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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 La Poste

À Gassicourt (Mantes-la-Jolie) Mobilisons-nous pour notre Poste de quartier !

Communiqué de presse :

Nous avons appris avec stupéfaction et indignation le projet de La Poste de fermer le bureau place Paul Bert, dans le quartier de Gassicourt à Mantes-la-Jolie.

Ce projet, dicté par une froide logique financière, doit être abandonné pour plusieurs raisons :

  • chaque bureau de Poste a son utilité à Mantes-la-Jolie : comme celui du Val Fourré ou de Gambetta, c’est un service de proximité, au cœur de chaque quartier de la ville
  • comme nous l’avons constaté lors de nos diffusions de pétitions, le bureau est largement fréquenté (malgré ses horaires d’ouverture parfois peu commodes), par les habitants du quartier, pour le courrier, les colis et pour ses services bancaires, notamment par des personnes âgées qui ne peuvent se rendre dans un autre bureau
  • comment justifier une rénovation des places du quartier de Gassicourt afin de les faire vivre et dans le même temps fermer un service qui s’y trouve ?
  • financièrement, La Poste, entreprise privatisée, est largement subventionnée par nos impôts, elle devrait donc remplir un service d’intérêt général, et non pas chercher à générer des bénéfices pour ses actionnaires

Pour ces raisons, nous avons créé un collectif de citoyens et d’habitants du quartier pour nous opposer à cette fermeture et obtenir l’ouverture du bureau de Poste à des horaires étendus. Les services publics nous appartiennent, défendons-les et développons-les !

Nous appelons les habitants du Mantois à nous rejoindre, en signant et partageant la pétition, en participant à la prochaine réunion, en nous contactant à l’adresse sauvonslapostedegassicourt@riseup.net pour avoir plus d’informations sur nos actions.

Le collectif « Sauvons la Poste de Gassicourt »

Prochaine réunion publique : le 16 octobre à 19h30, Espace Guy Mainière, rue Maurice Braunstein

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Actu Solidaires 78

Lancement du plan d’action contre les accidents du travail et les accidents de service

L’Union syndicale Solidaires lance un plan d’action afin de rendre visibles les accidents liés au travail dans les entreprises, les associations et les 3 versants de la fonction publique, ainsi que leurs conséquences sur la santé physique et psychique des victimes. Il faut sortir de l’invisibilité des accidents du travail, du déni et de l’impunité des employeurs.

Ce plan d’action s’inscrit dans le prolongement de la participation de Solidaires à la journée internationale du 28 avril pour la sécurité et la santé au travail depuis 2022, et aux Assises de la santé et la sécurité des travailleurs et des travailleuses avec la CGT, la FSU et nos partenaires associatifs.

Matériel

Des brochures à destination des salarié·es :

  • « Faire des accidents du travail dans l’entreprise un enjeu collectif » pour le secteur privé (actualisée en 2024).
  • « Faire des accidents de service dans la fonction publique un enjeu collectif » pour la fonction publique.

Un exemple : le Protocole intersyndical contre les accidents du travail du Pays basque

***

Calendrier

25-29 novembre 2024 : 2e session de formation de formateurs et formatrices « Agir syndicalement contre les atteintes à la santé liées au travail dans la fonction publique ».

25 et 26 mars 2025 : Assises de la santé et la sécurité des travailleurs et des travailleuses.

28 avril 2025 : journée internationale pour la sécurité et la santé au travail.

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Actu Solidaires 78

Budget 2025 : d’autres choix sont possibles et nécessaires !

PLF et PLFSS 2025 : Solidaires dénonce un budget d’austérité et des coupes sans précédent dans les services publics et la protection sociale !

Les projets de loi de finances et de la sécurité sociale 2025 viennent d’être présentés. Ils sont inacceptables. La réduction du déficit est le prétexte à des coupes massives dans les services publics déjà fortement attaqués ces dernières années. La répartition de ces coupes reste inconnue pour 5 milliards qui passeront par amendement. Elles se traduiront par de nouvelles suppressions d’emplois notamment à l’Éducation nationale, aux Finances et à France Travail, un gel des rémunérations et des investissements, une forte dégradation de la qualité du service rendu et des fermetures qui vont éloigner davantage les services publics de la population.

