Tract de SUD – Solidaires Keolis
Catégorie : Transport
Le cynisme politique, dont la macronie est au summum dans cet exercice, aura décidé d’éjecter le PDG de la SNCF avant l’heure. Bien entendu, la fédération SUD-Rail a combattu la politique d’entreprise menée par Jean-Pierre Farandou ces dernières années qui se concrétise, entre autres, par le plan de liquidation de Fret SNCF et le transfert des premiers cheminots dans des sociétés privées dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des TER.
Nous sommes affligés de constater, par cette nouvelle séquence Bashing Cheminot, que le gouvernement considère comme une faute professionnelle qu’une négociation aboutisse à un accord d’entreprise signé par l’ensemble des organisations syndicales.
La fédération SUD-Rail lance un avertissement très sérieux au gouvernement. Il est hors de question de remettre en cause l’accord d’entreprise sur les aménagements de fin de carrière conclu ces derniers jours. Nous combattrons tous les mensonges et procès d’intention qui se multiplient ces dernières heures concernant cette négociation. Les dispositifs signés entre la SNCF et les fédérations cheminotes sont financés par l’entreprise elle-même et donc par la richesse produite par les agents SNCF.
Comme nous l’affirmons avec notre Union syndicale Solidaires, le rapport de forces construit à la SNCF doit être un exemple pour exiger d’ouvrir des négociations similaires dans d’autres entreprises, administrations et branches. Les privilégié·es, dans cette société, ce sont celles et ceux qui nous font des leçons de moral toute la journée alors qu’ils ne contribuent à rien pour l’intérêt général !
Face au projet de liquidation de Fret SNCF par le gouvernement, notre alliance publie une note analysant les nombreux coûts environnementaux, sociaux et sanitaires d’une telle décision. Pour contrer cette décision anti-sociale et environnementale, nous demandons un moratoire et un plan de développement du fret ferroviaire, seul outil d’avenir pour un transport de marchandises écologiquement et socialement juste.
Le transport représente 31% des émissions de gaz à effet de serre (GES) en France, ce qui en fait un enjeu crucial dans la lutte contre le changement climatique. Le transport routier des marchandises et des voyageurs est le plus émetteur alors que le transport ferroviaire émet entre 9 et 14 fois moins de gaz à effet de serre. Pourtant, plutôt que de promouvoir le report modal des marchandises vers le train, le gouvernement français a décidé de liquider le principal opérateur de fret ferroviaire en décembre prochain. En plus des conséquences environnementales néfastes, ce plan entraînera la destruction d’emplois et la déstabilisation de tout un secteur clé. La conséquence directe risque d’être de nombreux camions supplémentaires sur les routes, entraînant toujours plus de problèmes sanitaires liés à la pollution, aux bruits, à la congestion des routes.
À l’opposé de cette déstabilisation du transport de marchandises, nous avons besoin d’un véritable plan de développement afin de respecter les objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. La défense du fret ferroviaire public est cruciale pour répondre aux urgences sociale, climatique et sanitaire. C’est pourquoi l’Alliance écologique et sociale demande un moratoire sur le plan de démantèlement de Fret SNCF et appelle à un engagement en faveur du développement de ce mode de transport plus durable. Il est essentiel que le gouvernement revoie sa politique en matière de transport de marchandises et s’engage en faveur d’un plan de développement du fret ferroviaire public SNCF, pour des modes de transport plus respectueux de l’environnement.
Rejoignez nous, soutenez la lutte !
Pour soutenir les cheminots et cheminotes qui se battent pour sauver un outil de travail indispensable à la transition écologique, notre Alliance écologique et sociale a lancé une pétition.
Notre Alliance a aussi participé à la réalisation d’un clip de lutte, à écouter sans modération dans toutes les manifestations et évènements revendicatifs.
Après une semaine de grève et une proposition irrecevable de la direction, la grève illimitée continue dans les deux dépôts du réseau situés à Montesson (78) et à Argenteuil (95).
Avec les salarié.es, l’intersyndicale CGT, FO, Sud, Unsa, CFE-CGC demande au minimum 4 % (comme l’an dernier) pour compenser l’inflation. La direction n’a proposé que 2,5 %.90 % de grévistes, toutes les catégories de salarié.es sont en grève, aucun bus ne sort des dépôts.
La détermination est toujours aussi forte !
