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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Éducation Répression

Jeudi 28 novembre, Versailles – Rassemblement en soutien à notre collègue Laetitia : non à la répression syndicale

Nous appelons toustes les collègues à témoigner leur soutien et leur solidarité à notre collègue Laetitia Salini en proie à la répression de sa/notre hiérarchie.

 En participant au rassemblement devant le TA de Versailles le jeudi 28 novembre à partir de 13 heures 30 (un préavis de grève couvre les collègues qui souhaiteraient venir)

 En signant la pétition en ligne contre la mutation forcée de Laetitia

 En diffusant au maximum la situation au collège de Chatou… par exemple cet article de Libération

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Internationalisme Palestine

Samedi 30 novembre – Vente gâteaux palestiniens au profits de Gazaouis de France



Vente de gâteaux palestiniens au profit des rescapés de Gaza

Le 30 Nov à Mantes La Jolie (cf PJ)
Merci pour votre soutien

Organisé par l’Association de Solidarité Inter-Peuples et des militantes palestiniennes du réseau  “La Palestine nous unit” et du collectif  CNASaR ( Comité National d’Accueil et de Soutien aux Rescapés du Génocide en Palestine)

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Luttes migrant·es

Dimanche 1er décembre – Ciné-débat « Histoire de Souleymane »

Un collectif d’associations de Marly le Roi (ASTI, Entraide Protestante Marly et JRS78) organise une projection du film « Histoire de Souleymane «  :

Le dimanche 1er décembre à 17 h au cinéma le Fontenelle de Marly le Roi

Déroulé de la soirée :

  • brève présentation des associations
  • projection du film (sans pub)
  • témoignage d’un réfugié 
  • échanges avec le public (30 mn)

 Nous souhaitons  rassembler des personnes qui s’intéressent à la question de l’immigration. Venez avec votre famille, des amis, rencontrer des associations à qui vous pourrez posez vos questions et faire  part de vos interrogations.

Ci dessous le lien vers la présentation du film:

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève ! Services publics

Mercredi 4 décembre – rassemblement Guyancourt à la Suite des États Généraux de l’Éducation dans les Yvelines


Dans les Yvelines, comme dans toute la France, on manque de tout : postes non pourvus, classes surchargées, mise en place de réformes préjudiciables sans même de bilan sur les réformes précédentes …

À l’appel de l’intersyndicale éducation des Yvelines (FSU, CGT Educ’Action, SUD Éducation, UNSA Éducation, SGEN CFDT) près de 100 personnes se sont réunies le 12 novembre dernier à Versailles autour des États Généraux de l’Éducation.

Suite à l’enquête menée depuis octobre dans les établissements scolaire des Yvelines et dont les résultats ont été communiqués à l’occasion des États Généraux de l’Éducation par l’intersyndicale, la journée du 12 novembre a permis de faire l’état des lieux des besoins de l’École Publique, d’établir et de voter à l’unanimité nos revendications et de travailler sur un plan d’action commun.

Les revendication des États Généraux de l’Éducation des Yvelines :

Les personnels présents ont établis les revendications que nous porterons par nos mobilisations, face aux décisionnaires politiques :

• Une diminution des effectifs par classe
• Des créations de postes à la hauteur des besoins dans toutes les catégories de personnels
• Des conditions dignes d’accueil et d’apprentissage respectueuses des droits de l’ensemble des élèves
• L’abandon du « Choc des savoirs »
• Une mixité effective de la carte scolaire
• Une meilleure prise en compte de la santé des personnels et des conditions de travail
• Des instances de dialogue social où la parole des personnels est entendue et respectée
Vous retrouverez l’intégralité des revendications votées à l’unanimité dans ce tract de 4 pages.
L’intersyndicale appelle à une mobilisation qui doit s’ancrer dans la durée :

Pour porter les revendications des États Généraux des Yvelines :
Soyons nombreux lors d’un rassemblement devant la DSDEN des Yvelines (19 avenue du Centre, Guyancourt ), le mercredi 4 décembre à 14h.

C’est le seul moyen pour être entendus par le nouveau Directeur Académique !

