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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antifascisme

Les articles parus sur VISA en septembre.

Dossier VISA n° 14
preview ÉDITO : PAS DE PAUSE POUR L’ANTIFASCISME p2 LE DANGER FASCISTE EST TOUJOURS PRÉSENT p3 JORDAN BARDELLA : FILS A PAPA, APPARATCHIK ET MILLIONNAIRE p11 FN/RN EN 2024 RIEN NE CHANGE : TOUJOURS DES PROPOS ET ACTES FASCISTES DES CANDIDAT.ES p16 L’EXTRÊME DROITE C’EST LA VIOLENCE p30 4 POINTS QUI MONTRENT QUE LE FN/RN EST… afficher en ligne.
Sud Éducation 95 : La lutte antifasciste est une lutte syndicale !
preview 15 septembre 2024 2002, 2017, 2022, 2024… La France s’inscrit pleinement dans un contexte international de renforcement de l’extrême-droite. Rien que cet été, en Europe, le RN a obtenu 142 députés à l’Assemblée nationale (dont un dans le Val d’Oise !), en Allemagne, l’Afd est bien placée voire première dans plusieurs Länder d’ex-RDA et des… afficher en ligne.
Soirée unitaire : Lutter contre les idées d’extrême droite
preview Ce débat, organisé par l’association Le Poire Autrement a pour objectif de mettre en évidence le danger, pour notre démocratie, du développement des idées portées par l’extrême droite. Comment résister à la diffusion de fake-news et au développement de réseaux d’influenceurs opérés par les mouvements d’extrême droite ? Comment démasquer les arguments idéologiques de l’extrême… afficher en ligne.
CODEX 83 : Le Rassemblement National pourfendeur de l’antisémitisme ?
preview 2024-09-10 – comm presse Codex 83 propos de Schreck Fin août 2024 Monsieur le député Schreck, Rassemblement National, de la 8ème circonscription du Var, réagissait sur les réseaux sociaux à l’attentat de la Grande Motte en pointant « … ceux qui tous les samedis, comme à Draguignan, manifestent leur haine des juifs [ ] ont… afficher en ligne.
Solidaires et internationalistes, contre l’extrême droite nationaliste et xénophobe
preview Le socle idéologique du Rassemblement national et de toute l’extrême droite sont le nationalisme, le racisme (voir le 4 pages « Racisé·es et étrangèr·es ») et le patriarcat (voir le 4 pages « Femmes et minorités de genre »). Le RN a un projet fondamentalement nationaliste et xénophobe qui s’oppose à notre syndicalisme de transformation sociale et internationaliste.Le Rassemblement national… afficher en ligne.
LA VIE OUVRIÈRE – Comment combattre l’extrême droite ?
preview La CGT organisait une journée de réflexion sur la progression des forces d’extrême droite pour mieux les combattre lors de son comité confédéral national le 27 août 2024.Devant un parterre de dirigeants de fédérations, d’unions départementales et de la commission exécutive confédérale représentant son comité confédéral national (CCN), le « parlement » de la CGT,… afficher en ligne.
Dossier VISA n°14
preview ÉDITO : PAS DE PAUSE POUR L’ANTIFASCISME p2 LE DANGER FASCISTE EST TOUJOURS PRÉSENT p3 JORDAN BARDELLA : FILS A PAPA, APPARATCHIK ET MILLIONNAIRE p11 FN/RN EN 2024 RIEN NE CHANGE : TOUJOURS DES PROPOS ET ACTES FASCISTES DES CANDIDAT.ES p16 L’EXTRÊME DROITE C’EST LA VIOLENCE p30 4 POINTS QUI MONTRENT QUE LE FN/RN EST… afficher en ligne.
VISA à la fête de l’Humanité les 13, 14 et 15 septembre 2024
preview Pour la quinzième année, les militant-es de VISA vous accueillent sur leur stand au village du livre pendant les 3 jours de la fête de l’Humanité.Depuis 3 ans, elle se déroule au Plessis-Pâté, base 217, dans l’Essonne. Après une séquence électorale où le FN / RN augmente encore ses scores, aux Européennes et aux législatives,… afficher en ligne.
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Écologie

Samedi 12 octobre à Trappes – Conférence débat de la fédération LDH des Yvelines

L’écologie traduit dans des actions une inquiétude légitime qui doit s’exprimer dans le respect des droits des citoyens

Nous constatons de multiples atteintes aux droits des citoyens lors de l’organisation des mobilisations d’ampleur locale ou nationale visant à porter la question écologique dans l’espace public.

