Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Contre le choc des savoirs et les réformes réactionnaires du gouvernement ! Rassemblement à 10h le 2 avril à la gare de Mantes-la-Jolie
NON au Choc des savoirs, OUI à l’école publique et au Choc des salaires !
Les personnels se sont massivement mobilisés pour exprimer leur refus de la réforme Choc des savoirs par des pétitions, des motions, des rassemblements et des journées de grève très bien suivies… Pour imposer sa réforme dénoncée par l’ensemble de la communauté éducative, Gabriel Attal a choisi la stratégie de l’attente : il a laissé passer les mois de janvier et de février où les moyens pour l’année à venir sont communiqués aux personnels et il a suspendu les discussions sur l’organisation concrète de la rentrée à la publication des textes de la réforme. Néanmoins le rejet, par les personnels, des groupes de niveau est resté intact.
Les textes publiés au JO ont tous fait l’objet d’un avis défavorable voire d’un avis unanimement défavorable en Conseil supérieur de l’éducation.
Les personnels sont fortement mobilisés depuis l’annonce de cette réforme dont ils réclament l’abandon. Mais les personnels en grève, parfois reconductible dans certains départements, revendiquent aussi avec le soutien fort des parents d’élèves un Choc des moyens car il n’est plus possible de faire vivre le service public d’éducation dans les conditions dégradées que nous connaissons. Notre école manque de tout.
SUD éducation soutient les mobilisations des personnels et appelle à les amplifier.
La mobilisation du 1er février a permis de faire reculer le ministère sur l’usage du terme de « niveau » pour constituer les groupes, enfonçons le clou le 2 avril avec une journée de grève massive pour l’abandon du Choc des savoirs et pour de vrais moyens pour l’école publique.
En grève le 2 avril et en assemblée générale pour décider des suites.
Depuis novembre 2023, les personnels de l’éducation de la Seine-Saint-Denis se mobilisent pour un plan d’urgence. Ce plan d’urgence a été construit dans les établissements par les équipes de l’intersyndicale de l’éducation et chiffre précisément les besoins minimums pour fonctionner et garantir ainsi à toutes et tous l’accès à un vrai service public de l’éducation.
Le département du 93 est l’un des plus pauvres de nos départements où depuis des décennies les services publics ont été abandonnés par les gouvernements successifs : école, santé, finances publiques, Poste… Tout ou presque a disparu ou est laissé à l’abandon aggravant ainsi les inégalités.
Derrière cette mobilisation, c’est la défense de nos services publics qui est en jeu. Pour Solidaires Finances Publiques, un service public de qualité, gratuit, de proximité et à l’écoute des besoins de la population est essentiel. Cela nécessite des implantations de services de pleine compétence au plus près de la population notamment dans zones abandonnées par les administrations d’État, hospitalières et territoriales.
Le financement d’un service public de qualité bénéficiant des moyens indispensables lui permettant d’exercer pleinement ses missions n’est pas irréaliste contrairement à ce que les gouvernements tentent de faire croire. Son financement doit s’appuyer sur un système fiscal juste, progressif et solidaire et donc redistributif.
Les services publics concourent à la redistribution des richesses, à la réduction des inégalités sociales en ouvrant l’accès aux droits de toutes et tous, et viennent réduire la fracture sociale qui se creuse dans le pays, et renforcent les solidarités !
Les personnels se sont massivement mobilisés pour exprimer leur refus de la réforme Choc des savoirs par des pétitions, des motions, des rassemblements et des journées de grève très bien suivies… Pour imposer sa réforme dénoncée par l’ensemble de la communauté éducative, Gabriel Attal a choisi la stratégie de l’attente : il a laissé passer les mois de janvier et de février où les moyens pour l’année à venir sont communiqués aux personnels et il a suspendu les discussions sur l’organisation concrète de la rentrée à la publication des textes de la réforme. Néanmoins le rejet, par les personnels, des groupes de niveau est resté intact.
Ces dernières semaines ont montré que les arbitrages politiques concernant l’Éducation nationale se faisaient à Matignon et non plus rue de Grenelle : la mainmise de Matignon sur le ministère de l’Éducation nationale est un véritable déni de démocratie. Notre interlocutrice, dans les instances de représentation des personnels, reste Mme Belloubet, la Ministre de l’Éducation nationale, or celle-ci n’a aucune marge d’action et est mise sous tutelle par le Premier ministre. SUD éducation y voit une marque d’autoritarisme et de sexisme de la part de Gabriel Attal.
