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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Éducation

12 & 15 septembre Trappes – Mantes – Les Mureaux – Poissy, Pots de rentrée et agenda de SUD éducation 78

Dans l’ordre chronologique

Mantes et environs

  • A partir de 17 h mardi 12 septembre à Limay, librairie la Nouvelle Réserve avec un repas partagé

Trappes, St Quentin, Versailles

  • Vendredi 15 septembre à Trappes, à L’Étoile d’or, 2 rue Jean Jaurès

Les Mureaux, Poissy, etc.

  • Vendredi 15 septembre à Poissy, 18 h au Batignolles, 29 rue du général de gaulle

C’est ouvert à toutes et à tous, n’hésitez pas à passer, même un petit moment…

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Éducation Précarité

Communiqué intersyndical d’appel à la grève du 3 octobre – AESH : sous le vernis, encore et toujours de la précarité !

Des mesures en trompe l’œil : nouvelle grille indiciaire, indemnité de fonctions, CDI après trois ans de CDD

Cette nouvelle année scolaire n’augure aucune amélioration significative pour les AESH que l’on
maintient dans la pauvreté sans tenir compte de la technicité du métier.
L’accès au CDI au bout de trois ans ne reconnaît pas leur valeur professionnelle, ne résout absolument
pas l’absence d’attractivité du métier et laisse les AESH dans la précarité.
Du côté de la rémunération, le pied de grille des salaires est si bas que les augmentations automatiques et successives du SMIC rendront le salaire de base très vite obsolète entraînant un effet de tassement sur les 10 premières années de la « carrière ».
Les temps incomplets imposés et l’existence de contrats de travail de moins de 24 heures hebdomadaires maintiennent ces agents de la Fonction publique – majoritairement des femmes – dans des conditions de vie indignes, souvent sous le seuil de pauvreté.

Pas de remise en question des PIAL (Pôle Inclusif d’Accompagnement Localisé)

Quant aux conséquences de la mise en place des PIAL sur les conditions de travail, elles sont toujours autant catastrophiques : emploi du temps éclaté et trop souvent modifié, affectations changeantes, remplacement au pied levé, augmentation du nombre d’élèves à accompagner avec des situations de handicap très variées et parfois complexes…
2 métiers en 1 : AED + AESH = ARE (Accompagnant à la Réussite Éducative)
S’ajoute à cela depuis la rentrée, l’inquiétude de voir le métier des AESH fusionner avec celui des AED en un nouveau métier : celui des ARE. Cette fusion souhaitée par le ministère est justifiée pour soi- disant offrir un temps plein aux AESH. C’est surtout un moyen de rendre ces deux catégories d’agents beaucoup plus polyvalentes et multi-tâches. À terme, ce projet menace implicitement la spécificité des missions exercées par ces deux catégories de personnels, missions qui sont pourtant indispensables pour le bon fonctionnement de l’Institution.

C’est pourquoi les organisations syndicales CGT Éduc’action, FO, FSU, SNALC, SNCL, SUD Education, ainsi que les organisations syndicales de l’enseignement agricole public et enseignement privé (CGT Agri, CGT EP, FO agricole, Sundep, SUD rural territoires, Snetap FSU) appellent à une journée de mobilisation et de grève le mardi 3 octobre 2023 afin d’exiger :

  • la création d’un véritable statut de la Fonction publique d’État, de catégorie B, pour reconnaître le métier d’AESH ;
  • l’augmentation réelle et significative des rémunérations de toutes et tous sur toute la carrière ;
  • la garantie de pouvoir travailler à temps complet sur la base d’un accompagnement élève
    à 24 heures ;
  • l’abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens ;
  • l’abandon du projet de fusion AED et AESH en ARE.

Les organisations syndicales appellent à une large participation à cette mobilisation pour stopper ce projet de fusion et revendiquer des augmentations de salaires et des recrutements de personnels à hauteur des besoins.

Elles appellent les personnels à discuter de la poursuite. De même, l’intersyndicale se réunira à l’issue
du 3 octobre afin, elle aussi, de discuter de la suite du mouvement et de ses modalités.

Ensemble, toutes mobilisées et tous mobilisés le 3 octobre 2023 pour la défense de nos métiers !

