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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 antimilitarisme

Mercredi 26 avril – rassemblement contre la caravane SNU à Versailles

C’est pas les retraités, qui nous coutent cher, c’est le SNU, et les militaires

Après l’annulation à Nantes et à Caen de ce barnum militariste, Solidaires 78 appelle avec d’autres organisations à un rassemblement contre la caravane du SNU (Service national universel).

Rendez-vous Place du Marché Notre-Dame à partir de 10 h 45.

Service national universel : ni option, ni généralisation, ni temps scolaires, ni temps extrascolaire ! Stop à l’embrigadement de la jeunesse !

Communiqué d’ASSO-Solidaires, Solidaires Jeunesse et Sports, Sud Santé sociaux, Sud éducation, SunDep- Solidaires et Sud Collectivités Territoriales

Alors que le président de la République devait annoncer en grande pompe mi-janvier la généralisation du Service National Universel (SNU), puis courant février, cette annonce est repoussée et en suspens. En effet, la date précise de sa généralisation de même que les contours exacts ne sont pas encore connus. Malmené par l’immense mobilisation sociale contre la réforme des retraites, le Gouvernement tremble devant une mobilisation massive de la jeunesse qui s’opposerait à la généralisation du SNU !
La Secrétaire d’Etat, chargée de la Jeunesse et du Service national universel, Sarah El Haïry, mène ainsi une “grande consultation”. Faire semblant de demander l’avis de ses concitoyen.nes et des organisations syndicales sur un dispositif dont personne ne veut, y compris les premier.es concerné.es : c’est vu et revu ! Tout parallèle avec le projet de réforme des retraites ne serait que pure coïncidence.

Une délégation de l’Union syndicale Solidaires a été reçue lundi 13 mars et a réitéré l’opposition totale de nos syndicats à ce dispositif coûteux, inutile et dangereux.

Tout le monde déteste le SNU

Si le Gouvernement panique sur la généralisation du SNU c’est qu’il sait, depuis longtemps déjà, que les organisations de jeunesse et lycéennes sont contre ce dispositif d’endoctrinement et de contrôle de la jeunesse. De fait, les jeunes refusent déjà le SNU en ne s’inscrivant pas aux différents séjours de cohésion. En effet, alors qu’une classe d’âge comporte entre 700 et 800 000 personnes, le SNU n’a jamais réussi à attirer plus de 30 000 jeunes (parfois contraint.e.s par leurs parents d’ailleurs) et cela malgré des moyens démesurés de communication !

“De l’argent, il y en a : pour mettre la jeunesse au pas” (ATTAC)

Alors que les associations et les services de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et des Sports font face à un manque de financement criant de l’État, le SNU engendrerait un coût annuel exorbitant, estimé entre 2 et 5 milliards par an.
En effet, le 5ème avis du Conseil d’orientation des politiques de jeunesse (COJ) sur le SNU adopté le 5 décembre 2022 précise qu’ “en 2021, un peu plus de 61,6 millions € ont été mobilisés pour 14 650 jeunes.”, soit 4200€/ jeune. Le COJ craint par ailleurs des effets de concurrence budgétaire avec d’autres dispositifs et des reports de crédits au détriment du soutien au secteur associatif par exemple.

Un dispositif dangereux

L’obligation de l’organisateur d’un séjour en accueil collectif de mineurs de garantir la sécurité morale et physique des mineurs est inscrite noir sur blanc dans le code de l’action sociale et des familles. Mais quand c’est sous les drapeaux, pour les ors de la République, les jeunes peuvent bien défaillir et être mis·es en danger !
Ainsi, nous sommes en droit de nous inquiéter de la sécurité physique et psychologique des jeunes pendant le séjour de cohésion de 12 jours. Quel encadrement est-il prévu pour ces mineur·es ? Des anciens militaires représenteraient 1/3 des encadrant.es ! Quelle expérience ont-ils de la prise en charge d’un groupe de mineur-es et ce, pendant de longues journées puisque le lever a lieu à 6h30 et l’extinction des feux prévue à 22h30 ? Ainsi, des jeunes volontaires au SNU témoignent de malaises lors d’une cérémonie d’inauguration durant plusieurs heures sous de fortes chaleurs. D’autres rapportent des faits de discriminations, des vexations, punitions corporelles, et même des violences sexistes et sexuelles de la part des encadrant·es.