Les médias mainstream entretiennent une confusion entre des images d’actions fortes et un mouvement qui entend s’exprimer d’abord par une pratique non violente dans le cadre de la désobéissance civile.

Ensuite, des initiatives des autorités préfectorales , des interdictions de manifester, et toutes autres mesures administratives visant les milltants écologistes sont devenues d’usage courant alors même que les recours exercés contre ces décisions permettent de suspendre leurs effets sinon d’en obtenir le retrait ou l’annulation.

L’accumulation des lois visant à restreindre les libertés publiques, et notamment l’exercice des libertés d’association et de manifestation, ont servi à générer de multiples atteintes contre les organisations allant jusqu’à leur dissolution.

L’attitude des plus récents gouvernements a surtout consisté à stigmatiser le mouvement écologiste en essayant de le disqualifier dans son existence d’acteur indispensable de la société civile et dans des fonctionnements démocratiques qui restent essentiels à la structuration de la diversité d’opinions et d’expression.

Sur tous ces domaines qui sont aux confins de la défense des droits politiques et du fonctionnement des institutions en conformité avec l’état de droit, la LDH occuppe une place éminnente et indispensable..

C’est pourquoi nous vous invitons, dans un premier temps, à participer au débat organisé par la fédération des Yvelines de la Ligue des droits de l’Homme,

le 12 octobre 2024

de 15h à 17h

Maison des associations Espace 1901

22 rue Maurice Ravel

78190 Trappes

Le thème en sera :

Ecologie et désobéissance civile

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Communiqué unitaire : Pour une politique migratoire d’accueil et de solidarité

Nous, associations, collectifs de personnes exilées, collectivités accueillantes et syndicats, faisons part de notre vive préoccupation quant aux intentions du gouvernement Barnier en matière d’immigration. Après le feuilleton de la loi sur l’asile et l’immigration, nous nous opposerons à toute nouvelle dégradation des droits des personnes exilées en France et continuerons à défendre une politique migratoire d’accueil et de solidarité.

A peine nommé, le Gouvernement fait de l’immigration son cheval de bataille et multiplie les annonces outrancières et dangereuses. Le ministre de l’Intérieur a déjà annoncé réunir les préfets « des dix départements où il y a le plus de désordre migratoire pour leur demander d’expulser plus, de régulariser moins ». Nous dénonçons cette représentation mensongère des migrations : non, il n’y a pas de désordre migratoire, ni de crise migratoire. Nous assistons à une crise de l’accueil et de la solidarité, et une mise en danger des personnes exilées par des politiques de restriction et d’exclusion dont les gouvernements successifs se font les champions. Collectivement, nous revendiquons la régularisation des personnes sans-papiers, la protection des mineur·e·s non accompagné·e·s, le respect de la dignité et des droits humains.

Le ministre de l’Intérieur a annoncé vouloir remettre en cause l’Aide médicale de l’État (AME). La santé des personnes exilées est à nouveau instrumentalisée pour venir alimenter des considérations de politique migratoire. Nous souhaitons rappeler que l’AME est un dispositif de santé, essentiel pour l’accès aux soins des personnes et qu’elle répond à des enjeux de santé publique. A ce titre, cette politique publique se décide au ministère de la Santé. Nous nous inquiétons de voir nos gouvernant·e·s s’approprier la rhétorique d’extrême droite basée sur l’appel d’air et les dépenses incontrôlées, pourtant largement pourfendue par nombres d’études et rapports récents. Enfin, nous alertons sur le fait qu’environ un quart des bénéficiaires de l’AME sont mineur·e·s, et qu’il est intolérable de vouloir priver des enfants de l’accès aux soins.

