novembre
[Nom]
[Prénom]
[Fonction]
[Établissement]
[Ville], le [date]
À [choisir et effacer les autres]
□ Monsieur/ Madame l’Inspecteur·trice d’académie sous couvert de
l’IEN [personnels du 1er degré]
□ Monsieur / Madame le·la Recteur·trice sous couvert du / de la
chef·fe d’établissement [personnels du 2d degré]
□ Monsieur / Madame le·la chef·fe d’établissement [AED]
□ Monsieur / Madame le·la Recteur·trice sous couvert du / de la
pilote du PIAL [AESH]
□ Monsieur / Madame le / la président·e d’université sous couvert du
directeur d’UFR / du chef de service [personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche]
□ Mme/M. l’inspecteur d’académie [agent-es du 1er degré]
□ Mme/M. le président du conseil départemental/ régional s/c du chef d’établissement [agent-es du 2nd degré]
[Madame / Monsieur],
En application de la loi n° 82-997 du 23 novembre 1982 et du décret n°84-474 du 15 juin 1984 relatif aux congés de formation syndicale dans la fonction publique d’État, je demande à bénéficier d’un congé pour formation syndicale d’une journée, en vue de participer à la session de formation syndicale, qui se déroulera le jeudi 5 décembre 2024 à Plaisir, de 9h à 17h, sous l’égide du Centre d’Étude et de Formation Interprofessionnel Solidaires (CEFI Solidaires), 31 rue de la Grange aux Belles 75010 Paris.
[Signature]
Une marche aux flambeaux pour la Palestine était organisée vendredi 1er novembre à 18h de Mantes la Jolie à Mantes la Ville. Près de 180 personnes y ont participé dont de nombreuses familles avec enfants.
Des membres de Solidaires 78 étaient présent.es et sont intervenu·es.
De nouvelles suppressions d’emplois au mépris des engagements pris
En 2025, et au mépris des engagements pris par Jérôme Fournel l’année passée, la DGFIP supportera encore 550 suppressions d’emplois supplémentaires soit 33 861 suppressions depuis la création de la DGFIP !
C’est plus de 28 % du total des effectifs supprimés en 17 ans !
Au titre de 2025, c’est 25 % du total des suppressions dans la fonction publique d’état !
Une baisse du montant des crédits de personnel est par ailleurs projetée pour les années 2026 et 2027, ce qui préfigure sans doute de nouvelles suppressions !
Jusqu’à quand ?
Dans le détail, la saignée porte principalement sur la catégorie B.
Les directions départementales supportent 730 suppressions d’emplois pour permettre 50 créations de postes en administration centrale et le renforcement des directions spécialisées, notamment celles chargées de la lutte contre la fraude fiscale.
La mission Fiscalité des particuliers (SIP et centre de contacts) devrait être la plus impactée par ces suppressions.
Solidaires Finances Publiques dénonce la logique sacrificielle qui prévaut pour la DGFIP au détriment d’un service public de qualité, de la charge et des conditions de travail des agentes et des agents.
Et toujours plus d’emplois vacants en raison des recrutements insuffisants
La DGFIP poursuit par ailleurs sa politique de sous recrutement en ne pourvoyant pas les emplois ouverts en loi de finances :
En 2020, 1902 emplois non pourvus par rapport aux équivalents temps plein (ETP) ouverts en loi de finances
En 2021, 2137 emplois non pourvus par rapport aux ETP ouverts en loi de finances
En 2022, 2014 emplois non pourvus par rapport aux ETP ouverts en loi de finances
En 2023, 1800 emplois non pourvus par rapport aux ETP ouverts en loi de finances
POURQUOI ?
D’abord parce que la DGFIP économise ainsi 50 millions d’euros par an de crédits de personnel sur le dos des agents pour financer d’autres dépenses de fonctionnement! C’est la fameuse fongibilité asymétrique !
