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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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En grève ! Fonction publique

Appel à la grève le 1er avril 2025 à FRANCE TRAVAIL

ublié le 14 mars 2025 par Solidaires SUD Emploi

TOUTES ET TOUS EN GREVE LE 1ER AVRIL 2025 !

POUR NOS MISSIONS, POUR NOS METIERS, POUR NOS EMPLOIS POUR NOS SALAIRES ET TRAITEMENTS !

La mobilisation du 5 décembre 2024 a permis d’obtenir un sursis et d’éviter les suppressions de postes envisagées par le précédent gouvernement.

Néanmoins, la présentation d’un Plan dit « d’efficience » concernant « 3700 postes a minima » d’ici 2027 – soit 800 de plus qu’annoncés en juillet dernier au Conseil d’Administration – et la négociation d’un prochain accord sur la « Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels » n’augurent rien de bon tant pour nos missions, que pour nos métiers et nos emplois ! Les collègues exerçant en « fonction supports » et les établissements comme la Direction Générale ou la DSI vont être les premières victimes en 2025 d’un redéploiement forcé avec des mutations professionnelles voire géographiques imposées. A terme, ce sont de nombreux collègues qui seront concernés par des changements d’activités voire d’emploi.

Pour toutes et tous, l’intensification du travail va s’accroître et les conditions de travail se détériorer.

L’Entretien D’Orientation (EDO), l’Accompagnement Intensif, les 15h d’activités hebdomadaires (sans que nous n’en ayons encore ni la définition ni leurs conséquences) et le Contrôle de la Recherche d’Emploi dit « rénové » sont les principales priorités de la Direction Générale. Ces priorités ne répondent en rien aux besoins de nos usager.es et vont aggraver nos conditions de travail.

La mise en oeuvre – à marche forcée – de la Loi Plein emploi – dans un cadre budgétaire austéritaire et dans une période de plans de licenciements massifs – contraint à l’inscription plusieurs centaines de milliers de personnes sans emploi sans que France Travail et encore moins les autres opérateurs (Missions Locales, Cap Emploi, Départements…) aient les moyens pour les accompagner.

Le budget de France Travail présenté au Conseil d’Administration ce 27 février renforce notre inquiétude. Une nouvelle fois l’Etat se désengage notamment dans le cadre du Plan d’Investissement dans les Compétences, la part des prestataires privés se maintient à un niveau très élevé (466 millions d’€) et aucune revalorisation de nos salaires et traitements n’est envisagée ! Aucune organisation syndicale n’a voté pour ce budget !

Plus que jamais, l’intersyndicale CFTC, CGT, FSU, STC, SUD exige :

  • Le maintien de toutes nos missions au service des besoins des usager.es,
  • L’augmentation des effectifs de France Travail et la titularisation de nos collègues en contrats précaires,
  • L’arrêt du recours massif à l’externalisation et à la privatisation de nos missions,
  • La revalorisation des salaires et des traitements.

L’INTERSYNDICALE NATIONALE APPELLE L’ENSEMBLE DES AGENTS DE FRANCE TRAVAIL A LA GREVE LE 1ER AVRIL

et à participer aux initiatives intersyndicales régionales.

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Éducation En grève ! Enseignement supérieur, recherche

Mardi 11 mars : Mobilisation massive de l’enseignement supérieur et de la recherche !

Depuis le mois de décembre 2024, la mobilisation des étudiant·es et personnels se développe dans l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) contre le budget d’austérité adopté par le gouvernement, qui fait suite à des budgets déjà largement insuffisants ces dernières années pour faire face à l’augmentation des effectifs étudiants et des missions de service public. L’objectif affiché d’atteindre 50 % d’une génération avec un diplôme du supérieur doit être soutenu budgétairement, au risque de ne pouvoir ouvrir les formations faute de personnel. La précarisation croissante de l’université, de ses étudiant·es, et de ses personnels est déjà manifeste depuis le début du premier “quinquennat Macron”.

Nos organisations ont mis en avant à de multiples reprises les sources de financements possibles pour le service public de l’ESR via, par exemple, une réaffectation des moyens du crédit impôt recherche, un contrôle des aides à l’apprentissage ou un arrêt du financement public pour les établissements privés. Alors qu’il manque aujourd’hui au moins 8 milliards à l’ESR public pour remplir ses missions, que 80 % des universités affichent de réelles difficultés financières, le budget voté par l’Assemblée Nationale le 6 février dernier porte à presqu’un milliard les coupes budgétaires sur le périmètre de la Mission Interministérielle de l’ESR (MIRES) depuis la loi de finances initiale 2024. Si le budget augmente quelque peu pour le programme 150, cela ne compense qu’à moitié la hausse des charges financières contraintes (hausse des cotisations employeur pour les retraites, mesures Guerini ou liées à la LPR), cela ne permettra pas d’enrayer la crise financière des établissements. Pour leur part, les programmes concernant la recherche et celui concernant la vie étudiante font directement les frais de cette réduction budgétaire et parfois drastiquement (moins 77M€ pour la vie étudiante, moins 33M€ pour les recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires, moins 91M€ pour la recherche spatiale, moins 540M€ pour la recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables, etc..).

