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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Luttes féministes

8 juin : à Mantes la Jolie aussi Journée nationale féministe !

Lundi 8 juin 18h30  : Rassemblement

Gare de Mantes la Jolie

Dans le respect des mesures sanitaires
(groupe de 10, espacé.e.s les un.e.s des autres, masqué.e.s)
Code couleur : Violet et noir. Masque violet.
Pancartes à volonté !

Face à la crise écologique, sanitaire, économique et sociale, un
plan d’urgence féministe !

Nous ne nous laisserons pas dicter en silence les mesures de «
l’après », celles-là mêmes qui auront pour seul objectif de sauver à tout prix le modèle patriarcal et capitaliste.
Nous revendiquons un déconfinement militant et féministe.

Nous exigeons :
la reconnaissance et la revalorisation salariale des métiers essentiels, très souvent occupés par des femmes
la reconnaissance des conséquences du travail sur notre santé,
l’égalité salariale entre les femmes et les hommes
la fin des politiques de casse des services publics et du code du
travail.
un accès gratuit et rapide à tous les soins de santé
nous défendons le droit à l’IVG et exigeons un allongement du
délai d’avortement sous toutes ses formes.
des logements de toute urgence pour les personnes qui subissent des violences familiales, sociales et économiques
un budget et des mesures conséquentes contre les violences faites aux femmes et aux enfants
des politiques d’éducation au genre et à la sexualité, essentielles à la construction d’une société égalitaire

Le féminisme a un fort pouvoir d’action politique et un rôle important à jouer pour la société que nous voulons : nos luttes féministes sont essentielles et doivent s’inscrire dans les transformations écologiques, sociales,économiques d’une société débarrassée de tous rapports d’exploitation, de domination, d’oppression.

La grève féministe déjà utilisée lors des mobilisations du 8 mars doit devenir un moyen d’action puissant et reste encore à construire.

Partout, depuis quelques mois, se créent des réseaux spontanés de solidarité et d’entraide, qui sont autant de preuves que l’auto-organisation constitue un fer de lance essentiel de la société à laquelle nous aspirons.

Nos mouvements féministes s’unissent et appellent à une coordination nationale féministe.

Les FFFRAC* en sont, et en seront, tant qu’il le faudra!

*Féministes Fortes Fières radicales et en Colère!

courriel: fffrac@protonmail.com

https://www.facebook.com/FFFRAC-102127754676887/?modal=admin_todo_tour
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Actu Solidaires 78 Défense de nos libertés

Liberté de manifester : la santé oui ! Le bâillon non !

Il ne suffit pas dans un régime démocratique de proclamer l’existence de droits politiques, économiques, sociaux et culturels. Encore faut-il pouvoir les exercer effectivement.
Et l’un des moyens pour y parvenir, c’est en usant de la liberté fondamentale que constitue le droit de se rassembler et de manifester dans l’espace public.

Le droit de manifester est un droit garanti par la Constitution. Alors même que la liberté de circuler sur notre territoire a été rétablie, que les bars-restaurants ont été réouverts avec bien souvent plus de 10 personnes sur les terrasses, de même que certains parcs d’attraction, que la reprise des célébrations religieuses a été autorisée, il n’est pas cohérent que les rassemblements – et donc les manifestations – à plus de 10 personnes sur la voie publique restent purement et simplement interdits.

L’état d’urgence sanitaire ne peut plus le justifier dans la mesure où les prescriptions d’ordre sanitaire nécessaires sont mises en œuvre pour permettre de concilier la protection de la santé et la liberté de manifestation.

Il ne saurait être dérogé au droit constitutionnel, fondamental individuel et collectif, que constitue le droit de manifester.

Alors que les élections municipales sont programmées, alors que les droits des salariés sont menacés, alors que des choix cruciaux pour le monde d’après doivent être décidés, le confinement de notre liberté d’expression ne peut nous être imposé plus longtemps.

C’est pourquoi, les organisations syndicales CGT, FSU, SAF, Syndicat de la magistrature et Union Syndicale Solidaires, engagent devant le Conseil d’État une procédure de référé-liberté afin que toutes et tous puissent continuer à jouir pleinement de leurs droits fondamentaux.

Tout comme la santé, nos libertés ne sont pas négociables !

