
Départ à 10 h 30 de la mairie de Mantes-la-Jolie
Départ à 10 h 30 de la mairie de Mantes-la-Jolie
Journée de réflexions en intersyndicale CGT, FSU, Solidaires autour de la question palestinienne et des modalités d’un soutien internationaliste syndical
Le génocide vécu par le peuple palestinien ces derniers mois nous impose de réfléchir aux modalités de notre soutien au peuple palestinien.
Organisée dans un cadre intersyndical, cette journée sera ponctuée de deux tables rondes animées par des militant-es syndicales et des personnalitées extérieures.
La première autour des enjeux contemporains du conflit, la seconde sur nos actions et notre soutien syndical.
Pour s’inscrire à la formation : https://solidaires.org/se-former/catalogue-des-formations/intersyndicales-palestine/
2 heures
Cycle Rétrospective 2024
Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Une amitié inattendue voit le jour.
Ce film réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants a été réalisé comme un acte de résistance créative sur la voie d’une plus grande justice.
VOSTFR • Palestine, Norvège / 2024 / 1h35 / Documentaire
⭐️ 1 nomination aux BAFTA Awards 2025
🏆 1 prix aux Oscars 2025
Tarif plein 6€ / tarif réduit 4,50€
C’est dans une situation particulièrement tragique pour le peuple palestinien, et alors que le monde s’enfonce dans le déni du droit et la loi de la jungle, que va être commémorée le 30 mars la Journée de la Terre, en mémoire des massacres de villageois palestiniens par l’armée israélienne le 30 mars 1976. C’est chaque année une journée particulière en Palestine et pour tous les Palestinien.ne.s vivant en Israël, en Cisjordanie et à Gaza, dans les camps de réfugiés des pays arabes ou dans la diaspora dans le monde entier. Elle prend cette année un relief particulier alors que le peuple palestinien est menacé dans son existence-même par l’État d’Israël.
Le 18 mars Israël a violé le cessez-le-feu à Gaza, avec le soutien total des États-Unis, en décidant la reprise de bombardements massifs et des déplacements forcés de la population. Plus de 800 morts ont été comptabilisés en quelques jours, en majorité des femmes et des enfants ! Depuis le début du mois de mars, l’État d’Israël a totalement fermé tous les accès à Gaza, c’est l’arrêt de l’aide humanitaire, la coupure de l’eau, de l’électricité et des médicaments, la famine qui s’installe. La coupure en deux de la Bande de Gaza, l’instauration de soi-disant « zones tampon » : tout indique que Netanyahou veut appliquer le projet de Trump d’un nettoyage ethnique et de l’expulsion de la population palestinienne. Le ministre de la défense s’apprête à mettre cette expulsion en application en proposant de créer, et de lui rattacher, un organisme chargé de “l’émigration volontaire” des Palestinien·nes de Gaza.
En continuant ses agressions contre le Liban et la Syrie, c’est tout le Moyen-Orient qu’Israël cherche à embraser.
Certains pays occidentaux, comme la France, ont condamné les bombardements de l’armée israélienne mais ce ne sont que des mots. Les paroles et les discours ne servent plus à rien. Il faut des sanctions contre Israël pour mettre fin aux massacres et au génocide en cours. Israël veut enterrer tout espoir de cessez-le-feu permanent à Gaza en reprenant sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien et en lui niant le droit à la vie.
En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est assiégée, déplacée de force par les colons et l’armée israélienne, leurs habitations sont détruites. C’est un véritable nettoyage ethnique, mené sans interruption, qui fait craindre un scénario proche de celui de Gaza. C’est ouvertement un processus d’annexion de la Cisjordanie qui se met en place avec l’approbation de Trump.
Le Collectif pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI) dénonce la rupture du cessez-le-feu par Israël et sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien. Ce sont des décennies d’une impunité totale de l’État d’Israël, alors qu’il viole en permanence le droit international, qui ont mené à cette situation. Il faut prendre des sanctions et mettre fin à cette impunité tant qu’Israël ne respecte pas le droit international.