C’est ainsi que se multiplient partout les emplois vacants ! Ces derniers sont le résultat d’une politique délibérée de notre administration et non d’aléas extérieurs !
Ensuite parce que les postes vacants d’aujourd’hui sont les suppressions d’emplois de demain ! C’est un encouragement à de futures coupes dans les effectifs !
Pour Solidaires Finances Publiques, il est grand temps que la DGFIP se préoccupe de la dette humaine qu’elle creuse ainsi en toute connaissance de cause !
Ce 28 Octobre 2024, le nouveau ministre des transports F. Durovray a confirmé, avec un certain cynisme, l’intégralité du plan de discontinuité présenté par la direction SNCF !
Alors que ce gouvernement vient de mettre à la charge de la SNCF et des cheminots 2,3 milliards d’euros qu’il aurait dû verser de 2025 à 2027 pour financer le réseau et qu’il met en avant son plan car express, pour Fret SNCF, c’est : « circulez y’a rien à voir », aucun argument n’est entendable pour notre néo-ministre.
À la sortie du ministère, les 4 organisations syndicales représentatives de la SNCF ont décidé de ne pas baisser les bras, aussi bien au niveau du gouvernement qu’envers la direction SNCF.
Le gouvernement refuse le bras de fer avec la commission européenne ; unitairement, nous allons continuer la riposte syndicale, politique et associative pour construire le rapport de force pour imposer la sortie du fret ferroviaire des marchés de la concurrence. La direction SNCF l’a encore montré aujourd’hui, elle a déjà tout préparé pour liquider fret et imposer un dumping social à ses salarié.es.
Dès demain, face à une telle violence sociale, l’ensemble des syndicats va s’opposer à cette marche forcée par tous les moyens !
Collectif des Réprimé·es de l’Éducation nationale « Sois Prof Et Tais-Toi »
Laëtitia Salini est une enseignante en SEGPA, en poste au collège Auguste Renoir depuis le 1er septembre 2020.
Elle est syndiquée, et réprimée pour s’être opposée aux agissements de la principale du collège Auguste Renoir en poste
depuis 2021. Cette dernière fait régner un climat de terreur au sein du collège, à coups d’intimidations, de comportements
vexatoires, et de menaces, provoquant de nombreux départs au sein de l’équipe pédagogique. Voir un article de presse
complet ici.
Le 13 juin 2024, l’administration l’a mise en congé d’office, pour raison médicale (pour suspicion de pensée suicidaire !), en la sortant de l’établissement de la manière la plus inhumaine qu’il soit. Ce congé d’office a duré 4 mois, il a été renouvelé chaque mois par mail sans aucune information, ni explication et surtout sans qu’elle ne soit passée devant le comité médical. *Petit rappel juridique : on ne peut être mis en congé d’office sans être d’abord passé devant un comité médical, sauf cas d’extrême danger (ce qui n’était pas le cas de Laëtitia) et si c’est le cas, celui-ci ne peut être renouvelé plus d’une fois sans être passé devant le comité médical. Tout cela est parti d’un mail envoyé par Laëtitia le 26 avril 2024 au psychologue de l’éducation nationale : « vous attendez qu’il y ait un drame dans cet établissement pour
agir !». Un comité médical restreint s’est tenu le 17 septembre 2024 mais elle n’a été informée ni de sa date, ni de sa
décision.
Elle a reçu par mail une convocation pour le 9 octobre 2024, elle a été reçue ce jour-là par l’inspectrice de l’éducation nationale ASH et le chef de la division des enseignants du 1er degré qui lui ont proposé 3 postes, qu’elle a refusés. On lui a dit que : « si elle revenait à Chatou, elle serait suivie et que ce serait très dur pour elle », est-ce là encore une forme d’intimidation et de chantage de la part de sa hiérarchie ? On lui a aussi dit qu’elle ne pourrait pas reprendre immédiatement mais qu’elle devrait voir la médecine du travail.
