L’actualité de ces dernières semaines sur le front de l’antifascisme dans les Yvelines…


L’actualité de ces dernières semaines sur le front de l’antifascisme dans les Yvelines…


Les personnels se sont massivement mobilisés pour exprimer leur refus de la réforme Choc des savoirs par des pétitions, des motions, des rassemblements et des journées de grève très bien suivies… Pour imposer sa réforme dénoncée par l’ensemble de la communauté éducative, Gabriel Attal a choisi la stratégie de l’attente : il a laissé passer les mois de janvier et de février où les moyens pour l’année à venir sont communiqués aux personnels et il a suspendu les discussions sur l’organisation concrète de la rentrée à la publication des textes de la réforme. Néanmoins le rejet, par les personnels, des groupes de niveau est resté intact.
Les textes publiés au JO ont tous fait l’objet d’un avis défavorable voire d’un avis unanimement défavorable en Conseil supérieur de l’éducation.
Les personnels sont fortement mobilisés depuis l’annonce de cette réforme dont ils réclament l’abandon. Mais les personnels en grève, parfois reconductible dans certains départements, revendiquent aussi avec le soutien fort des parents d’élèves un Choc des moyens car il n’est plus possible de faire vivre le service public d’éducation dans les conditions dégradées que nous connaissons. Notre école manque de tout.
SUD éducation soutient les mobilisations des personnels et appelle à les amplifier.
La mobilisation du 1er février a permis de faire reculer le ministère sur l’usage du terme de « niveau » pour constituer les groupes, enfonçons le clou le 2 avril avec une journée de grève massive pour l’abandon du Choc des savoirs et pour de vrais moyens pour l’école publique.
En grève le 2 avril et en assemblée générale pour décider des suites.
A écouter ici : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/expression-directe/expression-directe-du-samedi-23-mars-2024-2673241
Bonjour Gaëlle Martinez,
Effectivement, le gouvernement attaque frontalement. Certes, il n’en est pas à son coup d’essai avec ses discours sur l’impératif de “faire des économies”. Mais tout de même là, on atteint des sommets dans le mépris de la population. Le gouvernement assume pleinement la casse de toute justice sociale ….
Ces milliards annoncés ce sont des coupes dans les politiques publiques telles que l’écologie, l’Education, le logement, l’égalité, le handicap… alors même que tous ces sujets sont essentiels et qu’on se trouve dans un contexte d’inflation et de paupérisation. La planète est à bout de souffle et on coupe les budgets sur l’écologie. Tout le monde voit que l’Education nationale est en très grandes difficultés, encore plus dans certains territoires comme la Seine Saint Denis où il y a une lutte très forte en cours pour un plan d’urgence, pour simplement pouvoir enseigner dans des conditions décentes! Et pourtant, le gouvernement choisit de faire encore des économies.
Pour Solidaires ces économies, ce sont des attaques contre les services publics et la population qui en a besoin bien entendu.
Ces coupes budgétaires, elles sont tout autant insoutenables que le discours tenu par Bruno Le Maire sur la fin du “tout gratuit”.
Parce que rien n’est gratuit. La protection sociale, ça n’est pas la gratuité. Elle repose sur la solidarité financée par nos cotisations sociales. Les services publics sont alimentés le budget de l’Etat, par l’impôt.. Et c’est bien aux exonérations de cotisations patronales qu’il faut s’attaquer, aux allégements fiscaux pour les plus riches. Faut-il rappeler qu’il y a eu 278 milliards d’exonérations sociales entre 2019 et 2022 ? Il est bien là le problème. Surtout quand on a encore atteint un record de distributions de dividendes cette année, avec 97 milliards! C’est là qu’il faut chercher l’argent au lieu d’aggraver les inégalités sociales.
La journée du 19 mars portait sur l’absence de revalorisations salariales dans la fonction publique. Les agent·es ont subi des années de gel de leurs rémunérations suivi de maigres revalorisations et que le ministre de la fonction publique annonce une année blanche en 2024.
Tout ceci n’est pas admissible bien entendu pour les agent·es publics.
Les perspectives de rémunération au mérite annoncées dans la future loi fonction publique sont par ailleurs pour Solidaires une ligne rouge. On ne peut pas avoir remercié les agentes et agents publics pendant le covid, les appeler dès qu’une crise se présente et dire qu’il n’y a que quelques méritantes et méritants. La notion même de rémunération au mérite ne peut par principe de toutes façons pas aller de pair avec les services publics.
Au-delà de ces questions de rémunérations, il ne faut surtout pas oublier que toute attaque contre la fonction publique est surtout une attaque contre les services publics. Et les services publics, ce sont bien la justice sociale et la réduction des inégalités pour la population.