Rien ne sera épargné aux personnes issues de parcours d’exil. Le gouvernement envisage même une nouvelle loi sur l’asile et l’immigration pour promouvoir des mesures pourtant censurées par le Conseil constitutionnel en début d’année. Ceci, à l’heure où nous constatons déjà les premières conséquences dramatiques de la loi promulguée le 26 janvier 2024. Ce gouvernement s’est lui-même placé sous la tutelle de l’extrême droite et a choisi de faire des personnes exilées le bouc-émissaire de tous les maux. Ses propositions s’inscrivent dans l’intensification du climat de peur pesant sur les personnes étrangères, et plus généralement sur toutes les personnes victimes du racisme. Le programme est clair : restrictions des droits, criminalisation des migrations et des personnes solidaires, répression des personnes exilées, enfermement à tout-va. Dans sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale ce mardi 1er octobre, le Premier ministre a annoncé vouloir « lutter contre le racisme » et traiter le sujet de l’immigration avec dignité, mais il se contredit aussitôt en prévoyant d’augmenter la durée maximale légale de rétention, d’empêcher les personnes exilées de franchir les frontières, et en faisant peser sur elles toutes les suspicions. En revanche, Michel Barnier ne remet à aucun moment en question les déclarations inquiétantes du ministre de l’Intérieur. Nous dénonçons l’orientation du gouvernement, et rappelons notre attachement à un État de droit qui respecte les personnes et les considère avec humanité, pas comme des indésirables.

Nous, associations, collectifs de personnes exilées, collectivités accueillantes, et syndicats, appelons à mettre fin à cette obsession migratoire xénophobe et dangereuse, et à respecter les droits de chaque personne, indépendamment de sa nationalité, de son origine, de sa religion, de son orientation sexuelle et de genre. Nous appelons chacun·e à la vigilance et à la solidarité, à continuer à soutenir et à participer aux actions, comme les luttes des travailleur·se·s Sans Papiers pour leur régularisation. Nous resterons mobilisé·e·s contre tout nouveau coup porté au respect des droits et à la dignité des personnes étrangères.

Signataires :

  • Organisations nationales :

Ah Bienvenue Clandestin·es ! / Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie – L’ACORT / Les Amoureux au ban public / Anafé / ANVITA / Ardhis / Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) / ATTAC / CCFD-Terre Solidaire / CGT / La Cimade / CNAJEP / CRID / Dom’Asile / Emmaüs / FCTR / Femmes Egalité / FSU / Gisti / Grdr – Migrations-Citoyenneté-Développement / Humanity Diaspo / J’Accueille / LDH / Ligue de l’Enseignement/ Limbo / Madera / Médecins du Monde / MIF / Mouvement de la Paix / MRAP / On Est Prêt / Organisation de Solidarité Trans (OST) / Oxfam / Pas Sans Nous / Patrons Solidaires / PLACE Network / Planning Familial / Polaris 14 / RAAR / Réseau Féministe « Ruptures » / RESF / Ripostes, pour une coordination antifasciste / SAF (Solidarités Asie France) / Singa / SOS Racisme / Thot / UEE / Union syndicale Solidaires / UniR Universités & Réfugié.e.s / Utopia 56 / Visa – Vigilance et initiatives syndicales antifascistes / Watizat / Weavers

  • Organisations locales :

