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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antifascisme Médias

MOTION – Face à la propagation des idées de l’extrême droite, le SNJ rappelle ses valeurs

Intervention du collectif Visa lors du Congrès du SNJ

Face à la progression de l’extrême droite, le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation de la profession, réaffirme le rôle fondamental des journalistes pour préserver la démocratie. Il est crucial de porter haut nos valeurs inscrites dans la charte d’éthique professionnelle des journalistes (1918-38-2011).
L’extrême droite c’est l’extrême droite. Les mots disent le réel. Malgré ses tentatives de ripolinage, le Rassemblement national (RN) garde son ADN xénophobe contraire à la devise républicaine : liberté, égalité, fraternité.

Refusons les injonctions de ce parti à ne plus utiliser l’expression « extrême droite » pour les désigner. Luttons contre l’extrême droitisation des esprits, qui s’exprime par l’utilisation de plus en plus fréquente des mots et concepts forgés par cette mouvance politique (« préférence nationale », « grand remplacement », « réinformation », « remigration », « ensauvagement », etc.).

Le SNJ encourage les journalistes à se former sur les discours et les pratiques de l’extrême droite, en utilisant par exemple les outils développés par Visa, Solidaires ou Acrimed. Le souci de la rigueur est un antidote à la contamination des esprits. L’extrême droite s’installe et prospère là où il n’y a plus de journalistes. Il est essentiel de réinvestir les zones rurales et périurbaines, parfois devenues des déserts de l’information, et de retisser des liens avec les citoyennes et citoyens.

Les entreprises de presse doivent recruter et permettre aux journalistes de renouer avec le terrain pour documenter les conséquences des politiques du RN à l’échelon local et national, et déconstruire son argumentaire. En clair, sortir des plans com’ des élus et les confronter à leurs promesses de campagne. Les directions doivent dégager du temps et des moyens pour nous permettre de faire correctement notre travail : contextualisation, vérification, croisement des sources…

Le SNJ appelle à plus de diversité dans les rédactions et à la solidarité de la profession envers nos confrères et consœurs – notamment les plus précaires – attaqués par des militants d’extrême droite ou boycottés par le RN. Les directions doivent jouer leur rôle de soutien à leurs équipes en cas de harcèlement par la fachosphère, qui cible en particulier les journalistes racisés et LGBTQIA+.

Luttons contre la prise de contrôle des médias par une poignée de milliardaires, en mesure de mettre au pas des rédactions pour imposer leur agenda politique ultra-réactionnaire. Contre la tentation d’entrisme de l’extrême droite dans les médias, nous appelons les directions d’entreprises de presse à la vigilance quant au recrutement de diplômés issus d’écoles financées par ce mouvement. 

Enfin, poursuivons la réflexion collective au sein de la profession afin de réaffirmer le rôle du journalisme au service du progrès humain. Une société démocratique nécessite une presse libre. Nancy Vendredi 18 octobre 2024

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anti-validisme Répression

Répression du mouvement social : Aucune sanction pour les militant∙es et militant∙es handicapé∙es et antivalidistes de l’association Handi-Social !

Le 23 octobre prochain, 16 personnes militantes antivalidistes, dont plusieurs personnes handicapées seront jugées par la cour de cassation de Paris. Ce qu’on leur reproche ?

D’avoir occasionné une heure de retard pour des passager∙es en train et en avion suite à un blocage de TGV et d’une piste d’aéroport à Toulouse en 2018.

Mais rappelons les faits : les camarades militant∙es ont mené de telles actions pour faire entendre leurs voix: “c’est parce que la France n’a pas hésité à faire reculer nos droits dans un contexte ou l’ONU retient 3 termes pour parler de la politique handicap de la France : ségrégation, privation de liberté et atteinte aux droits humains.”

Porté∙es par le collectif Handisocial, il était question de dénoncer le non-respect des droits fondamentaux par l’Etat Français qui refuse d’appliquer ses propres lois sur l’accessibilité depuis 50 ans, les réduisant même, et de mettre en œuvre la Convention internationale des droits des personnes handicapées de l’ONU ratifiée en 2010.

