Le Collectif Palestine Les Mureaux et Alentours organise et anime un ciné-débat autour du film No Other Land vendredi 22 novembre 20h30 au Cinéma Frédéric Dard des Mureaux.
Un film documentaire exceptionnel qui a déjà reçu de nombreux éloges de la presse et du public.
On suit avec empathie les deux jeunes protagonistes bientôt amis : un militant palestinien contre l’expulsion massive et violente de sa communauté en Cisjordanie par l’occupant israélien et un journaliste israélien qui se joint à son combat de 5 ans.
Un débat aura lieu après la projection avec Lana Sadeq, présidente du Forum Palestine Citoyenneté et Nitzan Perelman, spécialiste de la société israélienne, co-fondatrice du site Yaani.
De nombreux documents – dont les activités du Collectif des Mureaux depuis plus d’un an – seront à votre disposition avant et après le film dans le hall du cinéma.
Le 13 novembre prochain devrait avoir lieu, à Paris, un gala organisé par l’association Israël Is Forever, avec, comme invité-vedette, le ministre israélien d’extrême droite, Bezalel Smotrich. Les organisateurs ont comme objectif la « mobilisation des forces francophones sionistes au service de la puissance et de l’histoire d’Israël ».
À l’heure où l’État d’Israël poursuit depuis plus d’un an une guerre totale contre le peuple palestinien à Gaza et aussi en Cisjordanie, en commettant quotidiennement des massacres qui apparaissent comme une stratégie de terreur à l’égard de la population palestinienne… À l’heure où la Cour internationale de justice (CIJ) déclare, à travers plusieurs ordonnances, que la perpétration d’un génocide à Gaza était plausible et où elle rappelle aux États qu’il est de leur devoir de tout faire pour empêcher ce génocide… À l’heure où la même CIJ a rappelé que la colonisation du territoire palestinien occupé est illégale et a statué que cette occupation est illégale… À l’heure où l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) exige qu’Israël se retire de ce territoire et que les États s’abstiennent de toute activité de nature à soutenir la colonisation…
La tenue de ce gala dans la capitale française, constituerait une injure au droit international et une marque de mépris pour l’ONU et pour les ordonnances prononcées par la plus haute juridiction internationale ainsi que pour la résolution votée par la France le 18 septembre.
Rappelons qui sont les deux principaux acteur et actrice de ce gala révoltant :
Nili Kupfer-Naouri, présidente de l’association Israël Is Forever, organisatrice du gala, est une avocate ayant les nationalités française et israélienne qui tient publiquement des propos qui s’apparentent à de l’apologie de crimes de guerre. Parmi ses nombreuses déclarations, citons : « Il n’y a pas de population civile innocente à Gaza » ou : « Qu’il ne reste plus rien de Gaza et qu’on [peut] y installer une grande hityashvut, une grande réimplantation juive » ou encore « Nous ne voulons plus de voisins barbares. Nous comprenons que nous devons obtenir notre sécurité et c’est par l’émigration en masse des arabes de Gaza et par une installation juive ». De plus, Nili Kupfer-Naouri a publié sur son réseau social une photo où on la voit participant à une manifestation au poste frontière de Rafah, empêchant les camions d’aide humanitaire d’entrer à Gaza pour porter secours à la population civile, acte qui vient en contradiction avec l’ordonnance de la CIJ du 26 janvier 2024.
Bezalel Smotrich est le ministre israélien des Finances et le ministre exerçant la tutelle sur la Cisjordanie occupée. Habitant dans une colonie et se revendiquant lui-même « fasciste », Smotrich incarne la figure du sionisme religieux le plus fanatique. Depuis son entrée au gouvernement le 29 décembre 2022, le nombre de colonies et les hectares de terres confisqués par Israël ont augmenté dans des proportions jamais vues depuis les accords d’Oslo. Toutes ses déclarations traduisent son mépris du droit international, à l’image de « Nous encourageons la colonisation avec force travail et d’une manière stratégique dans tout le pays ». Elles révèlent aussi tout le racisme et la haine qui animent ce personnage, comme celle où il avait indiqué qu’il « était justifié et moral de bloquer l’aide humanitaire pour la bande de Gaza, même si cela pouvait entraîner la mort de deux millions de Palestiniens. ». Déjà présent à Paris en mars 2023, Smotrich avait déclaré : « Il n’y a pas de Palestinien, car il n’y a pas de peuple palestinien… C’est la vérité historique, c’est la vérité biblique et cette vérité, les Arabes en Israël doivent l’entendre de même que certains Juifs ».