Association Bretillienne des Familles / AMPB-Accueil Migrants Pays Bigouden / ASTI Les Ulis / Accueil Réfugiés Bruz / L’Auberge des migrants / Bienvenue Fougères / Centre social Accueil Goutte d’Or / Collectif Ile-de-France Bouge ta Pref / Collectif Migrants 83 / Collectif pour le Respect des Droits des Étrangers – 93 (RDE93) / COPAF / Droit à l’Ecole / Fédération Etorkinekin Diakité / Fontenay Diversité / Forum Social des Quartiers – Rennes le Blosne / Grigny Solidarité Palestine / Groupe accueil et solidarité (GAS) / L’Hirondelle de Martigné-Ferchaud / Intercollectif : Coordination Sans-Papiers 75, CSPM, CSP 17e / L’IOSPE – InterOrga de soutien aux personnes exilées de Rennes / LDH Section d’Arles / LDH de Martigues / LDH – Pays de Rennes / Maison de l’Hospitalité de Martigues / Migrants en Bretagne Romantique – QMS / Pantin Solidaire / Paris d’Exil / Plouër Réfugié-e-s / La Pourtère / Réseau Territoires Accueillants 35 / RESF 75 / Rosmerta (Avignon) / Solidarité Jean Merlin / Solidarité sans papiers Creil / Soutien Migrants Redon / Tous Migrant / UD CGT 35 / Un Toit c’est Un Droit Rennes / VIAMI Val d’lle-Aubigné Accueil Migrants / La Vigie de la Laïcité 13

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antimilitarisme Éducation

« Le service national universel est une hypocrisie et une gabegie financière, il est temps de l’abandonner »

Depuis sept longues années, nos voix se sont régulièrement élevées contre la promesse présidentielle d’Emmanuel Macron de développer puis de généraliser le service national universel (SNU) [dispositif expérimenté depuis 2019, dans le cadre duquel des jeunes participent à des « séjours de cohésion » et à des missions d’intérêt général]. D’avancées en reculs, cette fausse bonne idée est agitée comme l’étendard de sa politique de jeunesse, alors qu’elle est une hypocrisie et une gabegie financière. La Cour des comptes, si elle utilise d’autres mots, ne dit pas autre chose que nous.

Il est temps d’abandonner le service national universel. Le SNU est l’illustration parfaite d’une façon de gouverner au forceps : la « chose » d’Emmanuel Macron n’a jamais été débattue au Parlement et s’impose par la contrainte aux mondes de l’éducation nationale et de l’éducation populaire. Alors, nous l’affirmons, le SNU n’est qu’une politique de l’image et du vide. Outil de communication vide d’ambition, outil vide de sens mais gonflé de moyens financiers et humains : un véritable gaspillage à l’heure d’une situation budgétaire délicate.

Alors que le gouvernement doit s’atteler à réduire et rationaliser les dépenses en faveur de l’insertion et de l’environnement, la « charge financière déraisonnable » du SNU, dénoncée dans le rapport parlementaire pour avis sur le projet de loi de finances pour 2024 [avis n° 1781 signé Jean-Claude Raux, à l’initiative de cette tribune, au nom de la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale], n’est ni tenable ni souhaitable.

Le 13 septembre, la Cour des comptes alertait elle aussi, dans un rapport, sur un « coût largement sous-estimé ». Le SNU constitue un dérapage annoncé pour nos finances publiques. Déjà 160 millions d’euros sont consacrés à une politique qui n’atteint pas ses objectifs : chaque année, le nombre de jeunes en SNU est en deçà des prévisions (voir par exemple l’annexe au projet de loi de finances pour 2024, « projet annuel de performances, mission interministérielle sport, jeunesse et vie associative », page 122).

Désorganisation généralisée

Il faudrait, selon la Cour des comptes, trouver 3,5 à 5 milliards d’euros pour financer le dispositif en cas de généralisation à l’ensemble d’une classe d’âge. Nous ne les avons pas. Ou cela signifierait la programmation de la fin du financement des associations, de l’éducation populaire, dont les budgets seraient totalement absorbés par le SNU… Sous-effectifs dans les services déconcentrés, crise de recrutement d’encadrants dûment formés, conditions de travail fortement dégradées, manque de bâti adapté, problématiques de transport… le SNU a souvent incarné la désorganisation généralisée.