Paris, le 8 septembre 2023

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Éducation Luttes contre les discriminations

Une rentrée scolaire sous le signe de l’islamophobie d’État

SUD éducation dénonce l’instrumentalisation de la laïcité à des fins islamophobes, racistes et sexistes à la veille de la rentrée. La préoccupation de Gabriel Attal n’est pas de répondre aux inquiétudes légitimes des personnels sur leurs salaires, l’absence de personnels et les classes surchargées mais de lancer une campagne de harcèlement sur des jeunes filles. Gabriel Attal pointe la tenue vestimentaire des filles en focalisant sur la robe longue appelée « abaya » au nom d’une laïcité dévoyée.

A la fin de l’année scolaire 2023, SUD éducation dénonçait déjà les offensives menées par les chef·fes contre les tenues vestimentaires des jeunes filles. D’après le rapport 2022 de la CNCDH « 1,2 million de personnes seraient victimes chaque année d’au moins une atteinte à caractère raciste, antisémite ou xénophobe (injures, menaces, violences ou discriminations), selon les estimations (Enquête « Cadre de Vie et Sécurité » 2019) ». Gabriel Attal semble vouloir faire exploser ce chiffre à la rentrée en stigmatisant les vêtements portés par des jeunes filles musulmanes ou supposées et en voulant ainsi contrôler leurs corps. À quelques jours de la reprise, cette annonce laisse penser que certaines élèves, les élèves musulmans et musulmanes ou perçu·es comme tel·les ne sont pas les bienvenu·es à l’école.

SUD éducation condamne les survivances de l’idéologie coloniale, à la fois sexiste et islamophobe, qui entend administrer le corps des femmes : l’interdiction de certains vêtements à l’école aujourd’hui font échos aux scènes de dévoilement dans l’Algérie colonisée.

Le décret sur le harcèlement scolaire permettra aux chef·fes d’établissements de saisir les conseils de disciplines pour des « atteintes » au « principe de laïcité » : des jeunes filles pourront ainsi se retrouver en conseil de discipline,et même être définitivement exclues de leur établissements, parce qu’elles ne porteront pas une robe à la bonne longueur. Les dérives sont à craindre.

SUD éducation soutient les jeunes collégien·nes et lycéen·nes dans leur combat pour le droit de s’habiller comme elles et ils l’entendent, et contre les remarques sexistes et islamophobes des adultes.

SUD éducation condamne ces pratiques discriminatoires, arbitraires et racistes ainsi que toutes les démarches qui visent à interdire l’accès à l’établissement scolaire à des élèves sous prétexte d’une tenue inadaptée.

SUD éducation défend pied à pied la laïcité, celle-ci implique une neutralité totale de l’État et de ses institutions en matière religieuse. Tou·tes les élèves devraient avoir accès au service public d’éducation sans subir de discrimination.

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Éducation

Méfiez-vous des syndicalistes… Le journal de Sud éducation 78 (n° 6) est sorti !

Au sommaire

Édito : L’avenir de l’école est dans nos luttes (de classe !)

SUD Éducation 78, c’est quoi ?

Tous et toutes Impacté·es

L’agenda de rentrée de SUD Éducation 78

À Nahel, abattu par la police

Comment l’institution répond (mal !)…. à une situation de mise en danger

Agent·es d’entretien des collèges et lycées, se former pour mieux se défendre

Stage UPE2A

Adjaenes – Saenes Informé·es et organisé·es !

Fusionner les AESH et les AED, c’est non !

Dossier : Brique après brique… comment casser l’école publique !

International : l’école en Hongrie, laboratoire autoritaire et néolibéral

Chez Vertbaudet, la lutte paie !

Une autre école. Stage syndical et pédagogique : la pédagogie Freinet

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Éducation

Dès la rentrée, mobilisons-nous !

Ce tract a été publié le 25/08/2023

Nouveau ministre mais même politique, Attal a été nommé Ministre de l’Éducation nationale pour appliquer la politique libérale et réactionnaire de Macron : respect de l’autorité, promotion des savoirs fondamentaux, casse des statuts, mise en oeuvre à marche forcée du Pacte… Pour SUD éducation, la vitrine sociale, que le Ministre tend à mettre en avant en parlant de bien-être des élèves et de reconnaissance du métier d’enseignant, ne trompe personne : il n’y aura pas d’amélioration sans un investissement financier important !