Qu’en est-il de la sécurité des jeunes et du respect du rythme physiologique ? Qu’en est-il de l’accueil de jeunes LGBTQIA+ et plus largement de toute personne n’entrant pas dans le cadre hétéronormatif ?
Les questions et alertes sont nombreuses. De nombreux cas sont remontés dans la presse lorsqu’ils parviennent à être divulgués et communiqués. Mais combien de faits supplémentaires ont-ils été dissimulés pour préserver la communication gouvernementale ? Combien d’agent.es d’Etat ont-iels été censuré.es dans les retours d’expérience sur le SNU (les fameux RETEX) ? Faudrait-il un drame pour que cela cesse ?

1 pas en avant, 3 pas en arrière, c’est la politique du gouvernement

Le SNU et la communication gouvernementale incarnée par Sarah El Haïry sont marqués par une logique d’endoctrinement et de martellement démagogique s’appuyant sur des concepts vidés de leur sens ou dévoyés tels que « valeurs républicaines », « laïcité ». Cette démarche est loin de répondre aux enjeux de défiance d’une partie toujours plus importante de la population envers les institutions, quand le jeu du gouvernement est de poursuivre dans le même temps la destruction des services publics (hôpitaux, écoles, universités, secteur culturel…).
Pour faire vivre les valeurs d’égalité nous avons de nombreuses propositions qui nous semblent bien plus utiles et efficientes : investissement massif dans les services publics, plan contre les violences sexistes et sexuelles, égalité salariale, arrêt des politiques racistes (loi immigration)…
Non, l’engagement ne peut pas exister sous la contrainte.
Non, le SNU n’est pas digne d’un service public émancipateur et solidaire.
Oui, l’engagement est émancipateur quand il est volontaire et s’inscrit dans des démarches d’éducation populaire et de développement de l’esprit critique. Les associations et fédérations d’éducation populaire sont largement investies sur ces champs !
Oui, la jeunesse s’engage et n’a pas attendu le SNU pour s’organiser et penser un nouveau projet social écologique et libre d’oppression !

Battre en retraite

Ladite consultation entre la Secrétaire d’Etat, Sarah El Haïry, et la délégation de l’Union syndicale Solidaires, de ce lundi 13 mars, a été l’occasion de rappeler le positionnement de Solidaires contre le SNU, ainsi que le besoin pressant pour le gouvernement de savoir écouter un pays qui se soulève et de battre en retraite !

Le Service National Universel Quésako ?

Présenté par le gouvernement comme un « projet d’émancipation de la jeunesse », le SNU s’adresse à tous les jeunes de 15 à 17 ans. Actuellement proposé sur la base du volontariat, il a vocation à devenir obligatoire. Il s’articule en trois étapes tournées autour de « l’engagement » :
1) un séjour de cohésion de deux semaines
2) une mission d’intérêt général de 84 heures
3) la possibilité d’un engagement volontaire d’au moins 3 mois
Le séjour de cohésion est très marqué militairement, il se déroule en uniforme, les journées sont rythmées (6h30 à 22h30) par des temps très patriotiques (Marseillaise, levée des couleurs).

A ce jour deux hypothèses restent sur la table concernant la généralisation du SNU et le séjour, qui cristallise les oppositions :
1) Déploiement du SNU sur le temps scolaire : séjour de cohésion de deux semaines obligatoire.
Problème : les professeur.es notamment dénoncent depuis des années la dégradation de leurs conditions de travail, et le fait qu’il est de plus en plus difficile pour elles et eux de terminer le programme avec leurs élèves. De plus, ce financement aurait pu bénéficier aux classes découvertes, à l’augmentation des salaires, à la baisse des effectifs dans les classes…
2) Déploiement du SNU sur le temps extrascolaire : séjour de cohésion de deux semaines non obligatoire Problème : les acteurs de la filière animation alertent depuis 2 ans sur le fait qu’il est très difficile de recruter des animateur.ices pour les temps péri et extrascolaires, et ce, en grande partie dû aux contrats précaires (CDD, CEE par exemples) et aux salaires de misère proposés. Selon les structures employeuses (associations, collectivités), il n’est pas possible d’augmenter les salaires sans hausse de financement de l’Etat. Le budget du SNU pourrait donc être utilisé pour une filière en grande difficulté. De plus, l’organisation des séjours en temps extrascolaire entraînerait une concurrence directe avec l’organisation des accueils collectifs de mineurs afin de trouver des lieux vacants, en nombre insuffisant.

