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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Contre la transphobie ! Défense de nos libertés Luttes contre la Lgtbqia+ - phobie

Contre l’idéologie réactionnaire : Soutien aux Marches des fiertés !

À la suite de la publication de l’affiche de la Marche des Fiertés 2025, appelant à l’unité des personnes LGBTQIA+ face à l’extrême droite, une violente polémique a été lancée par la droite et l’extrême-droite, soutenue notamment par Valérie Pécresse et le Rassemblement National. Les réactionnaires, les conservateurs, les politiques ont l’air de le découvrir mais des émeutes de Compton en 1966, de Stonewal en 1969 à Paris en 2025 : les Marches des Fiertés sont politiques !

L’Union syndicale Solidaires condamne la décision de la région Île-de-France et la DILCRAH de retirer leurs logos et couper leur financement de l’organisation de la Marche des Fiertés parisienne du 28 juin, toute comme nous dénonçons l’interdiction de centre ville de la Marche des Fiertés de Dijon le 14 juin “pour risque de trouble à l’ordre public”. Cela est un renoncement à l’indépendance de la ligne politique propre aux assos LGBTQIA+ ainsi qu’une menace à la tenue optimale de la marche cette année et à tout autre positionnement radical des associations.

L’Union syndicale Solidaires dénonce ces attaques idéologiques nauséabondes, dans un contexte de montée des discours haineux, de violences LGBTQIphobes et plus particulièrement transphobes et de pressions sur la liberté d’expression.

Nous le rappelons : l’extrême droite est l’ennemie des personnes LGBTQIA+. Et les collectifs LGBTQIA+ ne peuvent faire l’économie de dénoncer l’idéologie réactionnaire. Cette idéologie tue les personnes LGBTQIA+ dans la rue, dans leur propre famille, plus généralement par l’exclusion ainsi que faute de soins et/ou de titres de séjour pour rester sur le territoire.

Orban et Erdogan interdisent les prides respectivement en Hongrie et en Turquie, le Royaume-Uni a adopté au printemps une législation transphobe, réduisant aussi par là-même les femmes à leur capacité d’enfantement, Trump s’en prend aux personnes trans aux Etats-Unis… Dans ce contexte, il est primordial de faire bloc syndicalement contre toutes les LGBTQIAphobies, au travail comme dans la rue, pour refuser le modèle de société raciste, fasciste, hétéromachiste, productiviste-pollueur de la réaction fasciste actuelle.

L’Union syndicale Solidaires soutient les revendications des personnes LGBTQI+ et l’autodétermination des personnes trans et intersexes, où qu’elles soient, ainsi que de bonnes conditions d’existence (santé, logement, travail, droits civils) et d’expression, aujourd’hui comme demain !

Les émeutier·es de Stonewall ou de la cafétéria de Compton se battaient, après plusieurs siècles et décennies de marginalisation et de criminalisation, pour sortir de la clandestinité et vivre leur vie sans se cacher. Ce combat est toujours nécessaire dans le monde et en France en 2025.sous-les-paillettes-la-rage

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Agenda militant Contre la transphobie ! Défense de nos libertés Luttes contre la Lgtbqia+ - phobie

28 juin – Depuis plus de 40 ans, la Marche des Fiertés est bien plus qu’un arc-en-ciel de couleurs et de musique dans les rues

Depuis plus de 40 ans, la Marche des Fiertés est bien plus qu’un arc-en-ciel de couleurs et de musique dans les rues :
c’est un cri du cœur, une clameur collective pour l’égalité, la tolérance et le respect des droits humains.

Du 17 mai au 11 octobre 2025, les Marches des fiertés ont lieu partout en France : de Paris à Toulouse, en passant par Caen, Nantes, Lyon ou Marseille, elles donnent à voir une société plus juste, plus inclusive, plus humaine.

Fidèles à leurs engagements, nos organisations porteront haut leurs valeurs de justice, d’égalité et d’inclusion, aux côtés de toutes celles et ceux qui refusent les discriminations et les injustices.

Dans ce contexte réactionnaire y compris au niveau régional avec la dernière prise de position de Valérie Pécresse à
l’encontre de l’inter LGBT, cette marche n’est pas qu’un défilé festif mais bien l’expression de nos revendications.
C’est montrer que chacun·es a sa place, quels que soient son orientation sexuelle, son identité de genre.

C’est affirmer que le respect et le droit à la différence ne s’arrêtent pas à la porte de l’entreprise et que par conséquent les employeurs doivent garantir l’égalité professionnelle et surtout lutter activement contre les LGBTQIA+phobies.

Rappelle-toi que tout conquête a nécessité la mobilisation du plus grand nombre.


En 2025, On ne marche pas seul, on marche ensemble. Fièrement. Pour que l’égalité ne soit plus un combat, mais
une réalité.


Le 28 juin, nous organisations syndicales appellent les travailleuses et travailleurs à rejoindre la marche des fiertés parisiennes :
14H00 à Palais Royal en direction de la Place de la Nation

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(re)Penser notre syndicalisme Actu Solidaires 78 Luttes contre la Lgtbqia+ - phobie Luttes contre les discriminations Luttes féministes

Vendredi 21 mars : atelier d’autodéfense féministe – Soirée jeu à Limay

Une soirée jeu – Moi, c’est madame ! – organisée par l’Union syndicale Solidaires 78 le vendredi 21 mars à partir de 19 h à la librairie La Nouvelle Réserve à Limay, suivie d’un apéro partagé (chacun·e apporte de quoi manger et boire)

Entrée libre et gratuite

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antifascisme Luttes contre la Lgtbqia+ - phobie Luttes féministes

Communiqué de presse 9 mars 2025 : pas de fascistes dans nos manifestations !

