Skip to content

Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

Catégories
Accidents du travail Actu Solidaires 78 Lecture

Jeudi 25 mai – rencontre Matthieu Lépine auteur de L’Hécatombe invisible

À partir de 20 heures, à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay, rencontre avec Matthieu Lépine

Ils s’appelaient Michel, Harouna, Franck, Romain, Hugo, Christiane, Yucel ou encore Teddy. Ils étaient ouvriers, travailleurs indépendants, apprentis, parfois même stagiaires. Tous ont en commun d’avoir perdu la vie dans l’exercice ou l’apprentissage de leur métier.

Matthieu Lépine dénombre les accidents du travail mortels depuis plus de quatre ans. Son ouvrage dévoile le bilan terrifiant de ce recensement inédit. Chiffres, témoignages, analyses, L’Hécatombe invisible lève un tabou sur une réalité ignorée : la mort au travail est un fait social majeur en augmentation qui concerne des travailleurs souvent jeunes et au statut précaire.

Non-respect des obligations de sécurité, négligence de la formation, recours massif à une main-d’œuvre intérimaire ou employée en sous-traitance, déresponsabilisation des entreprises, la dégradation généralisée des conditions de travail est au cœur des enjeux sur la question des accidents professionnels. Un document édifiant.

Matthieu Lépine enseigne l’histoire-géographie en Seine-Saint-Denis. L’Hécatombe invisible est son premier livre

Catégories
Actu Solidaires 78 antifascisme

St Cyr l’école : pas de nazis dans nos quartiers, pas de quartiers pour les nazis

Environ 150 personnes ont répondu à l’appel du collectif de citoyen.nes de la ville nouvelle pour dénoncer la tenue d’un concert de rock aryen à St Cyr l’école samedi dernier.

Des militant.es d’extrême droite ont pu faire des saluts nazis dans la salle Simone Veil. Au delà de ce concert néo nazi, c’est le climat ambiant voyant la montée (le retour) de l’extrême droite qui inquiète.

Il n’y a pas d’ultra droite, terme employé par les médias pour faire croire qu’il y a pire que l’extrême droite, mais une seule et même extrême droite. Le discours social adopté par le RN depuis quelques années voudraient faire croire à un changement de vision. Or il n’en est rien, le fond de commerce des fachos reste l’immigration, le racisme, le sexisme et l’homophobie. Elle ne sera jamais l’alliée des travailleuses et travailleurs. Elle vote le contraire de ce qu’elle dit dans les médias et n’est jamais au côté de celles et ceux qui souffrent au quotidien, ni à défendre les emplois des travailleurs.

Catégories
Actu Solidaires 78 Automobile Dans les Yvelines, une classe en lutte... Histoire locale Industrie Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes féministes Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 53

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : La Gazette en Yvelines

Catégories
Actu Solidaires 78 Automobile

Élections à STELLANTIS POISSY : Après l’exclusion de la « CGT historique », le nouveau syndicat SUD obtient 21% et 4 élus ouvriers

Chez PSA Poissy (3 000 salariés), le 19 avril, pour sa première participation aux élections professionnelles, le syndicat SUD Stellantis Poissy a obtenu 21,2 % au 1er collège et devient le deuxième syndicat chez les ouvriers.

Catégories
Actu Solidaires 78 Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Les Mureaux, Mantes, Paris, St Quentin en Yv., etc. Toutes et tous ensemble le 1er mai


Saint-Quentin-en-Yvelines : départ collectif depuis la gare
de Saint-Quentin-en-Yvelines, rendez-vous en tête de quai
du RER C (départ train 13h40)

Les Mureaux : 10h Rond-point des Bougimonts

Mantes : départ 10 h de la place de l’Étape direction la gare de MlJ

Paris : 14 h République


Le 1er mai est la journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs. En France, la mobilisation pour la défense de nos retraites engagée depuis janvier est d’une intensité rare. Si nous n’avons pas pu passer un cran décisif, en particulier en mars par la grève reconductible et nos actions, nous n’avons cependant pas perdu. L’exécutif essaye de tourner la page depuis des semaines, sans succès.

Solidaires invite les travailleuses et travailleurs à continuer la lutte par des journées d’actions et par la multiplication d’initiatives (rassemblement sur les déplacements de l’exécutif et des parlementaires qui soutiennent la loi, casserolades, déploiement de banderoles…). Les « 100 jours de Macron » sont un Waterloo annoncé : il n’y aura pas de retour à la normale. L’unité intersyndicale a jusqu’ici été primordiale et nous entendons la préserver au maximum.

