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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Collectivités territoriales

Audrey, assistante sociale assassinée dans l’exercice de ses fonctions

Un policier est mort assassiné. Cet acte profondément regrettable et inadmissible devrait interroger sur les missions de la police, ses moyens et sa formation. Or à l’inverse et comme toujours, il sert de surenchère sécuritaire et liberticide nauséabonde de la part de tout un personnel politique de même que médiatique. Surtout que pendant ce temps-là, un autre fait divers tout aussi grave avait lieu au travers de la mort d’une assistante sociale du département de l’Aube lors d’une de ses visites à domicile dans le cadre d’un accompagnement professionnel personnalisé. Pour ce fait divers, ni relais médiatique ni déclaration politique, ou presque.

La liste des assistant-es sociaux tué-es ces dernières années dans l’exercice de leur fonction est longue. Aussi ce nouveau drame mériterait tout autant des manifestations d’hommage et de soutiens aux assistant-es sociaux lesquels figurent en bonne place des premier-es de corvée, chargé-es de panser les plaies d’une société malade de la dilution des liens sociaux et de la destruction des cadres collectifs et dispositifs permettant pourtant d’amortir la misère sociale. Outre l’indispensable renforcement de leurs moyens et de leur protection, il mériterait que le gouvernement se mobilise réellement face aux véritables urgences sociales, en supprimant les causes plutôt que de participer au bruit de bottes sécuritaire qui ne sera d’aucun effet. C’est d’un véritable plan de lutte contre la pauvreté, pour la mise en place de services publics sociaux dont la société a besoin. Nous n’avons pas besoin de lois liberticides et sécuritaires qui n’arriveront jamais à pallier les effets délétères de la misère sociale.

Ce qu’il nous faut, ce sont d’assistant-es sociales en nombre, protégées et reconnues dans leurs fonctions, dotées des moyens à hauteur des enjeux dans un contexte d’aggravation des inégalités et de paupérisation des populations fragiles. Des politiques sociales luttant réellement contre le chômage et les discriminations, pour l’accroissement des salaires, pour la mise en place de services publics utiles à la population, voilà les urgences que nous revendiquons et exigeons. Maintenant.

>> Voir le Communiqué de SUD Collectivités territoriales

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Audrey, assistante sociale assassinée dans l’exercice de ses fonctions

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

Avec les AESH, toutes et tous en grève le 3 juin !

Le ministre Blanquer a fait de l’école inclusive la vitrine de sa politique éducative. Or sur le terrain, les personnels de l’Éducation nationale dressent un constat alarmant de la scolarisation des élèves en situation de handicap. L’école inclusive de Blanquer ne parvient pas à assurer l’accompagnement de la scolarité des élèves en situation de handicap. Voici plusieurs raisons :

  1. L’administration ne parvient pas à recruter des personnels AESH en nombre suffisant pour accompagner les élèves qui ont des notifications MDPH. Pourquoi ? Parce que les conditions salariales sont trop mauvaises !
    • À cause des temps incomplets imposés, les AESH travaillent en moyenne 24h pour 750 euros !
    • Parce que l’administration s’entête à parler de « missions » d’AESH et refuse de reconnaître qu’il s’agit d’un vrai métier.
  2. Pour pallier le manque de personnels, les services départementaux mutualisent les moyens dans les PIAL (Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisés). Avec cette mutualisation, les élèves accompagné-e-s perdent des heures d’accompagnement et les AESH prennent en charge davantage d’élèves sur des plus petites quotités horaires, en passant d’un établissement scolaire à l’autre. Dans les PIAL, seule la logique comptable prévaut : ce ne sont pas les besoins qui déterminent les moyens, mais les moyens disponibles qui déterminent la quotité d’accompagnement.
  3. La formation des personnels est toujours insuffisante et le nombre d’élèves par classe reste généralement trop élevé pour véritablement garantir un maximum de réussite aux élèves en situation de handicap.

Les AESH se sont massivement mobilisé-e-s le 8 avril pour revendiquer la reconnaissance de leur métier avec la création d’un vrai statut de la Fonction Publique avec un temps de travail à plein-temps et un salaire complet. La reconnaissance du métier d’AESH est indispensable pour assurer une véritable inclusion scolaire. 

Face au mépris du gouvernement et à la casse du service public d’éducation, soyons solidaires !

Pour gagner un véritable statut pour les AESH, il faut se mobiliser massivement, tou-te-s ensemble, AESH, enseignant-e-s, CPE, AED… l’accompagnement de la scolarité des élèves en situation de handicap est l’affaire de tou-te-s.

