Vidéo lors de la manifestation contre la transphobie

Vidéo lors de la manifestation contre la transphobie
VENDREDI 17 MAI 2024 à 19H15
~ à la librairie La Nouvelle Réserve ~
L’Université Populaire du Mantois
et la Collective F.F.F.R.A.C.
(Fortes Fières Féministes Radicales et en Colère)
avec le soutien de la librairie La Nouvelle Réserve
vous proposent
UNE RENCONTRE-DÉBAT
AUTOUR DE LA REEDITION DU MANIFESTE
“LE FÉMINISME OU LA MORT”
DE FRANÇOISE D’EAUBONNE
Dans ce manifeste devenu un classique, Françoise d’Eaubonne offre de nouvelles perspectives au mouvement féministe et à la lutte écologiste.
Résistante, féministe, anticolonialiste, Françoise d’Eaubonne est l’une des premières défenseuses de la cause homosexuelle, de l’abolition de la peine de mort et de l’écologie. Cofondatrice du MLF puis du FAHR, Françoise d’Eaubonne est aussi à l’origine du concept d’éco-féminisme.
À l’occasion de sa parution en poche, l’ouvrage “Le féminisme ou la mort”, considéré comme le premier manifeste écoféministe, sera présenté par Vincent d’Eaubonne, fils de Françoise d’Eaubonne.
ENTRÉE LIBRE
Partis politiques – LR, RN et Reconquête en tête -, médias d’extrême droite, maisons d’édition, député·es et sénateur·ices, les attaques envers les personnes trans explosent de toutes parts ces derniers temps. Marguerite Stern et Dora Moutot publient leur livre Transmania aux éditions d’extrême-droite Magnus et dans le même temps la sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio lance l’offensive anti-trans au Sénat en voulant interdire la transition des personnes mineures.
Les personnes trans et le transféminisme1 “dérangent”. Les réactionnaires prennent peur et s’organisent pour conserver leur idéal patriarcal d’une société fondée sur la famille nucléaire hétérosexuelle et des personnes exploitées et dominées. Ces dernières années, les attaques envers les mouvements LGBTQI+, et notamment envers les personnes trans, se sont multipliées : appels à la fin des subventions du planning familial, attaques de manifestations féministes et LGBTQI+, attaques de centres LGBTQI+, agressions physiques, campagnes de harcèlement envers les militant·es féministes et LGBTQI+, infiltrations d’associations trans par des médias d’extrême-droite, la liste est encore (trop) longue.
Les forces réactionnaires cherchent à diviser les opprimé·es en créant sans cesse de nouveaux boucs émissaires.
Aujourd’hui, les personnes trans rencontrent de nombreuses difficultés pour accéder à l’emploi, subissent de nombreuses discriminations sur leur lieu de travail, sont contraintes de vivre de l’économie informelle en dehors du droit du travail, notamment les personnes transféminines et sans papiers. Selon une étude réalisée par l’IFOP et l’association l’Autre Cercle, 37% des personnes trans interrogées ont dit avoir subi une agression sur leur lieu de travail. La destruction des services publics, notamment de santé, entrave d’autant plus un accès aux soins déjà précaire. Les attaques envers l’école, portées par le gouvernement ou des organisations d’extrême-droite comme Parents Vigilants, génèrent un climat particulièrement hostile pour les élèves trans.
Ainsi, un grand nombre de personnes trans subissent de plein fouet les discriminations au travail et la précarité et l’ensemble du mouvement social, syndicats en particulier doivent se montrer solidaires des luttes transféministes et des personnes trans. En tant que syndicalistes, nous nous devons de défendre l’ensemble des travailleur·ses, et notamment les plus opprimé·es.
C’est pour toutes ces raisons que l’Union Syndicale Solidaires appelle l’ensemble de ses structures à se rapprocher des associations Trans et LGBTQI+ et à participer aux mobilisations prévues le 5 mai.
Solidaires se tient également à disposition des travailleur·ses trans pour les accompagner dans le respect de leurs droits. Si vous faites face à des discriminations sur votre lieu de travail, vous pouvez nous contacter via contact@solidaires.org et vous rapprocher de votre union locale ou section syndicale la plus proche de votre lieu de travail.
Plus largement, nous réclamons :
1 Le transféminisme, issue des luttes féministes et LGBTQI, défend l’émancipation des personnes trans. Il part de la situation des personnes trans pour lutter contre l’ensemble des systèmes d’oppression.
Sur le s
Sur le site syndicalistes.org, une traduction d’un article des camarades basque tirant le bilan de leur grève féministe du 23 novembre dernier, avec des réflexion intéressantes sur comment ancrer la grève dans les lieux de travail : https://www.syndicalistes.org/ela-fait-le-bilan-de-la-greve-generale-feministe-du-30-novembre-2023
Depuis 1998, les journées Intersyndicales Femmes réunissent au mois de mars-avril entre 300 et 400 militant·es de la CGT, de la FSU et de l’Union Syndicale Solidaires. Ces deux journées de formation intersyndicale donnent la parole à des chercheuses, des associations, et des femmes concernées sur quatre thèmes relatifs aux droits des femmes. Elles permettent à l’ensemble des participantes de réfléchir, échanger et s’armer pour porter ces questions dans nos organisations syndicales respectives et au-delà. Elles mettent aussi en lumière la manière dont la domination patriarcale s’exerce sur nos vies entières et démontrent que les luttes pour l’égalité professionnelle comme celles contre les violences sexistes et sexuelles sont des enjeux profondément sociaux et syndicaux. Les journées Intersyndicales Femmes nous rappellent chaque année que rien n’est totalement acquis et que de nouveaux droits sont à conquérir.
