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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antifascisme Défense de nos libertés Industrie

Union fédérale SUD Industrie – Pour le gouvernement c’est : Passe ou trépasse

La défense de nos libertés passe par la défense et le développement de nos acquis sociaux et de notre
syndicalisme.

Les mobilisations contre le Pass sanitaire montrent qu’une partie de la population en a marre qu’on lui dicte ce
qu’il faut faire ou ne pas faire. Et, encore une fois, le patronat utilise les décisions du gouvernement qui font
reculer le droit du travail pour se débarrasser des salariés non vaccinés qu’il considère comme des « brebis
galeuses ».
Nous ne pouvons accepter que l’État tolère que les tâches de contrôles policiers ou médicaux soient reléguées
aux directions d’entreprises.

Nous ne devons pas laisser le terrain des luttes à l’extrême droite et, quel que soit, notre analyse sur l’utilité ou
pas de la vaccination il faut se battre pour orienter le ras le bol de la population contre les décisions arbitraires
du gouvernement vers des revendications salariales et sociétales. Comme nous l’avions fait lors du mouvement
des gilets jaunes.

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Union fédérale SUD Industrie – Pour le gouvernement c’est : Passe ou trépasse

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Défense de nos libertés Éducation

Campagne ministérielle d’affichage sur la laïcité : une pente dangereuse

SUD éducation a pris connaissance d’une campagne d’affichage ministérielle concernant la laïcité. Cette campagne mélange les thématiques dans une confusion qui peut s’avérer dangereuse.e

En effet, aucune information n’est donnée sur les élèves, qui sont réduit-e-s sur les affiches à leur apparence et à leur prénom. Les affiches leur attribuent implicitement une identité religieuse supposée sur cette base, ce qui relève d’une logique de stéréotypes. 

Les affiches présentent l’école comme permettant de réaliser un certain nombre d’activités épanouissantes et de favoriser le vivre-ensemble. En miroir, ce sont les différences entre les élèves qui sont présentées comme un frein supposé à celles-ci. Les affiches, présentant les différences entre les élèves comme des facteurs de fractures au sein de la société, renvoient en réalité davantage à la campagne gouvernementale sur le “séparatisme” qu’à la laïcité. 

En mélangeant religion, couleur de peau, origine géographique supposées, et en faisant des différences les freins à l’épanouissement et au vivre-ensemble, la campagne d’affichage est sur une pente dangereuse, celle d’un dévoiement raciste et xénophobe de la laïcité, appuyé sur un imaginaire colonial. Malheureusement le ministère est coutumier du fait.

Le ministère doit renoncer à déployer cette campagne d’affichage  et s’en expliquer au plus vite, d’autant qu’elle semble s’intégrer, à en croire la conférence de presse du ministre, dans une campagne de communication plus vaste.

L’urgent pour SUD éducation, c’est surtout que l’État cesse de financer le secteur éducatif privé largement confessionnel, et que le ministre s’abstienne d’apporter son soutien public à l’enseignement privé, comme il l’a fait avec la Fondation pour l’école, organisation imprégnée de valeurs catholiques intégristes et opposées à la laïcité. 

À l’opposé de ces valeurs d’intolérance, de division et de réaction, SUD éducation rappelle son attachement à une école publique laïque, gratuite, égalitaire et émancipatrice. 