SUD éducation revendique un statut d’Éducateur-trice Scolaire Spécialisé-e intégré dans la Fonction Publique avec un  temps plein d’accompagnement à 24h.

Contactez le syndicat SUD éducation de votre département pour connaître le rendez-vous de mobilisation !

Les droits des AESH, c’est l’affaire de toutes et tous !

Avec les AESH, toutes et tous en grève le 3 juin

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Actu Solidaires 78 antifascisme

Manifestation antifasciste : 8 ans après, Clément vit dans nos luttes !

L’Appel commun

8 ANS APRÈS, CLÉMENT VIT DANS NOS LUTTES !

Il y a 8 ans, Clément Méric, militant antifasciste et syndical, était assassiné par des militants néonazis, en plein Paris. En mai prochain, se tiendra le procès en appel de ses meurtriers, condamnés en première instance. Bien qu’il soit nécessaire que la justice reconnaisse la responsabilité des militants de l’organisation néonazie Troisième Voie qui s’en sont pris à Clément et à ses amis ce 5 juin 2013, cela ne saurait suffire car, par-delà la question judiciaire, il est impératif d’organiser une mobilisation politique et de replacer le meurtre de Clément sur le plan politique : la montée en puissance de l’extrême droite et de ses violences dans le monde.

Car 8 ans après sa mort, les forces fascistes contre lesquelles luttait Clément ne cessent de progresser. En plus de l’essor électoral du Rassemblement national, on a pu observer non seulement la persistance des violences perpétrées par des groupes d’extrême droite, mais aussi la circulation de leurs idées, des plateaux télés jusqu’au plus haut sommet de l’État. Depuis 8 ans, on a vu la chasse aux migrant-e-s s’intensifier, le racisme institutionnel et en particulier l’islamophobie gagner en légitimité et en intensité dans toutes les sphères de la société. On a vu le complotisme se développer et les actes antisémites augmenter. On a vu les violences policières s’étendre, tandis que des politiques néolibérales frappent de plein fouet les plus démuni-e-s. Les mouvements sociaux de ces dernières années ont été largement réprimés, cette répression s’étendant à celles et ceux qui luttent contre les idées réactionnaires, qu’illles soient antifascistes, syndicalistes ou militant-e-s LGBTQIA+.

Face au tournant autoritaire de l’État et à la radicalisation d’une large partie du champ politique français, nous serons dans la rue le 5 juin, en mémoire de Clément, mais aussi pour appeler à poursuivre les combats qu’il menait.

Au lendemain du procès en appel des assassins de Clément Méric (25 mai – 4 juin, TGI d’Évry) :

MANIFESTATION ANTIFASCISTE
SAMEDI 5 JUIN 2021
14H PLACE DE LA RÉPUBLIQUE

Le Tract Solidaires

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Actu Solidaires 78 Automobile

Les salariés de l’Ingénierie/Tertiaire Renault en grève


Les syndicats SUD, CFDT, CGT, CFE-CGC, FO et SM-TE appellaient l’ensemble des salariés Renault et sous-traitants à faire grève contre l’externalisation de la maintenance et pour défendre leur emploi jeudi 20 mai, avec des rassemblements à 10h sur les sites de Lardy, Aubevoye, Guyancourt et VSF.

Tous les syndicats des sites Renault d’Ingénierie/Tertiaire de Guyancourt, Aubevoye, Lardy et Villiers-Saint-Frédéric appellent à une journée de mobilisation contre un projet d’externalisation, et pour la défense des emplois dans l’Ingénierie et les fonctions support de Renault.

SUD demande à la direction de Renault d’abandonner son projet d’externalisation de la maintenance des moyens d’essais de l’Ingénierie et de ses 27 salariés (17 à Lardy, 6 à Aubevoye, 3 au TCR et 1 au Mans), et l’arrêt des suppressions de postes sans reclassement interne.

Avec un objectif de 2500 suppressions de postes dans l’Ingénierie/Tertiaire, toutes les directions sont touchées. De nombreux salariés dont le poste est supprimé commencent à se retrouver sans solution de mobilité ou de reclassement interne. Cette méthode de management, qui vise à pousser les salariés à un départ soi-disant « volontaire » dans le cadre d’une Rupture Conventionnelle Collective, est inadmissible.

Après les promesses d’un plan d’économie « sans souffrance sociale », la direction lance un plan de com’ sur la Responsabilité Sociétale et Environnementale. Jean-Dominique Senard (Président de Renault) et Luca De Meo (Directeur Général de Renault) n’ont cessé de souligner lors de l’AG des actionnaires « la dimension profondément humaine et généreuse de Renault Group », affirmant que « chez Renault, la technologie et l’innovation sont toujours au service de l’humain ». Mais sur le terrain, une vague d’externalisation, de délocalisation et de perte d’activités déferle sur des salariés en souffrance.