Les textes du prétendu “choc des savoirs” ont finalement été publiés ce matin au Journal officiel et les notes d’application devraient sortir demain au Bulletin officiel de l’Éducation nationale.
Les textes publiés ce matin au JO ont tous fait l’objet d’un avis défavorable voire d’un avis unanimement défavorable en Conseil supérieur de l’éducation.
Gabriel Attal a acté, tout seul, de nouvelles dispositions pour favoriser le redoublement et externaliser le traitement de la difficulté scolaire hors du temps scolaire avec les stages de réussite. Les élèves en difficulté scolaire n’ont pas besoin de plus de temps d’école, ils ont besoin de temps en classe de meilleure qualité, où les personnels ont le temps de s’occuper d’eux.
Mais les mesures punitives ne s’arrêtent pas là, puisque le texte sur l’expérimentation de la classe préparatoire à la seconde est publié : ce dispositif est un instrument de tri social, visant à dissuader les élèves de poursuivre leurs études après la fin de la scolarité obligatoire.
Enfin, sans écouter les multiples avis qui dénoncent cette réforme et en allant jusqu’à court-circuiter sa ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal s’entête à ordonner une réorganisation du collège : au mépris de toutes les disciplines qui y sont enseignées, il impose au collège la politique des “savoirs fondamentaux”, déjà décriée dans le premier degré. Les textes prévoient l’organisation des enseignements de mathématiques et de français en groupes sur l’ensemble du volume horaire hebdomadaire.
Même si le qualificatif de “niveau” a disparu, le contenu reste celui de “groupes de niveau” puisque le cadre imposé est beaucoup trop rigide pour mettre en oeuvre des groupes de besoin. Les groupes de besoin sont des modalités d’enseignement ponctuelles en effectifs réduits. Or les textes imposent que les élèves soient réunis en groupe sur au moins 26 semaines sur les 36 semaines de l’année scolaire et les moyens ne sont pas suffisants pour faire des groupes à effectifs réduits.
Les personnels refusent cette réforme qui fragilise les élèves en cassant les groupes-classes et qui va dégrader les conditions de travail des personnels : ne plus suivre tous les élèves d’une classe est inacceptable pour les collègues de français et de mathématiques, tout comme ne plus enseigner aux mêmes élèves en cours d’année. Gabriel Attal ne comprend décidément rien à l’enseignement.
De plus, l’absence de moyens pour appliquer cette réforme conduit les autres disciplines du collège à perdre l’utilisation de la “marge d’autonomie” des établissements qui sera uniquement consacrée à l’enseignement du français et de mathématiques. De nombreux collègues vont perdre leur poste ou devront faire des compléments de service dans d’autres collèges. Le texte concernant l’organisation du collège permet également de rogner une heure sur l’enseignement des langues et cultures de l’Antiquité : c’est inacceptable.
Pour SUD éducation, l’heure est à la mobilisation : tou·tes en grève le 19 mars et construisons les suites !
Depuis le 26 février les personnels de l’Éducation nationale de Seine-Saint-Denis, avec leurs organisations CGT-FSU-SUD éducation-CNT et les parents d’élèves sont engagé·es dans une mobilisation d’ampleur pour réclamer un plan d’urgence pour l’éducation dans le 93.
Le constat est accablant : les élèves du 93 perdent un an de scolarité du fait de la pénurie de personnels tandis que l’état des bâtiments accueillant les élèves est indigne.
Les cahiers de doléances remplis dans les établissements du département dressent un tableau alarmant : difficultés d’accès à la santé (40 % des établissements sans médecine scolaire ou infirmier∙e), moins d’accès aux bourses (service social scolaire inexistant depuis parfois 3 ans), locaux insalubres (infestations de nuisibles dans 30 % des écoles), sous- chauffés (50 % des collèges et lycées).
Les droits élémentaires sont ainsi niés aux élèves de Seine-Saint-Denis tandis que les conditions de travail des personnels sont largement dégradées. Cette inégalité territoriale est inacceptable. Dans le département qui affiche le taux de pauvreté le plus élevé de France métropolitaine, il faut deux fois plus de moyens publics qu’ailleurs, pas deux fois moins.
Investir dans le service public, investir dans l’éducation ce ne doit pas être perçu comme un coût mais bien comme une richesse.
L’Union syndicale Solidaires salue la mobilisation exemplaire engagée dans l’unité syndicale et auto-organisée par les Assemblées générales.