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Défense de nos libertés

Communiqué LDH 78 -Expulsion du bidonville d’Issou

Après l’expulsion du bidonville d’Issou
Aujourd’hui 25 août 2021, la préfecture des Yvelines a fait procéder par les forces de police à l’expulsion des familles Roms sans logis qui vivaient sur un terrain, dans un bois, (bidonville) à ISSOU.
La fédération des Yvelines de la Ligue des Droits de l’Homme ne peut que s’élever et protester énergiquement contre cette expulsion. Celle-ci est à la fois inhumaine et contre productive.
Ces familles étaient progressivement arrivées sur ce terrain depuis octobre 2018, les premières suite à leur expulsion d’un autre bidonville à Triel.
Le terrain qu’elles occupaient à Issou était loin de toute agglomération et ne provoquait pas de nuisances particulières.
Sur ce terrain certaines familles avaient réussi à avoir une certaine stabilité, cela à permis notamment la scolarisation de plusieurs enfants à l’école primaire d’Issou. Cette mesure d’expulsion intervient à la fin du mois d’août, avec une telle rapidité que les familles n’ont pas eu le temps de déposer un recours contre la procédure d’expulsion, bien qu’elles aient entamé les démarches pour le faire. La plupart des familles sont réticentes à accepter les quelques nuitées d’hôtel proposées, car elles craignent d’être remises à la rue au bout de quelques jours ou semaines, comme c’est souvent arrivé dans des situations analogues lors de l’expulsion d’autres
bidonvilles.
Cette mesure d’expulsion aggrave donc la situation de la plupart des familles, remettant en cause la scolarisation des enfants, elle contraint ces familles à rechercher un nouveau terrain ailleurs.
Pourtant, la préfecture met en place une démarche pour la résorption à moyen terme de 3 bidonvilles du département, en vertu de l’instruction gouvernementale du 25 janvier 2018, qui appelle à dépasser l’approche des évacuations pour apporter le plus en amont possible des réponses adaptées aux caractéristiques des bidonvilles et des personnes.
La fédération des Yvelines de la Ligue des Droits de l’Homme ne comprend pas pourquoi les habitants du bidonville d’Issou n’ont pas bénéficié de cette démarche, plutôt que de subir cette expulsion brutale qui va les obliger à tout reconstruire ailleurs.
La fédération des Yvelines de la Ligue des Droits de l’Homme demande que les services de l’Etat proposent aux habitants de bénéficier de cette démarche, accompagnée d’une solution transitoire d’hébergement.

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Défense de nos libertés Transport

SUD-Rail refuse la contrainte et l’atteinte aux libertés !!

Disons-le sans détour : la vaccination générale à l’échelle mondiale est le meilleur moyen de stopper la pandémie. C’est bien la levée des brevets et des politiques sanitaires ambitieuses en moyens humains et matériels qui vaincront cette pandémie. A l’inverse, l’usage d’un outil qui nous entraîne dans une société de surveillance, qui encourage les discours anti-scientifiques voire complotiste et ceux de l’extrême droite n’a aucun avenir. Tout comme un discours qui stigmatise les personnes craignant encore de se faire vacciner et qui vise à brader le droit du travail …
Comme l’état d’urgence sanitaire, le pass sanitaire pourrait s’inscrire dans la durée et se muer en carte d’identité biométrique. De lois sur la sécurité intérieure en renouvellement de l’état d’urgence, les prétendues mesures sécuritaires nous ont enseigné que leur détournement et leur pérennisation étaient systématiques… au détriment de nos droits et de nos libertés.

Un Pass Sanitaire Antisocial !!

La Fédération SUD-Rail se positionne contre le pass sanitaire. Il se construit contre les travailleuses et les travailleurs, surtout ceux et celles qui étaient premier-ère-s de corvées, travaillant sans aucune protection lors de la première vague et qui seront cette fois-ci les premier-ère-s sanctionné-e-s ! Ce n’est pas acceptable !
Et pendant que ces décisions heurtent et divisent la population, de graves attaques contre les droits sociaux sont annoncées. Autoritarisme et casse sociale vont de pair… Emmanuel Macron confirmant, entre-autres, sa volonté de reporter l’âge légal de départ en retraite et la fin de tous les régimes spéciaux. Alors que le patrimoine cumulé des 500 plus grandes fortunes de France a augmenté de 30% en 2020, le gouvernement ne revient aucunement sur toutes les largesses et veut faire payer la crise aux salarié-e-s.

« la carte des plus faibles taux de vaccinations recoupe celle de la pauvreté, de la fracture numérique, de l’accès aux services publics. Les nouvelles mesures comportent ainsi le risque d’être à la fois plus dures pour les publics précaires et d’engendrer ou accroître de nouvelles inégalités. »

Défenseure des droits

Un Pass Sanitaire Discriminatoire !!

La Défenseure des droits alerte sur les risques de discrimination qui pèsent sur les salariés : « Les mesures prévues par le projet de loi ont pour conséquence d’opérer in fine une distinction entre les travailleurs détenteurs de l’un des trois documents demandés et les autres. » Elle pointe également le fait que « les personnes en situation de pauvreté pourraient être doublement victimes ». En effet, « la carte des plus faibles taux de vaccinations recoupe celle de la pauvreté, de la fracture numérique, de l’accès aux services publics. Les nouvelles mesures comportent ainsi le risque d’être à la fois plus dures pour les publics précaires et d’engendrer ou accroître de nouvelles inégalités. » Quoi dire de plus ??

