Le 30 septembre à Mantes et environs :
- 17 h – 19 h : Accueil Solidaires 78 débat sur l’actualité – Librairie La Nouvelle Réserve à Limay
- 19 h – 21 h : AG du mouvement, Librairie La Nouvelle Réserve à Limay
350 000 manifestant·es le 10 septembre, 1 million le 18 septembre : la mobilisation s’amplifie. Sébastien Lecornu, le nouveau Premier ministre, a reçu l’intersyndicale qui lui avait fixé un ultimatum. Alors que celui-ci a expiré, il n’a pas répondu aux revendications. Elles sont pourtant largement majoritaires dans le pays. Pour imposer la rupture, l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grève et de manifestations le 2 octobre.
Le projet de budget Bayrou n’est toujours pas définitivement enterré. Lecornu n’a toujours pas indiqué travailler à un budget de justice fiscale qui mettrait à contribution les plus hauts revenus au lieu de présenter la facture aux travailleurs et travailleuses. De plus, il refuse de dire qu’il renonce à l’année blanche. L’année blanche c’est, en euros constants, la baisse des salaires dans la Fonction publique et la diminution des prestations sociales (pensions de retraites, APL, RSA, AAH…).
Depuis 2000, le coût de la vie a augmenté de 52%. Avec l’inflation, tout augmente sauf nos salaires. Pourtant les bénéfices des grandes entreprises explosent et jamais autant d’argent public n’a été versé aux entreprises. Mais plus on les subventionne, moins les salaires augmentent. En effet, la politique d’exonération du gouvernement incite les entreprises à privilégier les bas salaires. Il y a urgence à changer de politique et augmenter tous les salires en commençant par le SMIC.
L’importante mobilisation engagée le 10 septembre et amplifiée le 18 s’inscrit dans les suites de la mobilisation historique contre la réforme des retraites. Il est toujours temps de revenir sur cette réforme injuste et impopulaire comme le réclame l’intersyndicale.
Le gouvernement n’a jamais été aussi faible tandis que le patronat est sur la défensive, menaçant de se mobiliser pour défendre ses privilèges. Toutes et tous ensemble, nous pouvons gagner ! Organisons-nous sur nos lieux de travail, discutons avec nos collègues, organisons des assemblées générales, votons la grève, participons aux actions et aux manifestations…
Après la réussite de la mobilisation interprofessionnelle du 18 septembre, l’ensemble des organisations syndicales avait posé un ultimatum. Elles ont été reçues ce matin par le Premier ministre, pour obtenir des réponses concrètes aux revendications exprimées par les travailleuses et les travailleurs.
L’intersyndicale déplore une occasion manquée. Après un long échange avec le Premier ministre sur les enjeux qui se posent pour le monde du travail, aucune réponse claire n’a été apportée à la colère des salarié·es, agent·es, demandeurs·euses d’emploi, jeunes, retraité·es …
Le Premier ministre a expliqué qu’il n’était pas en mesure de connaître la copie finale du budget 2026 qui sera adoptée par le Parlement, alors que l’intersyndicale attendait au moins des pistes sur une copie initiale. Ni rupture avec les mesures présentées en juillet, ni engagement sur ce que pourraient être des mesures de justice sociale et fiscale.
Le monde du travail a assez souffert et c’est pourquoi l’ensemble des organisations syndicales appelle à amplifier la mobilisation lors d’une nouvelle journée d’action et de grève interprofessionnelle le jeudi 2 octobre prochain pour exiger :
Pour préparer et réussir les grèves et manifestations du 2 octobre, les travailleuses et travailleurs et leurs syndicats maintiendront la pression et leurs revendications salariales par des actions dans les entreprises, les services et administrations, par différentes initiatives, organisations de réunions d’information, assemblées générales du personnel …
Les organisations syndicales conviennent d’ores et déjà de se revoir très rapidement.
Paris, le 24 septembre 2025
Le Premier ministre ne veut pas entendre la colère qui gronde dans notre pays. Il ne répond pas aux revendications de l’intersyndicale, largement partagées dans la population avec le succès des manifestations et actions du 10 et du 18 septembre.