Après des années de sous-financement, les conséquences délétères se concrétisent déjà pour l’ensemble de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche et vont s’aggraver dès ce second semestre : dégradation des conditions de travail et d’études, suppression de filières entières, réduction drastique des capacités d’accueil, annonces de la libéralisation des droits d’inscription, non-remplacement des départs à la retraite, recours massif aux heures complémentaires pour les titulaires, aux contrats courts dans les services et les laboratoires et à des vacataires (massif en 1er cycle notamment) qui contribuent à faire tourner l’Université à moindres frais, concurrence entre organismes de recherche et universités, réduction des frais de missions, disparition de pans entiers de recherche, etc.

Dans de telles conditions, les missions fondamentales des universités et des organismes de recherche, la formation et la recherche, sont menacées à très court terme. Les évaluations défavorables rendues par l’HCERES concernant les diplômes de licences et de masters de la vague E, associées à ce contexte budgétaire d’austérité font craindre un dépeçage de l’ESR public qui va contre l’intérêt de la jeunesse et de notre pays, et plus largement de tou·tes les citoyen·nes. Le projet, toujours menaçant, du PDG du CNRS de concentrer les moyens sur quelques “key labs” procède de la même démarche de division pour rendre admissible une réduction des crédits.

La communauté universitaire, les universités et les organismes de recherche ne supporteront pas un énième coup de rabot alors que les enjeux de la recherche publique et d’une formation de qualité pour toutes et tous n’ont jamais été aussi importants.

Face à ces attaques, nous appelons à une riposte massive et unitaire pour défendre, de toutes nos forces, le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche et ses missions fondamentales de recherche et de formation, et obtenir un tout autre budget qui permette la rénovation des bâtiments, la création d’emplois statutaires ainsi que l’amélioration des conditions de travail, d’études et de vie pour tou·tes les personnels et les étudiant·es.

Nos organisations appellent à poursuivre et amplifier la mobilisation unitaire entamée en décembre qui s’étend dans nombre d’universités.

Elles appellent tous les personnels et étudiant·es à élargir le mouvement en cours contre la casse du service public de l’ESR et à se mettre en grève et/ou à se mobiliser massivement le11 mars prochain, jour de CNESER budgétaire.

D’ici-là, l’intersyndicale appelle à faire des jeudis 20, 27 février et 6 mars, des “jeudis de lutte contrelacasseduservicepublicdel’enseignementsupérieuretdelarecherche”,àpoursuivre la diffusion d’informations et à se réunir en assemblées générales ou heures d’informations syndicales afin de discuter des modalités d’action et des revendications prioritaires des étudiant·es et personnels qui pourraient être portées en mars auprès des parlementaires et du gouvernement.

Paris,le19février2025

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En grève ! Luttes féministes Vidéo

Solidaires : Grèves des femmes, grèves féministes, d’hier et d’aujourd’hui : le replay de l’émission Le Mégaphone

Broadcasted live on Twitch — Watch live at https://www.twitch.tv/syndicatsolidaires

Sur les musiques d’attente :

La lega, Le pieu, Penn Sardin chantées pas la chorale “Nos Lèvres Révoltées” (sur youtube : https://wwwyoutube.com/@noslevrerevoltees9874 )

0:10:19 : début du plateau

Pour retrouvez les sources citées par Anouk :

Pour les formations cité dans le twitch :

  • https://assises-sante-travail.ouvaton.org/
  • https://solidaires.org/se-former/catalogue-des-formations/assises-de-la-sante-et-de-la-securite-des-travailleurseuses-2025/

Pour les droits des salarié-es :

  • https://solidaires.org/connaitre-ses-droits/fiche-droits/fiche-n-7-le-droit-de-greve/
  • Notre bulletin Solidaires et Egales : https://solidaires.org/sinformer-et-agir/les-journaux-et-bulletins/solidaires-et-egales/

Les fiches outils dont parle Violette :

https://solidairesparis.org/fiches-outils

Sur les sources sur l’emploi des femmes

https://travail-emploi.gouv.fr/resultats-2024-de-lindex-egalite-professionnelle-et-de-la-representation-equilibree

https://solidaires.org/connaitre-ses-droits/solidaires-fp/les-tracts-et-publications/legalite-reelle-entre-les-femmes-et-les-hommes-cest-pour-quand-8-mars-toutes-en-greve/

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(re)Penser notre syndicalisme En grève ! Luttes féministes

L’égalité réelle entre les femmes et les hommes, c’est pour quand ? 8 mars, toutes en grève !