Alors que JD Senard déclare que « chez nous, chacun peut trouver sa place, et participer à une aventure collective », des centaines de salariés de l’Ingénierie/Tertiaire n’y ont plus leur place. Pour beaucoup, l’aventure collective menace de se finir en plan de départ ou en externalisation forcés.

Du travail, il y en a. Les enjeux des nouvelles mobilités et de la transition écologique doivent être source d’emplois, notamment dans l’Ingénierie. Au lieu de cela, ils sont le prétexte à une casse sociale.

Tous les syndicats (SUD, CFDT, CGT, CFE-CGC, FO et SM-TE) appellent l’ensemble des salariés Renault et sous-traitants à la grève jeudi 20 mai à partir de 10h, avec des rassemblements devant les sites Renault de Lardy et d’Aubevoye, et à l’intérieur du Technocentre de Guyancourt et du site de Villiers-Saint-Frédéric.

Communiqué SUD Renault Guyancourt/Aubevoye mardi 18 mai 2021

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

Dépistages et autotests dans les établissements scolaires du 78 : enfumage, mépris, exclusion

Dans le 78, l’administration de l’Éducation nationale a choisi de distribuer les autotests aux personnels, mais en triant les statuts “privilégiés” et les autres. Les précaires seront servi·es les dernièr·es.

Entre les fanfaronnades du ministre Blanquer et de ses acolytes, et les réalités du terrain, il y a souvent un monde. On a beau savoir que leurs paroles ne sont que poudre aux yeux ou succession d’inepties, on ne s’habitue toujours pas, surtout lorsqu’elles mettent en jeu la santé des élèves, de leurs proches et des personnels !

D’un côté, le ministre se pavane devant les médias en parlant de dépistages massifs dans les écoles. De l’autre côté, il y a des établissements où, faute d’une organisation sensée, ce sont quelques 40 élèves sur 500 qui sont testé·es… autant dire personne !

Mais qu’importe ! Le dépistage aura été fait dans cet établissement, on pourra ajouter une ligne au tableau départemental et se vanter qu’il n’y ait eu aucune contamination de détectée !

Concernant les autotests, le ministre se rengorge en affirmant qu’ils sont distribués aux personnels, et dans le même temps, on apprend que dans certains collèges des Yvelines, les AED (assistant·es d’éducation), AESH (accompagnant·es d’élèves en situation de handicap), personnels administratifs ne sont pas prévu·es dans la distribution (plus tard, leur dit-on). On apprend aussi que dans des lycées, les AESH doivent aller chercher leurs tests à l’autre bout du département (quand, comment, peu importe là aussi).

De nouveau, suintent le mépris et la volonté de diviser, fondés sur une lamentable vision hiérarchique et segmentée de l’organisation des personnels. Il y aurait ainsi les nobles professeur·es d’un côté, et le petit personnel de l’autre, que l’on pourrait dédaigner et écarter.

Non contente de laisser sciemment les AED et les AESH dans la précarité, l’institution les piétine davantage encore en les faisant passer après dans les mesures sanitaires.

Sud éducation 78 déplore cette nouvelle maltraitance des personnels et exige que tou·tes soient traité·es à égalité et puissent disposer, si elles et ils le souhaitent, des autotests promis par le gouvernement.

Voilà quelques déplorables échos de la gestion sanitaire dans le département.

N’hésitez pas à nous faire remonter la situation de votre établissement !

Contact
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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

Accompagnant·es d’élèves en situation de handicap : grève le 3 juin

Le 8 avril, nous avons été des milliers à nous mobiliser partout sur le territoire pour dire non aux PIAL et revendiquer un vrai statut et un vrai salaire. Une nouvelle journée de grève est appelée par l’intersyndicale le jeudi 3 juin. Toutes les raisons de la colère sont là !

