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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Écologie

Solidaires écologie : N° 11

Solidaires écologie : N° 11

p. 2 Édito
p. 2 Brochure « Écologie. Agir syndicalement »
p. 3 Bilan de la grande manif’action #sortiederoute
p. 5 La Montagne se soulève contre le Lyon-Turin
p. 7 Éclosion d’un nouveau syndicat local : Sud Agriculture Tarn
p. 8 L’appel de 25 syndicats, associations et partis politiques à « sauver le Fret ferroviaire »
p. 10 Retour sur…
p. 11 Lecture
p. 12 Agenda

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Écologie Énergie

Vendredi 9 juin Ciné-débat Pandora Achères- par la LDH : De l’eau jaillit le feu

Avant d’arriver au feu, à l’image de celui qui a récemment embrasé la lutte contre les mégabassines de Sainte-Soline, partons de l’eau. Et plus précisément des décors bucoliques et paisibles du Marais poitevin, deuxième plus grande zone humide de France, point de départ de cette fable contemporaine narrée avec calme et sensibilité naturaliste par la voix du réalisateur Fabien Mazzoco. Nous nous laissons embarquer au fil de l’eau, avec la sensation de découvrir une jungle verte et sauvage. Mais c’est plus  compliqué que cela… Source de conflits autour de l’eau depuis le Moyen Âge, le Marais poitevin est devenu aujourd’hui l’épicentre d’une nouvelle guerre : celle des mégabassines.
Ce film est une tentative de donner la parole aux militant(e)s, ainsi qu’aux libellules, aux grenouilles et aux nénuphars, à tous ces habitants du marais trop souvent ignorés.

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Écologie Rail Transport

Il faut sauver le fret ferroviaire

Sous l’impulsion de la fédération SUD-Rail, une tribune “il faut sauver le fret ferroviaire” est sortie dans le Journal du Dimanche. Elle a été signée par plus d’une vingtaine de représentants syndicaux, associatifs et politiques. 

Nous renforçons, cet appel contre la liquidation de Fret SNCF et pour un changement de politique du fret ferroviaire, via cette pétition

Pétition contre la liquidation de Fret SNCF

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Écologie

Saclay Semaine sur l’agriculture paysanne du 15 au 20 mai

Suite au grand rassemblement des 13 et 14 mai, une semaine dédiée à l’agriculture paysanne est organisée sur Zaclay du lundi 15 au samedi 20 mai.

Pourquoi cette semaine ? Lire l’appel ici.

Rappel des épisodes précédents : la charpente de la grange paysanne a été levée sur le camp de Zaclay puis déplacée sur le tracé de la ligne 18 dimanche 14 mai au matin. Elle s’y trouve toujours et la construction de la grange continue…

Programme de la semaine

Lundi 15 mai

10h – 20h | Chantier finition charpente

10h30 | Atelier d’autodéfense numérique

17h | Discussion sur la suite de la lutte

Mardi 16 mai

10h – 20h | Chantier finition charpente

18h30 | Reprise de savoirs, une autre rentrée sur le plateau de Saclay

Mercredi 17 mai

10h – 20h | Ateliers pratiques : potager, vannerie et travail du bois (par le Collectif)

12h – 18h | Atelier fabrication de fromage par un fromager (autodidacte)

Jeudi 18 mai

10h – 16h | Rando sur le plateau de Saclay

12h – 14h | Visite de ferme & déjeuner

Vendredi 19 mai

Quelle intersectionnalité des luttes dans la paysannerie ?

  • 14h30 | Discussion avec Geneviève Pruvost sur les questions de genre
  • 18h | Projection d’A4, collectif pour permettre l’accueil et l’installation des personnes avec et sans papiers dans des projets agricoles et artisanales
Samedi 20 mai

10h30 – 17h | Journée nationale contre Monsanto-Bayer, organisée par Combat Monsanto

14h | Discussion autour d’installations collectives sur le Plateau de Saclay. Que veut dire être paysan aujourd’hui en milieu périurbain ? Témoignages, partages d’expériences et réflexions. Organisé avec le soutien de la Confédération paysanne Ile-de-France, ARDEAR IdF, Fadear

De mercredi à dimanche : exposition de la Fédération Associative pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural (Fadear) sur l’agriculture paysanne

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Écologie Rail Transport

Ne laissons pas liquider Fret SNCF !