Réclamer le droit d’accéder aux transports, aux logements, à l’école, à la culture, à la santé est-il un crime ? Visiblement oui pour la justice française qui a condamné les 16 militant∙es à des peines en 1ère instance: amendes, prison avec sursis. Aujourd’hui, Handisocial et les militant∙es antivalidistes exigent la relaxe au titre de la liberté d’expression.

L’Union syndicale Solidaires soutient les camarades réprimé∙es, appelle à se mobiliser aux côtés des associations antivalidistes le 23 octobre

  • A Paris, à 8h15 devant le Zimmer place du Chatelet, puis à 9h à la cour de cassation, quai de l’Horloge
  • A Toulouse, devant le Tribunal judiciaire où un rassemblement se tiendra à 11h30

L’Union syndicale Solidaires revendique :

  • L’arrêt de la répression des militantEs qui luttent pour l’accès à leurs droits
  • La fin des politiques validistes mises en place par l’Etat français et contraires aux recommandations de la convention de l’ONU pour les personnes handicapées

Pour en savoir plus :

L’appel Handisocial:

https://www.handi-social.fr/articles/actualites/communique–militantes-handicapees-antivalidistes-condamnes–vers-une-relaxe-sur-le-fondement-de-la-liberte-dexpression–1824097

La cagnotte de soutien Handisocial:

https://www.helloasso.com/associations/handi-social/collectes/entravees-segreguees-discriminees-les-personnes-handicapees-reclament-justice

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Actu Solidaires 78 La Poste

À Gassicourt (Mantes-la-Jolie) Mobilisons-nous pour notre Poste de quartier !

Communiqué de presse :

Nous avons appris avec stupéfaction et indignation le projet de La Poste de fermer le bureau place Paul Bert, dans le quartier de Gassicourt à Mantes-la-Jolie.

Ce projet, dicté par une froide logique financière, doit être abandonné pour plusieurs raisons :

  • chaque bureau de Poste a son utilité à Mantes-la-Jolie : comme celui du Val Fourré ou de Gambetta, c’est un service de proximité, au cœur de chaque quartier de la ville
  • comme nous l’avons constaté lors de nos diffusions de pétitions, le bureau est largement fréquenté (malgré ses horaires d’ouverture parfois peu commodes), par les habitants du quartier, pour le courrier, les colis et pour ses services bancaires, notamment par des personnes âgées qui ne peuvent se rendre dans un autre bureau
  • comment justifier une rénovation des places du quartier de Gassicourt afin de les faire vivre et dans le même temps fermer un service qui s’y trouve ?
  • financièrement, La Poste, entreprise privatisée, est largement subventionnée par nos impôts, elle devrait donc remplir un service d’intérêt général, et non pas chercher à générer des bénéfices pour ses actionnaires

Pour ces raisons, nous avons créé un collectif de citoyens et d’habitants du quartier pour nous opposer à cette fermeture et obtenir l’ouverture du bureau de Poste à des horaires étendus. Les services publics nous appartiennent, défendons-les et développons-les !

Nous appelons les habitants du Mantois à nous rejoindre, en signant et partageant la pétition, en participant à la prochaine réunion, en nous contactant à l’adresse sauvonslapostedegassicourt@riseup.net pour avoir plus d’informations sur nos actions.

Le collectif « Sauvons la Poste de Gassicourt »

Prochaine réunion publique : le 16 octobre à 19h30, Espace Guy Mainière, rue Maurice Braunstein

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Actu Solidaires 78

Lancement du plan d’action contre les accidents du travail et les accidents de service

L’Union syndicale Solidaires lance un plan d’action afin de rendre visibles les accidents liés au travail dans les entreprises, les associations et les 3 versants de la fonction publique, ainsi que leurs conséquences sur la santé physique et psychique des victimes. Il faut sortir de l’invisibilité des accidents du travail, du déni et de l’impunité des employeurs.

Ce plan d’action s’inscrit dans le prolongement de la participation de Solidaires à la journée internationale du 28 avril pour la sécurité et la santé au travail depuis 2022, et aux Assises de la santé et la sécurité des travailleurs et des travailleuses avec la CGT, la FSU et nos partenaires associatifs.