En mars 2023, la France, par la voix du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères avait dénoncé les « propos irresponsables » de Smotrich. Aujourd’hui, comment comprendre qu’il soit autorisé à appeler à la haine, à faire l’apologie d’actes criminels sur le territoire français, ce qu’il ne manquera pas de faire, chacun le sait, à partir du moment où il sera autorisé à venir en France.
Pour la justice, pour le respect de la mémoire des dizaines de milliers de Palestiniennes et Palestiniens massacrés à Gaza et en Cisjordanie, pour l’arrêt de la monstrueuse guerre d’anéantissement et de conquête menée par le gouvernement israélien d’extrême droite en Palestine et au Liban, ce gala de la haine et de la honte ne doit pas avoir lieu.
Depuis plus d’un an, le déferlement de violence de l’armée israélienne sur Gaza est insensé : plus de 43 000 Palestiniens et Palestiniennes tuées dont plus de 14 000 enfants, d’après l’Unicef, sans compter les plus de 100 000 blessé·es et plus de 10 000 personnes portées disparues. Toutes les infrastructures ont été bombardées, il ne reste plus rien de Gaza.
Depuis un mois, un nouveau but semble être poursuivi, toujours en contravention avec le droit international, que l’État israélien bafoue continuellement, et dont les États occidentaux ne semblent pas beaucoup s’émouvoir non plus : l’armée génocidaire vide la partie de la bande de Gaza qui se situe au nord de la ville de Gaza, pour créer une “zone tampon”. Une telle zone de 600 m de large existe déjà depuis près de 20 ans, en toute illégalité, tout comme le strict blocus imposé depuis 2007, mais le plan actuel semble vouloir étendre cette zone de 600 m à 6 km de large.
Problème : cette terre n’est pas “sans peuple”. Elle contient des villes et des camps de réfugié·es : Jabalya, Beit Hanoun, Beit Lahia, Al Shati, Nazla, etc. Bien que cette zone ait été lourdement bombardée dès octobre 2023, avec de nombreuses victimes civiles et bâtiments détruits, bien qu’une grande partie de la population ait évacué vers le sud où on leur avait menti en leur promettant la sécurité, une partie de la population est restée, et on trouvait 100 000 réfugié·es encore présents et présentes à Jabalya par exemple, et peut-être 400 000 dans toute cette zone.
La vie des 400 000 Palestiniennes et Palestiniens ne semble pas compter. Pour les “convaincre” de partir, l’armée a employé les moyens inhumains habituels : villes encerclées, interdiction aux convois humanitaires de rentrer, famine grandissante, manque d’eau et de médicaments, bombardements par avions, par drones, par chars, par robots tueurs, bombardements des trois derniers hôpitaux de la zone dans lesquels se réfugient personnel médical, patients et familles déplacées, bombardements d’écoles et de refuges, bombardement de la dernière boulangerie de toute la zone… là encore contrevenant à de nombreuses dispositions du droit international.
Des dizaines de milliers de personnes sont déplacées de force (20 000 au cours de la seule journée du 18 octobre, d’après l’ONU), dont l’armée coloniale sépare les hommes qu’elle déshabille, menotte, dont elle bande les yeux, et qu’elle emmène dans des lieux inconnus.