Le 27 avril 2023, les organisations interpellaient par courrier les ministres de la transition écologique et des transports, au sujet de la procédure européenne lancée officiellement le 14 avril dernier, au titre d’aides d’État qualifiées d’abusives au regard de la concurrence, en exigeant la tenue d’une table ronde tripartite

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Écologie Répression Violences policières

Un jour à Sainte-Soline / Là-Bas si j’y suis

Là-bas si j’y suis a reconstruit le film de cette journée à partir des images et des vidéos éparpillées sur les réseaux. Un spectacle entièrement produit et diffusé par le pouvoir politique et médiatique. En accès libre.

[VIDÉO : 32’05] Contre la mémoire courte, un montage pour comprendre le déroulement d’un affrontement historique : https://la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/un-jour-a-sainte-soline-le-film-de-la-journee-a-partir-des-images-et-des-videos

STRATÉGIE DE LA TENSION

Avec un énorme déploiement de forces de l’ordre, la mise en scène consistait à provoquer une manifestation contre l’accaparement de l’eau au profit de l’agriculture intensive. Il s’agissait de créer des scènes de violences et de discréditer la contestation. Sans cette provocation, selon tous les observateurs, la manifestation se serait déroulée sans problème. Le pouvoir a voulu du grand spectacle : 20 escadrons de gendarmerie (soit 3 500 militaires), 100 enquêteurs judiciaires, 9 hélicoptères, quatre véhicules blindés, quatre canons à eau, 40 motos « quads » et un poste de commandement complet. Au moins 4 000 grenades ont été tirées en deux heures sur les manifestants, faisant 200 blessés dont 40 gravement. L’un deux, Serge Duteuil-Graziani, se trouve dans le coma, entre la vie et la mort, depuis trois semaines. À noter que 47 gendarmes ont été blessés. Cette provocation a eu pour effet de masquer la question de l’accaparement de l’eau par l’agriculture intensive. La question n’était plus la lutte pour le partage de l’eau, mais la question de la violence. « Est-ce que vous désapprouvez la violence ? » L’interrogation répétée mille fois dans tous les médias a fini par masquer un enjeu essentiel et évident pour tous. Le député Fabien Roussel l’a dit en résumé : « entre 400 casseurs et 4 millions de manifestants dans le calme, qu’est-ce qui fera la “une” du journal télévisé ? » À l’heure des sécheresses et du réchauffement climatique, le pouvoir politique fait le choix de privatiser l’eau, une ressource commune au profit d’une agriculture intensive et productiviste qui refuse de se remettre en cause. Un enjeu clair qui touche profondément toutes les populations et qui rejoint la réforme des retraites refusée par une forte majorité du pays. Un président minoritaire, élu par défaut, sans majorité et sans légitimité, n’a pas d’autre choix que d’imposer la répression et la violence. La stratégie de la tension est un bon moyen pour faire désirer l’homme providentiel. Ou la femme. Cette stratégie a été celle de l’extrême droite en Italie dans les années 1960, avec notamment les attentats aveugles qui sont restés impunis. La chaos fait naître le désir d’un pouvoir fort et l’histoire avance masquée, en prenant son temps. Aujourd’hui avec Giorgia Meloni, l’extrême droite triomphe en Italie. Macron, Darmanin et leur bande auront profondément contribué à l’arrivée d’une autre femme blonde au pouvoir en France.

Ah, ça c’est bien vrai, on n’a pas le cul sorti des ronces !D.M.