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, faisons la grève féministe !
Faisons la grève au travail :
beaucoup de métiers du soin, du lien, du commerce, du nettoyage, de la culture sont majoritairement féminisés et travaillent le samedi !
Faisons la grève dans nos foyers (
des tâches ménagères, des courses, de la consommation…): parce que sans les femmes et leur travail “reproductif” (qui permet aux siens de reprendre des forces, de s’éduquer, de gagner leur vie dans un travail dit productif) tout s’arrête!
Interrompons toute activité productive et reproductive, formelle et informelle, rétribuée et gratuite. Participons activement partout aux actions et manifestations.
Réapproprions-nous tous les espaces publics !

Dix raisons (et pas limitatives…) de faire la grève féministe le 8 mars :

  • Les inégalités salariales persistent et les inégalités au travail restent légions : temps partiels, congés parentaux essentiellement pris par les femmes, carrières moindres, métiers féminisés dévalorisés avec les salaires les plus bas…et ce n’est pas l’Index égalité qui peut changer les choses !
  • Les inégalités à la retraite s’aggravent au fil des réformes régressives… la retraite à 64 ans pénalise particulièrement les femmes.Le gouvernement veut maintenant “négocier” sur les droits familiaux et conjugaux, rappelons qu’il a déjà envisagé de mettre fin aux mesures compensatoires et aux pensions de réversion en 2023 !
  • Les discours de l’extrême droite, réactionnaires et des conservateurs gagnent du terrain : discours de haine qui pointent les étrangers comme boucs émissaires des violences faites aux femmes, retour des femmes au foyer, multiplications des attaques LGBTQI+phobes. Partout dans le monde quand l’extrême droite accède au pouvoir les femmes, les minorités de genre, les migrant·es en sont les premières cibles, à l’image de Trump aux Etats-Unis, ou de Méloni en Italie… .
  • Pour l’éducation, pour les enfants, l’Éducation à la Vie Affective Relationnelle et Sexuelle pour toutes et tous maintenant ! Des groupes réactionnaires stigmatisent toutes les tentatives d’éducation non sexiste et/ou à la sexualité, seule manière de combattre le patriarcat à la base
  • Pour le droit de choisir d’avoir un enfant ou pas : l’avortement est menacé de par le monde. En France l’inscription dans la constitution de l’IVG ne doit pas masquer les obstacles liés au manque de moyens du service public de la santé pour recourir à l’IVG. Et dans le même temps Macron continue de nous parler de « réarmement démographique »… Au lieu de politique nataliste au relent vichyste, le gouvernement devrait prendre à bras le corps la question des inégalités femmes/hommes, et des manques de crèches !
  • Stop aux injonctions contradictoires sur les corps des femmes ! Trop couvertes ou pas assez, trop minces, grosses, grandes, etc., c’est le contrôle permanent !
  • Au quotidien, les femmes et minorités de genre subissent les violences sexistes et sexuelles en plus des violences économiques. Nous continuons à compter nos mortes car il n’y a aucune volonté politique de lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Le procès des 51 violeurs de Gisèle Pélicot a rappelé que les violeurs sont des hommes “ordinaires”, et que la culture du viol persiste dans les différentes strates de la société. La nomination de Darmanin mis en cause pour des violences sexistes et sexuelles comme garde des sceaux est une véritable provocation…
  • Malgré la ratification par la France de la convention 190 de l’OIT sur la violence et le harcèlement au travail, il n’y a toujours pas de droits supplémentaires accordés aux femmes victimes de violences
  • Les femmes sans papiers sont confrontées à la surexploitation et aux discriminations, épuisées par les conditions de travail dans lesquelles elles exercent leurs métiers et la loi immigration et la circulaire Retailleau ont considérablement aggravé leur situation.
  • Les femmes handicapées subissent d’autant plus toutes ces violences et inégalités.
  • En solidarité avec toutes celles qui encore aujourd’hui dans le monde sont emmurées, exécutées, qui font face à des bombardements massifs, au génocide, à l’exode, sont victimes de viols de guerre, peinent à nourrir leur famille et elles-mêmes, de toutes celles qui se défendent farouchement pour recouvrer ou obtenir leur liberté et leurs droits, qui sont confrontées aux conflits armés, aux régimes fascisants, réactionnaires, théocratiques et colonialistes.