Les scènes apocalyptiques se succèdent (1). On estime que plus de 1 000 personnes ont été tuées par l’armée israélienne dans cette zone en moins d’un mois, avec le bombardement d’immeubles remplis de civils, 150 le 24 octobre et une centaine de plus le 29, mais il est très difficile d’avoir des chiffres précis, car les rues sont trop dangereuses pour aller chercher les cadavres sous les décombres. Cela démontre encore une fois le travail incroyable et nécessaire des derniers journalistes courageux qui réussissent à envoyer des informations, qui sont eux aussi ciblés par l’armée israélienne, au quotidien dans leur travail. Comme le rappelle le dernier communiqué intersyndical des fédérations de journalistes (2) : au moins 143 journalistes ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions depuis octobre 2023, dont Hassan Hamad, journaliste de 19 ans, assassiné le 6 octobre à Jabalya, et trois autres journalistes à Al Shati le 27 octobre. Nous devons relayer leur parole le plus possible.
Pendant ce temps, le 28 octobre 2024, le parlement israélien ne trouve rien de mieux à faire que d’interdire les activités de l’UNRWA. Créée en 1949, l’UNRWA est une agence de l’ONU chargée des réfugié·es palestinien·nes. Si la loi est mise en application, cela aurait des conséquences dramatiques dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. L’UNRWA fournit des soins de santé, de l’éducation et une aide à des millions de Palestinien·nes. Elle joue un rôle humanitaire essentiel en plein génocide dans la bande de Gaza. Son interdiction vise également à enlever toute référence internationale au statut de « Réfugié » accordé par l’ONU à chaque descendant.es des Palestinien·nes expulsé·es en 1947-1948 et en 1967 par l’armée sioniste.
Les accusations mensongères portées par Israël mettent encore une fois en lumière le but ultime de ce régime : anéantir le peuple palestinien par tous les moyens possibles. Les armes, la famine, la privation de soins, la privation d’instruction : voilà ce qui attend les Palestinien.nes.
Les Nations Unies, l’OMS et même les USA alertent sur les conséquences dévastatrices que cela va engendrer.
L’union syndicale Solidaires rappelle son attachement au droit international. Nous exigeons un cessez-le-feu immédiat et pérenne en Palestine et au Liban, l’entrée de l’aide humanitaire, la fin du blocus et la reconstruction de Gaza. Nous demandons aux autorités françaises de prendre les mesures nécessaires pour aider l’UNWRA à poursuivre et étendre ses activités en Palestine occupée, en particulier par des sanctions contre l’État israélien qui bafoue l’ONU.
Les Palestinien.nes doivent pouvoir vivre dignement, comme le prévoit le droit international. Aux côtés de nos camarades Palestiniens et Palestiniennes, nous revendiquons, le droit au retour de toutes et tous les réfugié-es, la fin de la colonisation, de l’occupation et des politiques d’apartheid menées envers la population palestinienne. Déterminé-es, nous appelons à continuer et amplifier notre participation à la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) dont nous pouvons toutes et tous nous saisir(3), ainsi qu’à toutes les manifestations de soutien au peuple palestinien !
Après 76 ans de Nakba, de drame, de souffrances et de guerre, il est temps de dire non à la colonisation, à l’occupation, à l’apartheid et au génocide.
Il est temps d’exiger un cessez-le-feu immédiat, la levée du blocus de Gaza, l’entrée de l’aide humanitaire.
Pour cela il faut :
Exiger des sanctions contre Israël qui viole continuellement le droit international et se rend coupable de crimes contre l’humanité.
Mettre en place un embargo sur les armes : il faut cesser d’acheter et de vendre des armes à un État qui commet un génocide, ce qui équivaut à une complicité.
Boycotter les entreprises qui tirent profit de la colonisation, les universités et toutes les institutions israéliennes complices de ces crimes.
Nous souhaitons envoyer un fort message de solidarité au peuple palestinien.
Nous vous invitons à rejoindre les mobilisations pour la paix et la justice partout en France et en Europe à l’occasion de ce 15 mai, jour de commémoration de la Nakba.
La Nakba doit s’arrêter maintenant !
communiqué du CNPJDPI: Rassemblement de soutien au peuple palestinien / Halte au feu et aux massacres !
Gaza : pour une paix juste et durable, Solidarité !