Or, le lendemain, le 10 octobre 2024 en fin de journée, on l’avertit par mail qu’elle est mutée dans l’intérêt du service pour une reprise le lundi 14 octobre dans un établissement à Achères. On ne lui communique aucune information quant à l’horaire, son emploi du temps, ni qui contacter…
La répression dont Laëtitia est victime est un cas d’école à plusieurs titres :
- l’utilisation des dispositifs médicaux et de santé à des fins de gestion du personnel : comme à Saint-Denis, ou
Marseille, il s’agit d’éloigner les personnes considérées comme gênantes pour des motifs médicaux fallacieux, soi-disant pour leur propre bien. Il s’agit en réalité d’une utilisation abusive et cynique de dispositifs censés venir en aide aux agent·es de la fonction publique qui sont détournés pour les besoins de l’administration pour les éloigner de leur établissement d’exercice ; - l’utilisation de la mutation dans « l’intérêt du service » pour complaire à la demande de supérieur·es hiérarchiques qui veulent faire taire des personnes souvent syndiquées qui cherchent à dénoncer ou alerter sur des situations de management toxique. Une nouvelle fois, comme à Bobigny, Saint-Denis, Nantes, Reims, Nanterre, Marseille, etc. aucun moyen de défense n’est accordé à la personne qui subit cette mutation. Dans le cas de Laëtitia, elle n’a même pas eu accès à son dossier administratif !
Soutien à Laëtitia Salini !
Non à la répression !
Abandon de toutes les procédures !
Signer la pétition ici.
La cagnotte de soutien est ici.
« Sois prof et tais-toi ! » Collectif des réprimé·es de l’Éducation nationale
Mail : stop.repression.education@gmail.com
YouTube : Sois prof et tais-toi
Twitter : @soisproftaistoi, #SoisProfEtTaisToi
Site : collectifdesreprimees.fr
Des prestations en espèces aux soins de santé et aux pensions, les politiques ne s’étendent pas à un nombre suffisant de femmes et de filles, ce qui les rend plus vulnérables à la pauvreté dans le monde entier, avertit un nouveau rapport d’ONU Femmes.
Analyse à lire sur le site Entre les lignes entre les mots
Lettre ouverte à monsieur le premier ministre, à la ministre du travail, au ministre des solidarités, à la ministre déléguée aux personnes handicapées
Accorder le statut de salarié à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs handicapé-es en esat
(établissements et services d’accompagnement par le travail) 120.000 personnes concernées
Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs les Ministres,
La conférence nationale du handicap du 26 avril 2023 a affirmé une ambition majeure : « cesser d’enfermer les personnes handicapées dans des dispositifs et des parcours spécifiques et rendre l’environnement professionnel de droit commun totalement accessible, quel que soit le handicap ».
Mais la loi Plein Emploi adoptée en décembre 2023 par le parlement ne change pas le statut d’usager des personnes handicapées qui travaillent en ESAT et qui dépendent toujours du Code de l’Action Sociale et des Familles et non du Code du travail. Ce qui est vécu par beaucoup de ces personnes comme une grave discrimination et une non-reconnaissance de leur travail.
En droit du travail, trois notions principales déterminent la qualité de salariée ou de salarié : le contrat de travail, la rémunération et le lien de subordination.
Ces critères doivent s’appliquer à toutes les personnes qui travaillent en ESAT. Maintenir ces personnes dans la seule mouvance de l’action médico-sociale est contradictoire à l‘objectif recherché :
« Chacun est présumé pouvoir travailler en milieu ordinaire ».