Alors que la population a consenti de façon responsable à une restriction de ses libertés, en particulier à travers le confinement, le gouvernement a poursuivi une politique répressive et liberticide se traduisant par des pratiques autoritaires et des violences policières, sans aucun lien avec la situation sanitaire mais entendant profiter de l’effet de sidération qu’elle a produit pour accélérer sa politique.

Les annonces du 1er ministre permettent de rétablir une des premières libertés celle de circuler à l’intérieur du territoire. Mais beaucoup de restrictions subsistent notamment en matière de réunions et rassemblements. La liberté de manifester quant à elle n’est pas respectée à ce jour !

Le monde de l’avant virus avait déjà largement éborgné les libertés publiques : licenciements de syndicalistes, interdictions de manifester, violences policières voire judiciaires lors des manifestations, usages disproportionnés d’armes entraînant de nombreuses blessures, mutilations et des décès …

Cela a pris une telle ampleur que des organisations internationales comme l’ONU, tout comme le défenseur des droits ont tiré à plusieurs reprises la sonnette d’alarme sur l’état des libertés démocratiques dans notre pays !

La période récente a été marquée par la poursuite de procédures disciplinaires à l’encontre de syndicalistes comme à la SNCF ou même dans la santé pendant la pandémie, par des entraves patronales et parfois policières d’exercer les droits syndicaux fondamentaux pour faire respecter les conditions sanitaires liées à la pandémie, par l’ empêchement de droits de retrait avec l’appui du ministère du travail, par des menaces sur le droit de grève, par des mises à pied de fonctionnaires pour avoir osé dénoncer l’état sanitaire déplorable ou contrôler les conditions de travail, par des répressions violentes dans les quartiers populaires avec à nouveau, des morts et des blessés, par la répression des manifestations de mouvements sociaux, par des atteintes aux possibilités de s’exprimer publiquement aux balcons et de manifester symboliquement le 1er mai, par des entraves aux libertés de circuler et une forte répression pénale des « défauts répétés d’autorisations de déplacements », par des arrestations de manifestant-es lors de rassemblements … En à peine deux mois, la liste est déjà bien longue des atteintes inadmissibles aux libertés publiques et syndicales ! Et on veut nous faire croire à une remise en question ? Dans ce contexte, l’application Stop Covid et son détournement possible à des fins de contrôle du mouvement social, nous fait craindre pour nos libertés.

La liberté de manifestation est une victime majeure de l’état d’urgence sanitaire sans pourtant empêcher ceux et celles qui l’ont décidé d’agir comme l’ont montrées la manifestation parisienne des sans-papiers et celle contre les violences policières ces derniers jours. Il n’est pas tolérable que soient ouverts désormais musées, lieux de cultes, parcs d’attraction… et qu’un droit fondamental soit dénié.

Alors que la crise sanitaire a démontré la faillite des modèles libéraux, alors que le pouvoir tente de faire croire à un changement de ses politiques, celui-ci ne saurait se faire sans construction d’un rapport de forces et donc dans l’autoritarisme et contre la démocratie. Pour être crédible, il doit s’opérer dans l’écoute et le respect des opinions exprimées dans les lieux de travail et dans la rue par la population et les acteurs-trices du mouvement social. Libertés syndicales et d’expressions publiques, liberté de manifester, tout cela doit être fermement garanti pour toutes et tous, quelque soit son lieu d’expression.

Nous voulons un monde d’après sans autoritarisme et violences policières.
Nos droits et nos libertés ne sont pas négociables.

Nous exigeons :

  • La levée de l’état d’urgence sanitaire qui ne protège pas mais qui contient des mesures liberticides et régressives.
  • Renforcement des droits des travailleurs-ses et des libertés syndicales et publiques pour l’ensemble de la population.
  • La garantie que toutes les mesures qui ont porté atteinte à nos libertés soient levées
  • L’arrêt de l’application « Stop Covid », outil de traçage inacceptable
  • L’arrêt du fichage des personnes qui ne permet pas le respect du secret médical et la confidentialité de donné,es personnelles.
  • L’arrêt total de la répression pour fait syndical
  • L’arrêt de l’usage des méthodes ou matériels qui blessent et tuent : méthodes d’étouffement, LBD, grenades de désencerclement…
  • L’arrêt de l’impunité des personnes en charge de missions de sécurité qui commettent des violences.
  • L’arrêt des contrôle au faciès
  • La suppression de l’IGPN et son remplacement par une instance indépendante de la police

Paris le 3 juin 2020

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Actu Solidaires 78 Licenciements Revue de presse Transport

Rassemblement du 26 mai à la gare de Mantes-la-Jolie

Sur le site 78actu un article sur le rassemblement du 26 mai à la gare de Mantes-la-Jolie en soutien à nos camarades licenciés, dont Eric Bezou de Sud Rail Mantes-la-Jolie.