Matériel

Des brochures à destination des salarié·es :

  • « Faire des accidents du travail dans l’entreprise un enjeu collectif » pour le secteur privé (actualisée en 2024).
  • « Faire des accidents de service dans la fonction publique un enjeu collectif » pour la fonction publique.

Un exemple : le Protocole intersyndical contre les accidents du travail du Pays basque

***

Calendrier

25-29 novembre 2024 : 2e session de formation de formateurs et formatrices « Agir syndicalement contre les atteintes à la santé liées au travail dans la fonction publique ».

25 et 26 mars 2025 : Assises de la santé et la sécurité des travailleurs et des travailleuses.

28 avril 2025 : journée internationale pour la sécurité et la santé au travail.

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Actu Solidaires 78

Budget 2025 : d’autres choix sont possibles et nécessaires !

PLF et PLFSS 2025 : Solidaires dénonce un budget d’austérité et des coupes sans précédent dans les services publics et la protection sociale !

Les projets de loi de finances et de la sécurité sociale 2025 viennent d’être présentés. Ils sont inacceptables. La réduction du déficit est le prétexte à des coupes massives dans les services publics déjà fortement attaqués ces dernières années. La répartition de ces coupes reste inconnue pour 5 milliards qui passeront par amendement. Elles se traduiront par de nouvelles suppressions d’emplois notamment à l’Éducation nationale, aux Finances et à France Travail, un gel des rémunérations et des investissements, une forte dégradation de la qualité du service rendu et des fermetures qui vont éloigner davantage les services publics de la population.

De plus, les efforts vont à nouveau peser fortement sur la population dans un contexte d’inflation continue à l’image des taxes sur l’électricité en forte augmentation. Ainsi, plutôt que d’agir sur les conditions de travail, ce sont les arrêts maladie qui sont dans le collimateur et seront moins bien indemnisés. Les consultations de médecine seront elles moins bien remboursées et les retraité·es attendront 6 mois supplémentaires pour voir leurs pensions revalorisées. Tout ceci aggravera les inégalités et le renoncement aux soins et donnera une place privilégiée aux mutuelles privées qui voient s’élargir leur marché.

À l’inverse, les plus hauts revenus et les grandes entreprises sont largement épargnés. Alors que les entreprises du CAC 40 ont généré plus de 146 milliards de bénéfices en 2023 et que 200 milliards ont été versés aux entreprises sans contrepartie sociale ou environnementale ces cadeaux fiscaux ne sont remis en cause qu’à la marge tandi que loin de la communication des derniers jours, leur contribution aux recettes reste modeste.

Enfin, les investissements pour la bifurcation écologique sont largement en deçà de ce qu’exige la situation. Alors qu’une tempête directement causée par le réchauffement climatique vient de s’abattre sur le pays, aucune rupture n’est engagée. Au contraire, une partie des aides dont le Fonds vert, sont remises en cause. Pour limiter à 2 degrés le réchauffement d’ici 2050 il nous faut investir un minimum de 36 milliards d’euros chaque année. L’inaction coûtera bien plus cher : 10% du PIB chaque année.

Pour L’Union syndicale Solidaires il est urgent de choisir une autre voie :

  • entamer une revue des niches fiscales et supprimer celles sans utilité sociale ou écologique
  • revenir sur la baisse des impôts de production et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (20 milliards d’euros de recettes estimées)
  • rétablir l’ISF (4,5 milliards d’euros de recettes estimées)
  • imposer les revenus financiers au barème progressif de l’impôt sur le revenu et créer de nouvelles tranches pour un impôt vraiment progressif,
  • supprimer les exonérations de cotisations qui coûtent cher au budget de l’État, détruisent la protection sociale et tirent les salaires vers le bas (80 milliards d’économies).
  • taxer les rachats d’action de manière conséquente et les superprofits (20 milliards de recettes estimées)
  • investir dans les services publics et la bifurcation écologique

La question de la dette pèse fortement sur le débat public, et les intérêts de la dette pèsent fortement sur les finances publiques. Pour l’Union syndicale Solidaires, la question de l’annulation d’une partie de la dette n’est pas un tabou. Nous avons su le faire par le passé.