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Actu Solidaires 78 Agriculture antifascisme antimilitarisme Défense de nos libertés Écologie Répression

Solidaires des camarades victimes de la violence de l’État policier

Voici les interventions lues lors du rassemblement contre les violences policières du 30 mars devant la sous-préfecture de Mantes-la-Jolie

Solidarité pour les proches de Serge et de blessés de Ste Soline

https://www.helloasso.com/associations/association-la-sellette/collectes/solidarite-pour-les-proches-de-serge-et-de-blesses-de-ste-soline


Déclaration de l’Union syndicale Solidaires 78

Notre Union Syndicale appelle à rejoindre les rassemblements contre les violences policières et la répression d’État partout en France.
Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, engage une procédure de dissolution envers « l’association » Les Soulèvements de la Terre, pilier de la résistance face aux projets écocidaires comme les méga bassines.
« Les Soulèvements de la Terre » ne sont pas une association.
C’est une coalition qui regroupe des dizaines de collectifs locaux, de fermes, de syndicats et de sections syndicales, d’ONGSs, à travers le pays.
Mais peut-être que dans sa montée d’autoritarisme actuelle, le gouvernement rêve de « dissoudre » une bonne partie de l’opposition écologique, sociale et syndicale du pays.
Celle-ci a le tort de lui faire front dans les manifs dans les quartiers, dans les campagnes, au travail et sur les piquets de grève Son régime politique semble aujourd’hui réduit à l’exercice de la matraque.

Le ministère de l’intérieur préfère ainsi s’attaquer à la résistance au glyphosate plutôt qu’aux lobbies agro-chimiques, aux paysannes et paysans solidaires plutôt qu’à l’agro-industrie destructrice de la nature, à la jeunesse écologiste plutôt qu’à l’accaparement de l’eau pour une minorité.

Deux jeunes-militants sont toujours-entre la-vie et la mort depuis la manifestation sanglante contre les méga bassines à Sainte-Soline du 25 mars. Toutes nos pensées et amitiés militantes vont à ces personnes et à leurs proches.
Ainsi qu’à toutes les autres victimes de cette violence d’État.
Nous dénonçons la répression faite à celles et ceux qui s’opposent à la privatisation de l’eau et se battent pour le bien commun.
Nous condamnons à nouveau fermement la violence déchaînée des forces de l’ordre à l’encontre des manifestantes et manifestants et exigeons que l’ensemble des violences commises par la police y compris les gardes à vue arbitraires et les entraves aux secours, fassent l’objet des enquêtes nécessaires et que leurs auteurs, autrices et responsables au plus haut niveau soient poursuivis et sanctionnés

Leurs violences policières n’entameront pas la détermination de toutes celles et ceux qui se battent pour une autre société : c’est aujourd’hui une question vitale !

Mantes, le 30 mars 2023


Communiqué des parents de Serge :

Notre fils Serge est actuellement hospitalisé avec un “pronostic vital engagé”, suite à la blessure occasionnée par une grenade GM2L, lors de la manifestation du 25 mars 2023 organisée à Sainte-Soline (79) contre les projets de bassines irrigantes.

Nous avons porté plainte pour tentative de meurtre, entrave volontaire à l’arrivée des secours ; et pour violation du secret professionnel dans le cadre d’une enquête de police, et détournement d’informations contenues dans un fichier de leur finalité.

Suite aux différents articles parus dans la presse, dont beaucoup sont inexacts ou mensongers, nous tenons à faire savoir que :

  • Oui, Serge est fiché “S” – comme des milliers de militants dans la France d’aujourd’hui.
  • Oui, Serge a eu des problèmes judiciaires – comme la plupart des gens qui se battent contre l’ordre établi.
  • Oui, Serge a participé à de nombreux rassemblements anticapitalistes – comme des millions de jeunes dans le monde qui pensent qu’une bonne révolution ne serait pas de trop, et comme les millions de travailleurs en lutte actuellement contre la réforme des retraites en France.

Nous considérons qu’il ne s’agit là nullement d’actes délictueux qui saliraient notre fils, mais que ces actes sont au contraire tout à son honneur.