Le 8 mars a été une grande réussite de par le nombre et la diversité des participant·es sur l’ensemble du territoire.

Cependant à Paris, nous avons à dénoncer les tentatives d’intrusion du collectif identitaire d’extrême droite Nemesis qui instrumentalise les droits des femmes à des fins racistes.

Heureusement de nombreux-euses manifestant·es et leurs slogans antifascistes et antiracistes les ont empêchés de rejoindre la manifestation. La préfecture de Paris était prévenue que ce collectif n’était aucunement accepté et antinomique des valeurs de cette manifestation.

Nous dénonçons l’attitude des forces de l’ordre qui ont chargé de manière violente à plusieurs reprises le service de protection des manifestant·es.

Plusieurs militant·es ont été extirpé·es sans ménagements de cette ligne de protection suite à ces charges, dont un camarade de Solidaires. Après une nuit en garde à vue notre camarade est sorti sans aucune poursuite. D’autres sont encore à cette heure-ci en garde à vue.

Solidaires condamne ces procédés violents et choquants envers le service de protection d’une manifestation. Nous remercions les camarades qui y ont participé. Sans eux et elles, ce sont les dizaines de milliers de manifestant·es qui auraient été chargées.
Nous condamnons aussi le fait que la préfecture a encore une fois décidé de protéger et accompagner un groupuscule d’extrême droite dans une manifestation féministe plutôt que de leur en interdire l’accès.

SIAMO TUTTE ANTIFASCISTE !

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antifascisme Contre la transphobie ! Éducation Luttes contre la Lgtbqia+ - phobie Luttes contre les discriminations

Enfin un programme d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité !

Ce communiqué a été publié le 30/01/2025

Au terme de longs échanges, le Conseil supérieur de l’éducation, réuni les 29 et 30 janvier, a émis un avis favorable au programme d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité (Evars). Il aura donc fallu plus d’un an et demi, depuis la saisine du Conseil supérieur des programmes en juin 2023, pour qu’enfin un programme soit adopté. Un an et demi de tergiversations ministérielles, un an et demi d’avancées salutaires et de reculs scandaleux, un an et demi de débat public gangrené par la désinformation et un activisme réactionnaire débridé mené par l’extrême droite notamment.

Le ministère se donne enfin les moyens d’appliquer la loi de 2001 instaurant 3 séances d’éducation à la sexualité par an pour chaque élève tout au long de sa scolarité. Si SUD éducation se réjouit que des notions essentielles telles que l’identité de genre, l’homophobie ou la transphobie y aient été intégrées, le syndicat déplore que certains termes ne soient pas introduits plus tôt au cours de la scolarité pour rendre compte des réalités vécues par les élèves et mettre des mots sur des situations qui font le quotidien des classes : le terme “LGBTIphobies” n’apparaît ainsi qu’en terminale et le terme “identité de genre” n’est abordé qu’en troisième. SUD éducation continuera à défendre l’introduction de ces notions tout au long de la scolarité car elles sont essentielles à la construction d’une école véritablement inclusive et qui lutte durablement contre les LGBTIphobies.

Désormais, SUD éducation attend avec impatience la publication de ce programme et se montrera vigilant à ce que le ministère assume ses responsabilités :

  • en matière de formation des personnels (qui ne peut pas se résumer à un module en visioconférence !) pour que ce programme soit effectivement appliqué dans toutes les écoles et tous les établissements scolaires ;
  • en matière de protection face aux pressions, menaces, désinformations et agressions des milieux réactionnaires et d’extrême droite ;
  • en matière de communication, en direction des parents d’élèves et de l’ensemble de la société, pour ne pas laisser les personnels seul·es face aux questionnements et aux éventuelles remises en cause des enseignements.

L’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité est essentielle à la fois pour protéger les enfants des violences sexuelles et sexistes et lutter contre les stéréotypes et les discriminations mais aussi pour préparer la société égalitaire, inclusive, démocratique et juste de demain.

Les militant·es de SUD éducation et de son union interprofessionnelle Solidaires ne laisseront pas un bout de terrain à l’extrême droite dans cette bataille pour l’égalité et l’émancipation de toutes et tous !

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antifascisme Internationalisme Luttes contre la Lgtbqia+ - phobie

Soutien à la manifestation LGBTQI+ contre le fascisme en Argentine

Les déclarations du président de l’Argentine, devant l’auditoire de Davos, contre les politiques de genre non binaires, la diversité sexuelle, associant l’homosexualité à la pédophilie, expriment un recul des droits humains, sociaux et individuels. Le discours de Milei, comme celui de l’extrême droite partout dans le monde, nie l’existence de l’inégalité de genre, de la violence machiste, diabolise les féminismes, remet en cause le droit à l’avortement et rejette la notion de féminicide.

Face à ce discours de haine et aux mesures économiques criminelles, nos camarades des organisations LGBTQI+ et féministes, soutenu·es par les 3 centrales syndicales CTA-A, CTA-T et CGT, organisent une manifestation “LGBTQI+ contre le fascisme” le 1er février partout en Argentine.

L’Union syndicale Solidaires exprime son soutien total et inconditionnel à la manifestation “LGBTQI+ contre le fascisme” et salue le courage de nos camarades qui face à l’extrême droite déclarent :

“Nous sommes partout, nous ne sommes jamais parti·es et nous n’avons pas peur d’eux. S’ils nous cherchent, ils nous trouveront. Debout, répondant à leur cruauté avec plus d’organisation, de solidarité et de lutte”.

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