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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Luttes logement

Borne : le plan contre les mal logés et les quartiers populaires

COMMUNIQUE

Alors que notre pays n’a jamais compté depuis au moins 50 ans autant de demandeurs HLM et de sans-abris, la 1ère Ministre annonce que les logements dans les quartiers populaires HLM ne devront  plus être attribués aux ménages modestes au nom de la « mixité sociale ».

Or dans les QPV les loyers sont les moins chers, entre 3 et 6 euros le m2. 1,55 millions de logements sociaux sont en QPV, soit 30% des logements sociaux.  

Environ 2/3 des demandeurs HLM sont dans les 40% les moins riches des ménages, et ne peuvent pas accéder à la plupart des logements sociaux plus récents  .

Dans ce contexte, comment Madame Bornes compte t’elle loger les 2,4 millions de demandeurs HLM, les 330 000 sans abris et les 93 000 prioritaires DALO, c’est-à-dire  les plus en difficulté ?

Après 6 années d’économies sur les APL et sur les aides à la construction de logement sociaux, Mme Borne annonce tout simplement que les mal-logés et les sans-logis vont être de plus en plus nombreux dans notre pays, car il sera de plus en plus difficile de les loger. Quel est leur avenir : les marchands de sommeil, la rue et le cimetière ?

Même l’hébergement des sans-abris est sacrifié, notamment la mise à disposition aux association d’hébergement de HLM vides promis à la démolition, restant vacants plusieurs années au fur et à mesure du relogement ou du départ des locataires.

Qu’en sera-t-il des logements en QPV libérés par le départ ou le décès du locataire ?  Ils resteront vide dans l’attente improbable d’un locataire plus aisé ?

Mme Borne n’a que faire également des habitants des quartiers populaires HLM, dans lesquels des travaux lourds d’entretien sont indispensables, portant notamment sur les ascenseurs, l’étanchéité des toitures et façades, les conduites d’évacuation des eaux usées, les circuits électriques, la vétustée des sanitaires , la mise aux normes des passoires thermiques …

Le plan de Madame Bornes laisse en plan aussi bien les mal-logés, les sans-logis que les habitants des quartiers populaires HLM. Elle nous promet une aggravation rapide de la crise du logement, et un renforcement répressif inédit contre les familles les plus vulnérables.

Agissons et mobilisons-nous, renforçons les alliance entre les mal-logés et les sans-toit abandonnés, les locataires HLM méprisés et les locataires privés exploités, pour que soit mis en œuvre pour tous et toutes le droit au logement, stable, décent, sécure, abordable et respectueux de l’environnement.

Un toit c’est un droit !

Agenda : du 9 au 12 novembre à Paris, rencontres de la coalition européenne d’actions pour le droit au logement et à la ville.

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Internationalisme Palestine

Silence, on massacre à Gaza – Ne cédons pas à la tentative de L’État français de faire taire la solidarité

Alors que Gaza subit les frappes de l’armée israélienne depuis plusieurs jours et se trouve sous un déluge de bombes depuis 24h, coupée de tout, partout en France, les préfectures interdisent des manifestations, entrainant de graves atteintes à nos libertés publiques. Tandis que plusieurs tribunaux ont suspendus les arrêtés d’interdiction (Clermont-Ferrand, Annecy, Montpellier), à Paris, le tribunal administratif vient de confirmer l’interdiction du préfet de police de Paris.

La situation en Palestine est catastrophique, les décomptes macabres font état de plus de 7000 personnes tuées. Selon l’ONU, plus de 45% des habitations de la bande de Gaza ont été touchées, 1.4 millions de gazaoui•es ont été déplacé•es ces dernières semaines et de nombreuses personnes seraient encore sous les décombres; sans compter les conséquences du siège imposé avec les privations d’alimentation, d’eau et d’électricité. Selon Michel Warschawski, militant israélien de la paix “Israël a dépassé les crimes de guerre, nous sommes face à un crime contre l’humanité à Gaza”.

Partout dans le monde des évènements de rue ont lieu en réaction aux massacres perpétrés sur la Bande de Gaza et en solidarité avec le peuple palestinien. Mais le gouvernement français, via les Préfectures, tente de faire taire l’ensemble du mouvement de solidarité avec les Palestinien·nes. La colère et l’indignation montent.