Des prises de paroles seront organisées lors de ce rassemblement pour décider collectivement des suites du mouvement.

Ce même jour, l’intersyndicale demandera aussi à être reçue en audience par le Directeur Académique des Yvelines pour porter nos revendications.

Pour défendre la Fonction Publique et les services publics :

Dès maintenant, réunissons nous dans nos établissements et au-delà, pour nous informer, préparer la grève et toutes autres modalités d’actions pour dire stop, et d’ores et déjà discuter des suites.

Participons massivement à la journée de grève et de manifestation du 5 décembre à Paris

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Actu Solidaires 78 En grève ! Fonction publique

Jeudi 5 décembre – Fonction publique : Mobilisation sur l’ensemble du territoire

Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP appellent les agent·es de la Fonction publique à une journée d’action, de rassemblements, de manifestations et de grève sur l’ensemble du territoire le 5 décembre 2024.

Répondant à la demande de l’ensemble des organisations syndicales représentatives de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian ̶ ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique ̶ a été contraint de nous accorder une audience le jeudi 7 novembre dernier.

Les organisations syndicales ont obtenu l’abandon de la suppression des catégories C, B et A de la fonction publique envisagée au titre du projet de loi dit « Guerini ». Le ministre s’est aussi engagé à rediscuter de son projet « d’agenda social ».

Force est de constater que Guillaume Kasbarian n’a pas répondu à la plupart des autres propositions et revendications portées par les organisations syndicales.

C’est pourquoi nous en appelons à une première journée de mobilisation sur l’ensemble du territoire, le 5 décembre 2024, y compris par la grève et la manifestation.

Une journée pour que le ministre renonce :

– aux 3 jours de carence dans la fonction publique,

– à la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie,

– au non-versement de la Gipa.

Dans le même temps, nos organisations syndicales appellent les agent.es de la fonction publique, fonctionnaires et contractuel.les, à se mobiliser pour notamment :

– des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques,

– des créations d’emplois partout où c’est nécessaire et l’accès à l’emploi titulaire des agents contractuels,

– l’augmentation de la valeur du point d’indice au titre de l’année 2024 et des années suivantes et des mesures salariales générales,

– la refonte des grilles indiciaires,

– l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,

– l’abandon des orientations du projet de loi dit « Guerini ».

Nos organisations syndicales conviennent de se revoir après cette journée de mobilisation et de grève.

Paris, le jeudi 14 novembre 2024

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Luttes féministes Santé-Social Vidéo

SUD PTT – Grève féministe – 25 novembre – contre les violences sexistes et sexuelles [vidéo]

Dans cette vidéo crée à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, des camarades de Sud PTT décrivent plusieurs situations vécues et subies au sein d’entreprises de notre secteur. Tous les noms ont été changés pour garantir l’anonymat des témoins.

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Conditions de travail

Une nouvelle journée de travail gratuit votée par le Sénat : travailler plus pour gagner moins… encore et toujours !

Dans le cadre du débat parlementaire sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 le gouvernement et ses soutiens multiplient les attaques contre les assuré-es sociaux, salariés et retraités. C’est maintenant, le Sénat qui en rajoute et vient de voter une contribution de solidarité de sept heures de travail sans rémunération. Solidaires s’élève contre cette nouvelle tentative de remise en cause larvée du temps de travail, fondée sur le dogme libéral du travailler plus pour gagner moins qui aura comme autre conséquence d’augmenter la contribution des seuls actifs du secteur privé et du public au financement de la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).

Si elle venait à être définitivement votée, cette contribution viendrait s’ajouter à la journée de solidarité déjà existante depuis 2004 (en principe le lundi de Pentecôte, mais les entreprises peuvent la fixer un autre jour). Leur objet est le même : contribuer au financement de la perte d’autonomie, compte tenu du vieillissement de la population. Une 2ème journée de solidarité générerait le doublement de la contribution des entreprises (de 0,3 % à 0,6 %) à la branche autonomie. Cette mesure est censée dégager 2,5 milliards d’euros par an. Or la perte d’autonomie concerne l’ensemble de la population, et son financement ne saurait reposer sur des contributions des seul· salarié·s et retraité·es.