L’Union syndicale Solidaires défend un autre budget pour une autre société, plus juste, plus sociale, plus écologique.

Pour aller plus loin :

-Budget 2025 : analyse et revendications de Solidaires

-Budget 2025 de l’Éducation nationale : Analyse & Revendications de SUD éducation

-Un véritable programme de Services Publics porté par Solidaires Finances Publiques

20240111-PLF-PLFSS25-solidaires-1

Documents à télécharger

communiqués
interpro national
politique économique et sociale du gouvernement

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Actu Solidaires 78 La Poste

Jeudi 16 octobre – réunion contre la fermeture de la Poste de Gassicourt

Prochaine réunion publique du collectif contre la fermeture de la Poste de Gassicourt, jeudi 16 octobre à 19h30, Espace Guy Mainière, rue Maurice Braunstein.

Le collectif appelle les habitants du Mantois à le rejoindre, en signant et partageant la pétition, en participant à la prochaine réunion, en le contactant à l’adresse sauvonslapostedegassicourt@riseup.net pour avoir plus d’informations sur ses actions.

Le collectif « Sauvons la Poste de Gassicourt »

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Éducation

Maintenant l’école publique !

Depuis un an des enquêtes journalistiques ont illustré la gabegie financière, parfois au-delà des obligations légales, liée au financement public des établissements privés sous contrat. Dans leur cadre unitaire inédit depuis 30 ans, les organisations signataires de la tribune parue dans Le Monde du 30 janvier 2024, pour que l’école publique, laïque, gratuite et obligatoire soit la priorité du pays, travaillent à la construction d’un plan de sortie du financement public de l’école privée.

Dans un cadre unitaire inédit depuis 30 ans, les organisations signataires de la tribune parue dans Le Monde du 30 janvier 2024, pour que l’école publique, laïque, gratuite et obligatoire soit la priorité du pays, travaillent à la construction d’un plan de sortie du financement public de l’école privée.

Ces organisations sont signataires d’un communiqué – publié le 9 octobre 2024 – qui marque la volonté d’un travail collectif pour la défense de l’école publique laïque.

Communiqué du collectif pour l’école publique laïque : Maintenant l’école publique !

ou

Communiqué du collectif pour l’école publique laïque : Maintenant l’école publique !

Ce communiqué a été publié le 09/10/2024 Et un communiqué Sud Éducation vient porter un point de vue complémentaire à ce communiqué:
https://www.sudeducation.org/communiques/declaration-de-sud-education-au-csa-du-9-octobre-2024/

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Éducation Répression

Non à la répression dans l’Éducation


Lorsqu’un agent de l’éducation nationale saisit son administration pour dénoncer la répression : le rôle des Tribunaux administratifs consiste à s’empresser de la couvrir.

Il existe une facette méconnue des dossiers de répression qui se sont multipliés ces dernières années dans l’Éducation nationale, c’est le confondant manque de rigueur manifeste avec lesquels ils ont été constitués. Souvent les éléments factuels sont soit manquants soit carrément erronés (à Nanterre, un réprimé a été accusé d’insulte durant une séance du conseil d’administration alors qu’il n’était pas présent puisque qu’il n’était pas élu, à Bobigny, accusation de harcèlement par mail sans fournir le moindre mail pour en attester, à Melle accusation de blocus d’un lycée ouvert et dépourvu de grille, à Saint-Denis accusation d’autogestion alors que le directeur académique refusait de nommer un directeur sur le poste…).