La détérioration de l’accès aux soins est une des premières préoccupations de la population. La ministre démissionnaire du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles a participé à l’entrevue entre l’intersyndicale et le Premier ministre sans la moindre annonce laissant espérer une quelconque amélioration.
Le doublement des franchises médicales, ce reste à payer obligatoire pour les soins, est toujours d’actualité, malgré son rejet par le conseil d’administration de la CNAM dont l’avis n’est que facultatif.
Les projets de décrets sur l’AME ont été retirés, mais avec la remise au Premier ministre d’un rapport sur le sujet, le durcissement de ce dispositif est toujours en débat. L’enjeu est idéologique et non financier, l’AME représentant moins de 0,5% des dépenses de santé. Un geste gouvernemental en faveur des fractions xénophobes de la population serait une grave faute éthique et de santé publique.
Les hôpitaux publics et les EHPAD s’enfoncent dans la crise avec une dégradation de leur situation financière ne leur permettant pas de répondre aux besoins de la population. Comment ne pas être scandalisé quand les délais d’attente pour un simple rendez-vous de consultation avec un spécialiste hospitalier sont de plusieurs mois dans des départements où seul l’hôpital public assure ce service ? Comment ne pas s’offusquer devant le développement de l’hospitalisation privée avec le soutien de nos gouvernants ?
Face à la montée des inégalités, à l’étalage des grandes fortunes, le rationnement des dépenses de santé est intolérable. De nouvelles recettes pour la Sécurité sociale sont nécessaires et possibles.
La Coordination Nationale des comités de défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité appelle à participer à la journée de mobilisation du 2 octobre décidée par l’Intersyndicale et à signer et faire signer la pétition « La Sécurité Sociale, c’est vital ! »
Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
La grève du 18 septembre a été une réussite, qui confirme la détermination des travailleurs et travailleuses. Plus d’un million de personnes ont manifesté. C’est en étant de plus en plus nombreux, sur la durée, que nous arracherons un budget de justice sociale, fiscale et environnementale, et de vraies avancées pour les salarié∙es.
L’AG cheminote de Gare de Lyon s’est prolongée à l’intérieur même du ministère, directement à Bercy, pour exiger de taxer les riches !
D’autres actions coup de poing et blocages ont eu lieu, en particulier de lycées, ou d’universités (Caen, Nantes, Toulouse…). Des dépôts de bus ont également été bloqués, avec les personnels grévistes, dans plusieurs villes. Dans le 44, la plateforme de distribution de Carrefour a été bloquée jusqu’à 9h, ailleurs, ce sont des axes routiers qui ont été visés. A Grenoble, un lieu culturel est occupé comme maison des luttes.
La grève s’est étendue dans de nombreuses entreprises et administrations : dans les centres d’appel, dans les transports (SNCF, RATP et autres réseaux de bus, transports routiers, salarié∙es des autoroutes), chez Michelin, Renault à Sandouville, au Crédit agricole, à EDF, Storengy (filiale d’Engie) et Géométhane à Manosque… Ce sont parfois des entreprises touchées par des plans de licenciements qui se mobilisent, comme à Stellantis, où pèse la menace de la fermeture de l’usine, ou à Saver Glass (verrerie) au Havre.
Dans le public, on compte autour de 30 % de grévistes à l’Education nationale, et encore plus dans les vies scolaires, soit une grève beaucoup mieux suivie que le 10 septembre. Les taux de grévistes sont en hausse par rapport au 10 septembre dans la Fonction publique territoriale (7,47 %) et hospitalière (7,6 %).
La reconduction n’est pas à l’ordre du jour dans la plupart des secteurs, car il faut encore convaincre des collègues de se mobiliser et de tenir jusqu’aux annonces budgétaires. Cependant dans certains endroits, la mobilisation continue le vendredi 19, comme dans le Rhône où une manifestation est organisée par Solidaires. Dans le Comminges (31), une AG s’est mise en place avec des actions de doléances par village.