Au lieu et place de cette mesure injuste socialement qui ne vise que les salarié-es et qui ne répond pas à l’enjeu du financement de la 5ème branche Autonomie, l’Union syndicale Solidaires propose de remplacer ses financements actuels par une contribution universelle assises sur tous les types de revenus, seule véritable expression de la solidarité nationale.

Et plutôt qu’augmenter injustement le temps de travail pour renflouer les caisses de la sécurité sociale, l’Union syndicale Solidaires revendique de baisser celui-ci à 32 h pour toutes et tous avec maintien du salaire. Ce qui permettra d’embaucher des centaines de milliers de travailleur-ses soit autant de cotisations sociales en plus et fera baisser le chômage soit autant d’allocations chômage économisées. Sans compter que baisser le temps de travail, ca fera autant d’accidents et d’usure en moins.

C’est cela la justice sociale !

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Actu Solidaires 78 Luttes féministes

Mobilisons-nous contre les féminicides et les violences patriarcales partout, tout le temps !

Les 23, 24 ou 25 novembre, dans les rues, partout en France et dans le monde, nous manifesterons pour dire Stop aux violences faites aux femmes ! Parce que tant qu’une seule d’entre nous subira des violences, qu’elles soient physiques, psychologiques, ou sexuelles, nous lutterons. De l’Iran au Mexique aux Etats-Unis, de l’Afghanistan à la Russie à la France, des femmes du monde entier luttent pour leur droit, pour une vie sans peur et sans violence.

Les violences sexistes et sexuelles sont partout : au travail, dans la rue, à la maison. Elles ne connaissent pas de frontières. Elles frappent toutes les femmes, mais plus encore celles qui subissent des oppressions croisées : femmes racisées, exilées, sans-papiers, en situation de handicap, trans, lesbiennes, en situation de prostitution, etc. Et plus l’extrême droite avance, plus ces violences prennent de l’ampleur.

À la violence systémique que subissent des millions de femmes, de personnes LGBTQIA+ et d’enfants, il est plus que temps de répondre avec des actes. Les gouvernements successifs ont échoué à éradiquer les violences machistes. Macron, avec sa « grande cause » pour les droits des femmes, continue de réduire les budgets des associations qui défendent les droits des femmes, des minorités de genre, des enfants, qui luttent contre les discriminations et les oppressions, et il continue d’ignorer les revendications féministes. Résultat : chaque année, des milliers de femmes sont victimes de violences, d’agressions sexuelles au sein du couple, au travail, sur leur lieu d’études, dans la rue, et on comptabilise encore plus de 100 féminicides par an, et ces chiffres ne baissent pas.

Le violence de genre n’est pas un problème isolé ! Elle s’inscrit dans un système de domination et d’oppression : le patriarcat.

Nous devons mener un combat quotidien pour une société juste et égalitaire et ne pas céder au fatalisme. Parce que le privé est politique, nous devons imposer des lois qui protègent les victimes dans la société mais aussi sur nos lieux de travail. En Espagne et en Irlande des lois permettent aux victimes de violences domestiques de bénéficier d’un congé payé pour faire face aux conséquences de la violence. La France doit faire de même, en révisant ses lois pour qu’elles garantissent à chaque victime un accès aux soins, à la justice, et à la sécurité. Tout comme nous devons garantir aux victimes de violences sexistes et sexuelles des mesures visant à protéger leur emploi : possibilité de réaménagement des horaires de travails, possibilité de mobilité géographique, ne pas sanctionner les femmes absentes en cas de violences intra familiale lorsque les faits subis impactent négativement la réalisation du travail, etc. Les entreprises doivent aussi octroyer des moyens suffisants aux référent∙es harcèlement pour qu’iels puissent exercer leur rôle. Et plus largement il est impératif de rétablir les CHSCT où ces questions doivent être traitées.