Le CNPJDPI exige :
– un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la mise en œuvre du cessez-le-feu tel qu’il a été prévu dans toutes ses phases– la mise en échec du plan Trump d’expulsion des Palestinien·nes de Gaza et un plan de reconstruction donnant toute leur place aux Palestinien·nes
– l’arrêt de l’annexion de la Cisjordanie
– la fin de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid
– la libération de toutes les personnes détenues
– l’application sans réserve des décisions de la CPI
– l’arrêt des livraisons d’armes et de toute coopération militaire
– la reconnaissance par la France de l’État de Palestine dans le cadre du droit à autodétermination du peuple palestinien
– le retour des réfugiés palestiniens (résolution 194 de l’ONU)
– la fin de l’impunité de l’État d’Israël et des sanctions tant qu’il ne se conforme pas au droit international ainsi que la suspension de l’accord d’association UE-Israël
– la construction d’un avenir de paix entre Palestiniens et Israéliens fondé sur l’égalité des droits
– l’arrêt des agressions contre le Liban et la Syrie
– le respect de la liberté d’expression de réunion et de manifestation ainsi que l’arrêt des poursuites contre les militant.e.s qui soutiennent le peuple palestinien
– la lutte contre le racisme sous toutes ses formes et le refus de toute instrumentalisation de cette lutte
Nous appelons à manifester partout en France pour la « Journée de la Terre palestinienne » sur la base de ces revendications
Paris, le 28 mars 2025
Rendez-vous 18 h devant le Palais de Justice
Arab Workers union
Le Réseau syndical international de solidarité et de luttes soutient ces communiqués du syndicat Arab Workers union de Nazareth. Le premier éclaire la disparition de nombreux travailleurs de Gaza ; le deuxième traite d’une victoire syndicale avec la réintégration de trois personnes licenciées ; le troisième, porte sur une campagne pour que les emploeurs israéliens paient le salaire des travailleurs palestiniens qui ont perdu leur emploi à cause de la guerre ; c’est aussi un appel à soutenir financièrement cette campagne.
A propos du cas de la disparition des travailleurs de Gaza pendant la guerre
Arab Workers union – Nazareth, 3 février 2025
Plus d’un an après le début de la guerre génocidaire à Gaza, le service pénitentiaire israélien répond à l’interpellation du Syndicat des travailleurs arabes de Nazareth : « Il y a 34 travailleurs qui sont morts dans les prisons à cause de “circonstances mystérieuses” ou de “crises cardiaques” ».
Cette interpellation, faite auprès de plusieurs institutions sécuritaires et militaires israéliennes concernait les circonstances de la mort de 46 travailleurs palestiniens de la bande de Gaza qui ont disparu le 8 octobre, et de 23 travailleurs, après l’attaque dite « Al-Aqsa Flood » sur les colonies adjacentes à la bande de Gaza. Les travailleurs palestiniens, au nombre de 18 000, qui travaillaient avec des permis de travail dans les villes et les chantiers israéliens jusqu’au 7 octobre, ont été contraints de fuir vers les zones de Cisjordanie, et des dizaines d’entre eux ont disparu après leur arrestation, les abus et la torture aux points de contrôle militaires israéliens en Cisjordanie. Ces travailleurs ont été par la suite arrêtés et transférés dans des camps militaires et des prisons dans les zones de Cisjordanie.
Le Service pénitentiaire israélien a reconnu le sort de ces personnes avec une réponse vague et peu claire sur les circonstances de leur mort dans les centres de détention israéliens, malgré le fait que tous les témoignages recueillis par l’Union arabe dans la première moitié du début de la guerre auprès des travailleurs de Gaza à Jéricho et en Cisjordanie, et des familles de travailleurs de différentes zones de la bande de Gaza, confirment que ces travailleurs ont été arrêtés et emmenés dans des camps militaires alors qu’ils étaient vivants et en bonne santé.
L’administration pénitentiaire israélienne a reconnu le sort de ces personnes avec une réponse vague et peu claire sur les circonstances de leur mort dans les centres de détention israéliens. Cela au mépris de tous les témoignages recueillis par le Syndicat des travailleurs arabes dans la première moitié du de la guerre, auprès des travailleurs de Gaza à Jéricho et des familles des travailleurs de différentes zones de la bande de Gaza : tous ont confirmé que ces travailleurs ont été arrêtés et emmenés dans des camps militaires alors qu’ils étaient en vie et en bonne santé.
Le Syndicat des travailleurs arabes exige que toute la lumière soit faite sur le sort de ces travailleurs disparus, et demande la libération de tous les travailleurs incarcérés, souvent depuis plus d’un an, sans aucun jugement.
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Réintégration de 3 enseignants licenciés
Arab Workers union – Nazareth, 13 février 2025
AWU obtient la réintégration de trois enseignants palestiniens dans leurs postes d’écoles primaires et secondaire, après leur licenciement, sous prétexte de « solidarité avec une organisation terroriste ».