On ne peut pas vivre dans un monde gouverné par l’argent et le profit.
Pour Solidaires, il ne peut être question que les JOP soient les jeux de l’argent et qu’ils se fassent sur le dos des travailleuses et des travailleurs qu’ils et elles soient du public ou du privé, qu’ils et elles aient des papiers ou pas.
On sait que l’organisation des Jeux a des conséquences concrètes sur la vie d’une partie des travailleurs et travailleuses qui sont dans le bâtiment, les services régaliens, les transports en préparation des Jeux eux-mêmes, qui sont dans les territoires qui accueilleront des épreuves… Cela va avoir des conséquences importantes sur leurs conditions de travail… et on sait qu’il y a déjà des accidents du travail , les charges de travail qui explosent, les congés sont interdits pendant tout ou partie de l’été… Et cela ne peut se faire en mettant des gens en danger, en difficulté dans leur lieu de vie. Les Jeux Olympiques et Paralympiques ne doivent pas se faire au détriment des droits des travailleurs et de la population qui va subir des contraintes importantes.
Israël a fait de Gaza un champ de ruines et de morts
Israël expulse, annexe et tue en Cisjordanie
Israël annonce encore aujourd’hui l’annexion de 800 hectares
Israël mène une politique d’apartheid
Israël enferme, isole et torture dans ses prisons
Israël tue, détruit, affame et déporte aux yeux du monde
Génocide, nettoyage humain, nettoyage ethnique sont en cours.
Une nouvelle nakba est en cours.
Hier à Jussieu RAJI SOURANI (avocat palestinien et directeur du Centre palestinien pour les droits humains à Gaza, reconnu internationalement), nous disait :
« Pour l’inacceptable agression russe contre l’Ukraine, le droit international a été mis en avant et des mesures ont été prises par la communauté internationale,
nous pensions que les gouvernements occidentaux allaient enfin faire de même pour les palestiniens
Et bien non !
Pourquoi ?
Qu’avons nous fait aux occidentaux ? »
Les Etats-Unis continuent à armer Israël
L’accord d’association Union Européenne/Israël et les accords bilatéraux France/Israël continuent
y compris dans le domaine militaire
Les paroles ne remplacent pas les actes !
Les résolutions ambiguës ne remplacent pas les actes !
Les États-Unis sont complices
L’Europe est complice
La France est complice
Les gouvernements qui n’agissent pas concrètement sont complices
Les parlementaires et les politiques qui les laissent faire sont complices
Les entreprises qui travaillent encore en Israël sont complices
L’Histadrout, le principal syndicat israélien, est un syndicat sioniste et raciste.
L’histadrout est complice
L’Union syndicale Solidaires appelle tous les syndicats à couper les liens avec l’Histadrout.
En concluant, hier, RAJI SOURANI nous disait
« Nous voulons la justice, la dignité et la fin de l’occupation.
Malgré les drames, les palestiniennes et les palestiniens
sont debout ! »
Soyons debout à leurs côtés !
Ensemble répondons à l’appel des palestiniennes et palestiniens
Ensemble opposons, au génocide et à l’apartheid, l’égalité des droits afin que le peuple palestinien puisse faire valoir ses droits à l’autodétermination et au retour.
Ensemble agissons concrètement pour obtenir :
– un cessez le feu immédiat et définitif à Gaza et en Cisjordanie
– l’entrée sans restrictions de l’aide humanitaire
– la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens
– l’arrêt des livraisons d’armes à Israël et de toute coopération militaire
– la suspension des traités et accords
– des sanctions contre Israël
– le respect du droit international
Ensemble, dans les entreprises, dans les quartiers, dans les familles, entre amis, agissons !
Ensemble, engageons nous encore plus fortement dans les campagnes de soutien à la Palestine, de Boycott BDS et de Stop Arming Israël.
Stop à l’apartheid
Stop au génocide
De la mer au Jourdain, égalité des droits.
Liberté pour les palestiniennes et les palestiniens
Liberté pour la Palestine
Liberté pour la Palestine
…
A pied, avec une canne, un déambulateur ou un tracteur,
Imposons-nous dans la rue !
A Versailles, 10h30 devant la Préfecture
A Paris, 14h00 devant Bercy


Une petite vidéo pour se replonger dans la rencontre qui s’est tenue samedi 16 mars aux Mureaux dans le cadre du mois pour la Palestine
Le gouvernement réfléchit à des économies, il envisage de ne pas compenser l’inflation de 2024 ! C’est la fuite reprise par France 2 dans un reportage. Et un ancien magistrat à la Cour des comptes précise « 1 point de sous-indexation sur le régime de base aurait permis de réduire le coût de la mesure de 2,7 milliards d’euros ». Pourtant 83 % de la population s’y oppose !