L’Union syndicale Solidaires met en garde contre toute tentative de répondre aux revendications par l’intimidation, les sanctions et la répression. Elle apporte tout son soutien aux personnels en grève et aux parents mobilisé·es dans le département.
Retrouvez sur cette page le matériel et les infos pour les mobilisations grève salaire dans la fonction publique du 19 mars. La dimension salariale est devenue un enjeu essentiel compte-tenu des 10 années de gel du point d’indice suivies de très faibles revalorisations (bien en deçà de l’inflation). Ce ne sont pas les mesures parcellaires, catégorielles ou sectorielles qui sont une réponse aux revendications légitimes des agent·es publics. Aujourd’hui, Stanislas Guérini, ministre de la fonction publique, annonce clairement une année blanche salariale pour les plus de 5 millions d’agent·es publics. Le projet de loi fonction publique annoncé comme historique va bientôt être dévoilé avec déjà des lignes rouges qui seront franchies à la fois sur la rémunération au mérite et sur les attaques contre le statut.
Cette mobilisation est essentielle pour obtenir nos revendications salariales et par ailleurs commencer à construire une riposte à une nouvelle réforme destructrice pour les agent·es publics et les services publics.
Alors, toutes et tous en grève et toutes et tous mobilisé·es !
Merci à l’ensemble des structures nationales FP et aux SL de faire remonter sur contact@solidaires.org toutes les initiatives (actions, rassemblements, mobilisations, manifestations qui sont prévues) sur cette journée, les appels par secteurs, unitaires ou de vos organisations, ainsi que les taux de grévistes par ministère au cours de la journée du 19 mars et les suites éventuelles.
A l’initiative de plusieurs collèges du bassin de Trappes, une mobilisation avait été décidée cet après-midi, soutenue ensuite par l’intersyndicale. A 14h, nous avions rendez-vous devant la DSDEN à Guyancourt. Les personnels (environ 80 personnes) se sont regroupés devant le bâtiment principal. Il y a eu plusieurs prises de parole des syndicats (CGT Educ’action, SUD éducation, FSU, Sgen-CFDT, Unsa) puis des personnels ont pu partager leur avis sur la réforme. Certains ont expliqué qu’ils étaient des primo-militants et que cette réforme les avait tellement indignés qu’elle leur donnait maintenant l’envie de se mobiliser, notamment depuis l’annonce des groupes de niveau. Des parents d’élèves étaient aussi avec nous. Le député de la 11e circonscription des Yvelines était présent. Il a eu la parole.
Déclaration de SUD éducation 78
Ce rassemblement a été l’occasion de prendre contact entre établissements, de retrouver de nombreuses et nombreux camarades, afin de faire collectif dans les mobilisations.
🔥 Et ensuite, au rectorat pour un rassemblement académique ! 🔥
A 17h00, nous avons retrouvé des camarades des autres départements devant le rectorat de Versailles. Certains camarades du bassin de Gonesse dans le 95 occupent encore le Hall (depuis Lundi matin) et ont décidé d’y passer une nuit supplémentaire. Une centaine de personnes regroupées devant le rectorat sont venues apporter leur soutien. Une délégation de tous les syndicats a été reçue à 17h30 par le recteur.
Le jeudi 7 mars, de grosses mobilisations sont annoncées dans plusieurs établissements. A Bois d’Arcy, à Trappes, à Élancourt et ailleurs, on s’attend à ce que les collèges soient presque à l’arrêt. Une AG a lieu au collège Gagarine (Trappes) à 11h.