Contre les PIAL et la mutualisation

Depuis la rentrée 2019, les Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisé sont généralisés. Derrière cette réorganisation de notre travail présentée par le ministère de l’éducation nationale comme un atout, les PIAL sont un outil du développement de la mutualisation des moyens. Nos conditions de travail s’en trouvent dégradées car nous accompagnons de plus en plus d’élèves sur un territoire géographique étendu, tandis que les conditions d’accompagnement des élèves se sont elles aussi fortement détériorées car ils et elles bénéficient de moins en moins d’heures d’aide humaine. Le ministère compense les difficultés de recrutement sur notre dos, nous réduisant ainsi à une variable d’ajustement des politiques de l’école inclusive.
Pour un vrai statut et un vrai salaire

Les CDD de trois ans n’ont rien changé aux difficultés que nous rencontrons : c’est une institutionnalisation de la précarité de notre statut. Les revalorisations salariales prévues ne sont pas une victoire : nos salaires augmentent de seulement quelques euros sur l’ensemble de notre carrière. Le passage à 41 semaines annuelles ne permet pas de compenser le temps de travail invisible et la formation est quant à elle toujours largement insuffisante à notre pratique professionnelle.
Les moyens ne sont pas non plus mis pour, dans le contexte actuel, nous protéger face à l’épidémie de Covid19.

Assez de mépris ! Notre rôle et nos pratiques pédagogiques et éducatives, en tant que professionnels de l’inclusion et de l’adaptation scolaire doivent être reconnus. Jeudi 3 juin, soyons massivement en grève et en manifestation. SUD éducation Paris appelle l’ensemble des personnels à se joindre à l’appel à la grève pour soutenir les revendications des AESH.

Fiche pratique sur le droit de grève des AESH

Le droit de grève est un droit fondamental et constitutionnel incontestable. Les personnels accompagnant-e-s des élèves en situation de handicap ont donc le droit de se mettre en grève, comme tous les personnels de l’Éducation nationale, qu’ils-elles soient fonctionnaires ou non-titulaires.

Fiche pratique AESH et droit de grève
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Affiche


AESH 3 juin 2021 Affiche


AESH 3 juin 2021 – Tract de SUD éducation Paris
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Actu Solidaires 78 Licenciements Transport

Grève en soutien à Ahmed Berrahal, réprimé pour avoir dénoncé des violences sexuelles à la RATP

Ahmed Berrahal aurait dû recevoir une médaille pour son engagement syndical. A la place, il enchaine aujourd’hui son troisième conseil de discipline en un an et demi. Elu CGT à la RATP, il a déjà été confronté à la répression pour avoir remis en cause la conformité des masques fournis par la RATP et dénoncé la vétusté de certains autobus, explique-t-il dans une interview donnée au Courrier de l’Atlas.

Cette fois, ce machiniste receveur est accusé d’avoir harcelé moralement un de ses chefs… lui même accusé par une femme pour des faits d’agression sexuelle. Un préavis de grève a été déposé pour le 10 mai et un rassemblement de soutien à Ahmed Berrahal se tient ce lundi avant qu’il ne soit entendu en conseil de discipline.

« Une salariée m’a averti de son agression. Elle m’a transmis la main courante qu’elle avait déposée contre le chef, je l’ai transférée à ma direction pour l’alerter et on m’a répondu que je n’aurais pas dû faire ça », explique Ahmed Berrahal. Dans la main courante, la jeune femme raconte que son collègue lui a touché les seins et a tenté de l’embrasser de force. Pour le syndicaliste, la répression dont il fait l’objet en dit long à la fois à propos du sexisme qui sévit à la RATP mais aussi de la volonté de la direction de le mettre sous le tapis.

Bien entendu, ce n’est pas un cas isolé. En deux ans et demi, j’ai déjà dû traiter 7 cas d’harcèlement sexiste et ou d’agressions sexuelles. Quand j’ai intégré la RATP en 2004, il y avait très peu de femmes, surtout chez les machinistes. Aujourd’hui, elles sont beaucoup plus nombreuses à conduire des autobus, à occuper donc des postes « fragiles ». Il y a énormément de femmes, parfois des mamans qui élèvent seules leurs enfants, qui sont dans des situations précaires. Il y a sans aucun doute beaucoup plus de cas d’agression sexuelle au sein de la RATP mais la peur du licenciement les empêche de parler. Derrière le beau discours de lutte contre les agressions sexuelles que martèle la direction, il y a la réalité. C’est encore très tabou à la RATP de parler de ce sujet-là. L’omerta règne. C’est pour ça qu’il faut l’ouvrir, raconte Ahmed Berrahal.

Photo : O Phil des Contrastes

Source : Rapports de forces

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Actu Solidaires 78 Automobile

Mobilisation jeudi 20 mai dans l’Ingénierie Renault


Après les débrayages des 23 et 30 mars et le rassemblement du 8 avril à Boulogne, les syndicats de l’Ingénierie Renault appellent à faire grève jeudi 20 mai contre l’externalisation de la maintenance des moyens d’essai, pour la défense des emplois dans l’Ingénierie et les fonctions support.