Faire barrage aux contre-réformes !

L’application de la loi Rilhac casse la collégialité et renforce la hiérarchie dans les écoles.

La réforme de la voie professionnelle se traduit par une augmentation du temps de stages et des fermetures de filières. 

La mise en oeuvre du Pacte, rejeté par les personnels et par l’ensemble des syndicats. 

Les annonces concernant la fusion des AED et AESH vont à l’encontre de notre revendication de la reconnaissance de deux métiers à part entière et de création de deux statuts. 

Le SNU et son intrusion dans l’école via les classes défense et les séjours de cohésion témoignent d’une entreprise de militarisation de la jeunesse, d’un déploiement des idées nationalistes, qui met en danger les jeunes mineur·es accueilli·es et fourvoie les valeurs de coopération émancipatrices.

Encore une rentrée sous tension !

La préparation de la rentrée se fait de nouveau dans des conditions difficiles : fermetures de classes, hausses des effectifs, postes non pourvus aux concours (16% dans le 1er degré, 20% dans le 2nd degré), manque de personnels notamment médico-sociaux et de personnels AESH… 

Pourtant le ministère doit mettre les moyens nécessaires pour que l’école se hisse à la hauteur des enjeux contemporains : lutte contre le harcèlement scolaire, inclusion des élèves en situation de handicap, renforcement de l’éducation prioritaire, rénovation écologique du bâti scolaire…

Des revalorisations salariales insuffisantes

Suite aux fortes mobilisations des personnels, les annonces concernant les salaires se sont multipliées, néanmoins ce patchwork de primes ne répond pas à la paupérisation des personnels qui est due au gel du point d’indice, à l’inflation et à une répartition injuste des richesses. 

SUD éducation revendique de véritables augmentations de salaire afin de partager les richesses, pas des primes ponctuelles ! 

SUD éducation revendique : 

  • l’abandon du Pacte, 
  • des mesures de lutte contre les inégalités salariales,
  • une réduction de l’éventail des rémunérations,
  • la disparition de la classe exceptionnelle, 
  • l’indexation des salaires sur l’inflation pour garantir le maintien du niveau de vie des personnels en activité et à la retraite, 
  • l’intégration des primes et indemnités générales aux salaires, et la compensation des tâches supplémentaires et des conditions difficiles par des réductions des services,
  • l’abrogation de toutes les journées de carence,
  • contre le gel de nouveau du point d’indice.

Protéger l’école face aux attaques de l’extrême-droite ! 

L’école subit des pressions croissantes de la part de l’extrême-droite. Des groupes souvent structurés autour de l’association “Parents vigilants” de Reconquête harcèlent et menacent des enseignant·es qui mettent en oeuvre des enseignements qui portent des projets en lien avec l’antisexisme, les luttes contre les LGBTIphobies ou les droits des personnes migrantes. L’extrême-droite menace partout les droits des femmes et minorités de genres, et notamment le droit à l’avortement. SUD éducation appelle à se mobiliser massivement à l’occasion de la Journée internationale pour le droit à l’avortement, le 28 septembre.

Il y a urgence à s’engager pour une école émancipatrice qui lutte contre le racisme, contre le sexisme et les LGBTQIphobies, contre le validisme ! 

Pour une autre école, une autre société, syndiquez-vous !

Le syndicat est notre outil collectif pour défendre nos droits et nos conditions de travail mais aussi pour revendiquer de vraies transformations sociales : à SUD éducation, on défend pied à pied la justice sociale et environnementale. 

SUD éducation s’est investi au sein de collectifs dans des luttes locales, nationales (Méga bassines de Sainte-Soline, autoroute Toulouse-Castres avec la Confédération Paysanne …) et internationales (LGV Lyon-Turin). Alors que les épisodes de sécheresse s’aggravent et que certains territoires manquent d’eau, SUD éducation se mobilise contre l’accaparement de l’eau par l’industrie agro-alimentaire. L’intérêt général ne doit plus être subordonné aux intérêts des grandes entreprises polluantes !