De plus, les efforts vont à nouveau peser fortement sur la population dans un contexte d’inflation continue à l’image des taxes sur l’électricité en forte augmentation. Ainsi, plutôt que d’agir sur les conditions de travail, ce sont les arrêts maladie qui sont dans le collimateur et seront moins bien indemnisés. Les consultations de médecine seront elles moins bien remboursées et les retraité·es attendront 6 mois supplémentaires pour voir leurs pensions revalorisées. Tout ceci aggravera les inégalités et le renoncement aux soins et donnera une place privilégiée aux mutuelles privées qui voient s’élargir leur marché.

À l’inverse, les plus hauts revenus et les grandes entreprises sont largement épargnés. Alors que les entreprises du CAC 40 ont généré plus de 146 milliards de bénéfices en 2023 et que 200 milliards ont été versés aux entreprises sans contrepartie sociale ou environnementale ces cadeaux fiscaux ne sont remis en cause qu’à la marge tandi que loin de la communication des derniers jours, leur contribution aux recettes reste modeste.

Enfin, les investissements pour la bifurcation écologique sont largement en deçà de ce qu’exige la situation. Alors qu’une tempête directement causée par le réchauffement climatique vient de s’abattre sur le pays, aucune rupture n’est engagée. Au contraire, une partie des aides dont le Fonds vert, sont remises en cause. Pour limiter à 2 degrés le réchauffement d’ici 2050 il nous faut investir un minimum de 36 milliards d’euros chaque année. L’inaction coûtera bien plus cher : 10% du PIB chaque année.

Pour L’Union syndicale Solidaires il est urgent de choisir une autre voie :

  • entamer une revue des niches fiscales et supprimer celles sans utilité sociale ou écologique
  • revenir sur la baisse des impôts de production et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (20 milliards d’euros de recettes estimées)
  • rétablir l’ISF (4,5 milliards d’euros de recettes estimées)
  • imposer les revenus financiers au barème progressif de l’impôt sur le revenu et créer de nouvelles tranches pour un impôt vraiment progressif,
  • supprimer les exonérations de cotisations qui coûtent cher au budget de l’État, détruisent la protection sociale et tirent les salaires vers le bas (80 milliards d’économies).
  • taxer les rachats d’action de manière conséquente et les superprofits (20 milliards de recettes estimées)
  • investir dans les services publics et la bifurcation écologique

La question de la dette pèse fortement sur le débat public, et les intérêts de la dette pèsent fortement sur les finances publiques. Pour l’Union syndicale Solidaires, la question de l’annulation d’une partie de la dette n’est pas un tabou. Nous avons su le faire par le passé.

L’Union syndicale Solidaires défend un autre budget pour une autre société, plus juste, plus sociale, plus écologique.

Pour aller plus loin :

-Budget 2025 : analyse et revendications de Solidaires

-Budget 2025 de l’Éducation nationale : Analyse & Revendications de SUD éducation

-Un véritable programme de Services Publics porté par Solidaires Finances Publiques

20240111-PLF-PLFSS25-solidaires-1

Documents à télécharger

communiqués
interpro national
politique économique et sociale du gouvernement

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Actu Solidaires 78 La Poste

Jeudi 16 octobre – réunion contre la fermeture de la Poste de Gassicourt

Prochaine réunion publique du collectif contre la fermeture de la Poste de Gassicourt, jeudi 16 octobre à 19h30, Espace Guy Mainière, rue Maurice Braunstein.

Le collectif appelle les habitants du Mantois à le rejoindre, en signant et partageant la pétition, en participant à la prochaine réunion, en le contactant à l’adresse sauvonslapostedegassicourt@riseup.net pour avoir plus d’informations sur ses actions.

Le collectif « Sauvons la Poste de Gassicourt »

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Actu Solidaires 78

Reprendre l’Offensive !

Les résultats des élections législatives ont clairement montré le ras-le-bol de la population quant à la politique néolibérale menée. Le mépris d’un mouvement social de 6 mois pour nos retraites, avec une réforme qui passe en force, les salaires qui stagnent, le niveau de vie qui plonge avec l’inflation, nourrissent les colères. Les services publics, vivement attaqués par ce pouvoir peinent à assurer leurs fonctions : l’hôpital public est tenu à bout de bras par des personnels exténués, l’école est sans moyens, et tous les autres services publics sont désormais exsangues.

Cette dissolution a aussi été un marche pied donné à l’extrême droite qui profite allègrement de la banalisation des discours et actes racistes, qui fait des immigré-es des boucs émissaires, tout en prônant le tout sécuritaire et un retour autoritaire à l’ordre.

Reprendre l’offensive pour notre camp social c’est revenir à la retraite à 60 ans, conquérir un SMIC à 2000 euros et des minima sociaux, des salaires qui permettent de vivre et non survivre, des services publics de qualité en garantissant l’égalité d’accès et de traitement.