L’annonce du préfet Nunez sur BFM-TV le 26 octobre de l’interdiction de la manifestation parisienne a été une nouvelle attaque contre la liberté d’expression. Ses propos sur les organisations déposantes disqualifie de fait l’ensemble des voix qui s’élèvent pour la défense des droits des palestinien·nes, Nos organisations ont déposé un référé-liberté pour demander à ce que notre droit à manifester soit respectée. Mais le Tribunal administratif a confirmé l’interdiction. Le rassemblement de dimanche dernier a pourtant permis à plus de 20 000 personnes de se retrouver sur une base large et unitaire sans qu’aucun incident n’ait eu lieu.

L’Union syndicale Solidaire dénonce cette atteinte à nos libertés fondamentales de manifester et d’exprimer notre solidarité au peuple palestinien.

Malgré la répression et les atteintes à la liberté de manifester et d’expression en France, nous n’allons pas céder et nous continuerons à dénoncer les effets de la colonisation, de l’occupation et de l’apartheid que subit le peuple palestinien. Tout comme nous continuerons de dénoncer et de condamner tous les actes antisémites qui se sont multipliés en France ces derniers jours.

Dans les prochains jours, nous appellerons , dans les cadres unitaires, à nous rassembler, manifester, participer à des meetings. Nous manifesterons notre soutien au peuple palestinien qui subit un nettoyage ethnique, comme l’écrivent aussi bien nos camarades des organisations syndicales partenaires sur place, que l’ONU.

L’Union syndicale Solidaires joint sa voix à celles et ceux qui appellent à un cessez-le-feu immédiat, à la libération des otages et des prisonnier-es et à l’application du droit international, condition indispensable pour qu’une paix juste et durable soit possible.
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Actu Solidaires 78 Internationalisme Palestine

Samedi 4 novembre Manifestation en soutien aux palestinien·nes 10 h Limay

Solidaires 78 est partie prenante de l’appel à une manifestation en soutien au peuple palestinien samedi 4 novembre

Départ 10 heures de la mairie de Limay en direction de la mairie de Mantes-la-Jolie

Un premier rassemblement s’est tenu le dimanche 29 octobre devant la mairie de Mantes-la-Jolie en présence de plus de 150 personnes
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Actu Solidaires 78 antifascisme Éducation Lecture

Mardi 7 novembre Avant première sortie du livre Quand l’extrême droite rêve de faire école

À l’occasion de la sortie du livre de Grégory Chambat Quand l’extrême droite rêve de faire école, une bataille culturelle et sociale aux éditions du Croquant, SUD Éducation 78 et Solidaires 78 vous invitent à une rencontre le mardi 7 novembre à partir de 19 h 30 à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay.

Entrée libre et gratuite.

Quand l’extrême droite rêve de faire école, une bataille culturelle et sociale aux éditions du Croquant, 130 p., 10 €.
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Lecture Luttes féministes

Vendredi 24 novembre : rencontre à la librairie La Nouvelle Réserve Féministes, luttes de femmes, lutte de classes.

Vendredi 24 novembre, 19 h 30 : débat avec Suzy ROJTMAN à la librairie La Nouvelle Réserve Féministes, luttes de femmes, lutte de classes.

Le mouvement féministe contemporain en France a plus de cinquante ans, un temps d’histoire, histoire d’un enthousiasme fou de se retrouver ensemble, émaillé de victoires décisives, mais jalonné de difficultés face à un patriarcat qui se défend bec et ongles.

Dans cette histoire, on oublie souvent une des actrices essentielles : la «tendance lutte de classes» comme elle s’est définie elle-même, après Mai 68, dans les années 1970.

Restituer cette histoire occultée, c’est le but de ce livre, réalisé à partir de trois colloques organisés par le Collectif national pour les droits des femmes. Il aborde l’histoire pionnière du MLF et de toutes ses tendances : celle des groupes femmes créés dans les entreprises et les quartiers, celle des militantes d’extrême gauche, de gauche, des syndicalistes, qui, impliquées avec conviction, ont bataillé dans leurs organisations respectives. L’histoire des luttes ouvrières où les femmes ont dû s’affirmer (Lip, Renault, banques, Chèques postaux). L’histoire méconnue des groupes de femmes immigrées ou dans les populations colonisées. L’histoire des luttes pour la visibilisation et l’affirmation des lesbiennes.

C’est aussi celle de la conquête du droit à l’avortement et son remboursement, celle de la création de collectifs féministes : contre le viol et contre le racisme ; de l’unité avec la création de la Maison des femmes de Paris, d’Elles sont pour et du Collectif national pour les droits des femmes, des combats internationaux avec la Marche mondiale des femmes.

C’est la parole de ses actrices elles-mêmes qui donne corps et vie à cette histoire. Ce sont les contributions de 28 autrices qui donnent corps à ce livre, illustré avec des documents d’époque.

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