Il y a huit mois, le ministère israélien de l’Éducation prenait la décision de licencier trois enseignants palestiniens des villes de Haïfa et de Nazareth, accusés de solidarité avec une organisation terroriste pendant la guerre de Gaza, en raison de leurs écrits sur les réseaux sociaux. Ces écrits comprenaient une condamnation de la guerre génocidaire à Gaza et de la privation de nourriture, de médicaments et d’eau pour les habitants de Gaza.
L’avocat du syndicat des travailleurs arabes, qui représentait les enseignants au sein du « Comité d’obéissance » ou du soi-disant « Comité de discipline » du ministère israélien de l’Éducation, a affirmé dans sa défense, que les enseignants avaient exprimé leur opinion sur la guerre de Gaza dans le cadre de la liberté d’expression. L’avocat a démontré qu’aucun des écrits contestés, notamment : « Mon cœur est avec les enfants de Gaza » ; « Nous sommes tous avec Gaza » ou encore « Le peuple de Gaza gagnera », ne contient le moindre soutien ou la moindre solidarité avec des organisations terroristes, et que l’expulsion des enseignants du lieu de travail, dans l’école, s’inscrit dans le cadre de la campagne de stigmatisation, de racisme et de la politique de vengeance qui balaie la société israélienne. Dès le début de la guerre, cette campagne a commencé contre les Palestiniens dans les territoires de 48 et a conduit à des centaines d’arrestations et à la mise en examen de militants, de travailleurs et d’employés à cause de leurs écrits et de leur solidarité avec le peuple de Gaza. Il n’existe aucune base légale pour expulser ces enseignants de leur lieu de travail.
Après quatre sessions du « Comité d’obéissance », qui se sont déroulées sur plusieurs mois, le Syndicat des travailleurs arabes a pu obtenir la reintegration des enseignants, ainsi que le paiement des salaires mensuels couvrant toute la période du licenciement.
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Campagne syndicale pour obliger les employeurs israéliens à payer les salaires des travailleurs de Gaza qui ont perdu leur emploi pendant la guerre
Arab Workers union – Nazareth, 7 mars 2025
Le syndicat des travailleurs arabes poursuit ses activités pour le paiement des salaires et le respect des droits des travailleurs de Gaza qui travaillaient pour des employeurs israéliens avant la guerre.
Les travailleurs palestiniens de la bande de Gaza ont payé un lourd tribut à la guerre d’agression lancée par Israël contre la bande de Gaza. Dans les premiers jours de la guerre, les autorités israéliennes ont pris la décision de retirer les permis de travail de 18 000 travailleurs de la bande de Gaza. En outre, la police et l’armée israéliennes ont arrêté des milliers de travailleurs et les ont placés dans des centres de detention en Cisjordanie, contrôlés par l’armée israélienne. Très vite, le syndicat des travailleurs arabes, dont le siege est à Nazareth, a déposé un recours auprès de la Cour suprême israélienne pour exiger que les autorités israéliennes libèrent immédiatement ces travailleurs, à la suite de quoi un nombre significatif d’entre eux ont été libérés (Cela sans compter un petit nombre de travailleurs qui ont récemment été libérés grâce à l’accord d’échange de prisonniers entre Israël et le Hamas).
Depuis le début de la guerre, les travailleurs palestiniens de Gaza se retrouvent sans travail, sans droits ni salaires, et ce malgré le fait qu’ils se sont addresses à leurs employeurs israéliens en exigeant qu’ils leur versent leurs salaires et les indemnités qu’ils méritent, d’autant plus qu’environ 6000 de ces travailleurs étaient salariés de ces employeurs depuis plus de 3 ans. Malheureusement, la grande majorité des employeurs ont refusé de répondre aux demandes des travailleurs de Gaza de payer leurs salaires et leurs droits.
L’enquêteur de terrain du syndicat des travailleurs arabes à Gaza, le camarade Mahmoud Al-Ghoul, a recueilli 76 dossiers de plaintes et des témoignages de travailleurs de la bande de Gaza. On s’attend à ce que ces dossiers augmentent considérablement dans les jours à venir, pendant la période de trêve entre le Hamas et Israël.