Luttons pour que toutes les femmes, toutes les personnes LGBTQIA+, puissent vivre sans crainte. Parce que quand une femme se lève, c’est le monde entier qui bouge. Ensemble, transformons la société ! Rendez-vous dans les rues, le 23, 24 ou 25 novembre.
Parce qu’on ne veut plus de promesses vides. On veut des actes !
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Retraites

Note mensuelle de l’UNIRS novembre 2024

UNIRS – Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires

Au sommaire de cette note mensuelle :

  • Réunion du CA de l’UNIRS le 15 octobre
  • Réunion du G9 le 13 novembre
  • Le retraité n’est pas un jouisseur du temps libre
  • Les retraité·e·s agissent sur la santé 
  • Santé : augmentation du reste à charge
  • Les affections de longue durée (ALD) dans le collimateur

Réunion du CA de l’UNIRS le 15 octobre

Le Conseil d’Administration de l’UNIRS Solidaires Retraité·e·s s’est réuni le mardi 15 octobre 2024, de 10 h à 16 h au siège de l’Union syndicale Solidaires avec 14 personnes, 6 femmes et 8 hommes. Le compte-rendu complet ainsi que le texte sur le contexte sont consultables sur le site de Solidaires : https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/sectorielles/compte-rendu-du-ca-de-lunirs-du-10-octobre-2024/

I – Analyse du contexte politique, économique, social, syndical et environnemental.

Cette analyse a développé de nombreux sujets d’actualité :

– Le nouveau gouvernement, le PLF 2025 et le PLFSS 2025.

– La continuité des politiques libérales et leur accentuation.

– Les menaces sur la réduction des services publics.

– Les menaces sur les pensions en 2025 (recul de la date de l’indexation sur l’inflation, etc.).

– Les menaces sur la prise en charge des ALD par l’assurance maladie, etc.

La présentation du texte a été suivie de nombreuses interventions puis d’une synthèse.

II – Réunions et initiatives du G9, les actions envisagées.

La réunion du G9 du mercredi 9 octobre 2024 est évoquée, avec toutes ses décisions :

– La journée nationale d’action des 9 organisations de retraité·es du 3 décembre avec des éléments de mobilisation : un tract et un argumentaire sur le pouvoir d’achat.

– La pétition sur le pouvoir d’achat, à faire signer en version papier et en ligne : https://chng.it/6zJ8pdyWPM. Ces pétitions seront remises le 3 décembre au Premier ministre et aux préfets des départements.

– La lettre ouverte destinée aux groupes parlementaires (Assemblée Nationale et Sénat) et, dans les départements, aux députés et aux sénateurs.

III – Préparation de l’AG de l’UNIRS du mercredi 11 décembre 2024 reportée au 28 janvier 2025.

La préparation a porté sur les éléments concrets du déroulement de la journée, des inscriptions. Elle a permis aussi d’actualiser le Rapport d’activité, d’échanger sur le projet de Motion d’Orientation, de débattre sur notre demande de droit de vote dans les instances de Solidaires, de préciser les changements dans le barème de cotisations à l’UNIRS des structures nationales et des structures départementales.
Dernière minute : la grève reconductible à partir du 11 décembre à 19 h des cheminot·e·s, à l’appel de toutes les organisations représentatives de la SNCF, dont SUD-Rail, nous a convaincu·e·s de repousser cette AG au 28 janvier pour éviter tout problème de transport pour les camarades venant à l’AG. L’UNIRS apporte son soutien aux salarié·e·s en lutte pour la défense du Service public.
Tous les textes pour cette AG sont sur le site de Solidaires : https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/sectorielles/lassemblee-generale-de-lunirs-mercredi-11-decembre-2024/

Réunion du G9 le 13 novembre

Les 9 organisations de retraité·e·s CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR et Ensemble & Solidaires, se sont réunies dans les locaux de la FGR-FP, de 14 h à 16 h 20. Le compte-rendu complet et les documents adoptés sont sur le site de Solidaires : https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/sectorielles/decisions-des-9-organisations-de-retraitees-le-13-novembre-2025/