Nous n’entendons plus parler de cette menace … dans cette période électorale. En réunion de conseil des ministres, le président Macron s’est fâché très fort et a ordonné à ses ministres d’« arrêter de sortir des mesures qui n’ont pas même été évoquées, sauf si vous voulez perdre les élections (européennes) ».
Un proche d’Emmanuel Macron a donné l’explication « chat échaudé craint l’eau froide » : le président Macron se souvient de l’immense colère provoquée par la hausse de la CSG pour les retraité·es, hausse qui a fait descendre dans la rue des centaines de milliers de retraité·es le 15 mars 2018, à l’appel des 9 organisations de retraité·es. Ce raz-de-marée humain l’avait conduit à supprimer cette mesure pour les faibles pensions !
On n’en parle plus … pour le moment, le ministre de l’Économie et des Finances, au sujet de la sous-revalorisation des pensions, a précisé : « on aura, je crois, ce débat pour le projet de budget 2025 ».
Les pensions, (surtout des femmes) sont diminuées par la présence d’enfants, ce qui est aujourd’hui compensé (en partie seulement) par des droits familiaux et conjugaux : ajout de trimestres, majoration de pension, … Quand une des personnes du couple décède, la survivante peut toucher une pension de réversion. Le gouvernement veut remettre tout cela à plat et probablement réaliser des économies… Il a demandé d’y réfléchir au Conseil d’Orientation des Retraites (COR) qui vient de publier un début de rapport contenant quelques propositions d’évolutions inquiétantes…
Le gouvernement annonce plus de 10 milliards d’économies pour ramener le déficit public à 4,4 % en 2024, puis au moins 20 milliards en 2025. Et il veut augmenter les inégalités, prendre cet argent dans la poche des plus démunis pour arroser encore davantage les plus riches !
Depuis 2020, les 42 milliardaires français ont gagné 230 milliards d’euros, autant que pour faire un chèque de 3 400 euros à chaque membre de la population. À l’inverse de l’évolution mondiale, en France, le nombre de personnes détenant plus d’un million de dollars est en hausse de 25 % … tandis que la richesse globale détenue par les ménages français, elle, a reculé de 3,8 %. En 6 ans, le nombre de personnes touchant le minimum vieillesse (1 012 € par mois) est passé de 560 000 à 700 000.
Le gouvernement ferait mieux de rétablir l’ISF, de rendre plus progressif l’impôt sur le revenu, de prendre l’argent là où il est pour réduire les inégalités et développer la santé et les services publics.
Plus récemment les manifestations des retraité·es du 24 octobre 2023, encore à l’appel des 9 organisations, avaient obligé le gouvernement à respecter la loi, à laisser les pensions augmenter de 5,3 % le 1er janvier 2024 pour compenser l’inflation, conformément au Code de la Sécurité sociale.
Le 26 mars, tout·es les retraité·es, sont invités à manifester massivement à l’appel des 9 organisations de retraité·es CGT, FO, CFTC, CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR, Ensemble & Solidaires.
À Paris, il s’agira d’un rassemblement devant Bercy à partir de 14 h.

Les Yvelines solidaires du peuple palestinien
Après 10 rassemblements et marches dans le département appelant à :
Les personnels se sont massivement mobilisés pour exprimer leur refus de la réforme Choc des savoirs par des pétitions, des motions, des rassemblements et des journées de grève très bien suivies… Pour imposer sa réforme dénoncée par l’ensemble de la communauté éducative, Gabriel Attal a choisi la stratégie de l’attente : il a laissé passer les mois de janvier et de février où les moyens pour l’année à venir sont communiqués aux personnels et il a suspendu les discussions sur l’organisation concrète de la rentrée à la publication des textes de la réforme. Néanmoins le rejet, par les personnels, des groupes de niveau est resté intact.
Ces dernières semaines ont montré que les arbitrages politiques concernant l’Éducation nationale se faisaient à Matignon et non plus rue de Grenelle : la mainmise de Matignon sur le ministère de l’Éducation nationale est un véritable déni de démocratie. Notre interlocutrice, dans les instances de représentation des personnels, reste Mme Belloubet, la Ministre de l’Éducation nationale, or celle-ci n’a aucune marge d’action et est mise sous tutelle par le Premier ministre. SUD éducation y voit une marque d’autoritarisme et de sexisme de la part de Gabriel Attal.
Les textes du prétendu “choc des savoirs” ont finalement été publiés ce matin au Journal officiel et les notes d’application devraient sortir demain au Bulletin officiel de l’Éducation nationale.
Les textes publiés ce matin au JO ont tous fait l’objet d’un avis défavorable voire d’un avis unanimement défavorable en Conseil supérieur de l’éducation.