Les parents de Serge
Le Mercredi 29 mars 2023


Nous ne pouvons vaincre militairement la police, soyons plus malin·gnes qu’elle

vendredi 31 mars 2023, par admin x

Malgré un bombardement médiatique intense qui suit la manifestation de Sainte Soline, visant à faire passer les 30 000 manifestant·es présents pour démonter les bassines pour des criminel·les, et les blessé·es grave pour des bêtes assoiffées de sang, l’élan d’indignation contre les violences policières et de solidarité avec les blessé·es ne retombe pas. Il faut croire que la propagande qui vise à séparer les bon·nes et les mauvais·es manifestant·es ne marche pas aussi bien que le pouvoir le voudrait.

Il faut dire que la situation ne prête pas à la sympathie avec la police ou avec l’État. Récemment, pendant le mouvement contre la réforme des retraites, nous avons connu les arrestations de masse arbitraires à Paris avec tabassage, une travailleuse de l’éducation avec des doigts arrachés à Rouen, un cheminot éborgné à Paris, des flics qui gazent des personnes sur une terrasse de bar à Lille, des blessés sur des blocages de zone industrielle à Boulogne-sur-Mer, des lycéens brutalisés… Les images tournent en boucle, et montrent le visage des chiens de garde d’un État qui n’a plus rien d’autre à proposer que des coups.

Elles font suite à une liste interminable de violences, de mutilations et de meurtres par l’État démocratique et républicain. Les militant·es écologistes, assigné·es à résidence, tabassé·es sur la ZAD, voire tués comme Rémi Fraisse, ou alors réveillé·es par le bruit des bottes à 6h par des nervis anti-terroristes comme en Limousin le 15 juin 2021. Les manifestant·es, depuis la loi travail en 2016, mutilé·es par le bras gauche de l’État, puis par la Macronie triomphante qui en est issue. Dans les cités ouvrières, par les baqueux, aux frontières par les flics de la PAF qui chassent les sans papiers, heureux de faire le plus sale travail du monde.

Alors, dans la période de crise qui est la nôtre, il est important de rappeler que l’État républicain et démocratique, et sa police, n’ont jamais été autre chose. Depuis qu’elle existe, elle mutile, tue, réduit au silence, conspire, terrorise. Ce n’est pas une affaire de bon ou de mauvais ministre ou président. Qu’il soit de gauche, de droite, nationaliste ou populaire, de l’extrême-centre, français, malgache, latino-américain ou algérien, le gouvernement déteste tou·tes les exploité·es qui refusent leur sort dans ce gigantesque camp de travail qu’est le monde capitaliste. Il défend les intérêts d’une classe au pouvoir, bien contente de vivre du labeur des prolétaires. Il n’y a pas de bonne police, ou de bon policier, car il n’y a pas de bon État. « L’État, disait un vieux révolutionnaire, ce n’est, en dernière analyse, qu’une bande d’homme armés », chargés de réprimer tous ceux qui s’opposent aux glacées du calcul égoïste du système capitaliste.

Mais aujourd’hui, il y a dans le fond de l’air un parfum de révolte. C’est celui d’un mouvement social qui déborde et devient incontrôlable. C’est celui d’une jeunesse qui refuse d’aller à l’abattoir qu’on lui promet : trimer jusqu’à crever au milieu d’un monde en ruines. C’est celui d’un soulèvement par mois sur la planète. Aucun gouvernement n’est épargné : gouvernements religieux patriarcaux, gouvernements de militaires rentiers, gouvernements progressistes arc-en-ciel et respectueux de la diversité, gouvernements d’anciens leaders de mouvements populaires, gouvernements d’autoritaires populistes décérébrés.

Revenons-en aux violences policières de l’État français. Nous sommes en train de passer de la douleur, de la sidération et de l’abattement à la colère, à l’action. Alors réfléchissons ensemble.