La multiplication des violences policières, des gardes à vue, des réquisitions de salarié·es, des interdictions de se rassembler ou de manifester révèlent la fuite en avant de l’exécutif sur la question sociale et a ouvert une crise démocratique profonde. Les violences orchestrées par l’État autour des mégas-bassines, comme les attaques contre la Ligue des droits de l’Homme ou les menaces de dissolution des Soulèvements de la Terre sont préoccupantes et posent la question de la nature du régime vers lequel va ce pouvoir.

C’est l’ensemble de nos luttes, pour nos salaires et conditions de travail, l’écologie et le climat, l’égalité femmes/hommes, nos droits d’étranger.es, de chômeuses/eurs, de locataires qui subissent les attaques du gouvernement et qui sont aussi en jeu à travers ce 1er mai.

Solidaires appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs à participer aux manifestations et rassemblements

Pour renforcer l’outil incontournable de résistance qu’est le syndicat, l’heure est à la syndicalisation massive et au développement de nouvelles sections syndicales dans les entreprises, dans les administrations ou d’implantations territoriales par les unions locales. Nous invitons à se syndiquer et à rejoindre l’Union syndicale Solidaires si vous partagez nos valeurs et pratiques. Cliquer ici pour nous contacter

Nos mesures d’urgences :
  • Retraites à 60 ans max, 37.5 années de cotisation max, au niveau du SMIC au minimum
  • SMIC à 1700 € Net, +400 € par mois pour toutes et tous, écart de salaires de 1 à 5 au maximum
  • Egalité des salaires femmes/hommes
  • Interdictions des licenciements dans les entreprises qui font des profits
  • Conditions sociales et écologiques des aides publiques aux entreprises
  • Partage du travail avec 32 h hebdomadaires de référence sans perte de salaire ni flexibilité
Catégories
Accidents du travail Actu Solidaires 78 Conditions de travail

Mort·es au travail !

Ce vendredi 28 avril 2023, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail, plusieurs dizaines de travailleurs et travailleuses des Yvelines se sont réuni·es à Poissy à l’appel de l’Union syndicale Solidaires 78 et de l’Union locale CGT Poissy.


Les manifestant·es s’étaient donné rendez-vous devant la plaque commémorant le décès de 4 égoutiers en juin 2006, à l’angle de l’avenue Meissonier et de la rue Jacob Courant. Il s’agit là d’un des rares lieux de mémoire consacrés aux mort·es du travail. En France, c’est pourtant près de 1 000 accidents mortels du travail et de trajet qui sont recensés chaque année (plus de 2 par jour !) pour les seul·es salarié·es du régime général, 1 700 accidents du travail quotidiens, 1 800 cancers professionnels déclarés par an, des dizaines et dizaines de suicides…


Mais au-delà de ces statistiques, les prises de parole des participant·es ont révélé la violence du phénomène qui n’épargne aucun secteur. Toutes et tous, dans le Rail, la Santé, les Télécoms, l’Industrie agro-alimentaire, l’Automobile, l’Éducation, les Finances publiques et bien entendu l’Assainissement des eaux, ont témoigné, souvent de manière poignante, de cette réalité. Mais ils et elles ont aussi pointé les responsabilités de la course au profit, du développement de la précarité et de la sous-traitance, de la déshumanisation d’un management de plus en plus violent, de l’impunité patronale et de la volonté politique des gouvernements successifs de défaire toutes les protections que les salarié·es ont patiemment arrachées par leurs luttes : Code et inspection du travail, Comité d’hygiène et de sécurité, droits syndicaux, etc.
En ce même vendredi 28 avril, la première ministre Elisabeth Borne tentait une sortie médiatique sur le marché bien désert de Poissy, accompagnée du député Karl Olive, pour nous vendre leur politique mortifère de casse des conditions de travail. Non, les pisciaquais·es n’en veulent pas de la retraite à 64 ans !
Quant aux personnes présentes au rassemblement, elles ont émis le vœu de se retrouver au même endroit, à la même date, l’an prochain. Avant ce rendez-vous, Solidaires 78 propose deux rencontres pour informer et poursuivre ce combat : le jeudi 25 mai 2023 avec Matthieu Lépine auteur de L’Hécatombe invisible, enquête sur les morts au travail, à partir de 20 heures à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay et le 1er juillet pour une formation syndicale, à Plaisir, sur les accidents du travail.

Catégories
Actu Solidaires 78 antimilitarisme

Rassemblement contre le SNU à Versailles Police partout, justice nulle part

Présente au rassemblement contre la caravane du SNU à Versailles ce mercredi 26 avril, notre Union syndicale tient à dénoncer les stratégies de « maintien de l’ordre » qui ont été appliquées pour « protéger » une caravane… déserte.