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Éducation Répression

Le ministère s’acharne contre Hélène Careil ! – Communiqué de SUD éducation

Notre camarade Hélène Careil, professeure des écoles à l’école Marie Curie de Bobigny, militante pédagogique à l’ICEM-pédagogie Freinet et militante syndicale à SUD éducation, a reçu le 4 février 2021 de la part du directeur académique de Seine-Saint-Denis une “notification de mutation dans l’intérêt du service”, décision exécutée peu après malgré une forte mobilisation. 

Hélène avait déposé dans la foulée un recours au fond, examiné le 9 mars par le tribunal de Montreuil. Mardi 4 avril, le tribunal rendait sa décision, et a annulé l’arrêté de mutation dans l’intérêt du service, contre l’avis du rapporteur public ! Le tribunal a retenu que le recteur a commis une erreur manifeste d’appréciation dans la caractérisation de l’intérêt du service. Il a considéré qu’Hélène n’a ni provoqué, ni aggravé les difficultés relationnelles dans son école. 

Cette victoire dans la lutte contre la répression anti-syndicale ne s’est malheureusement pas arrêtée là : le ministère a en effet fait appel le 5 juin de la décision du TA de Montreuil ! 

L’implication du ministère dans cette affaire montre que la politique de répression antisyndicale menée depuis la période Blanquer ne s’est pas arrêtée avec le ministre Ndiaye. C’est scandaleux ! 

SUD éducation réclame que le ministère retire son appel, afin que soit définitivement reconnue l’erreur commise par le rectorat de Créteil avec la mutation dans l’intérêt du service d’Hélène. 

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Automobile Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Industrie Internationalisme Luttes féministes Luttes migrant·es Revue de presse Santé-Social Seule la lutte paie ! Violences policières

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 58

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source: Le Parisien

Source : Le Parisien
Source : 78actu.fr

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Source : Le Parisien

Source : Le Parisien

Source : Le Parisien

Source : Le Parisien

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Éducation

“Pacte enseignant” : chacun·e pour soi, chacun·e son Pacte?

Accepter le Pacte, c’est…

Considérer que tout argent est bon à prendre, y compris si ça détruit nos métiers et statuts.
Contribuer à dénigrer nous-mêmes nos métiers en faisant volontairement de la « garderie » lors des remplacements.
Cautionner les inégalités : certain·es vont gagner plus, d’autres, dont les précaires, vont voir leur rémunération insuffisante stagner.
Renforcer le pouvoir des chef·fes qui distribuent subjectivement les Pactes.

Se faire de l’argent en remplaçant un·e collègue malade qui, par contre, va perdre sa journée de carence.
Nourrir la communication gouvernementale mensongère parlant de « revalorisation » alors qu’il s’agit de travail supplémentaire.
Être à la merci de la hiérarchie demain, et signer aujourd’hui sans aucune certitude sur la manière dont cela sera organisé.
Être soumis·e à une obligation de résultats chiffrés devant la hiérarchie en signant un contrat.
Illustrer, par les actes, que tou·tes pourraient travailler 1, 2, 3h de plus chaque semaine et contribuer à l’augmentation progressive de notre temps de service obligatoire.
Prendre le chemin dangereux de l’épuisement professionnel.
Refuser le Pacte, c’est…

Considérer que nos métiers ont de la valeur et doivent être rémunérés en conséquence.
Mettre en avant le souci pédagogique et la digne scolarisation des élèves.

Penser que tous les personnels de l’éducation doivent voir leur salaire augmenter, et pas grâce à des tâches supplémentaires.
Défendre l’égalité de droits, de statuts et de traitements pour tou·tes.
Estimer que les brigades de remplaçant·es doivent être renforcées.

Enrayer l’autosatisfaction gouvernementale en refusant massivement de participer à cette supercherie.
Refuser l’ingérence hiérarchique dans notre travail, conserver notre autonomie et notre liberté organisationnelle et pédagogique.
Rester maître·sse de notre travail, avec l’expertise de terrain qui est la nôtre.

Préserver les statuts et le temps de travail de tou·tes.

Préserver sa santé et ses conditions de travail, déjà difficiles.

Mais si on refuse, on fait quoi pour nos salaires ?