Le département juridique du syndicat des travailleurs arabes a envoyé des lettres à un certain nombre d’employeurs israéliens et leur a demandé de payer les droits des travailleurs. Il est regrettable que la réponse des employeurs israéliens ait été un refus catégorique de payer les salaires des travailleurs en prétendant soit que ces travailleurs ne travaillaient pas pour eux, ou qu’ils étaient « des terroristes et fidèles à une organisation terroriste et à une autorité terroriste ».
Au vu de cette situation, il est clair que les employeurs israéliens n’ont aucune intention de reconnaître les droits des travailleurs et de payer leurs salaires, et donc il n’y aura pas d’autre choix pour le syndicat des travailleurs arabes que de prendre des mesures légales devant les tribunaux du travail israéliens afin d’obliger les employeurs à payer les salaires.
En termes de procédures légales, le dépôt des dossiers des travailleurs auprès d’un tribunal coûte, par dossier :
Frais d’ouverture d’un seul dossier : 536 shekels (132 euros). En cas d’indemnisation des travailleurs pour leurs années de travail, des frais de 2,5 % du montant total de l’indemnisation sont payés. Par exemple, si le montant de l’indemnisation est de 10 000 shekels, le montant que nous verserons au tribunal est de 250 euros. Prise en charge des frais d’avocats : Le syndicat prend en charge les frais d’avocats. Pour chaque dossier, le syndicat verse 1 500 shekels (370 euros).
Face à cette situation, à l’état de guerre et aux mesures d’urgence imposées par les autorités israéliennes aux institutions et aux Palestiniens dans les territoires de 48, le syndicat des travailleurs arabes lancera dès le début de la semaine prochaine une grande campagne dans la société palestinienne et également parmi les amis et camarades des syndicats internationaux afin de collecter le plus grand nombre de dons possible pour aider nos frères et camarades travailleurs de la bande de Gaza.
Nous vous appelons, amis et camarades, à contribuer à cette campagne selon vos capacités et vos aptitudes. Comme à notre habitude, nous rendrons compte de nos résultats.
Contribuez à diffuser et à soutenir cette campagne pour les travailleurs de Gaza.
arab.workers.union48@gmail.com
Publié le 26 février 2025
En prison depuis plus de 40 ans, Georges Abdallah vient de subir une nouvelle mesure discriminatoire de la part de la justice de l’État français. Alors qu’il est libérable depuis 1999, sa onzième demande de libération conditionnelle n’a pas été acceptée sous un prétexte éminemment fallacieux. La Cour d’appel ne réfute pas les motifs qui avaient justifié la décision prise le 15 novembre 2024 par le tribunal d’application des peines, elle reconnaît « une très longue incarcération et un projet adapté à sa personnalité et à sa situation ». Mais elle impose une condition scandaleuse déjà refusée par le passé : alors qu’il n’a pas de revenu depuis plus de 40 ans, Georges Abdallah doit, d’ici le 19 juin, faire un « effort conséquent d’indemnisation des parties civiles », sachant que parmi les parties civiles il y a les États-Unis ! L’Union syndicale Solidaires dénonce l’acharnement envers Georges Abdallah et réitère l’exigence de libération, portée depuis des années.
Il est tristement ironique que ce même jour, le Collectif Palestine Vaincra a été dissous, suite à une longue campagne menée tant par des organisations d’extrême droite que par le gouvernement d’Emmanuel Macron. Suite à une forte mobilisation populaire pour la défense de la liberté politique en général, et de la solidarité avec la Palestine en particulier, l’Union syndicale Solidaires avait participé au recours déposé auprès du Conseil d’État, et obtenu une suspension en 2022. Jugée sur le fond en 2025, la dissolution a été confirmée ce mois-ci.
La dissolution du Collectif Palestine Vaincra, comme le maintien en détention de George Abdallah sont des décisions politiques qui confirment l’alignement de la politique française sur celle des défenseur·es de la colonisation en Palestine. Elles doivent également nous motiver à renforcer notre mobilisation, pour George, pour la liberté d’expression politique en France, même quand cette liberté s’oppose aux positions officielles du gouvernement français, et pour l’autodétermination du peuple palestinien.