Yvelines. Soutien à Éric Bezou à la gare de Mantes-la-Jolie

Mardi dernier, une manifestation avait lieu à Mantes-la-Jolie (Yvelines) pour défendre Éric Bezou, syndicaliste Sud rail.

Le soleil brille sur la gare de Mantes-la-Jolie (Yvelines) en cette fin d’après-midi.

Ce mardi 26 mai, une cinquantaine de personnes est rassemblée devant le monument aux morts pour affirmer son soutien à Éric Bezou, le syndicaliste Sud rail menacé de licenciement par la direction de l’entreprise, une direction bien soutenue dans son action par le gouvernement et sa représentante, Muriel Penicaut, la ministre du travail.

Un système sonore a été installé, les témoignages se succèdent au micro. Parmi eux, il y a celui de Linda Zerhdy, une cheminote de Rambouillet, ancienne déléguée du personnel Sud rail. Elle a longtemps travaillé sur la ligne dite PRG, Rambouillet ? Montparnasse, Montparnasse Mantes-la-Jolie et Montparnasse-Dreux et est venue spécialement ce mardi soutenir Éric Bezou.

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Actu Solidaires 78 Licenciements Revue de presse

Mantes-la-Jolie. Un rassemblement contre les licenciements post-déconfinement (Presse)

Sur le site 78actu un article annonçant le rassemblement du 26 mai à la gare de Mantes-la-Jolie en soutien à nos camarades licenciés, dont Eric Bezou de Sud Rail.

Le déconfinement s’accompagne d’une inflation de procédures disciplinaires contre des délégués dans les entreprises, selon l’Assemblée de lutte du Mantois. L’une de ces procédures concerne le cheminot mantais Eric Bezou. L’Assemblée, dont il est membre, est née de la contestation de la réforme des retraites. Elle rappelle que « mi-mars, le pouvoir sempressa de faire passer en force, par le 49.3, sa loi de destruction des retraites plutôt que de protéger le pays de larrivée de l’épidémie ».

Le collectif organise un rassemblement devant la gare de Mantes mardi 26 mai à 17 h « pour permettre aux salariés et habitants de manifester leur soutien » à Eric Bezou et aux autres, car il n’est pas le seul : « À Paris-Est, cinq militants sont menacés de sanction, voire de licenciement, pour faits de grève. La RATP relance les conseils de discipline… tout en interdisant les réunions syndicales ! »

Tous les empêcheurs de déconfiner en rond seraient exposés :

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Actu Solidaires 78 Licenciements Transport

Soutien des UL du Mantois à Eric Bezou de SUD Rail Saint Lazare et à ses camarades de l’IDF menacé·es de licenciement

La SNCF s’acharne sur un militant syndical qui depuis des années dénonce les atteintes à l’emploi et aux conditions de travail au sein de son entreprise dans les Yvelines, particulièrement sur les plus précaires (sous-traitants).

En mars 2019, une procédure, abusive de licenciement est engagée contre Eric Bezou par la SNCF. D’ailleurs, l’Inspecteur du Travail ne donne pas l’autorisation administrative de licenciement de ce représentant du personnel.

Mais à la sortie du confinement, le premier geste de la Direction Générale du Travail, est de désavouer son propre Inspecteur du Travail et a autoriser quand même le licenciement d’Eric Bezou…

Comme lui, des salarié·es et militant·es syndicalistes sur l’IDF sont menacé·es de licenciement.

Les dérives de ce gouvernement pour museler les Inspecteurs du Travail et pour bâillonner les opposant·es syndicaux·ales sont inacceptables dans une Démocratie. Non à la répression anti-syndicale, et oui à la levée immédiate et définitive de toute procédure de sanction envers notre camarade Eric Bezou qui a bien trop souffert de l’injustice et de cette année d’anxiété face à la menace d’être licencié.