Gabriel Attal a acté, tout seul, de nouvelles dispositions pour favoriser le redoublement et externaliser le traitement de la difficulté scolaire hors du temps scolaire avec les stages de réussite. Les élèves en difficulté scolaire n’ont pas besoin de plus de temps d’école, ils ont besoin de temps en classe de meilleure qualité, où les personnels ont le temps de s’occuper d’eux.
Mais les mesures punitives ne s’arrêtent pas là, puisque le texte sur l’expérimentation de la classe préparatoire à la seconde est publié : ce dispositif est un instrument de tri social, visant à dissuader les élèves de poursuivre leurs études après la fin de la scolarité obligatoire.
Enfin, sans écouter les multiples avis qui dénoncent cette réforme et en allant jusqu’à court-circuiter sa ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal s’entête à ordonner une réorganisation du collège : au mépris de toutes les disciplines qui y sont enseignées, il impose au collège la politique des “savoirs fondamentaux”, déjà décriée dans le premier degré. Les textes prévoient l’organisation des enseignements de mathématiques et de français en groupes sur l’ensemble du volume horaire hebdomadaire.
Même si le qualificatif de “niveau” a disparu, le contenu reste celui de “groupes de niveau” puisque le cadre imposé est beaucoup trop rigide pour mettre en oeuvre des groupes de besoin. Les groupes de besoin sont des modalités d’enseignement ponctuelles en effectifs réduits. Or les textes imposent que les élèves soient réunis en groupe sur au moins 26 semaines sur les 36 semaines de l’année scolaire et les moyens ne sont pas suffisants pour faire des groupes à effectifs réduits.
Les personnels refusent cette réforme qui fragilise les élèves en cassant les groupes-classes et qui va dégrader les conditions de travail des personnels : ne plus suivre tous les élèves d’une classe est inacceptable pour les collègues de français et de mathématiques, tout comme ne plus enseigner aux mêmes élèves en cours d’année. Gabriel Attal ne comprend décidément rien à l’enseignement.
De plus, l’absence de moyens pour appliquer cette réforme conduit les autres disciplines du collège à perdre l’utilisation de la “marge d’autonomie” des établissements qui sera uniquement consacrée à l’enseignement du français et de mathématiques. De nombreux collègues vont perdre leur poste ou devront faire des compléments de service dans d’autres collèges. Le texte concernant l’organisation du collège permet également de rogner une heure sur l’enseignement des langues et cultures de l’Antiquité : c’est inacceptable.
Pour SUD éducation, l’heure est à la mobilisation : tou·tes en grève le 19 mars et construisons les suites !

Samedi 16 mars le Collectif Palestine Les Mureaux et Alentours organisait une rencontre très réussie au Pôle Molière, dans le cadre du mois de mobilisation « Les Yvelines solidaires du peuple palestinien ». Une rencontre pour réclamer la fin du génocide en cours à Gaza et exprimer la solidarité avec le peuple palestinien.

Une centaine de personnes ont échangé avec plusieurs intervenant.es avec au centre le génocide en cours à Gaza, depuis 5 mois (plus de 30 000 à ce jour dont une très grande majorité de femmes et d’enfants), et plus largement la situation en Palestine.
Un rappel historique de la Palestine de l’empire ottoman à aujourd’hui, en prenant notamment en compte le sionisme, la colonisation, la Cours Internationale de Justice et les enjeux autour de l’eau furent expliqués par Raya Stephan, membre du Collectif Palestine local, à l’aide de cartes et documents très parlants.
Puis Thomas Vescovi, historien et chercheur indépendant, présenta les enjeux et les perspectives pour Israël, la Palestine et internationalement. Mettant en lumière la responsabilité du gouvernement israélien qui se traduit notamment par une politique d’apartheid, de nettoyage éthique et de la violation sans vergogne du droit international. Pointant aussi la complicité des gouvernements qui laissent faire.
Pour terminer, les associations AFPS 78, BDS Ile de France et le Collectif Palestine local, engagèrent avec le public la discussion sur ” Que faire localement “. Plusieurs pistes d’action à venir sont envisagées.
Le public a pu apprécier deux expositions, dont une du photographe gazaoui Mohammed Zaanoun, les nombreux livres et BD de la librairie JMS de Fontenay le Fleuri, les stands associatifs, dont celui du Collectif, et d’organisations locales soutenant la manifestation les belles calligraphies de l’artiste mantais Abdelkrim Benbelkacem, et déguster café et thé.
De nombreuses personnes ont souhaité aller plus loin en laissant leur contact et participeront à la Marche aux flambeaux départementale unitaire du 22 mars à Versailles qui clôturera le mois yvelinois de mobilisation.