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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Éducation Répression Solidarité !

SUD éducation attaqué par Darmanin : on ne se laissera pas intimider !

Ce vendredi 19 avril, Olivier Cuzon, militant syndical, représentant en comité social d’administration (CSA) spécial départemental pour SUD Education 29 et co-secrétaire de l’Union interprofessionnelle Solidaires 29, a été auditionné au commissariat de Brest suite à une plainte pour “diffamation et injure publiques à l’encontre de la police et de la gendarmerie” déposée par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin lui-même. 

Le ministre de l’Intérieur poursuit son entreprise de criminalisation du mouvement social et syndical, d’attaques contre les libertés publiques et d’entraves au droit syndical. 

C’est la publication d’un article sur le site du syndicat qui est dans le viseur de Darmanin. Dans l’article portant le titre “Classe défense, défense de classe !”, SUD éducation 29 interroge l’intrusion toujours plus forte de l’armée dans l’école, à travers le SNU et les classes-défense, sous l’angle des récentes enquêtes du journal Médiapart : 

« Ce questionnement est important quand on connait la culture droitière, misogyne et homophobe sous de trop nombreux képis. Les enquêtes de Médiapart révélant l’existence de groupuscules nazis dans certaines casernes, les groupes de discussions racistes des policiers et gendarmes, ou la participation récente de militaires en civil à la répression des dernières émeutes de banlieues ne plaident pas en faveur du républicanisme des militaires.»

Ainsi Darmanin, en tant que ministre de l’Intérieur, s’emploie à maintenir le silence autour de dérives contraires aux principes républicains dans la police et dans l’armée, qui sont pourtant largement documentées par les journalistes. C’est bien l’omerta imposée par le ministre de l’Intérieur qui porte aujourd’hui atteinte aux services de l’État et non les journalistes et les syndicalistes qui dénoncent des propos ou des comportements antirépublicains et discriminants. 

Pour SUD éducation, le ministère de l’intérieur n’a d’autre objectif que de faire taire celles et ceux qui dénoncent des dérives attestées de longue date. Ce faisant, il porte atteinte à la liberté d’expression et à la prose engagée d’une organisation syndicale, qui sont aux fondements de notre démocratie. 

SUD éducation apporte son soutien plein et entier à Olivier Cuzon et au syndicat SUD éducation 29 et revendique le retrait de la plainte déposée par le ministre de l’Intérieur.

SUD éducation engagera toutes les démarches nécessaires pour faire reconnaître l’atteinte grave à la liberté d’expression syndicale que constitue cette plainte et pour faire cesser les intimidations du ministre de l’Intérieur à l’encontre de notre camarade et de notre syndicat. 

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Défense de nos libertés Éducation Répression

Plainte du ministre Darmanin contre Olivier Couzon : soutien à notre camarade de SUD Éducation !


Vendredi 19 avril, notre camarade Olivier Couzon, de SUD éducation 29, a été entendu au commissariat de Brest suite à une plainte déposée par le ministre Gérald Darmanin pour diffamation à l’encontre de la police et de la gendarmerie.

En cause, la publication d’un article dans le journal syndical contenant les propos suivants : « Ce questionnement est important quand on connait la culture droitière, misogyne et homophobe sous de trop nombreux képis. Les enquêtes de Médiapart révélant l’existence de groupuscules nazis dans certaines casernes, les groupes de discussions racistes des policiers et gendarmes, ou la participation récente de militaires en civil à la répression des dernières émeutes de banlieues ne plaident pas en faveur du républicanisme des militaires. ».


Nous apportons tout notre soutien à notre camarade et à SUD éducation 29, mis en cause par un ministre qui s’assoit ainsi sur la liberté syndicale et poursuit l’entreprise de répression anti-syndicale bien affirmée ces dernières années, dans l’éducation comme ailleurs.

Le dernier cas en date est celui de Jean-Paul Delescaut de la CGT du Nord, condamné à un an de prison avec sursis suite à une phrase dans un tract.

Solidaires 78 luttera toujours pour défendre la liberté syndicale, qui est celle de critiquer et de combattre à la fois les pratiques patronales et les politiques gouvernementales.

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antifascisme Éducation

Radicalisation de Gabriel Attal : il veut briser la jeunesse !

Gabriel Attal a réussi à se mettre à dos l’ensemble de la communauté éducative en seulement quelques mois avec sa réforme de tri social, le Choc des savoirs. Alors que les personnels revendiquent de vrais moyens pour l’école publique afin d’assurer les remplacements, de garantir une vraie école inclusive et un vrai accompagnement médico-social des élèves mais aussi de baisser le nombre d’élèves par classe pour la réussite de tou·tes, Attal a choisi d’imposer des mesures qui trient les élèves, qui sanctionnent la difficulté scolaire et qui dépossèdent les enseignant·es de leur métier.

L’école est un sujet médiatique pour Gabriel Attal qui lui permet de parler à l’électorat d’extrême-droite. Pourtant, c’est avec le destin de millions d’élèves que joue le premier ministre.

Les annonces de ce jour sont particulièrement alarmantes et mettent en danger notre démocratie : l’État renonce à protéger les jeunes et à leur garantir l’égalité de traitement, il s’emploie à les criminaliser pour les rendre dociles, dans la continuité de la mise en place du SNU. Attal sait que la jeunesse est une force de transformation sociale, il est donc prêt à rompre avec les valeurs de notre démocratie pour la démoraliser, l’humilier, la briser. Pourtant la jeunesse n’est ni violente, ni incontrôlable, elle subit la violence sociale que le gouvernement fait régner aujourd’hui.