La discussion a abordé la scandaleuse annonce de Wauquiez, simple député, qui a même surpris le ministre du budget qui n’était pas au courant. Sa mesure est pire que celle prévue initialement par le gouvernement, le recul de 6 mois du rattrapage de la perte de pouvoir d’achat provoquée par l’inflation de 2024. Avec Wauquiez, les pensions en dessous du SMIC perdraient 0,9 % de pension par mois, soit une somme égale à 5,4 % d’une pension pour les 6 mois. Celles au-dessus du SMIC perdraient 0,9 % de la pension pendant chacun des 12 mois, soit une somme correspondant à 0,9 x 12 = 10,8 % de la pension sur l’année 2025 … et toutes les années suivantes, car ce 0,9 % de retard ne sera jamais rattrapé. Tout cela pour faire une économie de 3 milliards d’euros en 2025, sans toucher à l’envol des richesses des plus fortunés ! Les retraité·e·ss devraient payer pour financer les cadeaux faits aux plus riches, lesquels cadeaux ne sont même pas remis en cause pour l’avenir.

Signature de la pétition

Elle va atteindre les 15 000 signatures, c’est un démarrage lent. Toutes les équipes sont invitées à faire signer la pétition. Ceci peut être fait facilement aussi en ligne : https://chng.it/6zJ8pdyWPM

Communiqué de presse

Un projet de communiqué de FO suite aux propos de Wauquiez est adopté (voir sur le site). La CFTC informe qu’elle n’a pas de mandat pour appeler à des manifestations le 3 décembre car aucune décision officielle n’est prise sur la revalorisation des pensions. En conséquence elle ne peut pas signer le communiqué.

Rassemblement à Paris

Après échanges, il est décidé de tenir le rassemblement à proximité de Matignon, en face de la contre-allée du métro Varenne. Chaque organisation prévoit un camion avec son ballon. Une prise de parole unique au nom des organisations sera suivie d’interventions de salarié·e·s en lutte, au nom de leur syndicat. La presse sera accueillie sur place.

Une personne par organisation ira en délégation rencontrer le Premier ministre. En cas de refus d’audience, la délégation déposera les pétitions à l’officier de police.

Les suites à donner à la journée du 3 décembre seront envisagées lors de la prochaine réunion du G9.

Argumentaire niveau de vie

Le projet de Solidaires (voir sur le site) répond à un besoin pour armer les militant·e·s et contrer le soi-disant niveau de vie supérieur des retraité·e·s qui devraient accepter de faire des efforts. Ce projet sera enrichi lors de la prochaine réunion le 26 novembre.

Manifeste des retraités

Une proposition de texte de la FGR-FP a pour objectif d’accorder un statut social aux personnes retraitées, avec un texte manifeste du G9 sur la place des retraité·e·s dans la société. La CGT propose une réunion à la bourse du travail, qui pourrait déboucher sur ce texte enrichi, au premier trimestre 2025. Chaque organisation y réfléchit et on en décide le 26 novembre.

Prochaine réunion : le 26 novembre à 14 h, dans les locaux de la CGT, après la conférence de presse nationale qui aura lieu à la CGT à 11 h.

Enfin la loi « fin de vie » ?

Le texte de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie sera de nouveau examiné par l’Assemblée nationale durant les semaines du 27 janvier et du 3 février 2025.

Le texte prendra très probablement la forme de la proposition de loi déposée par Olivier Falorni en septembre dernier, déjà cosignée par 220 députés. https://loifindevie.admd.net/

L’assemblée générale de l’Unirs le 28 janvier sera l’occasion de discuter de la fin de vie, à partir du texte disponible sur le site (voir ci-dessus).

Les retraité·e·s agissent sur la santé

À Paris, des centres de santé !

Les 9 se sont rassemblés à Paris pour demander à la mairie de mettre en place des centres de santé dans tous les arrondissements, pour se soigner sans avancer d’argent et sans dépassements d’honoraires.

Malgré le changement d’heure imposé par la Préfecture presque au dernier moment, 200 manifestant·e·s étaient présent·e·s, dont une quinzaine de Solidaires. Une délégation composée de 3 camarades (CGT, FGR-FP, FO) a été reçue par la mairie de Paris. D’ici 2028, la Mairie compte ouvrir 5 centres de santé dans Paris (sur les bases tarifaires et sanitaires demandées). Le principe d’une réunion de revoyure a été posé.