Le gouvernement peut encore arrêter la catastrophe annoncée. L’urgence est d’autant plus vive lorsque cette obstination entraîne des mises en danger pour les jeunes participants. Sur le seul premier semestre de l’année 2023, la Cour des comptes relève que le « ministère rapporte dix-sept situations d’agression, de harcèlement ou de propos délictueux de la part d’encadrants ».

Un autre investissement massif et utile pour la jeunesse est possible. Si nous souscrivons à la volonté de favoriser l’engagement des jeunes et de faire de la mixité sociale une réalité du quotidien, nous maintenons que le gadget présidentiel du SNU n’est pas adapté. Bien au contraire. Il favorise l’entre-soi. Il impose un engagement unique.

Alors que le SNU contraint les jeunes et le tissu associatif dans une vision étriquée et formatée, rien ne prouvera jamais qu’il développe l’esprit citoyen. A contrario, nous soutenons qu’il faut des espaces d’engagements pluriels. Ils peuvent trouver corps dans l’éducation nationale notamment dans un parcours citoyen renouvelé, mais aussi prendre racine plus profondément si on offre une véritable place aux associations et à l’éducation populaire ! Cela commence par la suppression du SNU.

Tribune publiée dans Le Monde

Liste complète des signataires :

Jean-Claude Raux, député de Loire-Atlantique

Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes

Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise (LFI)

Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste (PS)

Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF)

Cyrielle Chatelain, présidente du groupe Écologiste et Social

Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise – Nouveau Front Populaire

Boris Vallaud, président du groupe Socialistes et apparentés

André Chassaigne, président du groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR)

Guillaume Gontard, président du groupe Écologiste – Solidarité & Territoires (EST)

Patrick Kanner, président du groupe Socialistes, écologistes et républicains (SER)

Cécile Cukierman, présidente du groupe Communiste, républicain, citoyen et écologiste – Kanaky (CRCE-K)

Manès Nadel, président de l’Union syndicale lycéenne (USL)

Karel Talali, secrétaire général de l’Union étudiante (UE)

Maëlle Nizan, présidente de la Fédération générale des associations étudiantes (FAGE)

Hania Hamidi, secrétaire générale de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF)

Annah Bikouloulou et Emma Chevalier, secrétaires nationales des Jeunes Écologistes

Emma Fourreau et Aurélien Lecoq, co-animateur et co-animatrice des Jeunes Insoumis

Emma Rafowicz, présidente des Jeunes Socialistes

Assan Lakehoul, secrétaire général des Mouvement Jeunes communistes de France (MJCF)

Mathilde Hériaud et Julien Layan, co-coordinatrice et coordinateur des Jeunes Génération·s

Léna Raud, secrétaire nationale de l’Union des étudiants communistes (UEC)

Helno Eyriey, président Groupe des organisations étudiantes et des mouvements de jeunesse du Conseil économique, social et environnemental (CESE)

Manon Rousselot-Pailley, présidente du Mouvement rural de jeunesse chrétienne (MRJC)

Abdelkrim Mesbahi, président de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE)

Sophie Vénétitay, secrétaire générale et porte-parole du Syndicat national des enseignements de second degré – Fédération syndicale unitaire (SNES-FSU)

Morgane Verviers, secrétaire générale de l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA) Éducation

Julie Ferrua et Murielle Guilbert, co-déléguées de générale de l’Union syndicale Solidaires

Jean-Michel Bocquet, pour le Collectif Camps colos

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Écologie Énergie

Vendredi 25 octobre Réunion publique sur l’eau (AREP-VS).

Vendredi 25 octobre 2024 à 20 h.

Salle des fêtes de Mézy sur Seine (35, rue Alfred Lasson).

(Parking à 50 m, angle rue Erambert et rue d’Apremont).

Cher(e)s ami(e)s,

L’actualité des phénomènes climatiques, des scandales sur les eaux « minérales » traitées de manière frauduleuse, la présence de PFAS dans l’eau du robinet en provenance des captages de notre région (https://eau-iledefrance.fr/des-pfas-dans-leau-du-robinet/), les facturations abusives et les remises en cause par le GPS&O des réductions de prix obtenues dans les années 2009/2010 (en profitant des transferts d’un fournisseur privé à un autre), nous imposent de réorganiser notre Association afin d’élargir son périmètre d’intervention et ses capacités d’action.