Cet article a été publié le 10/10/2023
Communiqués de SUD éducation :
Contre la répression et les atteintes aux libertés d’expression en soutien aux Palestinien-nes dans l’ESR, étendre la mobilisation et la solidarité !
Gaza : les libertés universitaires en danger !
Pour un cessez-le-feu immédiat et permanent ! – Communiqué unitaire intersyndicale ESR
Après 76 ans de Nakba, de drame, de souffrances et de guerre, il est temps de dire non à la colonisation, à l’occupation, à l’apartheid et au génocide.
Il est temps d’exiger un cessez-le-feu immédiat, la levée du blocus de Gaza, l’entrée de l’aide humanitaire.
Pour cela il faut :
Exiger des sanctions contre Israël qui viole continuellement le droit international et se rend coupable de crimes contre l’humanité.
Mettre en place un embargo sur les armes : il faut cesser d’acheter et de vendre des armes à un État qui commet un génocide, ce qui équivaut à une complicité.
Boycotter les entreprises qui tirent profit de la colonisation, les universités et toutes les institutions israéliennes complices de ces crimes.
Nous souhaitons envoyer un fort message de solidarité au peuple palestinien.
Nous vous invitons à rejoindre les mobilisations pour la paix et la justice partout en France et en Europe à l’occasion de ce 15 mai, jour de commémoration de la Nakba.
La Nakba doit s’arrêter maintenant !
communiqué du CNPJDPI: Rassemblement de soutien au peuple palestinien / Halte au feu et aux massacres !
Gaza : pour une paix juste et durable, Solidarité !
Cet article a été publié le 10/10/2023
Communiqués de SUD éducation :
Contre la répression et les atteintes aux libertés d’expression en soutien aux Palestinien-nes dans l’ESR, étendre la mobilisation et la solidarité !
Gaza : les libertés universitaires en danger !
Pour un cessez-le-feu immédiat et permanent ! – Communiqué unitaire intersyndicale ESR
Après 76 ans de Nakba, de drame, de souffrances et de guerre, il est temps de dire non à la colonisation, à l’occupation, à l’apartheid et au génocide.
Il est temps d’exiger un cessez-le-feu immédiat, la levée du blocus de Gaza, l’entrée de l’aide humanitaire.
Pour cela il faut :
Exiger des sanctions contre Israël qui viole continuellement le droit international et se rend coupable de crimes contre l’humanité.
Mettre en place un embargo sur les armes : il faut cesser d’acheter et de vendre des armes à un État qui commet un génocide, ce qui équivaut à une complicité.
Boycotter les entreprises qui tirent profit de la colonisation, les universités et toutes les institutions israéliennes complices de ces crimes.
Nous souhaitons envoyer un fort message de solidarité au peuple palestinien.
Nous vous invitons à rejoindre les mobilisations pour la paix et la justice partout en France et en Europe à l’occasion de ce 15 mai, jour de commémoration de la Nakba.
La Nakba doit s’arrêter maintenant !
communiqué du CNPJDPI: Rassemblement de soutien au peuple palestinien / Halte au feu et aux massacres !
Une marche aux flambeaux pour la Palestine était organisée vendredi 1er novembre à 18h de Mantes la Jolie à Mantes la Ville. Près de 180 personnes y ont participé dont de nombreuses familles avec enfants.
Des membres de Solidaires 78 étaient présent.es et sont intervenu·es.
e communiqué a été publié le 04/10/2024SUD éducation exprime son opposition ferme au communiqué du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du 4 octobre 2024, qui stigmatise les prises de position des étudiant·e·s concernant le conflit en Palestine et au Liban.
En invoquant les principes de laïcité et de neutralité, le ministère tente de restreindre la liberté d’expression légitime des étudiant·e·s et personnels sur des sujets de justice et de solidarité internationale. SUD éducation dénonce cette tentative de museler la solidarité avec le peuple palestinien et affirme que l’université doit rester un lieu où s’expriment librement l’esprit critique et la réflexion sur les conflits internationaux. La liberté académique inclut la possibilité de s’engager sur des questions politiques et sociales, y compris la défense des droits des peuples opprimés.