On continue à se mobiliser, à lutter pour que la part inconditionnelle obtenue par les mobilisations et par les organisations syndicales soient encore augmentées et étendues à tou·tes les personnels, en particulier nos collègues les plus précaires !

Contre l’individualisme et la compétition, pensons collectif, pensons Solidaires !

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Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 57

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : Le Parisien

Source : actu.fr
Source : actu.fr

Source : actu.fr
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Éducation

Surveillance des examens et fin d’année scolaire, quels sont nos droits ?

La fin d’année approche et elle est souvent synonyme de sur-sollicitation des assistant·es d’éducation. Les textes encadrant nos missions sont suffisamment flous pour que les chef·fes d’établissements nous demandent d’effectuer tout type de tâches. Dans cette fiche, SUD éducation fait le point.

Les missions des assistant·es d’éducation sont encadrées par l’article 1 du décret n°2003-484 du 6 juin 2003 fixant les conditions de recrutement et d’emploi des assistants d’éducation

Mission des AED pendant les examens

Le mois de juin est un mois d’examen : baccalauréat, CAP, DNB.

Pendant les examens les AED peuvent être sollicité·es pour :

➞ la préparation des salles,

➞ la surveillance des couloirs,

➞ l’aide au secrétariat du centre d’examen.

Nous ne pouvons à priori pas être placé·es sur la surveillance des salles car cela relève d’une mission d’enseignement.

Cependant, en cas de situation exceptionnelle, un·e chef·fe d’établissement peut désigner tout personnel relevant de l’éducation nationale pour assurer la surveillance. Cette situation exceptionnelle peut intervenir en cas d’absence d’un nombre trop important de surveillant·es d’examen qui étaient planifié·es.

Dans ce cas, un ordre de mission écrit doit nous être remis et cela ne doit se faire que sur notre temps de travail habituel.

Si cela intervient en dehors de notre temps de travail fixé par l’emploi du temps annuel, il ne peut s’agir que de volontariat. Par ailleurs, tous les établissements centres d’examen disposent d’une enveloppe budgétaire : dans ce cas il faut s’assurer d’être indemnisé·es.

Semaines de permanences administratives

Les contrats des assistant·es d’éducation prévoient un nombre de semaines travaillées dans l’année allant de 39 à 45 semaines. La plupart des contrats sont rédigés sur 39 semaines, dont 36 semaines de temps scolaire. Les trois semaines en sus correspondent aux « permanences administratives » bien que cela ne soit encadré de manière précise par aucun texte.

L’organisation du travail pendant ces « semaines de permanences administratives » doit respecter notre temps de travail et notre emploi du temps annuel. En cas de changement, notre supérieur·e hiérarchique doit respecter un délai de prévenance. Si nous exerçons nos missions d’AED à l’internat, le passage des heures de nuit à des heures en journée ne peut se faire que si notre contrat précise « internat et externat ».

Les tâches qui nous sont confiées doivent rester dans le cadre réglementaire fixé par les textes : elles doivent concerner la vie de l’élève et on ne peut pas nous demander de faire tout et n’importe quoi durant ces journées.

SUD éducation revendique pour les AED :

la titularisation sans condition de concours, d’ancienneté ni de nationalité de tou·tes les AED dans un corps de fonctionnaire par la création d’un métier d’éducateur·trice scolaire ;

l’augmentation des salaires avec une grille de progression salariale à l’ancienneté ; un salaire minimum à 2200 euros bruts ( soit 1870 euros nets, primes et indemnités comprises) ;

l’accès aux primes et indemnités dans les mêmes conditions et aux mêmes montants que ceux fixés pour les autres personnels (notamment l’indemnité REP/REP+) ;

la baisse du temps de travail, pour un temps plein à 32h ;

la suppression du forfait nuit en internat ;

le recrutement massif de personnels AED et la fin du recrutement par les chef·fes d’établissement : pour un recrutement académique ;

l’accès à une formation initiale et continue, sur temps de service ;

la création de brigades de remplacement pour assurer les remplacements des collègues absent·es ;

un droit à la mobilité, interacadémique et intra-académique.

Consultez notre guide syndical AED : https://www.sudeducation.org/guides/guide-syndical-pour-les-assistant-e-s-deducation/
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