Solidaires revendique !

  • Une augmentation immédiate des salaires privés et dans le public et particulièrement la revalorisation dans tous les métiers féminisés : éducation, santé, soins, commerce, nettoyage, etc., des moyens et des sanctions réelles pour les entreprises et administrations qui ne réduisent pas ces inégalités !
  • Un partage du congé parental mais qui soit mieux rémunéré et d’une durée suffisante plutôt qu’un congé de naissance !
  • La suppression des dernières réformes des retraites, particulièrement régressives pour les femmes et un retour à la retraite à 60 ans et 37,5 annuités.
  • Le droit à disposer de nos corps et de faire des enfants ou pas !
  • de vrais moyens pour accéder à l’IVG sur l’ensemble du territoire et sans culpabilisation des personnes qui avortent.
  • Un vrai service public de la petite enfance et de prises en charge de la dépendance !
  • Le droit d’être libres de nos choix vestimentaires, de nos corps, à vivre nos identités de genre et nos sexualités
  • 3 milliards pour se donner les moyens d’une vraie lutte contre les harcèlements sexuels, les féminicides, et toutes les autres violences faites aux femmes au travail et partout et la mise en place d’une loi-cadre intégrale !
  • L’abrogation de la loi immigration et de la circulaire Retailleau !
  • D’intégrer le prisme du genre, comme celui du handicap à toutes les politiques publiques.
  • De nouveaux droits : d’avoir des traitements et une recherche médicale propre aux femmes, des droits nouveaux en termes de congés hormonaux.
  • Une éducation non sexiste et qui pointe les discriminations de toute nature !

Pour Solidaires, seule la grève féministe peut construire et amplifier le rapport de force indispensable pour changer de cap ! Pour le droit des femmes et l’égalité !

l’indemnisation du congé maladie, c’est toujours non.

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En grève ! Luttes féministes

Appel unitaire national élaboré dans le cadre Grève Féministe pour la grève féministe du 8 Mars 2025 partout dans le monde

8 mars 2025

Avec les femmes du monde entier, pour les droits des femmes, toutes en grève féministe et en manifestations !
Stop à l’extrême droite, à la droite réactionnaire, au gouvernement et à sa politique libérale et autoritaire !

Le 8 mars, journée internationale de mobilisation pour les droits des femmes, nous appelons à la grève du travail, des tâches domestiques, de la consommation. Sans les femmes, tout s’arrête ! Nous sommes déterminées à lutter, à faire entendre nos voix pour obtenir l’égalité.

Solidaires avec les femmes du monde entier !

Afghanes, Iraniennes, Palestiniennes, Soudanaises, Kurdes, Ukrainiennes, nous sommes solidaires de toutes celles qui encore aujourd’hui sont emmurées, exécutées, qui font face à des bombardements massifs, au génocide, à l’exode, sont victimes de viols de guerre, peinent à nourrir leur famille et elles-mêmes, de toutes celles qui se défendent farouchement pour recouvrer ou obtenir leur liberté et leurs droits, qui sont confrontées aux conflits armés, aux régimes fascisants, réactionnaires, théocratiques et colonialistes.

Nous sommes solidaires des femmes et des populations subissant de plein fouet les conséquences dramatiques du changement climatique, aggravé par les politiques productivistes et capitalistes.

Non à l’Extrême Droite !

Les idées d’extrême droite qui prônent la haine de l’autre, le racisme, la misogynie, les LGBTQIA+ phobies, le validisme, se banalisent, et sont aux portes du pouvoir, voire y accèdent partout dans le monde, à l’image de Trump aux Etats-Unis… Les femmes, les minorités de genre, les migrant·es en sont les premières cibles.

En France, nous dénonçons les propos racistes du ministre de l’intérieur, nous exigeons la régularisation et l’ouverture des guichets pour que tou·te·s les immigré·es puissent rester ici. Nous refusons l’abrogation du droit du sol à Mayotte et la remise en cause de l’Aide Médicale d’Etat.

Nous voulons vivre et pas survivre !

Les différents gouvernements ne font rien contre les inégalités salariales et les bas salaires qui touchent particulièrement les femmes (62 % des personnes payées au SMIC sont des femmes). Quant aux mères isolées touchant le RSA, elles sont confrontées à de multiples difficultés pour trouver un emploi (problème de garde d’enfants, de transports…). Particulièrement touchées par la crise du logement cher, les femmes sont majoritaires parmi les personnes expulsables et sont de plus en plus nombreuses à vivre dans la rue. Les femmes sont majoritaires parmi les 9 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté !

Nous exigeons l’abandon de la réforme du RSA, qui oblige les bénéficiaires à faire 15h de travail forcé, gratuit et sans contrat ! 