Pendant que la délégation était reçue, les camarades de chaque organisation des 9, dont l’Unirs Paris, ont pris la parole pour rappeler les revendications du G9 sur la Santé pour les Sénior·e·s

Nous avons convenu de renouveler le principe des actions locales, dans l’unité, condition d’une bonne mobilisation.

À Marseille, rassemblement devant l’ARS !

Le 14 octobre, les organisations du G9 se sont exprimées devant l’Agence Régionale de la Santé (ARS) sur les difficultés de se soigner. L’UNIRS/Solidaires 13 a montré concrètement que les retraité·e·s ne peuvent plus se soigner correctement. Elle a insisté sur la rupture avec notre système de retraite solidaire et la Sécurité Sociale : le rôle et les compétences de la Sécurité Sociale sont transférés aux complémentaires santé, dont les assurances privées. Elle a dénoncé le sort indigne réservé aux personnes en perte d’autonomie dans les EHPAD aux mains des grands groupes financiers et dans certaines cliniques privées et centres de rééducation gérés par ces mêmes groupes Colysée, Orpéa devenu Emeis…

Le G9 a été reçu par 2 représentants de l’ARS qui ont écouté les interventions puis fait part de différentes initiatives : des unités mobiles se déplacent en urgence dans les EHPAD ; un plan d’inspection inopiné a été finalisé pour inspecter les EHPAD. Ils ont dit qu’en cas de maltraitance, il fallait distinguer « les faits objectifs du ressenti » …

L ‘ARS a évité de répondre sur de nombreuses questions : accès aux soins, complémentaires santé onéreuses, renonciation à se faire soigner faute de moyens financiers, hôpital public au bord de l’asphyxie avec du personnel soignant non formé, etc.

Finistère : manifestation devant l’hôpital de Carhaix

Le 12 octobre, un rassemblement et une manifestation régionale ont défendu les hôpitaux publics et les Ehpad, dont 3 sur 4 sont en déficit très critique. Le mode de fonctionnement actuel très dégradé de notre système de santé public n’épargne personne !

Augmentation du reste à charge

Le gouvernement a prévu d’augmenter le ticket modérateur pour les médecins et sages-femmes, ainsi que pour les médicaments, c’est-à-dire de passer le montant du reste à charge des patients de 30 à 35 %. Pour les médicaments, les trois taux de remboursement existants (65 %, 30 % et 15 %) passeraient a priori à 60, 25 et 10 %. Pour les 3 millions de personnes en France qui n’ont pas de mutuelle, soit 5 % de la population (source Drees), cette part serait à leur charge. Pour les autres, ce sera une augmentation du tarif de la mutuelle. C’est la poursuite de la privatisation partielle de la couverture maladie, de la casse de la Sécu et de l’augmentation du coût de la santé pour les patients ! Une fois de plus, la Sécurité sociale voit son rôle diminuer, au profit des chères complémentaires, il s’agit d’un transfert de 900 millions d’euros !

C’est un choix politique, la Sécurité sociale est financée par des cotisations proportionnelles au revenu, les contrats d’assurance complémentaire sont payés par des primes qui dépendent principalement de l’âge, les plus âgés paient plus cher.

Qu’en sera-t-il à l’avenir ? Le gouvernement va-t-il encore augmenter les tickets modérateurs ? Certes, la Sécu conserve encore son rôle prépondérant, mais on voit bien revenir cette tentation de séparer le « gros risque » couvert par la Sécu, des « petits risques » qui seraient renvoyés au privé, avec une frontière délicate et arbitraire entre petites et grosses pathologies.

Bilan financier :

– Le gouvernement est content, avec une « économie » de plus d’un milliard d’euros par cette baisse de la prise en charge par l’Assurance maladie.

– La Sécurité sociale subit un « manque à gagner » encore plus important, elle perd aussi du côté des contrats d’entreprise qui donnent droit à une subvention (sous forme de déduction de l’assiette de cotisation), soit des milliards d’euros de moins pour les caisses de la Sécu.