Comme le 10 septembre, la culture a été très mobilisée. De nombreux musées, monuments et services publics culturels ont été fermés : l’Arc de Triomphe, le Panthéon, le Domaine national de Saint-Cloud, l’Abbaye du Thoronet, le Fort Saint-André, le Château d’Aulteribe, les sites préhistoriques de la Vallée de la Vézère, la boutique du site de Carnac, la Drac Île-de-France, les Archives nationales de Paris, l’École nationale supérieure d’architecture de Nancy, la bibliothèque d’art contemporain de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, les musées d’archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, Delacroix, Dubouché, le domaine du Château de Pau, le domaine de Cluny, Moreau, le Théâtre de la Commune. Parmi les sites partiellement fermés : le Château de Versailles, les musées du Louvre, d’Orsay (avec gratuité au public), Picasso, des Eyzies-de-Tayac, le Grand Palais, l’Hôtel de la Marine, certaines salles publiques de la BNF. Le déplacement de la tapisserie de Bayeux a été reporté en raison du mouvement social !
Sur de nombreux points de blocage, les grévistes ont manifesté leur solidarité avec le peuple palestinien, dans les lycées bloquées, ou encore en visant directement les entreprises complices de la colonisation israélienne, comme Carrefour à Saint-Denis et Mc Do à Aubervilliers.
Faire grève c’est ne pas aller travailler une heure, deux heures, une journée… En cas de grève nationale, ce sont les syndicats qui couvrent les salarié-e-s et agent-e-s en grève.
Dans le privé, un appel à la grève national suffit à vous couvrir. Le Jour J, vous n’allez pas au travail.
Dans le public, des préavis de grève sont déposés auprès des ministères pour couvrir les agent-e-s. Dans certains métiers, il faut vous déclarer en avance (comme les professeurs des écoles ou les animateurs des mairies.)
L’Union syndicale Solidaires se félicite du succès de la journée de grève et de manifestation du 18 septembre à l’appel de l’intersyndicale.
Dans la dynamique enclenchée par la journée du 10 septembre, c’est un million de personnes qui ont défilé ce 18 septembre sur tout le territoire pour exprimer leur colère contre les politiques de régressions sociales et réclamer un changement de cap.
Des grèves ont eu lieu dans tous les secteurs privé ou public. De nombreux blocages ont eu lieu, dans la continuité de ceux du 10 septembre.
Revenir sur le projet de suppression des jours fériés n’a évidemment pas suffi à calmer la colère sociale.
Cette journée a fait passer un message clair que le pouvoir affaibli ne peut plus ignorer : nous voulons un budget qui défend les services publics, revalorise les salaires et les minimas sociaux et récupère l’argent des cadeaux fiscaux aux plus fortunés et aux grandes entreprises pour une vraie politique sociale et environnementale.
Le premier ministre parle de “rupture” dans sa politique? Qu’il abroge la réforme des retraites, et conditionne les aides publiques versées chaque année aux entreprises à des critères sociaux et écologiques.
Si la réponse à l’ultimatum de l’intersyndicale, ne convient pas, nous continuerons nos grèves et mobilisations jusqu’à la satisfaction de ces revendications.
D’ici là, poursuivons les blocages, et toutes les actions pour mettre la pression sur ce premier ministre sans gouvernement. Continuons sans relâche à convaincre et motiver les travailleur·euses à prolonger et amplifier la lutte !
L’Union syndicale Solidaires soutient toutes les mobilisations sectorielles déjà en cours et reste déterminée à ne rien lâcher dans ce rapport de force engagé.
Paris le 19 septembre 2025
En nommant M. Lecornu au poste de Premier ministre, Emmanuel Macron indique vouloir continuer la même politique au service des plus riches. Toutes et tous ensemble imposons un véritable changement et plus de justice sociale !
Jours fériés supprimés, salaires gelés..stop à toutes les régressions sociales pour le prochain budget!