En réprimant ces voix, le ministère compromet les principes mêmes qu’il prétend défendre : ceux d’un enseignement supérieur indépendant, critique et ancré dans la réalité du monde. La volonté de contrôle idéologique des universités exprimée par le ministre n’est pas acceptable. SUD éducation rappelle également que la répression de la solidarité avec la Palestine s’inscrit dans un contexte plus large de criminalisation des mouvements sociaux.
Nous appelons les directions d’universités à ne pas céder à ces injonctions répressives et à garantir la liberté d’expression et de réunion au sein de leurs établissements. SUD éducation restera aux côtés de celles et ceux qui se mobilisent pour une paix juste et durable entre Palestinien·ne·s et Israélien·ne·s, paix qui ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien.
Aussi, SUD éducation appelle à manifester les 5 et 6 octobre 2024 partout en France en soutien au peuple palestinien et au peuple libanais.
Alors qu’Israël intensifie ses attaques contre Gaza et la Cisjordanie, le gouvernement israélien a étendu ses actions militaires au Liban. Depuis un an, prenant le prétexte d’une guerre contre le Hamas, l’armée israélienne a tué à Gaza plus de 41 000 personnes et blessé plus de 100 000 autres.
Prenant le prétexte d’une guerre contre le Hezbollah, l’État d’Israël tue désormais au Liban sciemment et blesse grièvement hommes, femmes et enfants dans des zones peuplées de civil·es faisant craindre l’escalade meurtrière dans toute la région.
Entre le 17 et le 23 septembre 2024, l’armée israélienne tue plus de 600 personnes, dont des dizaines d’enfants, en blesse plus de 6 000, en met plusieurs dizaines de milliers sur les routes, et annonce de nouvelles frappes « de grande envergure » dans l’est du Liban.
42 ans après les massacres de Sabra et Chatila, où Israël a laissé massacrer des milliers de réfugié·es Palestinien·nes, l’Assemblée générale des Nations unies demande des sanctions contre Israël. Après un an à faire la sourde oreille face aux injonctions de la justice internationale, il serait temps, en effet, de mettre en œuvre des sanctions et de mettre Israël au ban des nations. C’est ce que demande la campagne BDS France, depuis de nombreuses années.
Pour l’Union syndicale Solidaires un embargo militaire (sur toutes les livraisons d’armes, de munitions et de composants militaires) contre cet État criminel doit être mis en place au plus vite. Les entreprises françaises comme Carrefour doivent retirer leurs investissements, et des pressions citoyennes par le boycott des produits israéliens sont indispensables.
L’Union syndicale Solidaires exige la fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid vis-à-vis des Palestinien·nes et la fin de la criminalisation des défenseur·euses d’un cessez-le-feu.
Avant que la région ne s’embrase, il est urgent d’arrêter cette politique criminelle : cessez le feu immédiat, arrêt des opérations militaires à Gaza, en Cisjordanie, et au Liban !
Cela fait plus de 11 mois que la population palestinienne de Gaza subit les attaques d’une violence inouïe de l’armée israélienne. Les bombardements se poursuivent et n’épargnent, ni les écoles où la population s’est réfugiée, ni les zones déclarées comme sûres, ni les infrastructures vitales. Le centre de pompage et de stockage d’eau de la région de Rafah a été dynamité. La population est affamée, assoiffée, épuisée par les ordres de déplacement incessants. Face au génocide en cours, dont le caractère « plausible » a été pointé par la Cour Internationale de Justice depuis près de 7 mois, les États, dont la France, ont l’obligation d’agir. La même Cour Internationale de Justice a également, le 19 juillet, pointé l’illégalité de l’occupation du territoire palestinien et de sa colonisation, et l’obligation de l’État d’Israël d’y mettre fin le plus rapidement possible. Devant le déni d’humanité que constitue la situation actuelle, nous appelons à renforcer notre mobilisation, et interpellons les autorités politiques de notre pays.