Rassemblement de soutien mardi 26 mai 2020,

17h gare de Mantes la Jolie

(Place du 8 mai 1945)

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Actu Solidaires 78 Licenciements Transport

Signer la pétition “Nous ne les laisserons pas licencier Eric !”

En pleine pandémie, Pénicaud veut autoriser le licenciement d’Eric Bezou, cheminot syndicaliste

Notre collègue Eric a reçu ce mardi 12 mai 2020 un mail l’avisant de la volonté du ministère du travail de passer outre la décision de l’inspection du travail de refuser son licenciement. Après 28 ans de carrière l’entreprise n’a donc pas cessé son acharnement à virer un militant, un collègue, un ami. Où en sont les procédures pour ceux qui nous envoyé au travail sans aucune protection pendant cette pandémie ? Où sont les procédures pour les hiérarchiques auteurs de fichiers illégaux, de harcèlement ? Pour ceux qui chaque jour mettent notre santé en danger en passant outre les restrictions médicales de certains d’entre nous ?


Alors que nous sommes encore en pleine crise sanitaire, le ministère du travail et l’entreprise n’ont visiblement pas mieux à faire que de s’en prendre aux travailleurs et à leurs représentants.


Quels que soient les motifs invoqués cette fois-ci, l’entreprise cherche à se débarrasser de ce militant actif et reconnu depuis longtemps, car à travers lui, c’est à nous tous qu’elle veut s’en prendre. Voilà qui ressemble à un message qu’ils nous envoient : on est toujours là pour sévir ! Gare à celles et ceux qui voudraient empêcher le retour au travail le plus rapide et tranquille possible, voulu par le gouvernement et le patronat, pour relancer la machine à profit, au mépris de la santé des cheminots. Car ce retour au travail s’accompagne d’une nuée d’attaques, entre jours de repos ou congés volés, augmentation des horaires de travail sans hausse de salaire et suppressions d’emplois. Et quoi encore !?


Pour mener ces attaques ils voudraient faire taire toute opposition !


Eric n’est pas le seul. A Paris Est, 5 militants sont menacés de sanction, voire de licenciement, pour faits de grève. La RATP relance les conseils de discipline… tout en interdisant les réunions syndicales !


La seule réponse à lui donner est de faire front avec lui.


A cette direction et ce gouvernement qui cherche à imposer leur politique du profit maximum à grands coups de répression : répondons que nous ne les laisserons pas licencier Eric !

Pour signer la pétition…




 

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Actu Solidaires 78 Éducation

Le pari très risqué et irresponsable du gouvernement au mépris de nos vies …


Un programme de maths ou d’histoire ça se rattrape… mais un disparu ne peut pas se remplacer. Mais que valent des vies d’enfants et de salarié.es quand il s’agit de relancer la guerre économique, la course aux profits,la fuite en avant consumériste et le gavage des actionnaires. Salarié. es, syndicalistes de l’éducation,de la Santé, de l’industrie, du commerce, des services publics, des transports, etc. mais aussi parents et citoyen.nes ( habitant.es ici ou ailleurs), il est de notre devoir de dénoncer publiquement l’irresponsabilité de celles et ceux qui entendent ouvrir dès le 11 mai les établissements scolaires au mépris des préconisations – du Conseil scientifique – de l’INSERM – de la Fédération des Médecins de France – de l’Ordre des Médecins – du Conseil d’Etat mais aussi d’une très large partie des élu.es, responsables de communes, de conseils départementaux ou régionaux et surtout des professionnel.les directement concerné.es ainsi que des parents d’élèves. L’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande, le Japon, la province du Québec et l’Etat de New York ont acté une fermeture jusqu’en septembre.  Les risques sanitaires pour les personnels, les enfants et leurs familles, les conditions d’accueil qui après 8 semaines de confinement ressembleront à un grand enfermement, l’hypocrisie de la lutte contre « les inégalités sociales », l’absurdité pédagogique… tout cela, nous dit la presse, pour sauver l’honneur et la face d’un ministre et d’un président ! Dans notre département, qui a enregistré ce 28 avril la seconde plus forte hausse du nombre de malades, aucun établissement ne doit ouvrir… Les écoles ne sont pas une garderie du Medef ! Nos vies valent plus que leurs profits !

Union syndicale Solidaires 78

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