Les collègues de Garges qui occupent encore le rectorat sont au nombre de 5. Ils sont mieux traités qu’au départ, mais ils s’apprêtent à passer leur 3ème nuit. À suivre donc…
Compte-rendu de l’audience intersyndicale auprès du Recteur de l’académie de Versailles
Ce mercredi 6 mars, le rassemblement devant le Rectorat a réuni une centaine de personnes. Ce rassemblement s’est déroulé dans des circonstances particulières car des collègues du Val d’Oise (95) occupent le Rectorat depuis le lundi 4 mars. Ces derniers réclament des moyens pour fonctionner. Les organisations syndicales FSU, CGT Educ’action, SGEN-CFDT, UNSA (excusée) et SUD éducation de l’académie de Versailles ont dénoncé l’austérité budgétaire, les réformes réactionnaires en cours (choc des savoirs, tri social, manuels labélisés, groupes de niveaux sans textes, etc.) et le manque de moyens pour notre académie. Elles ont dénoncé le manque de moyens dans le premier degré et le second degré, le manque de moyens pour les remplacements, pour l’école inclusive et l’éducation prioritaire. Elle a également insisté sur le mal-être des collègues face à la dégradation des conditions de travail et d’enseignement et la non revalorisation salariale. Elle a aussi apporté son soutien aux mobilisations. Elles ont affirmé leur soutien à l’occupation en cours et demandé à ce que les revendications soient satisfaites, d’autant plus qu’elle rejoignent les revendications de l’intersyndicale académique. La délégation a insisté pour qu’un des personnels de l’occupation rejoigne la discussion et soit entendu, ce qui a été accepté pour que leur parole soit entendue. Le Recteur a répondu : • sur l’occupation, un rappel sur le caractère illégal de ce mode d’action, qu’un groupe de travail du CSA départemental sera organisé pour étudier une réaffectation des moyens dans le Val d’Oise est et les lycées à faible IPS. Il s’agit de discuter de l’affectation des réserves. Aucun moyen supplémentaire n’est prévu. Pour le lycée Simone de Beauvoir de Garges-lès-Gonesse, un poste de CPE stagiaire sera affecté, la compensation de 20% du poste d’infirmière est sans solution et la DHG sera abondée dans les conditions fixées par le groupe de travail. La demande des collègues mobilisés d’être reçu au ministère a été transmise mais la réponse du ministère est insatisfaisante car il répond que « les organisations syndicales qui représentent ces collègues au niveau national seront reçues », l’intersyndicale a protesté. Plus d’informations au sujet de l’occupation et de se mouvement sur le site de SUD éducation 95 concernant l’occupation. • aucun moyen supplémentaire n’est prévu. Seules les réserves prévues pour les ajustements de juin seront déployés. • sur l’inclusion, le recteur admet que malgré les efforts sur le recrutement des AESH et les moyens supplémentaires de l’ARS (agence régionale de santé), le compte n’y est pas. • sur les réformes réactionnaires, le recteur dément que le programme du gouvernement soit celui du Rassemblement National. • sur la revalorisation salariale, le recteur maintient qu’elle est historique. • sur les groupes de niveau, le recteur attend la sortie imminente des textes de cadrages qui seront l’occasion de discuter concrètement de la mise en œuvre. • sur l’austérité budgétaire, le recteur maintient la position de hausse des moyens pour le ministère et affirme que même avec les moyens rendus, les DHG ne seront pas impactées. En résumé, aucun moyen supplémentaire n’est prévu. Seuls des réajustements de l’enveloppe et de l’affectation de la réserve est envisageable pour le recteur. Les mobilisations doivent se poursuivre et s’étendre afin d’obtenir des moyens supplémentaires pour tous et toutes. L’intersyndicale appelle donc à poursuivre les mobilisations et les visibiliser, elle appelle à poursuivre les mouvement de grève et à réclamer un plan d’urgence pour l’éducation.
La déclaration liminaire de SUD éducation Académie de Versailles
SUD éducation Académie de Versailles soutient et salue la mobilisation des collègues du 95 au sein du Rectorat de Versailles, nous regrettons que l’accès à la nourriture et aux fournitures d’hygiène n’est pas été facilité. Les maigres avancées qui leur ont été promise sont un premier pas mais demeurent insuffisantes.
Insuffisantes pour eux et elles, mais aussi pour les collègues de l’académie et au delà. En effet, les réformes en cours, le choc des savoirs et autre mesures populistes qui encouragent le tri et la division indignent les collègues. La colère et l’opposition à ces réformes sont réelles, partout dans l’académie, des actions et des grèves sont menées. Nous demandons à ce que l’ensemble des réserves soient attribuées aux écoles, collèges et lycées des 4 département de l’académie. Nous demandons que l’enveloppe globale de l’académie soit revue à la hausse afin de garantir un service public d’éducation de qualité et des conditions de travail dignes pour les élèves et les personnels. Nous soutiendrons toutes les initiatives et les mouvements de grève allant vers cet objectif.
SUD éducation tenait à remercier les collègues du bassin de Saint-Quentin en Yvelines qui se sont réuni·es en AG pendant les vacances et ont permis, par leur travail et leur détermination, de lancer ce mouvement départemental dont cette journée de grève ne doit être qu’une étape.