L’Union syndicale Solidaires, membre du collectif « Non au SNU » propose une troisième hypothèse : arrêt du dispositif et redéploiement du budget SNU afin de financer d’autres dispositifs existants (« Classes Découvertes », « Vacances apprenantes »…), d’améliorer les salaires et les conditions de travail des salarié.es de l’animation et des fonctionnaires travaillant à l’émancipation des jeunes, et de reconnaître le travail indispensable des associations d’éducation populaire.

Nous sommes déterminé.e.s à combattre le SNU, ce projet scélérat d’endoctrinement et de militarisation de la jeunesse, avec tou.te.s ceux et celles qui le veulent, dont les organisations de jeunesse et principalement les organisations lycéennes.

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Accidents du travail Actu Solidaires 78

Vendredi 28 avril : rassemblement à Poissy, 19 h contre l’hécatombe invisible

28 avril : journée internationale de la sécurité et de la santé au travail

L’Union locale CGT Poissy et l’Union syndicale Solidaires 78 appellent à rassemblement à Poissy contre « l’Hécatombe invisible » des accidents du travail

L’Union syndicale Solidaires 78 et l’Union locale CGT Poissy appellent à un rassemblement ce vendredi 28 avril à partir de 19 h, à l’angle de l’avenue Meissonier et de la rue Jacob-Courant, devant la plaque commémorant le décès de 4 égoutiers de la ville survenu en juin 2006 dans l’exercice de leur métier. (voir ci-dessous).

Halte à l’Hécatombe invisible !

Cet appel s’inscrit dans le cadre de la campagne « Nous ne voulons plus subir ! – Halte aux travaillicides », à l’initiative de syndicats et d’associations, militant pour les droits des travailleur·euses à ne pas être mis·es en danger dans et par le travail. Elle se déroule le 28 avril, date retenue par l’OIT (Organisation internationale du travail) pour rappeler au monde l’enjeu de la santé et la sécurité au travail et l’importance de la prévention des risques professionnels.
En France, plus de 1 000 accidents mortels du travail et de trajet sont recensés chaque année pour les seul·es salarié·es du privé dépendant du régime général de la Sécurité sociale, sans compter les accidents du travail non recensés des fonctionnaires, des indépendant·es et auto-entrepreneur·euses, des travailleur·euses détaché·es, des livreur·euses, chauffeur·es et travailleur·euses des plate-formes (Uber, Deliveroo, et autres)…

Nous ne voulons plus subir ! Halte aux travaillicides

C’est une hécatombe qui, année après année, décime le monde du travail. Les féministes ont forgé le terme de « féminicide » pour dénaturaliser les soi-disant crimes passionnels. Les personnes mortes au travail, elles non plus, ne sont pas victimes de la malchance mais d’un système d’exploitation. Halte aux travaillicides ! Ces morts au travail ne sont que la partie émergée de l’iceberg des atteintes à la santé. Les organisations du travail pathogène concernent tous les travailleurs !

Il n’y a aucune fatalité à cette hécatombe. Les soi-disant accidents résultent de pratiques patronales et gouvernementales, sur fond de destruction du droit fondamental de travailleurs à travailler en sécurité (voir la succession des lois « travail » jusqu’aux ordonnances Macron en 2017) :
– sous-traitance en cascade, intérim abusif, travail détaché, intensification du travail, réorganisation permanente, qui désagrègent les collectifs et rendent impossible une réelle prévention,
– suppression des CHSCT, l’instance de représentation des salariés destinée à protéger leur santé au travail, affaiblissement des pouvoirs de l’Inspection du travail transformée en agence de « conseil » aux entreprises, classement sans suite par la justice de la majorité des infractions patronales signalées par l’Inspection du travail,
– camouflage et sous-déclaration des accidents du travail annulant la réparation et réduisant la prévention en entreprise,
– maintien d’une partie de la population salarié•e en situation de non-droit par la législation
xénophobe sur les étrangers, la fragilisant face aux abus patronaux.