Même si, dans la dernière période, nous sommes intervenus à chaque fois que des dossiers privés ou collectifs nous ont été confiés (Achères, Hardricourt, Aubergenville, Mantes la ville, Résidence du Lac à Mantes la jolie…), ainsi que nos amis du Collectif des Mureaux, même si nous avons aidé à la constitution d’Associations similaires à Plaisir, aux Clayes sous Bois, à Versailles… il reste que le « rapport de force » parmi les maires, les élus au GPS&O, et dans le département des Yvelines, n’est guère favorable au rétablissement de régies publiques de l’eau et de l’assainissement, alors que la démonstration a été faite des avantages obtenus sur les prix, la qualité de l’eau et la gestion démocratique de la ressource, partout où elles ont été rétablies (Val d’Orge dans l’Essonne, Est-Ensemble dans le 93…). (https://eau-iledefrance.fr/une-gestion-patrimoniale-solide-qui-assure-lavenir/).

Nous vous invitons donc à cette réunion du 25 octobre 2024, et à la faire connaître à vos divers « réseaux » associatifs et citoyens.

D’avance merci.

Cordialement.

Maurice Martin (AREP-VS).

AREP-VS. Agora. 254, Bd du Maréchal Juin. 78200 Mantes la jolie.

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En grève !

Mardi 1er octobre journée de grève et de manifestations

Se mobiliser pour tout changer !

1 octobre 2024

Après avoir imposé la réforme des retraites contre l’avis d’une très large partie de la population et sans majorité à l’Assemblée, Emmanuel Macron persiste à appliquer à tout prix sa politique au service du patronat et des plus riches. Il s’apprête à faire adopter un budget d’austérité.

Nous avons une majorité !

Il existe une majorité dans ce pays, composée de celles et ceux qui travaillent pour gagner leur vie.

Elle exprime des revendications claires pour changer la vie en positif :

-augmenter le SMIC, augmenter les salaires, les indexer sur les prix

-abroger la réforme des retraites

-développer les services publics (transports, santé, éducation, Poste…) sur tout le territoire

Emmanuel Macron ne comprend que le rapport de force. Pour imposer le changement, nous devons le construire.

L’Union syndicale Solidaires appelle, dans l’unité avec la CGT, à se mobiliser massivement par la grève et les manifestations le 1er octobre pour imposer nos mesures d’urgence !

Nous n’aurons que ce que nous prendrons !

Grèves et manifestations le 1er octobre

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Internationalisme Palestine

Attaques israéliennes au Liban : Solidaires exige un cessez-le feu immédiat

Alors qu’Israël intensifie ses attaques contre Gaza et la Cisjordanie, le gouvernement israélien a étendu ses actions militaires au Liban. Depuis un an, prenant le prétexte d’une guerre contre le Hamas, l’armée israélienne a tué à Gaza plus de 41 000 personnes et blessé plus de 100 000 autres.

Prenant le prétexte d’une guerre contre le Hezbollah, l’État d’Israël tue désormais au Liban sciemment et blesse grièvement hommes, femmes et enfants dans des zones peuplées de civil·es faisant craindre l’escalade meurtrière dans toute la région.

Entre le 17 et le 23 septembre 2024, l’armée israélienne tue plus de 600 personnes, dont des dizaines d’enfants, en blesse plus de 6 000, en met plusieurs dizaines de milliers sur les routes, et annonce de nouvelles frappes « de grande envergure » dans l’est du Liban.

42 ans après les massacres de Sabra et Chatila, où Israël a laissé massacrer des milliers de réfugié·es Palestinien·nes, l’Assemblée générale des Nations unies demande des sanctions contre Israël. Après un an à faire la sourde oreille face aux injonctions de la justice internationale, il serait temps, en effet, de mettre en œuvre des sanctions et de mettre Israël au ban des nations. C’est ce que demande la campagne BDS France, depuis de nombreuses années.