Nous exigeons l’abrogation des réformes sur l’assurance chômage restreignant les droits des chômeur·ses. 

Rémunérons le travail à sa juste valeur, à salaire égal entre femmes et hommes! 

Pour l’égalité salariale, du temps pour vivre, des salaires et une retraite décente!

Le gouvernement n’a aucune volonté de réduire les inégalités salariales, de 27% en moyenne entre les femmes et les hommes. La transposition de la directive européenne sur la transparence salariale vise à renforcer l’application du principe d’une même rémunération “pour un même travail ou un travail de valeur égale”. 

Nous exigeons la transposition immédiate de cette directive, la revalorisation salariale des  métiers féminisés (éducation, soins, nettoyage…)., l’interdiction du temps partiel imposé, la transformation des CDD en CDI et la réduction du temps de travail avec embauches correspondantes.

Nous nous battons pour l’abrogation de la réforme Macron des retraites, et pour une réforme des retraites favorable aux femmes, la retraite à 60 ans avec une réduction du nombre d’annuités. 

Des Services publics au service de nos besoins !

Malgré la paupérisation croissante et le manque crucial d’aide publique sur les territoires, le gouvernement Bayrou va continuer le démantèlement des services publics de la Santé, de l’Éducation, du Logement…. Les femmes en seront doublement pénalisées : parce qu’elles sont majoritaires dans la fonction publique, et qu’elles devront se substituer aux services de la petite enfance et de la prise en charge de la dépendance.

Nous exigeons un service public national de l’autonomie tout au long de la vie, à la hauteur des besoins, avec les moyens correspondants, sans oublier une prise en charge réelle du 4ème âge.

Nous exigeons la création d’un vrai service public de la petite enfance pour en finir avec les crèches privées à but lucratif et les maltraitances liées aux économies de personnels dans ces structures. Nous sommes opposées à la recommandation de la Cour des comptes de développer “la garde parentale, moins onéreuse pour les finances publiques” qui n’est qu’une incitation au retour des femmes à la maison. 

Pour un réel partage du travail domestique !  

Nous ne pouvons nous satisfaire que rien ne bouge dans la répartition des tâches au sein des couples et ce depuis des années. Cette inégalité dans la répartition du travail domestique se traduit par des inégalités dans la sphère professionnelle et est l’un des facteurs des inégalités salariales et patrimoniales. Nous dénonçons le mirage des “nouveaux pères” car les femmes en font toujours beaucoup plus que les hommes, qui de fait prennent plus souvent les tâches valorisantes, en laissant les tâches ménagères à leur compagne. C’est tout l’enjeu d’une éducation non sexiste qui puisse permettre d’en finir avec les stéréotypes de genre.

Notre corps nous appartient !

L’inscription dans la constitution de l’IVG ne doit pas masquer les obstacles liés au manque de moyens du service public de la santé pour recourir à l’IVG.

Nous réclamons la réouverture des plus de 130 centres d’interruption volontaire de grossesse fermés. 

Nous dénonçons les offensives réactionnaires qui s’en prennent aux droits des personnes  LGBTQIA+ qui veulent limiter le droit de vivre librement son orientation sexuelle et son identité de genre. Nous exigeons une transition libre et gratuite pour toutes et tous.

Nous dénonçons les offensives transphobes réactionnaires, notamment les propositions de loi qui remettent en cause toute possibilité de transition des mineur·es, et nous demandons la fin des mutilations et des traitements hormonaux non consentis.

Femmes handicapées, nous subissons toutes les violences. Privées de nos droits à l’autonomie, à l’éducation, à l’emploi, aux soins et à la procréation. Nous voulons notre indépendance économique, l’accessibilité universelle à l’ensemble des lieux et bâtiments.

Halte aux violences sexistes et sexuelles !

Le procès des 51 violeurs de Gisèle Pélicot a rappelé que les violeurs sont des hommes ordinaires, et que la culture du viol  persiste dans les différentes strates de la société. La nomination de Darmanin mis en cause pour des violences sexistes et sexuelles comme garde des sceaux est une véritable provocation.

Nous continuons à compter nos mortes car il n’y a aucune volonté politique de lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants.

Pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, dont les violences obstétricales et gynécologiques, nous voulons une loi-cadre intégrale qui mette en avant prévention, éducation, protection, accompagnement, sanction et garantisse les moyens pour la prise en charge de l’ensemble des victimes, femmes, enfants et minorités de genre. Les plus touchées par les violences sexistes, dont les violences économiques,  sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : femmes victimes de racisme,  migrantes, sans papiers, femmes précarisées, en situation de handicap, femmes lesbiennes et bi, femmes trans, femmes en situation de prostitution et celles victimes de l’industrie pornocriminelle. Nous demandons la mise en place d’actions concrètes pour lutter contre toutes les violences sexistes et sexuelles, protéger les victimes et combattre les réseaux de traite prostitutionnelle et de proxénétisme.