En effet, à SUD éducation, nous sommes convaincu·es que c’est par la base que doivent se construire les luttes : sur nos lieux de travail, dans nos quartiers, dans des Assemblées générales démocratiques, où chacun et chacune s’exprime avec légitimité et égalité de parole. Dans cette lutte pour un service public d’éducation à la hauteur de la jeunesse et des personnels, nous donnons priorité et soutiendrons toutes les actions décidées en AG par les collègues, pour amplifier et ancrer le mouvement, localement comme nationalement. L’intersyndicale a aussi un rôle à jouer, comme aujourd’hui, et elle aussi doit s’ancrer dans le temps, par des actions décidées ensemble (HMI, AG, rassemblements, manifestations, occupations), à l’image de ce qui se passe dans le 93 et en y associant les familles.
En effet, contrairement à ce que tentent de faire croire certaines voix politiques ou médiatiques, ce qui se passe aujourd’hui n’a rien d’anecdotique ou de rituel : une énième grève dans l’éduc.? Non, ce qui se déploie aujourd’hui dans les rues, dans les établissements, c’est une véritable alerte urgence sociale, pédagogique et éducative. Une alerte sociale pour les familles les plus pauvres et les plus exclues de l’école, pour les collègues qui ont toujours un salaire sous le seuil de pauvreté, face à une inflation grandissante. Une alerte pédagogique lorsque les effectifs explosent et ne permettent pas un accompagnement de qualité et à la hauteur des besoins des élèves. Une alerte éducative, contre les projets gouvernementaux qui veulent sélectionner, trier, stigmatiser les élèves. Hier pour une tenue prétendument religieuse, aujourd’hui pour un prétendu niveau scolaire. Une alerte sur les conditions de travail, enfin, avec tous ces collègues épuisé·es par une institution qui leur en demande toujours plus, avec toujours moins de moyens ; une institution qui les déchire éthiquement, en les empêchant de bien faire leur travail avec les élèves et les familles. En effet, une véritable souffrance à l’école, et au travail, se dit dans de trop nombreux établissements.
Du côté du gouvernement, face à nos alertes et à nos revendications, toujours la même rengaine : il n’y a pas d’argent ! Or, de l’argent, il y en a : pour les uniformes, pour le service national universel, pour le Pacte qui ne concerne que 30 % des personnels. L’argent, le gouvernement l’utilise pour fracturer les équipes, pour mettre en concurrence les personnels et les établissements, pour caporaliser la jeunesse.
Pour nous, cet argent doit être utilisé tout autrement : pour la titularisation de tou-tes les précaires de l’éducation : AESH, AED, contractuel-les pour l’augmentation de tous les salaires pour la baisse des effectifs dans chaque classe pour le recrutement de personnels d’accompagnement, du médico social et de l’enseignement permettant la scolarisation de tou-tes les élèves
Nous demandons au gouvernement d’investir les moyens nécessaires pour faire vivre un service public d’éducation qui soit accessible, égalitaire et émancipateur. Et pour cela, nous le savons : nous n’aurons que ce que nous prendrons, par nos résistances, par nos luttes, par nos mobilisations qui sont à poursuivre jusqu’à obtenir satisfaction !
12 établissements de Mantes et alentours étaient représentés lors de l’AG du 27 février, soutenus par SUD éducation 78, la CGT éduc’action 78 et la FSU.
Des actions ont été décidées pour informer, convaincre et mobiliser.
* Calendrier des actions : 02/03 : diffusion de tracts journée Palestine de Limay 05/03 : AG éduc de 17h à 19h (à la Nouvelle réserve, Limay) 06/03 : Rassemblement intersyndical DSDEN Guyancourt (14h) – Rassemblement académique (78-95-92-91) devant le rectorat de Versailles (17h) 07/03 : Grève départementale 08/03 : Journée internationale des droits des femmes (diffusion ?) 09/03 et 10/03 : Diffusion sur les marchés de Mantes-la-Jolie (samedi 09) et Mantes-la-Ville (dimanche 10) 16/03 : Réunion publique (Matin) —> salle à définir
Rendez-vous le 5 mars pour continuer à construire la lutte en faveur d’une école publique de qualité, à la hauteur de la jeunesse et des personnels !
L’AG aura lieu à Limay, à la Nouvelle réserve, 5 rue du maréchal Foch, de 17h à 19h.
Dotations insuffisantes, fermetures de classes et de postes, Choc des savoirs’, groupes de niveau, tri social des élèves, Casse du lycée professionnel !
Contre les mesures gouvernementales, défendons une école publique de qualité, avec les moyens nécessaires et de meilleures conditions de travail pour toutes et pour tous !