Pourquoi un rassemblement à Poissy ?

Le 12 juin 2006, Didier Burel (47 ans), son fils Tony (28 ans), Hubert Fur (44 ans), et Michel Pinto (22 ans), quatre agents de la société EAV, chargée de l’entretien du réseau d’assainissement de la ville de Poissy (Yvelines), trouvaient accidentellement la mort au cours d’une opération d’entretien des égouts. Une plaque à leur mémoire a été apposée à l’angle de l’avenue Meissonier et de la rue Jacob-Courant à Poissy. 

https://www.leparisien.fr/yvelines-78/poissy-78300/nouveau-proces-trois-ans-apres-la-mort-des-egoutiers-02-06-2009-534298.php

Le tract d’appel

Ci-joint la revue de presse de la campagne

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Accidents du travail Conditions de travail Éducation

Non remplacement dans les écoles, élèves et personnels en souffrance

Communiqué de presse

Sud éducation 78 a été alerté au sujet de la situation catastrophique que subissent les personnels et les élèves de l’école maternelle La Fontaine à Gargenville. Dans cette école, une enseignante en arrêt maladie depuis le mois de janvier et jusqu’à la fin de l’année scolaire, n’a toujours pas été remplacée de manière pérenne. Malgré quelques remplacements sporadiques, les collègues de l’école se retrouvent donc souvent à répartir les élèves de cette classe sans enseignante sur les trois autres classes, faisant monter les effectifs jusqu’à 36 élèves par classe.

Cette situation, peu propice aux apprentissages, crée chez nos collègues comme chez les élèves une situation de stress permanent, de souffrance et de détresse psychologique. Quatre fiches RSST ont d’ailleurs déjà été déposées et l’enseignante d’une deuxième classe est en arrêt maladie. Les parents, conscients des conditions de travail des enseignantes et des élèves, ont alerté l’IEN de Meulan, font signer une pétition qui sera envoyée à la DASEN des Yvelines, prévoient de remplir d’autres fiches RSST.

Ce type de situation constitue une forme de maltraitance institutionnelle vis-à-vis des usagers et des personnels du service public d’éducation.

Elles tendent à se multiplier du fait de la crise de recrutement que rencontre l’éducation nationale.

Le gouvernement et notre ministère, seuls responsables de cette situation de par la casse systématique de l’EN depuis plusieurs années, doivent assumer leur responsabilité et assurer le remplacement pérenne des collègues absent.e.s. Nous, personnels de l’Education nationale, ne sommes pas une variables d’ajustements de décisions et de choix ministériels.

Sud éducation 78 invite les collègues qui seraient concerné.e.s par des situations similaires à en informer le syndicat (sudeducation78@ouvaton.org) ainsi qu’à renseigner systématiquement une fiche RSST pour informer de l’impact de ces situations et mettre en responsabilité nos supérieur-es hiérarchiques.

Nous demandons pour l’école maternelle La Fontaine un-e remplaçant-e formé-e et accompagné-e, ainsi que la reconnaissance de la situation délétère de l’école, due à l’organisation institutionnelle insuffisante des remplacements.

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Retraites

Déclaration de l’Union syndicale Solidaires réunie en comité national les 19 et 20 avril 2023

La lutte pour la défense de nos retraites engagée depuis janvier est d’une intensité rare. Notre détermination est intacte. La grande majorité des travailleuses et travailleurs soutient la mobilisation : nous avons gagné la bataille des idées sur cette loi injuste, brutale et injustifiée. L’unité intersyndicale a jusqu’ici été primordiale et nous entendons la préserver.

Si nous n’avons pas pu passer un cran décisif, en particulier en mars par la grève reconductible et nos actions, nous n’avons cependant pas perdu. L’exécutif essaye de tourner la page depuis des semaines, sans succès. La multiplication des violences policières, des gardes à vue, des réquisitions de salarié·es, des interdictions de se rassembler ou de manifester révèlent la fuite en avant de l’exécutif sur la question sociale et a ouvert une crise démocratique profonde. Les violences orchestrées par l’État à Saint-Soline, comme les attaques contre la Ligue des droits de l’Homme ou les menaces de dissolution des Soulèvements de la Terre sont préoccupantes et posent la question de la nature du régime vers lequel va ce pouvoir.