Nous ne pouvons pas vaincre la police sur le terrain militaire, surtout qu’elle a permis de tuer. En revanche, nous pouvons être plus malin·gnes qu’elle, ce qui, vu les argousins en face de nous, n’est pas forcément hors de portée. Dans le mouvement social, soyons mobiles plutôt que dans le face à face. Soyons à de multiples endroits plutôt qu’à un seul. Masquons-nous pour éviter les caméras ou dissimulons ceux qui passent à l’action. Ne laissons pas nos camarades se faire arrêter. Soyons solidaires avec les condamné·es et les blessé·es, moralement, financièrement, juridiquement, dans la rue. Parlons entre nous de nos expériences de répression pour ne pas faire les mêmes erreurs. Ne parlons pas aux renseignements territoriaux, qui essaient de faire copain-copine pour mieux alimenter les fiches qui serviront plus tard à nous faire tomber. Refusons de faire le tri entre les gentil·les et les méchant·es dans nos rangs, car c’est tout le mouvement social qui en sort perdant. Créons les conditions d’une incapacité de l’État à pouvoir nous réprimer, et un soutien sans faille à ceu·lles que le pouvoir condamne.

Macron et Darmanin, costard sur le dos mais sang sur les mains.

Contre la répression, solidarité !

Un des textes lu au rassemblement contre les violences policière le 30 mars 2023 à Mantes La Jolie


À propos de la construction policière autour de Serge et des autres blessés de Sainte-Soline

Alors que notre camarade Serge se bat comme un lion pour garder la vie que l’État essaie de lui enlever, nous assistons à un nouveau déferlement de violences, cette fois-ci médiatiques, qui vise à faire de lui un homme qu’on peut légitimement abattre. Aujourd’hui, il est toujours dans le coma et son pronostic vital est toujours engagé. Notre solidarité va aussi à Mickaël et à toutes celles et ceux qui ont rencontré la violence de la police sur leur chemin.

Les mots du pouvoir d’état sont inlassablement répétés sur les plateaux des médias bourgeois pour construire l’ennemi qu’ils veulent combattre. Leur écran de fumée ne supportera pas les dizaines de récits qui sont venus recomposer le déroulement des faits. La gendarmerie a utilisé des grenades dans le but d’abîmer les manifestants et a orchestré la faillite de la prise en charge des secours, quitte à laisser mourir les camarades.

Les services de renseignements distribuent à tour de bras le dossier de Serge dans les rédactions dans le but d’imposer le prisme policier pour désigner ce que nous sommes. Nous ne nous amuserons pas ici à démonter chacune des versions policières volontairement tronquées. Ça serait croire qu’une quelconque vérité à ce sujet puisse exister dans les arcanes des propagandes étatique et médiatique. Serge, en tant que militant révolutionnaire, participe depuis de nombreuses années de toute sa volonté aux différentes luttes de classe qui surgissent contre notre exploitation, toujours dans un souci d’élargissement, de renforcement et de victoires pour les prolétaires.

Parce que oui, nous ne pouvons pas nous résigner à l’écrasement.

Nous appelons toutes celles et ceux qui le connaissent à dire autour d’eux qui il est. Mais en se souvenant d’une chose : Serge, dans la lutte, refuse la stratégie du pouvoir de désigner les bons et les mauvais. Nous tenons, avec lui, cette ligne.

Mardi 28 mars, des gens d’un peu partout ont pris l’initiative de témoigner de leur solidarité au cœur du mouvement contre la réforme des retraites en France. Nous avons également reçu de nombreux messages de camarades d’autres pays. Nous les en remercions chaleureusement et les invitons à poursuivre et renforcer la lutte. D’autres initiatives sont d’ores et déjà programmées et nous appelons les gens à les rejoindre et à les multiplier, sans modération, en France et dans le monde.

Nous appelons à diffuser massivement ce communiqué.

PS : de nombreuses rumeurs circulent sur l’état de santé de Serge. Ne les relayez pas. Nous vous tiendrons informés de l’évolution de la situation.

Pour nous contacter : S.information

Des camarades du S.

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No Bassaran ! Ce n’est pas Les Soulèvements de la terre qu’il faut dissoudre : c’est la politique répressive du gouvernement !

A Mantes, rassemblement jeudi 30 mars devant la sous-préfecture à 19 h en soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessé.es de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, pour la fin des violences policières.