Il est constant que les dossiers de requête des réprimé·es soient autrement plus fournis, détaillés, circonstanciés, émaillés de témoignages variés, que ceux de l’administration. Il est constant aussi que les réprimé·es se comportent de façon plus respectueuse envers l’institution judiciaire : requêtes présentées
dans les délais impartis (contrairement à l’administration, par exemple dans le cas de Nanterre, le Rectorat de Versailles a présenté son mémoire en défense le 7 juillet 2024 alors qu’il lui était enjoint de le présenter le 19 août 2023), présence à toutes les audiences (contrairement aux Rectorats qui se permettent souvent de ne pas se présenter, comme par exemple à Melle lors de l’audience sur le fond), réponses longues et circonstanciées de leurs avocat·es aux demandes d’information des juges en
audience (contrairement aux rectorats qui présentent souvent des observations lapidaires comme pour Saint-Denis, Bobigny, etc. quand ils sont présents).
Pourtant, ce sont presque toujours les rectorats qui obtiennent gain de cause contre les réprimé·es. Pire, les arrêtés des tribunaux administratifs sont souvent des copier-coller des mémoires écrits par les rectorats, reprenant les arguments des rectorats, aussi fallacieux, fantaisistes, peu étayés, voire
manifestement mensongers, soient-ils.
Tout se passe comme si la parole des réprimé·es n’avait aucune valeur, qu’elle ne méritait aucune considération quels que soient le sérieux et le soin avec lesquels elle a été recueillie, malgré le respect avec lequel les réprimé·es se conforment aux demandes de la justice.
Cette absence d’impartialité qui se répète procédure après procédure a un effet délétère sur le comportement des administrations, qui s’enhardissent et vont toujours plus loin dans le déni des droits des agent·es, puisqu’elles savent que quoi qu’elles fassent, leurs turpitudes seront toujours couvertes et
validées par les tribunaux administratifs.
Le rôle officiel des tribunaux administratifs est de trancher des litiges entre les administrations et les particuliers en toute impartialité, et en droit. Nous sommes forcé·es et effaré·es de constater que leur rôle réel est de protéger coûte que coûte l’administration contre les agent·es et de légitimer la répression.
Ce déni de justice doit cesser car nous avons droit au respect !
Les réprimé·es exigent que justice leur soit rendue, et que leurs dossiers soient étudiés avec toute l’impartialité qui leur est due.

Communiqué du collectif Sois prof et tais toi, 7 octobre 2024


« Sois prof et tais toi ! » Collectif des réprimé·es de l’Éducation nationale
Mail : stop.repression.education@gmail.com YouTube : Sois prof et tais toi
Twitter : @soisproftaistoi, #SoisProfEtTaisToi Site : collectifdesreprimees.fr

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(re)Penser notre syndicalisme Agriculture Écologie

Jeudi 16 octobre – Table ronde intersyndicale : Bien produire pour bien manger et pour bien vivre, le travail doit payer !

Bourse du travail de Paris

Table ronde unitaire CGT – FSU – Solidaires – Confédération paysanne

Bien produire pour bien manger et pour bien vivre, le travail doit payer !

Tel est le fil conducteur de la convergence inédite en cours entre le monde du travail salarial et le monde du travail paysan.

Les crises sociales s’enchainent : réformes des retraites et 49.3 , Covid, Ste Soline et la criminalisation de l’action syndicale, stigmatisation des quartiers populaires, accélération de la crise agricole…

Le monde social est en ébullition et confronte ses réalités face à un gouvernement qui précarise le travail au service du capital.

A cela s’ajoute le vol démocratique depuis les législatives et la nomination d’un gouvernement pro-libéral avec comme 1er ministre M Barnier, ex ministre de l’agriculture sous la présidence de N Sarkozy.

Aussi, nos organisations, dans l’intérêt des travailleuses et travailleurs avons des propositions et n’entendons pas céder aux diktats du capitalisme.

Bien au contraire il est urgent de renforcer nos liens et perspectives communes notamment dans ce secteur si fondamental dans nos vies qu’est l’alimentation.

Relever le défi d’une alimentation de qualité et produite en proximité pour toutes et tous passera assurément par la revalorisation du travail et par une politique publique de la formation volontariste et de l’installation massive gage de notre souveraineté alimentaire.

Dans ce contexte social, et alors que rien ne se profile pour que les travailleur.se.s voient leur travail rémunéré à leur juste valeur, le sujet est plus que jamais d’importance.

Autour d’une table ronde organisée en présence de la CGT, FSU, Solidaires et la Confédération paysanne nous vous invitons à venir en débattre le 16 octobre 2024 à partir de 18 heures à la Bourse du Travail à Paris.

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