Externalisation de la maintenance des moyens d’essais, suppressions de postes sans solution de reclassement…

IL FAUT UNE MOBILISATION GENERALE :
CONTRE l’externalisation de la maintenance
POUR la défense des emplois et l’avenir de l’Ingénierie et des fonctions support
Jeudi 20 mai, mobilisons-nous massivement !
RDV à 10h à Aubevoye : devant le CTA
Au Technocentre : Parvis de la Ruche (à côté de Paul)
ou par TEAMS (et aussi devant le site de Renault Lardy)

 
La direction maintient son projet d’externalisation de la maintenance malgré l’impact délétère sur les salariés concernés comme sur le reste des salariés de l’ingénierie.

Les dernières réunions avec les directeurs l’ont confirmé : ils veulent maintenir leur projet « quoi qu’il en coûte ». Même si cela détériore notablement la santé des salariés concernés (17 à Lardy, 6 à Aubevoye, 3 au TCR et 1 au Mans), même si cela dégrade le climat social dans l’ingénierie, même s’il n’y a aucun intérêt technico-économique. Il s’agit juste de mettre la pression sur l’ensemble du personnel.

Il faut donc que nous fassions monter notre mobilisation d’un cran pour les faire reculer : après le succès des débrayages des 23 et 30 mars, il nous faut être plus nombreux et plus déterminés le 20 mai.

Les suppressions de postes sans solution de mobilité commencent à devenir réalité.

Avec 2500 suppressions de postes dans l’Ingénierie/Tertiaire, toutes les directions sont touchées. Et le nombre de postes disponibles sur l’application « Job Opportunities » est réduit. Des centaines de salariés risquent de se retrouver sans poste, ni solution de reconversion. Cette méthode de management par la peur dans le but de pousser les salariés au départ est inadmissible !

Après les promesses d’un plan d’économies « sans souffrance sociale », la direction lance un plan de com’ sur la « Responsabilité Sociétale et Environnementale ». Mais sur le terrain, c’est le caractère inhumain des décisions prises qui saute aux yeux.

Au moment où nos dirigeants insistent sur « la dimension profondément humaine et généreuse de Renault Group » et sur le fait que « chez Renault, la technologie et l’innovation sont toujours au service de l’humain », nous subissons un projet d’externalisation qui s’ajoute à une réduction drastique des emplois et des moyens de l’Ingénierie/Tertiaire. Mais pour J.-D. Senard : « chez nous, chacun peut trouver sa place, et participer à une aventure collective » !

Du travail, il y en a. La transition écologique ne peut être un prétexte pour justifier la casse de l’emploi.

Nous appelons l’ensemble des salariés Renault et sous-traitants à la grève, car l’avenir des emplois et des sites d’Aubevoye et de Lardy s’assombrit de jour en jour. Pour faire barrage à ce projet d’externalisation, mobilisons-nous ! RDV Jeudi 20/05 à partir de 10h au CTA et au TCR

ou par TEAMS : Cliquez ici pour rejoindre la réunion
 

Télécharger le tract intersyndical d’appel au 20 mai
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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

Éducation : le Ministre doit satisfaire les revendications des AED (surveillant·es)

Communiqué CGT Éduc’action, SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNALC, FNEC FP-FO, SUD-Éducation

Depuis décembre 2020, les personnels de Vie scolaire se mobilisent contre la précarité, pour avoir de vraies perspectives d’avenir, de meilleures conditions de travail et un vrai salaire. Au-delà de la période de crise sanitaire durant laquelle les personnels de Vie scolaire sont en première ligne et depuis plus d’un an voient leurs conditions de travail se dégrader, les services de Vie scolaire sont largement sous dotés et les conditions d’exercice des personnels AED sont inacceptables : des contrats d’un an renouvelable dans une limite de 6 ans, temps partiels parfois imposés, salaires largement insuffisants, temps de formation insuffisant.

Pourtant le ministre refuse de répondre aux revendications légitimes des AED mobilisés : diminution du temps de travail, recrutement massif de postes supplémentaires, augmentation du temps de formation, augmentation de salaire, versement des primes REP et REP+ et de vraies perspectives d’avenir, ce qui passe dans un premier temps par l’arrêt des menaces de licenciements et des licenciements tout court…

Pour toutes ces raisons, les collectifs AED appellent à une nouvelle semaine d’action et de grève le 17 mai 2021 et à une manifestation nationale à Paris le 20 mai, un préavis de grève a été déposé.

Les organisations syndicales CGT Éduc’action, SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNALC, FNEC FP-FO, SUD-Éducation soutiennent la semaine d’action et de grève du 17 mai 2021 des personnels AED.

Paris, le 12 mai 2021

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