Ce jeudi 28 mars, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé engager une procédure de dissolution envers « l’association » Les Soulèvements de la Terre, pilier de la résistance face aux projets écocidaires comme les méga bassines.

« Les Soulèvements de la Terre » ne sont pas une association. C’est une coalition qui regroupe des dizaines de collectifs locaux, fermes, syndicats et sections syndicales, ONGs à travers le pays. Contrairement aux fables qui seront délivrées par le renseignement intérieur pour désigner de quelconques figures dirigeantes à clouer au pilori, les Soulèvements de la Terre n’ont rien d’un groupe circonscrit et représentent après 2 ans d’existence un large réseau implanté à travers diverses régions. Mais peut-être que, dans sa montée d’autoritarisme actuelle, le gouvernement s’apprête effectivement à « dissoudre » une bonne partie de l’opposition écologique, sociale et syndicale du pays. Puisque celle-ci a le tort de lui faire front dans la rue, dans les campagnes et que son régime politique semble aujourd’hui réduit à l’exercice de la matraque.

Le ministère de l’Intérieur préfère ainsi s’attaquer aux résistant-es au glyphosate plutôt qu’au pollueurs, aux paysans solidaires plutôt qu’aux exploitants productivistes destructeurs de la nature, à la jeunesse écologiste plutôt qu’aux voleurs d’eau.

Deux jeunes militants sont toujours entre la vie et la mort depuis la manifestation sanglante contre les méga bassines à Sainte-Soline de ce 25 mars. Toutes nos pensées et amitiés militantes vont à ces personnes et à leurs proches.

Solidaires dénoncent la répression faîte à celles et ceux qui s’opposent à la privatisation de l’eau et se battent pour le bien commun.

Solidaires condamne à nouveau fermement la violence déchaînée des forces de l’ordre à l’encontre des manifestant-es et exige que l’ensemble des violences commises par la police y compris les gardes à vue arbitraires et les entraves aux secours, fassent l’objet des enquêtes nécessaires et que leurs auteurs et responsables soient poursuivis et sanctionnés.

Leurs violences policières n’entameront pas la détermination de toutes celles et ceux qui se battent pour une autre société : c’est aujourd’hui une question vitale !

Solidaires appelle à rejoindre les rassemblements de soutien qui auront lieu partout sur le territoire jeudi 30 mars à 19h.

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Écologie Violences policières

Communiqué au sujet de S., camarade au pronostic vital engagé à la suite de la manifestation de Sainte-Soline

Samedi 26 mars à Sainte Soline, notre camarade S. a été atteint à la tête par une grenade explosive lors de la manifestation contre les bassines. Malgré son état d’urgence absolue, la préfecture a sciemment empêché les secours d’intervenir dans un premier temps et d’engager son transport dans une unité de soins adaptée dans un second temps. Il est actuellement en réanimation neurochirurgicale. Son pronostic vital est toujours engagé.

Le déferlement de violences que les manifestants ont subi a fait des centaines de blessés, avec plusieurs atteintes graves à l’intégrité physique comme l’annoncent les différents bilans disponibles. Les 30 000 manifestants étaient venus dans l’objectif de bloquer le chantier de la méga-bassine de Sainte-Soline, un projet d’accaparement de l’eau par une minorité au profit d’un modèle capitaliste qui n’a plus rien à défendre sinon la mort. La violence du bras armé de l’État démocratique en est la traduction la plus saillante.

Dans la séquence ouverte par le mouvement contre la réforme des retraites, la police mutile et tente d’assassiner pour empêcher le soulèvement, pour défendre la bourgeoisie et son monde. Rien n’entamera notre détermination à mettre fin à leur règne. Mardi 28 mars et les jours suivants, renforçons les grèves et les blocages, prenons les rues, pour S. et tous les blessés et les enfermés de nos mouvements.

Vive la révolution.

Des camarades du S.

PS : Si vous disposez d’informations concernant les circonstances des blessures infligées à S., contactez-nous à : s.informations@proton.me

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