– Les complémentaires dont les sociétés d’assurance lucratives sont contentes aussi, elles augmentent leur chiffre d’affaires et font payer les assurés en augmentant leurs tarifs.

– La population est mécontente, elle va payer, via les augmentations de tarifs, le milliard d’euros économisé par la Sécu, plus des frais supplémentaires car, selon le président de la Fédération nationale de la Mutualité Française (FNMF), « les complémentaires santé sont assujetties à une taxe de 14 %. Les adhérents devront donc s’acquitter de près de 200 millions de taxes supplémentaires ».

– Donc, la Sécu gagne 1 milliard d’euros, et les patients compensent en payant 1,2 milliard !

L’Assemblée nationale a débattu, bien amélioré le texte, mais ne l’a pas voté. Le gouvernement a envoyé le texte initial au Sénat où la droite est majoritaire… Tout cela va se finir par un 49.3 pour faire passer le texte voulu par le gouvernement.

Les affections de longue durée (ALD) dans le collimateur

Les retraité·es, avec l’âge, sont plus fragiles, plus souvent et gravement malades. Heureusement, en cas de maladie grave, évoluant pendant plus de 6 mois et nécessitant un traitement coûteux, les frais de santé sont pris en charge sur la base de remboursement de la Sécurité sociale. L’âge moyen des personnes en ALD est de 65 ans.

L’IGF (Inspection générale des Finances) et l’Igas (Inspection générale des Affaires sociales) suggèrent une révision des ALD, en place depuis 1947. L’ALD protège les assurés atteints de pathologies graves et coûteuses contre des restes à charge élevés. Le régime des ALD a peu évolué depuis 1986 et voit son coût augmenter en raison du vieillissement démographique et de la croissance des maladies chroniques. En 2021, il concernait 13,7 millions de personnes, soit une personne sur cinq, et représentait 123 milliards d’euros de dépenses de santé, soit 60 % des dépenses prises en charge par l’assurance maladie … toutefois, le coût spécifique du dispositif ALD ne représentait que 12 milliards d’euros en 2021, dont l’essentiel (11,3 milliards) concernait la seule exonération du ticket modérateur.

Le coût des ALD est de 83 milliards d’euros pour l’assurance maladie et de 12 milliards d’euros pour les finances publiques (principalement en raison de l’exonération du ticket modérateur).

La dépense moyenne totale d’un assuré en ALD, pour les soins en lien et sans lien avec son affection, est de 9 300 € par an tandis que son reste à charge s’élève à 840 € par an, ce qui est plus élevé que pour la population générale.

L’étude IGF-IGAS (à voir en cliquant ici : https://www.igf.finances.gouv.fr/igf/accueil/nos-activites/rapports-de-missions/liste-de-tous-les-rapports-de-mi/revue-de-depenses-affections-de.html) reconnait l’efficacité de protection financière de l’ALD, mais met en avant des inégalités dans l’application des critères d’admission et un contrôle insuffisant des dépenses.

L’étude propose des économies : introduire un ticket modérateur spécifique ou supprimer l’exonération pour certains actes médicaux mineurs, recentrer sur les situations médicales les plus graves, améliorer les contrôles, renforcer l’implication des patients dans leur parcours de soins. Le cumul des mesures proposées permettrait « d’économiser » entre 539 et 871 millions d’euros en 2025 et entre 849 et 3 400 millions d’euros en 2027, cette « économie » serait une augmentation du reste à charge des personnes en ALD qui accusent déjà le plus de reste à charge et qui sont aussi les premières confrontées aux dépassements d’honoraires qui explosent et aux frais déjà non remboursés dans le cadre de l’ALD.

Le régime des ALD est indispensable pour la solidarité, pour la prise en charge des maladies graves et longues. Nous exigeons son maintien.