Les ESAT devraient permettre aux personnes sous statut d’usagers, qui le peuvent ou le souhaitent, par un accompagnement adapté de s’insérer dans le milieu ordinaire du travail ou en entreprises adaptées. Ces mesures doivent leurs permettre d’accéder à un parcours professionnel. Le Code du travail prévoit déjà des cadres juridiques particuliers dans lesquels les salariées bénéficient à la fois des mêmes droits que les autres et de dispositions protectrices particulières comme dans les entreprises d’insertion, les entreprises adaptées, les salariées et salariés de l’intérim. Nous ne comprenons pas pourquoi le Gouvernement a refusé systématiquement et sans débat, lors de la discussion de la loi Plein emploi, à l’Assemblée nationale, tous les amendements allant dans ce sens.
En ESAT, les travailleuses et travailleurs sont soumis.es à l’autorité de l’association qui les emploie.
Ils ont une production à assurer et travaillent 35 heures avec une rémunération mensuelle directe moyenne de 350€ !
– Quel accès aux formations qualifiantes de droit commun ?
– Quel accès à un emploi librement choisi en milieu ordinaire ?
– Quels moyens humains, techniques et financiers seront mis en œuvre en ce sens ?
Nous constatons qu’aujourd’hui très peu de travailleurs et travailleuses handicapé-es en ESAT rejoignent le milieu ordinaire malgré les mesures d’accompagnement et de formation mises en place.
Les avancées votées comme le droit de se syndiquer ou de faire grève, la mutuelle collective ou la prise en charge partielle des frais de transports ne changent pas fondamentalement le statut d’usager des personnes handicapées des ESAT.
Il est temps d’en finir avec le statut d’usager et de leur accorder les mêmes droits qu’à toutes les personnes qui travaillent sous le statut de salarié de ce pays. Ce qui est la réalité dans bon nombre de pays européens.
Nous vous rappelons que la loi du 11 février 2005 s’intitule :
« Pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ». Il est temps de la mettre pleinement en œuvre.
Au niveau européen, la France a été épinglée par le Comité européen des droits sociaux (CEDS), institution du Conseil de l’Europe, qui a rendu publique le 17 avril 2023 une décision, dénonçant les manquements de la France concernant les personnes handicapées, qui a pour objectif de mettre l’État face à ses responsabilités, notamment pour « développer et adopter une politique coordonnée pour l’intégration sociale et la participation à la vie de la communauté des personnes handicapées. »
Au niveau international, cette position sur les ESAT démontre que la France continue à ne pas se conformer à la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées de 2006 qu’elle a signée en 2009.
Lors de son audition de 2021, le Comité des droits des personnes handicapées regrette que la France n’ait pas encore intégré l’approche du handicap fondée sur les droits humains. Le Comité a en particulier posé la question à la France sur : Les mesures politiques et législatives prises pour promouvoir l’accès des personnes handicapées à l’emploi sur le marché général du travail, notamment en favorisant le passage des lieux de travail « protégés » séparés du marché du travail général ; Les mesures prises pour prévenir la discrimination et l’exploitation des personnes handicapées dans le domaine de l’emploi et pour garantir leurs droits professionnels, syndicaux et salariaux.
Le refus de passer du statut d’usager en statut de salarié en est un exemple.
Convaincu de l’intérêt que vous porterez à notre requête, d’accorder le statut de salarié.e.s à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs handicapé.es en ESAT, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et
Messieurs les Ministres l’expression de notre plus haute considération.
Les signataires :
A.M.I Association nationale de défense des Malades Invalides et handicapés
F.D.F.A Femmes pour le Dire Femmes pour Agir
F.M.H Fédération des Malades et Handicapés
L.D.H Ligue des Droits de l’Homme
Association Les Dévalideuses
La Neurodiversté France
CLE Autistes
AVFT, Libres et Egales
C.G.T Confédération Générale du Travail
F.S.U Fédération Syndicale Unitaire
Union Syndicale Solidaires.
Union Syndicale de la Psychiatrie
A.C.O ESAT des Vosges
Avec le soutien de l’Action Catholique Ouvrière nationale
Marche aux flambeaux vendredi 1er novembre
Apportez une chaussure à laisser à l’arrivée.
Départ : Collégiale Mantes La Jolie à 18h