Le bras de fer reprend entre les chauffeurs de bus de Keolis Montesson (Yvelines) et leur direction. Une nouvelle grève débute lundi 22 avril 2024.
La galaxie Solidaires : SUD Aérien
Dans Expressions Solidaires : N°110
Quelques infos Sur SUD Aérien
Création du SNPIT – Syndicat National des Personnels Inter Transports – à Air Inter en 1984.
Intègre le Groupe des 10 en 1993
Après la fusion Air France / Air Inter, le SNPIT décide de modifier son nom et devient SUD Aérien
17 sections
Adhérent-es : 780
Contact : sudaf@wanadoo.fr
https://www.facebook.com/sud.aerien.56
https://www.youtube.com/@sudaerienafdgi
https://t.me/+QPUa0FoNfcs1ZjRk
Nous sommes un syndicat qui syndique toutes les travailleurs-euses de l’ensemble des entreprises intervenant sur les zones aéroportuaires, de l’ensemble des entreprises de transport aérien ainsi que des sociétés dans lesquelles elles détiennent directement ou indirectement une participation au capital, de toutes les entreprises, filiales et sous-traitantes, réalisant une activité pour le compte d’une des sociétés ci-dessus évoquées.
Nous aimons à rappeler qu’un patron ne nous offre pas un travail, il achète notre force du travail. Sans travailleurs-euses il n’y a pas d’entreprise et plus de richesse à vendre !
Aujourd’hui nous avons 2 grosses luttes : la première est la lutte pour sauver 1300 postes sur Orly ! La seconde est lutte contre les repressions anti-syndicale.
Le 18 Octobre 2023, après 71 ans d’histoire à Orly, la direction annonçait en grande pompe l’arrêt des navettes Air France en provenance et à destination d’Orly. Les escales de Marseille, Nice, Toulouse et de la base historique d’Orly seront donc impactées. Une décision lourde de conséquences ! En pleine période de bénéfice historique, elle a osé utiliser des arguments, usés jusqu’à la corde, qui ne tenaient pas debout.
Les lignes seraient trop chères ? Alors pourquoi les donner à Transavia.
Il n’y aurait plus assez de trafic ? Normal, les clients ont été fléchés par une campagne de tarification plus avantageuse au départ de Roissy.
On nous a aussi dit que c’était à cause de l’impact des visioconférences. Dans ce cas-là, toutes les autres compagnies aussi devraient abandonner Orly , qui est en plein expansion, Toulouse, Nice et Marseille. Or, elles s’y développent et veulent plus de rotations. A croire qu’il n’y a que les clients d’Air France qui font de la visio…
Bref on nous prend pour des jambons.
Après une première mobilisation en novembre, nous préparons une grosse mobilisation en mars.
Sur Roissy, à l’approche des Jeux Olympiques, la direction tente de nous bâillonner. Il y a eu d’abord la répression envers un camarade de SUD Aérien avec tentative de licenciement car il aurait trop d’utiliser sa mutuelle ! Le licenciement a bien sûr été refusé par l’inspections du travail. La direction a fait un recours au ministère du travail qui lui aussi refusé. En janvier un camarade CGT est licencié : il lui est reproché son soutien à une conseillère régionale qui avait critiqué la politique managériale de Transdev. Puis ce fut au tour de Tayeb d’être été “convoqué” au commissariat sans aucun cadre légal, pas de PV ! On lui a reproché de vouloir commettre un attentat sur Roissy ! “ C’est très grave comme accusation. 2 heures d’un interrogatoire lunaire où je ne savais pas qui étaient en face de moi. On m’a posé des questions sur mes pratiques religieuses, on m’a demandé si j’envoyais de l’argent à l’étranger. Je n’ai eu aucun compte rendu et l’interrogatoire s’est terminé par une mise en garde : les JOP c’est bientôt, faites très attention à vous. On a porté plainte pour détention arbitraire, et déposé une plainte à l’IGPN. ”
Il y a une peur du patronat et du gouvernement d’un blocage de l’aéroport pendant les JOP.
Les JOP approchent mais le patronat de la manutention et du nettoyage ferroviaires n’a annoncé aucune mesure pendant cette période pour les 7 500 salarié-es de cette branche.
Pour SUD-Rail, qui représente 25% des voix dans cette branche et qui organise l’ensemble des travailleurs et travailleuses du rail, des mesures doivent être prises dans ce secteur où la SNCF est donneuse d’ordre.
Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
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Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
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Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org