Nous exigeons les 3 milliards nécessaires pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. 

Nous refusons que les enfants violé·es, maltraité·es, incesté·es continuent le plus souvent à être abandonné·es à leur sort ! 

Pour l’éducation, pour les enfants, l’Éducation à la Vie Affective Relationnelle et Sexuelle pour toutes et tous maintenant !

Le dernier rapport du Haut conseil à l’égalité note que le sexisme progresse chez les adolescents et les jeunes hommes. Nous dénonçons fermement les attaques portées par le précédent gouvernement contre le projet de programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) reprenant les propos des associations réactionnaires de parents qui y sont farouchement opposées. Nous exigeons l’adoption et la mise en place immédiate du projet de programme EVARS, dans la continuité des lois votées pour l’éducation à la sexualité à l’école. L’EVARS aide à déconstruire les stéréotypes, à comprendre les inégalités, à comprendre l’injustice des dominations qui s’exercent  par les hommes sur les femmes, à prendre conscience de son corps et de son intimité et à respecter l’autre et soi-même. 

Mobilisées tous les jours contre le patriarcat, les politiques libérales et autoritaires et contre l’extrême droite. Le 8 MARS, nous manifesterons, nous serons en grève féministe.
Nous serons en grève sur nos lieux de travail (santé, commerce…), en  grève du travail domestique et en grève de la consommation! 

Quand les femmes s’arrêtent, tout s’arrête ! 

Premières signataires de l’appel


ActionAid France, AFRICA93, APEL-Égalité, Association Panafricaniste des Droits Civiques des femmes, Attac France, CGT, Collectif Faty KOUMBA : Association des Libertés, Collective des mères isolées, Droits de l’Homme et non-violence, FAGE, Féministes Révolutionnaires Paris, Femmes Egalité, Fondation Copernic, Force Féministe (57), FSU, Fête des 3 Quartiers ( F3Q), Genre et altermondialisme, HFE /Handi Femme Epanouie, Handi-Social, Las Rojas Paris, Le Planning familial, Le Planning Familial 94, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie-LFID, Mouvement des Femmes Kurdes En France, Mouvement de la Paix, Organisation de Solidarité Trans (OST), Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques France ( Stop-Vog ), UNEF le syndicat étudiant, Union Etudiante, Union syndicale Solidaires, Union des femmes Socialistes (SKB)

En soutien


APRES, Égalités, ENSEMBLE!, Gauche démocratique et sociale GDS, Gauche Ecosocialiste (GES), Génération.s, La France insoumise, Mouvement jeunes communistes de France, NPA-l’Anticapitaliste, NPA – Révolutionnaires, Parti Communiste Français, Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti de Gauche, PEPS 31, Révolution Écologique pour le Vivant (REV), Union Communiste Libertaire

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Éducation En grève ! Précarité

Jeudi 16 janvier – Appel à la grève : AESH, des personnels précarisés, sacrifiés et invisibilisés  !

Alors que l’Éducation nationale s’apprête à accueillir un ou une sixième ministre en l’espace de deux ans, de nombreux personnels attendent toujours des engagements forts pour améliorer leurs conditions d’emploi et bénéficier d’une meilleure reconnaissance professionnelle. C’est le cas des AESH.

La valse à la tête des ministères et l’absence d’engagement politique concret ont mis un coup d’arrêt à tout espoir d’amélioration significative de la situation. En réponse à l’indifférence et au mépris institutionnels, ces personnels sont de plus en plus nombreux à faire le choix de renoncer à leur métier plutôt que d’attendre en vain des mesures qui ne viendront jamais.

Nos organisations syndicales ont alerté à plusieurs reprises sur les conditions indignes dans lesquelles sont maintenus les AESH. Les temps incomplets imposés maintiennent ces agents de la Fonction publique –majoritairement des femmes – dans la précarité, souvent sous le seuil de pauvreté.

Depuis la mise en place des PIAL, les conditions de travail se sont détériorées avec une augmentation du nombre d’élèves à accompagner, des affectations sur plusieurs établissements scolaires, des emplois du temps éclatés et parfois modifiés à la dernière minute, des situations liées au handicap de plus en plus en complexes… Et ce, sans qu’il n’ait été possible d’engager des discussions sur la base d’un bilan de ce fonctionnement.