Pour l’Union syndicale Solidaires un embargo militaire (sur toutes les livraisons d’armes, de munitions et de composants militaires) contre cet État criminel doit être mis en place au plus vite. Les entreprises françaises comme Carrefour doivent retirer leurs investissements, et des pressions citoyennes par le boycott des produits israéliens sont indispensables.

L’Union syndicale Solidaires exige la fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid vis-à-vis des Palestinien·nes et la fin de la criminalisation des défenseur·euses d’un cessez-le-feu.

Avant que la région ne s’embrase, il est urgent d’arrêter cette politique criminelle : cessez le feu immédiat, arrêt des opérations militaires à Gaza, en Cisjordanie, et au Liban !

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Actu Solidaires 78

Reprendre l’Offensive !

Les résultats des élections législatives ont clairement montré le ras-le-bol de la population quant à la politique néolibérale menée. Le mépris d’un mouvement social de 6 mois pour nos retraites, avec une réforme qui passe en force, les salaires qui stagnent, le niveau de vie qui plonge avec l’inflation, nourrissent les colères. Les services publics, vivement attaqués par ce pouvoir peinent à assurer leurs fonctions : l’hôpital public est tenu à bout de bras par des personnels exténués, l’école est sans moyens, et tous les autres services publics sont désormais exsangues.

Cette dissolution a aussi été un marche pied donné à l’extrême droite qui profite allègrement de la banalisation des discours et actes racistes, qui fait des immigré-es des boucs émissaires, tout en prônant le tout sécuritaire et un retour autoritaire à l’ordre.

Reprendre l’offensive pour notre camp social c’est revenir à la retraite à 60 ans, conquérir un SMIC à 2000 euros et des minima sociaux, des salaires qui permettent de vivre et non survivre, des services publics de qualité en garantissant l’égalité d’accès et de traitement.

C’est la priorité de lutte que s’est donnée Solidaires. Parce qu’il y a urgence. Il s’agit collectivement de tout mettre en oeuvre pour que la grève et les manifestations du 1er octobre soient une réussite par des réunions et discussions sur les lieux de travail, pour porter un message clair : quel que soit le gouvernement que le “roi” Macron aura choisi, et quelles que soient les résistances du patronat, des multinationales, ces revendications prioritaires ne sont plus négociables, et nous avons la capacité de les imposer collectivement maintenant !

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Actu Solidaires 78

Le 1er octobre, les chômeur·ses et précaires seront aussi dans la rue !

La dernière contre-réforme de l’assurance chômage à laquelle Gabriel Attal a dû renoncer en juillet dernier ne doit pas faire oublier les baisses de droits drastiques qui ont été appliquées au forceps durant la dernière mandature de Macron contre les chômeur·ses et les précaires. Ce déferlement de casses qui s’est enchaîné ces dernières années doit aussi être abrogé urgemment : calcul du salaire journalier de référence, passage de 4 à 6 mois de la durée de cotisation nécessaire pour ouvrir les droits, réduction de la durée d’indemnisation via le mécanisme de « contracyclicité »… avec en corollaire l’intensification des contrôles, obsession de tous les gouvernements.

Tout comme pour les retraites, ces baisses de droits toucheront de plus en plus de monde, avec en premier lieu les femmes qui représentent aujourd’hui 54 % des chômeur·ses, les jeunes à l’avenir incertain mais aussi les plus âgé·es d’entre nous. Avec le recul de l’âge de la retraite à 64 ans, 1 actif(ve) sur 2 n’étant plus en activité à partir de 60 ans, de plus en plus de travailleur·ses seront piégé·es dans un sas de la précarité de plus en plus long au RSA ou au chômage. De manière générale l’allongement de la durée en emploi nécessaire pour ouvrir des droits à la retraite ajouté à la non prise en compte des périodes chômées ou non travaillées, pénalise des millions de travailleur·ses, et particulièrement les femmes qui majoritairement ont des carrières fragmentées et des bas salaires.