François Bayrou, à coup de discours culpabilisant sur la dette, voulait nous imposer le gel des salaires, des pensions et des prestations sociales, la suppression de deux jours fériés, le déremboursement de médicaments… Tout ça sans demander le moindre euro de contribution au patronat et aux plus riches. Bayrou a démissionné, c’est une première victoire. Mais il nous reste à enterrer définitivement son projet.
Obtenir le retrait de la réforme des retraites
La crise politique et sociale que nous vivons s’est ouverte en 2023 avec le refus du gouvernement d’écouter l’immense mobilisation contre la réforme des retraites. Nous refusons de tourner la page. Ces réformes successives veulent toutes nous faire travailler plus et plus longtemps pour gagner moins et enrichir toujours plus le patronat. Aujourd’hui, continuons à exiger le retrait de la réforme.
De l’argent, il y en a !
De l’argent, il y en a ! Pendant qu’on nous demande de « faire des efforts », le patronat continue de se gaver. Au moins 211 milliards d’euros d’aides publiques sont distribués chaque année aux entreprises, sans conditions, sans contrôle, sans contreparties. Ces aides finissent trop souvent… en dividendes. En 2024, ce sont 97 milliards d’euros qui ont été reversés aux actionnaires du CAC 40 tandis que ces grandes entreprises réalisent des profits records (131 milliards d’euros en 2024). De l’argent, il y en a !
Imposer le partage des richesses
Ces politiques d’aides publiques tirent les salaires vers le bas et le nombre de salarié·es au SMIC ne cesse d’augmenter. Il est urgent d’inverser la tendance : il faut augmenter les salaires et faire contribuer les plus riches. Ce sont elles et eux qui ont le plus bénéficié de l’argent public ces dernières années et qui possèdent l’essentiel des richesses !
Amplifier la réussite du 10/09
Tout cela est possible. Le gouvernement n’a jamais été aussi faible. La mobilisation du 10 septembre a été une grande réussite avec des centaines de milliers de grévistes en France et des mobilisations déterminées et inventives dans tout le pays. Elles ont pris les formes décidées localement par les comités de base. Solidaires soutient et encourage ces formes d’organisations au plus près du terrain. Sur nos lieux de travail, il nous faut construire les grèves les plus importantes possibles : c’est la meilleure manière de tout bloquer et de toucher l’économie pour faire reculer le gouvernement et le patronat !
La mobilisation de ce mercredi 10 septembre a vu plusieurs centaines de blocages, rassemblements et manifestations, au moment même de la passation de pouvoir entre Bayrou et Lecornu. L’exaspération sociale du pays qui s’est exprimée hier doit être entendue, c’est pourquoi nos organisations CGT éducation 78, FSU 78 et SUD éducation 78 appellent l’ensemble des personnels à s’organiser collectivement par le biais d’assemblées générales ou d’heure d’informations syndicales pour construire la grève du 18 septembre et préparer ses suites.
Face à la stratégie systématique de passage en force du Président de la République et du patronat, nous nous devons d’opposer une réponse collective massive. Le changement de casting ne mettra pas de frein à la politique d’austérité, le blocage du pays par la grève, si !
Les mesures budgétaires avancées par l’ancien gouvernement sont d’une brutalité et d’une injustice sans précédent et font une nouvelle fois payer les plus précaires, les retraité·es, les malades. Les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit !
Dans l’Éducation nationale, les restrictions budgétaires ont de plus en plus de conséquences délétères sur la qualité du service public rendu et les conditions de travail des personnels : tri social, manque de remplaçant·es, défaut d’accompagnement pour les élèves en situation de handicap, classes surchargées, manque de personnels médico-sociaux, rémunérations insuffisantes… la liste est longue.
Pour porter et faire appliquer nos revendications de justice sociale, environnementale et fiscale, pour faire vivre nos valeurs de solidarité, pour exiger un autre projet de société, nos organisations CGT éducation 78, FSU 78 et SUD éducation 78 appellent à se mettre massivement en grève le 18 septembre, à rejoindre les mobilisations départementale et régionale et à discuter dès à présent des modalités de reconduction.
Manifestation régionale : départ 14h00 place de la Bastille [parcours à confirmer]