La matinée du mercredi sera consacrée à la question du refus des normes esthétiques et des injonctions du paraitre, pour nous rappeler que l’intime est politique.
Après une journée de mobilisation du 8 mars qui a rassemblé des milliers de personnes et la nécessité de militer encore et toujours pour l’égalité et nos droits, nous poursuivrons la journée sur le thème de la construction de nos luttes féministes.
La journée se conclura avec un concert de la chanteuse Mathilde.
La matinée du jeudi sera consacrée aux métiers du soin et du lien, essentiels, et pourtant sous-évalués, sous-payés, et en nombre insuffisant. Ces métiers à prédominances féminines sont un enjeu pour l’égalité.
Enfin, nous conclurons les journées intersyndicales par une table ronde sur le thème « nouvelles technologies et l’intelligence artificielle : nouvelles, mais toujours sexistes ! ».
L’énergie et l’intelligence collective qui se dégagent de nos rencontres sont des leviers incontestables pour nos organisations syndicales et renforcent notre détermination pour mener les luttes féministes sur nos lieux de travail comme dans l’ensemble de la société.
Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Grève dans les magasins Auchan des Yvelines : « On a le blues, on veut du flouze »Ce 22 mars 2024, des débrayages ont été organisés dans plusieurs magasins Auchan des Yvelines à l’appel de l’intersyndicale. Les employés réclament des hausses des salaires.
En effet, à la mesure de la diversité des métiers de l’entreprise, les postes et horaires de travail des femmes doivent être adaptés.
C‘est la mise en œuvre d’un congé menstruel, l‘utilisation plus fréquente du télé-travail lorsque cela est possible ou nécessaire, l‘aménagement et l‘équipement des sanitaires des femmes…
Ajoutons une injonction de cacher son état, la peur d‘être stigmatisée avec la charge émotionnelle que cela induit, sachant que suivant une étude IFOP de 2021 pas moins de 48% des femmes souffrent de règles douloureuses. Nous avons donc été le seul syndicat à proposer dans le cadre de l’accord égalité professionnelle 2022 de La Poste, l’inclusion de mesures prenant en compte la santé et l’hygiène menstruelles des femmes au travail. Avec 52,8% des effectifs de la maison mère fin 2022, les postières sont en particulier majoritaires chez les employé-es et cadres. Il s‘agissait d‘aménager un congé hormonal et d‘équiper tous les sanitaires de distributeurs de protections hygiéniques, une pratique courante dans non nombre de pays, voire même dans des entreprises françaises.
Nous avons essuyé un refus net de la direction de La Poste d‘aborder le sujet, avec un argument sur la „stigmatisation“ des femmes qui envisageraient de faire une pause dans leur travail. On a écrit au ministère de l‘économie, la réponse a été rapide : „ Sur les sujets que vous mettez en avant, les partenaires sociaux ont fait le choix de maintenir le dispositif actuel de prise en charge des situations de harcèlement et de ne pas retenir l‘idée d‘un congé menstruel.“
Nous avons donc décidé de nous en remettre à votre avis et lançons une votation à l‘attention des postier·es et de leur entourage pour peser dans les Négociations Annuelles Obligatoires de 2023. Un vrai sujet d‘égalité
dans la plus grande entreprise publique de France.
Marre de jouer la comédie quand on souffre, marre de prioriser le travail sur la santé, il est grand temps que le sentiment de honte change de camp.
«Je soutiens la mise en place d’un congé menstruel à La Poste SA sous forme d’Autorisation Spéciale d’Absence, la pose de distributeurs de protections hygiéniques et de lavabos dans les sanitaires femmes. Tous les lieux de travail devront par ailleurs prévoir une salle de détente et des pauses adaptées aux besoins des personnes qui ont leurs règles.»
Retrouvez sur cette page tout le matériel et toutes les infos pour les mobilisations du 8 mars. Faisons la grève au travail, la grève dans nos foyers (des tâches ménagères, des courses…), dans les écoles et les universités ! Interrompons toute activité productive et reproductive, formelle et informelle, rétribuée et gratuite. Participons partout aux actions et manifestations. Réapproprions-nous tous les espaces publics !
Le tract national Solidaires pour le 8 mars, avec une version personnalisable, est ici : /sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/nationales/le-8-mars-journee-internationale-de-lutte-pour-les-droits-des-femmes-faisons-la-greve-feminisite/
Un appel intersyndical à la grève avec la CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et l’Unsa sera publié le lundi 19 février, vous pourrez le retrouver sur notre site internet. https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/nationales/pour-legalite-reelle-toutes-et-tous-mobilisees-pour-le-8-mars-appel-intersyndical-a-la-greve-le-8-mars/
De son côté l’intersyndicale interpelle le gouvernement pour lui rappeller que l’égalité entre les femmes et les hommes, y compris au travail, est un enjeu de justice sociale majeur qu’il faut faire aboutir, ici et maintenant, et pour obliger le gouvernement et le patronat à respecter la loi et mettre en œuvre l’égalité réelle : https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/nationales/8-mars-journee-internationale-des-droits-des-femmes-exigeons-legalite-professionnelle-entre-les-femmes-et-les-hommes-appel-unitaire-intersyndical/
Le collectif #GrèveFéministe, regroupant des associations féministes et syndicats (dont l’Union syndicale Solidaires), avec le soutien d’organisations politiques, appelle à une grève féministe d’ampleur ce 8 mars et à des manifestations massives partout en France.
L’appel est à retrouver ici : https://www.grevefeministe.fr/8-mars-2024/
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Union syndicale Solidaires
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