Solidaires va mettre toute son énergie dans les jours qui viennent pour que le 1er mai unitaire rassemble des millions de travailleuses et travailleurs, dans une ambiance populaire, festive et déterminée. Ce sera un moment important pour montrer la force de notre mouvement social, avant le retour du Conseil constitutionnel du 3 mai sur la possibilité d’un RIP (référendum d’initiative partagée).

Solidaires entend continuer la lutte, le plus unitairement possible pour faire vivre la colère sociale, par des journées d’actions spécifiques, par la multiplication d’initiatives (rassemblement sur les déplacements de l’exécutif et des parlementaires qui soutiennent la loi, casserolades, déploiement de banderoles, actions symboliques…). Les « 100 jours de Macron » sont un Waterloo annoncé : il n’y aura pas de retour à la normale.

Le 1er mai sera l’occasion de rappeler que notre lutte est internationale : le monde entier nous regarde et les soutiens sont légion. Nous nous battons pour un autre partage des richesses, contre un système capitaliste qui cherche à s’accaparer toujours plus nos vies et plus largement les ressources communes. Nous luttons pour nos retraites, nos salaires, nos conditions de travail, pour nos droits et libertés et pour porter nos alternatives et solutions face à l’ensemble des urgences sociales et écologiques, face aux discriminations et dominations.

Dans ce contexte, nous savons que l’extrême droite, ennemie des travailleuses et des travailleurs, est en embuscade pour prendre le pouvoir d’État. Ses violences contre les militant·es et les locaux syndicaux se multiplient. Nous serons toujours sur sa route. Nous n’oublions pas sa violence intrinsèque. Nous participerons du 2 au 5 juin à l’organisation de commémorations pour notre camarade Clément Méric, membre de Solidaires Étudiant-es assassiné il y a 10 ans à Paris par des néo-nazis.

Pour renforcer l’outil incontournable de résistance qu’est le syndicat, l’heure est à la syndicalisation massive et au développement de nouvelles sections syndicales dans les entreprises, dans les administrations ou d’implantations territoriales par les unions locales. Nous invitons les travailleuses et travailleurs à se syndiquer en masse et à rejoindre l’Union syndicale Solidaires si elles/ils partagent nos valeurs et pratiques.

Pour mettre tous ces éléments en avant auprès du plus grand nombre, Solidaires et ses syndicats vont se déployer massivement par des actions et des diffusions de tracts, en particulier le lundi 24 avril, à une semaine du 1er mai.

Pour Solidaires, c’est toujours le retrait

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Actu Solidaires 78

RDV Assemblée de mobilisation des Mureaux

En pièces jointes le tract de l’Assemblée de mobilisation des Mureaux et villes alentour tracté ce matin à la zone des Garennes aux Mureaux :

– recto : tract de l’Assemblée de mobilisation

– verso : communiqué national pour le 1er mai

Prochains rendez-vous locaux :

Samedi prochain 22 avril Manifestation, départ à 11h au Marché de Bécheville

Lundi prochain 24 avril  Assemblée de mobilisation à 18h30

Samedi prochain 29 avril Manifestation, départ à 11h au Marché de Bécheville 

Lundi 1er mai Rassemblement à 10h au rond-point des Bougimonts

Lundi 1er mai Départ collectif en train pour la manifestation à Paris (14h République)

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Actu Solidaires 78 Retraites

Rien ne nous arrêtera ! L’agenda de la semaine du 17 avril 2023

Rien ne nous arrêtera ! L’agenda de la semaine du 17 avril 2023

Lundi 17 avril
- Action surprise !
- AG des Mureaux 18h30-20h30 à l’UL CGT, 86 avenue Aristide Briand → des actions y seront décidées pour la semaine.

Mardi 18 avril

- 17 h – 19 h accueil syndical Librairie La Nouvelle Réserve Limay
- 20h Limay, la nouvelle réserve : concert de soutien aux grévistes du Mantois avec les Pigs in cornfield.