SUD-Rail refuse la contrainte et l’atteinte aux libertés !!

SUD-Rail s’oppose au contrôle des pass sanitaires et à la contrainte de la vaccination que souhaite imposer l’Etat via la direction SNCF à ses salarié-e-s. Nous appelons les cheminot-e-s à ne pas réaliser de contrôle sur les pass sanitaire et à continuer d’effectuer leurs seules missions de sécurité et de contrôle des titres de transports.
Même si la question du licenciement n’est plus sur la table après le passage du texte au sénat, si l’État et la direction de la SNCF venaient à confirmer leurs intentions de sanctionner, par une suspension ou un reclassement un-e salarié-e de la SNCF qui ne disposerait pas d’un certificat de vaccination, SUD-Rail n’hésitera pas à appeler à la grève sur l’ensemble de l’entreprise.
Les travailleur-se-s du rail ne seront pas les victimes de la politique inconséquente du président Macron et seront toujours en 1ère ligne pour lutter pour les droits et le libre arbitre des salarié-e-s !

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Actu Solidaires 78 antifascisme Défense de nos libertés Santé-Social

Intervention de Solidaires Yvelines au rassemblement du 14 août aux Mureaux

En, France, le gouvernement «Macron» a profité de l’atonie des mouvements sociaux pendant la période du confinement pour accentuer des mesures liberticides. Solidaires 78 revendique la liberté individuelle et collective, particulièrement la liberté de s’exprimer et de manifester, remises en cause par le pouvoir dès l’été 2020.

Elle demande l’abrogation du carcan législatif autoritaire ; notamment, le projet de loi «confortant les principes de la République» (ex-séparatisme), la proposition de loi sur la «sécurité globale», le nouveau schéma national du maintien de l’ordre de septembre 2020 et les décrets de fichage généralisé de la population de décembre 2020. Sans oublier l’arrêt des états d’urgences sanitaires et sécuritaires devenus permanents.

Sous prétexte de la gestion de la crise sanitaire, le régime «Macron» applique la continuité de sa politique autoritaire.

Avec le pass sanitaire, nous dénonçons deux nouvelles atteintes aux droits des salarié.es :

1) la garantie dans le monde du travail du traitement objectif et non-discriminant des données de santé (notamment par la médecine du travail)

2) L’interdiction de la sanction pécuniaire pour les salarié.es…

avec le pass sanitaire et c’est une première, la légalisation donne pouvoir aux employeurs de pratiquer de la discrimination dans l’emploi et dans un cadre sanitaire.

Plus globalement, le paradigme de la société « Macronienne » se met en place, par un passage en force en pleine été, sans véritablement débat démocratique, une étape a été franchi vers une société de la suspicion et la généralisation de la défiance des uns et des autres. Ce gouvernement réussit à instaurer des pratiques de surveillances sociales en contraignant la population au passe sanitaire, par la menace de sanctions sur l’emploi de certains travailleurs et travailleuses de secteurs ciblés par le pouvoir, notamment la santé et le médico-social. De véritables outils de surveillance et de contrôle de la population sont renforcés.

Le tour de force a été de faire voter une loi soi-disant d’exception qui oblige à une partie de la population de surveiller l’autre.

La loi permet dorénavant de stigmatiser officiellement une partie de la population, en rendant notamment la vie impossible aux personnes qui n’adhèrent pas à la vaccination généralisée.

Qu’en est il de la mobilisation sur les Yvelines ? plus particulièrement dans le secteur du médico-social

Une première journée de mobilisation réussie pour  Les personnels de l’APAJH en grève le mardi 3 août pour protester contre l’obligation vaccinale, mais également pour rappeler que certains métiers avaient été “oubliés” dans les accords du Ségur de la santé.

Ce personnel est également scandalisé parce que : 

Pas suffisamment « soignant·es » pour bénéficier du Ségur

mais suffisamment «soignant·es » pour le dilemme en pleine été, l’injonction  : t’es vacciné·es ou t’es viré·es ! 

La reconnaissance des efforts réalisés pendant la pandémie de la COVID 19 se transforme, aujourd’hui, en culpabilisation et en sanction. Le pouvoir se défausse et essaye de maquiller ses propres carences et incompétences à gérer cette pandémie en stigmatisant ceux et celles qui se sont véritablement mobilisés·es en première ligne.