Publié le 7 février 2025
Alors que le cessez-le-feu est extrêmement fragile sur la bande de Gaza, le président américain ose tout. Surtout le pire. Après ses déclarations sur la nécessaire annexion de la Cisjordanie et de Jérusalem par l’État d’Israël, il a maintenant le projet de prendre le contrôle de la bande de Gaza en expulsant la population dans les pays voisins, notamment la Jordanie et l’Egypte. Soi-disant pour des raisons humanitaires, il a ni plus ni moins l’intention de vider la population palestinienne de cette enclave, véritable prison à ciel ouvert et totalement détruite par des mois de bombardement de l’armée génocidaire israélienne. Non seulement son projet est en infraction grave avec les règles du droit international qui interdit aux Etats de procéder à des transferts forcés de population, il constituerait un véritable crime de nettoyage ethnique de la population gazaouie. Pour continuer dans le sordide, il voudrait profiter de l’aubaine d’avoir un territoire à reconstruire entièrement pour étancher sa soif de projets immobiliers lucratifs et faire de la bande de Gaza la “côte d’azur du moyen orient”, comme l’annonçait déjà une publicité israélienne pendant le génocide.
Ce sordide projet est salué par l’extrême droite israélienne qui voit là l’occasion de régler définitivement la question palestinienne. En France, il correspond aux propos que des responsables d’extrême droite tels que Bardella ou Le Pen ont pu exposer récemment. Pas étonnant que les extrêmes droites se retrouvent.
Pour la population palestinienne, c’est une insulte criminelle à sa dignité. Garder sa dignité est une force pour les femmes et les hommes de Palestine et c’est la tête haute que les déplacé·es du Nord de la bande de Gaza sont retourné·es dans les décombres de leurs maisons. Résister, résister, résister…
L’Union syndicale Solidaires réaffirme son soutien indéfectible au peuple Palestinien et à ses justes revendications : la levée du blocus de Gaza, la fin de l’occupation de la Cisjordanie et de Jérusalem, le démantèlement des colonies, l’application du droit au retour des réfugié·es et la libération des prisonnier·es politiques enfermées dans les geôles israéliennes. Solidaires continuera à s’investir dans les cadres larges et unitaires pour soutenir le droit à l’autodétermination du peuple palestinien.
Le génocide commis à Gaza et la colonisation meurtrière de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est nient toute humanité au peuple palestinien.
Israël, son armée, ses colons bafouent le droit international car ils se savent protégés par le monde occidental, y compris l’Europe.
NON À L’IMPUNITÉ !
NON AUX DÉPLACEMENTS FORCÉS !
ISRAËL DOIT RENDRE DES COMPTES !
Publié le 16 janvier 2025
Un accord de cessez-le-feu à Gaza a été annoncé entre les négociateurs du Hamas et d’Israël après de longues négociations au Qatar. Cet accord, qui doit encore être validé par l’Etat d’Israël, devrait entrer en vigueur dimanche 19 janvier avec une première étape d’une durée de 42 jours. Il comporte plusieurs points et prévoit qu’à terme l’armée israélienne se retire complètement de toutes les zones de la bande de Gaza. Durant cette trêve, la libération d’otages détenu·es par le Hamas et d’une partie des prisonnier·es palestinien·es détenues dans les geôles israéliennes est prévue. De plus, l’entrée de l’aide humanitaire attendue depuis des mois par la population de Gaza devrait enfin être garantie.
Tout cela ne peut effacer les 46 000 morts de Palestinien·es et les 1 600 morts d’Israélien·es, les 115 000 blessé·es palestinien·nes et les 8 000 blessé·es israéliens, depuis le 7 octobre 2023. Cela fait l’impasse aussi sur la destruction quasi-totale de Gaza et la famine que subissent les survivant·es de la bande de Gaza.
L’Union syndicale Solidaires accueille favorablement l’annonce de cette trêve tout en restant vigilante quant à son application réelle. A partir de dimanche, les bombardements sur la bande de Gaza et le génocide en cours devraient cesser et cette annonce a provoqué des scènes de liesse dans la population gazaouie. Alors qu’Israël négociait cette trêve, son armée continuait ses bombardements à Gaza faisant encore hier 70 morts. De plus, l’armée israélienne a bombardé encore hier le camp de réfugié·es de Jénine en Cisjordanie.
L’Union syndicale Solidaires apporte à nouveau son soutien au peuple palestinien qu’il soit à Gaza, en Cisjordanie ou réfugié, ou à Jérusalem et continue à militer pour l’application du droit international, la fin du blocus à Gaza, des politiques d’apartheid et le droit au retour de toutes et tous les réfugié·es, garant d’une paix juste et définitive entre Israélien·es et Palestinien·es.
L’Union syndicale Solidaires appelle à rejoindre les manifestations organisées le samedi 18 janvier en région et la manifestation européenne à Paris du 25 janvier.