C’est la priorité de lutte que s’est donnée Solidaires. Parce qu’il y a urgence. Il s’agit collectivement de tout mettre en oeuvre pour que la grève et les manifestations du 1er octobre soient une réussite par des réunions et discussions sur les lieux de travail, pour porter un message clair : quel que soit le gouvernement que le “roi” Macron aura choisi, et quelles que soient les résistances du patronat, des multinationales, ces revendications prioritaires ne sont plus négociables, et nous avons la capacité de les imposer collectivement maintenant !

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Le 1er octobre, les chômeur·ses et précaires seront aussi dans la rue !

La dernière contre-réforme de l’assurance chômage à laquelle Gabriel Attal a dû renoncer en juillet dernier ne doit pas faire oublier les baisses de droits drastiques qui ont été appliquées au forceps durant la dernière mandature de Macron contre les chômeur·ses et les précaires. Ce déferlement de casses qui s’est enchaîné ces dernières années doit aussi être abrogé urgemment : calcul du salaire journalier de référence, passage de 4 à 6 mois de la durée de cotisation nécessaire pour ouvrir les droits, réduction de la durée d’indemnisation via le mécanisme de « contracyclicité »… avec en corollaire l’intensification des contrôles, obsession de tous les gouvernements.

Tout comme pour les retraites, ces baisses de droits toucheront de plus en plus de monde, avec en premier lieu les femmes qui représentent aujourd’hui 54 % des chômeur·ses, les jeunes à l’avenir incertain mais aussi les plus âgé·es d’entre nous. Avec le recul de l’âge de la retraite à 64 ans, 1 actif(ve) sur 2 n’étant plus en activité à partir de 60 ans, de plus en plus de travailleur·ses seront piégé·es dans un sas de la précarité de plus en plus long au RSA ou au chômage. De manière générale l’allongement de la durée en emploi nécessaire pour ouvrir des droits à la retraite ajouté à la non prise en compte des périodes chômées ou non travaillées, pénalise des millions de travailleur·ses, et particulièrement les femmes qui majoritairement ont des carrières fragmentées et des bas salaires.

Concernant l’assurance chômage, toutes ces attaques participent à un seul et même projet : casser les maigres droits conquis pour les chômeur·ses et précaires afin de les forcer à accepter des emplois précaires souvent mal payés et non-choisis. Et l’avènement de France Travail n’est que celui d’une machine infernale, déshumanisée, pilotée par des algorithmes et qui ne vise qu’à broyer ses agent-es et ses usager-es au profit d’un patronat toujours plus avide de main d’œuvre taillable corvéable à merci ! Véritable retour au moyen âge des droits sociaux !

Aussi, face au chômage de masse, à la casse de nos droits sociaux et des institutions du salariat (retraites, santé, chômage…), aux conditions de travail et de vie qui se dégradent de plus en plus et à l’absence d’emplois dignes, Solidaires revendique de nouveaux droits pour toutes et pour tous avec ou sans emploi à travers la revendication du nouveau statut du salarié·e. Il s’agit de garantir une continuité du salaire entre deux emplois sans perte de qualification et également un droit au salaire pour tout.es les sans emploi, avec ou sans papiers, et dès 18 ans (au minimum à la hauteur d’un SMIC revalorisé), en clair une véritable sécurité sociale du chômage.

De tels droits auraient un double effet : celui de sortir de la pauvreté et de l’insécurité sociale des millions de personnes, mais aussi de permettre à celles et ceux qui ont un emploi d’être moins soumis·es à la pression patronale, tant au niveau des salaires que sur le plan des conditions de travail.

Solidaires revendique également :

  • l’abrogation de la « réforme » des retraites mais aussi de l’ensemble de celles qui ont porté atteinte ces dernières années aux droits des chômeurs et des précaires.
  • l’augmentation des salaires dans le public comme dans le privé avec un SMIC à 2 000 euros net mais aussi et surtout l’égalité de salaires entre femmes et hommes. Par effet mécanique ces augmentations entraîneraient plus de cotisations sociales pour remplir nos Caisses de sécurité sociale et de chômage.
  • la défense, l’accès et le développement des services publics de qualité partout sur le territoire.
  • l’arrêt des exonérations de cotisations sociales, partie socialisée de nos salaires (80 milliards/an), qui au nom du « coût du travail », et donc du profit, mettent à mal notre système de Sécurité sociale, toutes branches confondues.
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