Ces personnels restent encore soumis à des décisions arbitraires qui mettent à mal leurs droits (jours de fractionnement, indemnisation des déplacements, temps d’activités connexes, formation…), ce qui n’est plus acceptable.

A cela s’ajoute la nouvelle disposition sur l’accompagnement sur la pause méridienne, présentée par le ministère comme une solution aux temps incomplets subies par les AESH : elle a créé le désordre et s’est parfois soldée par une perte de revenus.

Il est urgent d’engager dès à présent un processus permettant de sortir les AESH de la précarité. Les ministères de l’Éducation nationale, de l’agriculture et chargé de la mer doivent enfin respecter les AESH !

C’est pourquoi nos organisations syndicales FSU, CGT Educ’action, SNALC et SUD éducation ont décidé d’appeler à une journée de mobilisation et de grève le jeudi 16 janvier 2025 pour exiger :
– la création d’un corps de fonctionnaire de catégorie B dans la Fonction publique d’État, pour reconnaître le métier d’AESH ;
– une augmentation significative des rémunérations sur toute la carrière ;
– la reconnaissance d’un temps complet sur la base d’un accompagnement élève de 24 heures, sans ajouter de nouvelles missions sur le temps périscolaire ;
– l’abandon des PIAL, des PAS et de la politique de mutualisation des moyens ;
– un recrutement d’AESH à hauteur des besoins.

L’intersyndicale appelle à une large participation à cette journée de mobilisation et de grève pour obliger le ministère à prendre des mesures immédiates pour les AESH. Elle appelle les personnels à se réunir pour préparer sa réussite et à discuter des suites du mouvement.
Ensemble, toutes et tous dans la mobilisation pour gagner des avancées pour les AESH !

Paris, le 16 décembre 2024

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Éducation En grève ! Précarité

jeudi 16 janvier 2025 Appel à la grève AED : Vies scolaires à l’arrêt Communiqué SUD éducation – CGT éduc’action

Ce communiqué a été publié le 17/12/2024

Pour des augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail.

Pour la pérennisation des emplois et un vrai statut de fonctionnaire pour les personnels AED

Les Assistant.es d’Education assurent des missions essentielles pour le fonctionnement des établissements scolaires. Pourtant, ils et elles sont parmi les personnels les plus précaires et les moins reconnus au sein de l’Education Nationale.

La rémunération est insuffisante : Un salaire au niveau du SMIC sans perspective d’évolution avant 9 ans d’ancienneté, et une éventuelle augmentation liée à un entretien avec la direction de son établissement. Une possibilité des plus opaques et des plus arbitraires. Pour la rémunération des assistant.es d’Education, nous revendiquons :

Une grille de salaire commune avec AESH ;

Une augmentation de 400 euros net par mois

Le versement de la Prime REP/REP+ complète avec rétroactivité depuis 2015.

Le quotidien des assistant.es d’Education, c’est avant tout la précarité et l’inquiétude. Chaque fin de contrat peut être l’occasion d’un non-renouvellement sans réel motif, et l’accès au CDI reste soumis au bon vouloir des chef.fes d’établissement et du rectorat. Ce métier continue d’être perçu comme un « job étudiant » alors que 70% des AED ne sont ni en formation, ni en études ! Pour lutter contre la précarité, nous revendiquons :

La généralisation de contrats C.D.D d’une durée de 3 ans

La transparence sur l’accès au CDI et un véritable droit au CDI au bout des 6 ans

La gestion des personnels AED par les services académiques.

Au-delà des avancées immédiates, nous revendiquons pour ce métier un statut de fonctionnaire de catégorie B, ainsi qu’un statut d’étudiant∙es/salarié∙es avec un temps de décharge accru pour les personnes en étude ou en formation.

Les conditions de travail sont difficiles : l’accroissement de la charge de travail ces dernières années, dans un contexte de stagnation, voire de réduction du nombre de postes d’AED dans les établissements, pèse sur leurs conditions de travail. A ce titre, nous réclamons :

Des créations de poste d’AED

Une baisse du temps de travail avec 32h semaine pour un temps plein

Que les heures d’internat soient comptabilisées en totalité, en remplacement du forfait nuit

Pour se faire entendre et obtenir ces avancées, les personnels AED doivent se mobiliser. Construisons une première journée de grève forte dans les vies scolaires, en prenant appui sur la mobilisation des AESH, autres grandes oublié∙es de l’Education nationale

Le jeudi 16 janvier 2025, mettons nos vies scolaires à l’arrêt !

Le communiqué en pdf

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Actu Solidaires 78 En grève ! Transport

FPO : les conducteurs de bus dans leur sixième semaine de grève et dans le deuil

Depuis le 7 novembre, les conducteurs de bus de Cergy-Pontoise et Conflans-Sainte-Honorine Achères sont en grève contre les conditions de travail imposées par Francilité Seine-et-Oise, filiale de Lacroix & Savac.