Concernant l’assurance chômage, toutes ces attaques participent à un seul et même projet : casser les maigres droits conquis pour les chômeur·ses et précaires afin de les forcer à accepter des emplois précaires souvent mal payés et non-choisis. Et l’avènement de France Travail n’est que celui d’une machine infernale, déshumanisée, pilotée par des algorithmes et qui ne vise qu’à broyer ses agent-es et ses usager-es au profit d’un patronat toujours plus avide de main d’œuvre taillable corvéable à merci ! Véritable retour au moyen âge des droits sociaux !

Aussi, face au chômage de masse, à la casse de nos droits sociaux et des institutions du salariat (retraites, santé, chômage…), aux conditions de travail et de vie qui se dégradent de plus en plus et à l’absence d’emplois dignes, Solidaires revendique de nouveaux droits pour toutes et pour tous avec ou sans emploi à travers la revendication du nouveau statut du salarié·e. Il s’agit de garantir une continuité du salaire entre deux emplois sans perte de qualification et également un droit au salaire pour tout.es les sans emploi, avec ou sans papiers, et dès 18 ans (au minimum à la hauteur d’un SMIC revalorisé), en clair une véritable sécurité sociale du chômage.

De tels droits auraient un double effet : celui de sortir de la pauvreté et de l’insécurité sociale des millions de personnes, mais aussi de permettre à celles et ceux qui ont un emploi d’être moins soumis·es à la pression patronale, tant au niveau des salaires que sur le plan des conditions de travail.

Solidaires revendique également :

  • l’abrogation de la « réforme » des retraites mais aussi de l’ensemble de celles qui ont porté atteinte ces dernières années aux droits des chômeurs et des précaires.
  • l’augmentation des salaires dans le public comme dans le privé avec un SMIC à 2 000 euros net mais aussi et surtout l’égalité de salaires entre femmes et hommes. Par effet mécanique ces augmentations entraîneraient plus de cotisations sociales pour remplir nos Caisses de sécurité sociale et de chômage.
  • la défense, l’accès et le développement des services publics de qualité partout sur le territoire.
  • l’arrêt des exonérations de cotisations sociales, partie socialisée de nos salaires (80 milliards/an), qui au nom du « coût du travail », et donc du profit, mettent à mal notre système de Sécurité sociale, toutes branches confondues.
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Précarité

Un combat légitime en Martinique contre la vie chère : les revendications doivent être entendues

Depuis début septembre, la population martiniquaise se mobilise contre la vie chère.

Dès le 1er juillet, le collectif rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéennes avait interpellé les marques de la grande distribution en leur demandant de s’aligner sur les prix de l’Hexagone et en leur laissant jusqu’au 1er septembre pour répondre favorablement à leur demande.

La Martinique fait face depuis 2022 (étude de l’Insee) à un écart de prix de 14 % par rapport à l’Hexagone. Les produits alimentaires atteignent 40 % de plus.

Pour se faire entendre et obtenir l’égalité de traitement avec la France sur les produits alimentaires, la population martiniquaise lutte contre cette injustice en manifestant et organisant des blocages afin de pouvoir se faire entendre auprès de l’Etat. En réponse aux revendications portées par la population, le Préfet de la Martinique a annoncé des renforts supplémentaires des forces de l’ordre et a instauré mercredi dernier un couvre-feu partiel dans certaines villes ainsi que l’interdiction des rassemblements et manifestations.

Le mouvement s’étend désormais à la Guadeloupe qui subit les mêmes difficultés.

Les DROM COM souffrent depuis des années de la faiblesse des services publics comme dans les hôpitaux, l’éducation, les transports etc… sur leurs territoires. Ce n’est certainement pas de forces de répression supplémentaires dont ils et elles ont urgemment besoin !

L’Union syndicale Solidaires exige la fin de la répression subie par la population et que ses revendications soient entendues.

L’Union syndicale Solidaires apporte tout son soutien à la population de Martinique et de Guadeloupe dans le combat qu’elles mènent.

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