Sur le foyer des Réaux à Elancourt, c’est près de la moitié du personnel qui s’est mis en grève. Personnel motivé à se faire entendre, et l’ambiance festive mais déterminée a permis d’obtenir un rendez-vous avec la Directrice Générale de l’APAJH 78. Cette dernière a en effet interrompu ses congés annuels afin de rencontrer une délégation.

Concernant ce rendez-vous, voici ce qu’il en ressort :

La Direction fera respecter la réglementation concernant l’obligation vaccinale malgré les menaces de démission de certain·es collègues.

En cas de complications pour un·e salarié·e suite à l’injection d’un vaccin contre la COVID, la Direction se décharge de toutes responsabilités…

Pour l’attribution des 183 € à l’ensemble des professionnels du médico-social, l’ARS ferait actuellement une enquête dont l’objectif est de calculer le montant du “surcoût” d’attribution du Ségur à l’ensemble des professions.

Lecture d’un extrait du Communiqué de presse du 26 juillet 2021 du Syndicat de la Médecine Générale qui rejoint les voix de l’Union Syndicale de la Psychiatrie, de la Quadrature du net, de la Confédération paysanne contre le Pass sanitaire qui est une obligation vaccinale déguisée restreignant les libertés et créant des discriminations sociales :

Pour nous, la vaccination est un outil parmi d’autres pour faire face à la pandémie de SARS-Cov2.

Pour l’adulte, l’apport des vaccins actuellement commercialisés par rapport aux risques de contamination et de gravité de la maladie Covid semble favorable en regard de leurs effets secondaires. Mais il nous semble difficile d’évaluer l’efficacité d’une vaccination de masse à ce jour. De plus, sur le long terme, nous ne disposons pas, aujourd’hui de données confirmant ce rapport favorable, et l’obligation de Pass sanitaire et donc de vaccination chez les plus de 12 ans (à partir du 30 septembre 2021) nous parait donc démesurée. Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a d’ailleurs rendu un avis très réservé sur la vaccination des 12-16 ans.

Nous sommes pour une politique de vaccination en France qui tienne compte des difficultés d’accès aux soins, avec notamment des moyens humains pour aller vers les populations à risques (âge, obésité, comorbidités, conditions sociales précaires…) qui permettent réellement à tous ceux et toutes celles qui le souhaitent de se faire vacciner.

Nous sommes pour la suppression des brevets sur les vaccins pour permettre l’accès à la vaccination pour tous et toutes les adultes et personnes fragiles, dans tous les pays.

Oui le passe sanitaire est antisocial !

Nous le répétons ce gouvernement par le passe sanitaire inscrit dans la loi le chantage à l’emploi, fragilisant ainsi le contrat de travail.

Ce gouvernement hypocrite !

Macron et son gouvernement font preuves, depuis le début, d’incohérences sanitaires, de mensonges et manipulations, de divisions, de discriminations, de dérives autoritaires et de répression. Un chiffre accablant :  Combien de lits ont été rajoutés à l’hôpital public ?

ZERO …. pire : 1800 lits ont été supprimés au 1er semestre 2021 !

Au plus près du terrain, Un médecin de l’hôpital d’Aix a fait parvenir ce message sur les réseaux sociaux :

Ci-dessous l’extrait :

“Qui aurait pu croire qu’un jour des hôpitaux refuseraient des patients s’ils n’ont pas de pass sanitaire ?

Qui aurait pu croire qu’un jour des citoyens seraient employés bénévolement pour fliquer leurs semblables ?

Qui aurait pu croire qu’un jour des hôpitaux préfèreraient payer des vigiles pour contrôler les pass sanitaires plutôt que d’engager du personnel soignant ?

Qui aurait pu croire qu’un jour vous pourriez perdre votre travail si vous n’êtes pas vacciné ?

Qui aurait pu croire qu’un jour on nous dirait que les services hospitaliers sont débordés pendant que dans le même temps on ferme des centaines de lits ?

Qui aurait pu croire qu’un jour en France on demanderait à des restaurateurs ou autres commerçants de trier leurs clients ?

Qui aurait pu croire qu’un jour on obligerait toute une population à se faire vacciner sous la menace de privation de liberté ?

Qui aurait pu croire qu’un jour un président traite « d’ultra violents qui voudraient détruire la démocratie » des centaines de milliers de gens qui crient à la liberté ?

Qui aurait pu croire qu’un jour on imposerait des lois anti constitutionnelles ?

Qui aurait pu croire qu’un jour tant de gens accepteraient tout ça sans réagir ?”

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