Il y a quelques jours, un des élus du personnel engagés dans la grève s’est suicidé. 

https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/171224/val-d-oise-les-conducteurs-de-bus-entament-leur-sixieme-semaine-de-greve-dans-le-deuil

Devant ce suicide, le recueillement et la colère de ses collègues grévistes.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/val-d-oise/suicide-d-un-chauffeur-de-bus-dans-le-val-d-oise-le-recueillement-et-la-colere-de-ses-collegues-grevistes-3077488.html

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Actu Solidaires 78 En grève ! Transport

GREVE à FSO (Groupe Lacroix-Savac) Réseau Cergy Pontoise – Conflans – Achères Les grévistes iront jusqu’au bout !

La grève a démarré le 7 novembre et se poursuit depuis 37 jours, l’ensemble des 480 salariés de FSO attendent des réponses. à la hauteur : ni salaire au rabais pour les nouveaux recrutés, ni indemnité différentielle consistant à geler les salaires pour les ex STIVO, avec NAO bloqués pendant 5 ans. Ce n’est pas cela la préservation des acquis !

Le piquet de grève a été viré par les CRS, mais les grévistes sont toujours déterminés.

Ils iront jusqu’au bout, jusqu’à la victoire pour assurer le maintien de leurs acquis !

Au-delà de la volonté par la direction de FSO de minorer les chiffres de grévistes, les faits sont têtus. Jour et nuit, c’est au moins une centaine de grévistes qui se relaient pour être présents et tenir le piquet de grève de Saint Ouen l’Aumône !

Et on ne parle pas des dizaines d’autres grévistes…

A Conflans, c’est la même chose. Aucun bus ne sort !

La reprise très partielle assurée par quelques chauffeurs intérimaires à la place des salariés FSO ne règle rien.

La balle est dans le camp de la direction de FSO qui peut mettre fin au conflit en ouvrant les négociations et en répondant aux demandes et revendications des grévistes qu’elle connaît parfaitement !

Dans la nuit de vendredi à samedi, un salarié gréviste s’est suicidé. La réaction de la direction a été « c’est la vie » samedi matin devant de nombreux chauffeurs quand elle l’apprend le suicide, de plus elle empêche les grévistes d’entrer dans le dépôt pour se recueillir et échanger avec leurs collègues. Solidaires 78, et l’ensemble des syndicats membres, présentent leurs condoléances à la famille.


La Fédération Sud-Solidaires des Transports Urbains et Interurbains apporte son soutien total aux grévistes du réseau de Bus FSO (groupe Lacroix-Savac) de l’agglomération de Cergy-Pontoise et de Conflans-Sainte-Honorine, qui luttent depuis le 7 novembre pour défendre leurs salaires et leurs conditions de travail déjà pénibles.

Malgré un rapport de force extraordinaire, les directions de FSO et de refusent d’entamer de réelles négociations, jouant le pourrissement.

Cette situation est inacceptable et irresponsable ! Halte aux promesses, et place aux actes.


Tract Fédération

Article Le Monde

Pour soutenir les grévistes alimentez la caisse de grève

https://www.leetchi.com/fr/c/soutien-aux-grevistes-de-fso-cergy-pontoise-confluence-6097003?utm_source=copylink&utm_medium=social_sharing

Article Le Parisien

https://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/saint-ouen-laumone-forte-emotion-apres-le-suicide-dun-chauffeur-de-bus-en-plein-conflit-social-15-12-2024-JJJCMGHNPRDJZF2YJCJN4M6ATU.php

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève ! Répression

Lundi 16 décembre – Rassemblement de soutien à Kai Terada au Tribunal administratif de Versailles à 9 heures

La situation de Kai Terada est symptomatique de la répression menée par l’Éducation nationale, sous forme de sanctions déguisées :

 Mutation arbitraire et forcée de la part de l’Administration,
 Atteinte aux droits syndicaux,
 Neutralisation illégale de sa mutation,
 Suppression de sa demande de mutation

Après des années de procédure, la situation de Kai Terada est enfin jugée au Tribunal administratif de Versailles le lundi 16 décembre 2024.

Nos organisations syndicales demandent le rétablissement de Kai Terada sur son poste au lycée Joliot-Curie de Nanterre sans perte d’ancienneté, le rétablissement de tous ses droits statutaires à commencer par le droit à mutation.

Nos organisations syndicales appellent à un rassemblement de soutien le lundi 16 décembre, à 9 heures, devant le Tribunal administratif de Versailles.

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