Le retraité n’est pas un jouisseur du temps libre

L’image des retraité·e·s, supposés jouir du temps libre, est bousculée par la réalité vécue par trois retraité·e·s sur dix qui sont d’anciens ouvriers. Le sociologue Nicolas Renahy a mené une enquête, entre 2019 et 2023, à Sochaux au pays de Montbéliard (Doubs). La bande d’anciens collègues a connu les grandes heures du syndicalisme, celles des piquets de grève de 1968, quand les 204 ont arrêté de sortir de l’usine et que les CRS ont commencé à tirer sur les ouvriers, en tuant deux et en blessant sept. Leur enfance a été marquée par des injustices : la grande pauvreté, le « père tyrannique », la violence… La désindustrialisation massive à partir des années 1980 a donné des raisons de lutter, tout comme le durcissement des conditions de travail, l’augmentation des cadences.

Des millions d’anciens d’ouvriers paient leurs années d’usine : troubles musculo-squelettiques, insomnies ou maladies liées à l’amiante.

Nicolas Renahy a mis tout cela dans un livre sensible « Jusqu’au bout » qui éclaire sur la vie de ces retraités, pauvres, fatigués, mais unis et portés par « l’incroyable dynamisme » du syndicalisme.

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Actu Solidaires 78 TPE / TPA

Campagne des élections TPE/TPA : c’est parti !

Retrouvez toutes les informations et la matériel sur le site spécial élections TPE/TPA de Solidaires :

https://onadesdroits.solidaires.org/

Qu’est-ce que les élections TPE/TPA ?

Vous êtes salarié·e d’une très petite entreprise ou d’une très petite association de moins de 11 salarié·e·s, ou bien salarié·e au domicile d’un particulier employeur, vous serez appelé·e·s à voter du 25 novembre au 9 décembre 2024.

Dans chaque région, vous élirez 10 représentant·e·s syndicaux issu.e·s eux aussi de TPE qui vous représenteront face aux employeurs dans des Commissions Paritaires Régionales Interprofessionnelles (CPRI).

Ces élections comptent pour la représentation syndicale dans les branches professionnelles et les conseils de prud’hommes. Avec un score important de Solidaires, vous pourrez mieux défendre vos droits.

Solidaires, c’est qui ? c’est quoi ?

L’Union syndicale Solidaires est une union interprofessionnelle qui couvre tous les départements et des secteurs professionnels très divers. Nos syndicats Solidaires, SUD, SNJ, Asso…, appartiennent à des secteurs professionnels du secteur public comme du secteur privé qu’il soit marchand ou non : commerces et services, santé/social, associations, restauration, journalisme, nettoyage, banques et finances, chimie, collectivités territoriales, culture, éducation, énergie, formation, industrie, bâtiment, métallurgie, services postaux, télécommunications, prévention et sécurité, protection sociale, recherche, transports… ainsi que chez les étudiant.e·s et le retraité.e·s.

L’Union syndicale Solidaires veut être un contre-pouvoir et propose un syndicalisme de lutte qui lie défense quotidienne des salarié·e·s et transformation de la société.

Suis-je concerné·e par les élections ?

Pourra voter tout·e salarié·e en poste en décembre 2023, dans une entreprise ou association de moins de 11 salarié·e·s ou au domicile d’un particulier employeur :
– Âgé·e d’au moins 16 ans ;
– Inscrit·e sur les listes électorales du scrutin ;
– Quel que soit son contrat de travail (CDI, CDD, contrat de travail temporaire, intermittent, contrat de professionnalisation, contrat d’apprentissage…) ;
– Quelle que soit sa nationalité.

Comment voter ?

Le scrutin se déroulera du 25 novembre au 9 décembre 2024.
Les électrices et électeurs pourront voter, selon leur choix, par courrier ou bien par voie électronique sur le site Internet Grand Public dédié aux élections (election-tpe.travail.gouv.fr).
Environ une semaine avant le début du scrutin, les électeurs et électrices recevront de la Direction Générale du Travail un courrier contenant leur matériel de vote :
– Une enveloppe T et un bulletin de vote mentionnant la liste des organisations syndicales candidates au scrutin, afin de voter par correspondance ;
– Des codes de connexion personnels et confidentiels, afin de voter directement en ligne sur le site Internet Grand Public.

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