Dès le début du rassemblement, les policièr·es ont nassé les manifestant·es en deux endroits, les empêchant de se rejoindre et prétextant que des commerçants étaient en train de ranger leur stand pour partir et leur faire de la place. Mensonge !

Une policière prétend même que le rassemblement n’est pas déclaré : nouveau mensonge !

Un petit groupe de manifestants a été fouillé en arrivant sur la place et l’un d’eux, qui filmait, s’est vu faire une clé de bras par la police pour l’en dissuader.

Plus tard, un cordon de policiers va au contact physique des manifestant·es pour les pousser, avec violence (voir sur la vidéo ci-dessous, notamment ce policier qui prend de l’élan pour entrer dans ce qu’il doit croire être une mêlée de rugby : ridicule !).

C’est à ce moment-là qu’une des deux policières à cheval s’est avancée avec son animal au milieu des manifestant·es, créant un mouvement de panique et de colère. Le cheval transformé par la policière en instrument de violence a en effet bousculé des personnes avec sa tête et écrasé des pieds avec ses sabots.

Utiliser la violence contre des manifestant·es pacifiques, dresser des animaux pour le « maintien de l’ordre » : voilà des méthodes bien indignes ! Solidaires s’oppose à l’utilisation d’animaux contre les manifestant·es et plus généralement par les forces de l’ordre.

Par contre, lorsque le rond-point du marché dont les manifestant·es ont été délogé·es sera plus tard occupé par des officiel·les venu·es faire des ronds-de-jambes devant la Secrétaire d’État El Haïry, nul·le n’ira les en déloger…

De plus, à deux reprises au moins, des manifestant·es qui distribuaient des tracts ont été malmené·es, tiré·es et poussé·es dans la nasse par des policièr·es apparemment bien décidé·es à faire monter la tension et ayant reçu l’ordre de ne laisser aucun espace entre eux et les manifestant·es présent·es,.

À la fin du rassemblement, les forces de l’ordre sans doute moins endurantes que les manifestant·es présent·es depuis 3 heures et toujours déterminé·es, ont placé deux camionnettes pour, apparemment, cacher les manifestant·es. Leurs petit·es chef·fes ont bien veillé à ce que deux policiers, tristes pions d’une hiérarchie zélée, soient placés dans les trous entre les deux camionnettes, afin de nous rendre invisibles…

Ridicule mesure pour les manifestant·es parti·es ensuite dans les rues de la ville en chantant et en continuant leur casserolade.

Assurément, Versailles et sa police ne s’attendaient pas à ça ce jour-là.

Comme à Caen et à Nantes, le campement du SNU a été déserté tout au long de la journée. Seul·es quelques jeunes déjà engagé·es et une poignée d’officiel·les se sont présenté·es pour échanger avec une Sarah El Haïry arrivée et repartie 10 minutes plus tard en toute discrétion, par des accès secondaires.

Le bruit et les slogans des manifestant·es en revanche étaient bien distincts en fond sonore : « la jeunesse emmerde le service national ! », « de l’argent pour l’école, pas pour le SNU ! », « de l’argent pour l’hôpital, pas pour le SNU ! ».

Rendez-vous donc à Paris ce dimanche, au parc André Citroën, pour continuer à dire non au SNU !

Vidéo de Clément Lanot Manifestation contre le SNU et casseroles pour Sarah El Haïry (26 avril 2023, Versailles) [4K] – YouTube

Rappels des rendez-vous locaux

Vendredi 28 avril : rassemblement à Poissy, à 19h, contre l’hécatombe invisible.

Samedi 29 avril : rassemblement et manifestation aux Mureaux, rdv 11h au marché de Bécheville

Lundi 1er mai : Rassemblement aux Mureaux, rdv 10h au rond-point de la Vigne Blanche / rassemblement à Mantes, rdv 10h place de l’étape.

Départs collectifs pour la manif parisienne de 14h, départ République.

Union syndicale Solidaires 78

Catégories
Actu Solidaires 78 Retraites

1er mai aux Mureaux Tract d’appel de l’assemblée de mobilisation

Le 1er Mai, exigeons le retrait !
64 ans, c’est toujours non !
avec les 43 annuités pour un taux plein, c’est même 67 ans
pour celles et ceux qui commenceront à travailler à 24 ans
Levons-nous toutes et tous contre cette loi !
Ensemble, travailleurs et travailleuses, en emploi ou non, titulaires ou précaires,
étudiantes et étudiants, retraités et retraitées, avec ou sans papier
Contre la destruction des acquis sociaux et de nos droits
Pour la retraite à 60 ans à taux plein au minimum au SMIC,
Pour des salaires et des pensions permettant de vivre pas de survivre,
Pour des logements décents, des droits au chômage et des papiers pour toutes et tous.

RSS
Follow by Email