Mercredi 19 avril

17h-19h de nouveau à Montigny-le-Bretonneux, à l’entrée de la Diagonale – 17h : expression libre et artistique, distribution de flyers (collectif contre la retraite à 64 ans SQY)
17h30 : Assemblée populaire in-situ, préparation des actions à venir
18h15 : manifestation

Jeudi 20 avril
- ANNULÉ Jeudi 20 avril, 20 h rencontre à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay avec Matthieu Lépine auteur de L’Hécatombe invisible 

Samedi 22 avril
- 11h rassemblement aux Mureaux, marché de Becheville. Manif selon le nombre.
- 15h-17h Rassemblement à Plaisir, centre commercial Monplaisir, 1170 avenue de ST Germain (collectif contre la retraite à 64 ans SQY)

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Actu Solidaires 78 En grève ! Retraites

Retraites : ce n’est pas fini !

Trois mois durant, à l’occasion de douze journées interprofessionnelles de grèves et de manifestations et d’une multitude d’actions locales et sectorielles, des millions de travailleurs et de travailleuses, de jeunes et de retraité-es se sont mobilisés pour exprimer le rejet de la réforme des retraites portée par le gouvernement. Ce sont plus de 1,5 million de personnes qui se sont à nouveau mobilisées hier malgré le début des congés scolaires : c’est un nouveau signe de la crise sociale et démocratique que traverse notre pays.
Aujourd’hui, le Conseil Constitutionnel a censuré 6 articles de la loi. Le peu d’ambitions qu’elle contenait sur l’emploi des seniors, le droit à l’information, la pénibilité pour les contractuels de la fonction publique… ont disparu du texte final. Alors qu’il était déjà injuste, le texte de loi reportant l’âge légal de départ en retraite est dorénavant encore plus déséquilibré.
Il a également rejeté le premier projet d’initiative parlementaire visant à organiser un référendum d’initiative partagée (RIP).  L’intersyndicale appelle à la validation du deuxième RIP, ce qui permettra de sortir de l’impasse par une consultation démocratique.  Cet avis définitif sera rendu le 3 mai.  C’est une situation inédite qui appelle d’autant plus à ne pas appliquer la loi.

L’intersyndicale prend acte de ces décisions. Il revient donc aujourd’hui au Président de la République de prendre ses responsabilités. Devant le rejet massif de cette réforme,  l’intersyndicale lui demande solennellement de ne pas promulguer la loi, seul moyen de calmer la colère qui s’exprime dans le pays.

Elle demande au Parlement une nouvelle délibération comme le prévoit l’article 10 de la Constitution sur les bases d’une concertation centrée sur les questions du travail. Ce serait un choix de sagesse et d’apaisement.

Les organisations syndicales ont pris note que pendant 3 mois le Président de la République n’a pas jugé que l’état du pays nécessitait une rencontre pour trouver les voies de sortie de crise. Elles n’entreront donc pas dans un agenda politique qui nécessiterait un rendez-vous en urgence et dont l’ordre du jour ne serait pas le retrait de la réforme. Attachées à un dialogue social de qualité, elles décident d’ici le 1er mai de ne pas accepter de réunions avec l’exécutif.

L’intersyndicale soutient les actions et grèves engagées et les initiatives intersyndicales de proximité qui seront décidées localement.
L’intersyndicale appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraité-es à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale.

Une telle mobilisation unitaire intersyndicale sur le travail et les retraites est historique dans notre pays, elle démontre l’importance d’avoir des réponses à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux.


L’intersyndicale se réunira à nouveau lundi 17 avril.

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Actu Solidaires 78 En grève ! Rail Retraites Transport

SUD RAIL : au combat ! Appel unitaire à la grève jeudi 20 avril

Ça y est, nous sommes libéré·e·s de toute cette mascarade institutionnelle que l’on a voulu mettre au même niveau que notre colère sociale et le rapport de force historique construit dans toute la France.

Les membres du Conseil Constitutionnel ont très logiquement soutenu celles et ceux qui les ont désigné·e·s.

Le Président de la République a, quant à lui, promulgué en pleine nuit cette loi avec une certaine lâcheté.

L’équation est très simple : nous n’avons plus rien à perdre et tout à gagner.

En allant chercher la non application de cette loi injuste et brutale, notre victoire sera encore plus franche et cruciale … car maintenant, c’est à terre que nous devons mettre la Macronie !

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