Attal a annoncé une série de mesures affectant l’école et sanctionnant les élèves, parmi lesquelles le retrait de points sur le brevet ou sur le bac avec une mention dans Parcoursup en cas d’événements disciplinaires survenus pendant la scolarité de l’élève et l’introduction de la réalisation d’activités d’intérêt général au sein de l’établissement scolaire pour effacer la mention et regagner les points. Ces dispositions sont de véritables ruptures du principe d’égalité des candidat·es à un examen national : Attal va plus loin que la très controversée note de vie scolaire puisque les élèves seront doublement sanctionnés : d’abord par la voie disciplinaire puis dans leur accès aux diplômes et à une orientation choisie. Cette sanction n’a aucune portée éducative et contrevient au rôle du service public d’éducation, qui doit aider les élèves à sortir de leurs difficultés, non les y enfoncer.

Ces mesures visant les examens et Parcoursup s’ancrent dans le renforcement d’un arsenal judiciaire qui tranche avec les dispositions de la Cour Internationale des Droits des Enfants qui disposent que leur intérêt supérieur est une considération primordiale pour chacun·e. L’État leur doit la protection, qu’importe les actes commis. SUD éducation dénonce toutes les mesures qui bafouent les droits des personnes mineures : la remise en cause de l’excuse de minorité, l’abaissement de 18 à 16 ans pour la mise en place d’une comparution immédiate devant le tribunal, les mesures de composition pénale qui permettrait la mise en œuvre d’une sanction sans procès contre un mineur de plus 13 ans, les comparutions immédiates pour les jeunes identifiés dans les écoles comme « commençant à partir à la dérive ». La place des personnes mineures est à l’école et non sur les bancs des accusé·es dans les tribunaux.

Pour habiller ses mesures iniques et dangereuses, Attal livre un ensemble de dispositions qui n’ont de républicaine que l’apparence. Il entend par exemple renforcer les équipes « valeurs de la République » dans les établissements scolaires et créer un contrat d’engagement à respecter l’autorité et les valeurs de la République entre les parents, les établissements et les élèves : Gabriel Attal réinvente donc le règlement intérieur qui existe pourtant déjà. La politique menée par le premier ministre tend à faire croire que l’école serait menacée par des élèves qui ne respecteraient pas la laïcité et les valeurs de la République. Pourtant en janvier 2024, on recensait uniquement 280 faits d’atteinte au principe de laïcité, alors que l’école accueille tous les jours 12 millions d’élèves. Gabriel Attal fait d’événements rares une priorité politique de premier ordre dans l’unique dessein de séduire l’électorat d’extrême droite et de créer un sentiment de peur dans la société. Sans avoir besoin de les nommer, le premier ministre pointe du doigt dans son discours les personnes pauvres, les personnes immigrées, les personnes racisées et les personnes musulmanes ou supposées comme telles. SUD éducation dénonce le racisme et l’islamophobie qui sous-tendent ces annonces.

Il faut pourtant rappeler que l’État est le premier responsable de l’insécurité dans les écoles et les établissements scolaires puisqu’il ne met pas les moyens en oeuvre pour assurer la sécurité des élèves et des personnels : l’école manque de personnels de Vie scolaire, de personnels médico-sociaux, d’enseignant·es… les élèves ne sont pas suffisamment accompagnés et protégés dans leur scolarité. 3000 enfants dorment à la rue, 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, 10% des élèves sont victimes de harcèlement scolaire, les jeunes placés en famille d’accueil ont deux fois moins de chances que le reste de la population d’obtenir le baccalauréat : les réponses ne doivent pas être répressives mais éducatives et sociales. Le ministère de l’Éducation nationale refuse toujours aux Assistant·es de Service Social les revalorisations salariales indispensables pour recréer de l’attractivité et recruter ces personnels dont l’école manque cruellement.

Contre le rêve d’Attal d’une jeunesse docile soumise au SNU que nous combattons, SUD éducation appelle les personnels à défendre pied à pied les droits des élèves . La jeunesse a droit à la démocratie, au respect, à être protégée à l’école comme ailleurs ! 

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Actu Solidaires 78 Conditions de travail Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Revue de presse Santé-Social

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 68

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : Actu.fr

Source : Actu.fr

Source : Actu.fr

Source : Actu.fr

Source : Actu.fr

Source : Actu.fr

Source : Actu.fr

Source : Le Parisien
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Actu Solidaires 78 Conditions de travail Éducation

7 mai – Stage Syndical – Découvrir et militer à SUD éducation !

Découvrir et militer à SUD éducation !

Vous nous avez forcément croisé·es dans vos établissements, en formation mais aussi dans les différentes mobilisations éduc et sociales.
Mais vous ne connaissez pas forcément ni les valeurs des SUD éducation, ni son fonctionnement démocratique, basé sur l’horizontalité et l’égalité entre toutes les personnes, quels que soient leurs statuts.

SUD éducation 78 a décidé d’organiser cette formation pour permettre aux adhérent·es et aux personnes sympathisantes de mieux comprendre et s’approprier son syndicalisme. Quelques questions qui y seront abordées :

🔥 Quelles sont les valeurs de SUD éducation ?

🔥 Un syndicat intercatégoriel (qui syndique toutes les catégories de personnels… sauf les chef·fes !), qu’est-ce que c’est, qu’est-ce que cela implique ?

🔥 Militer, qu’est-ce que ça veut dire ?

🔥 Dans nos établissements, comment agir aux côtés de nos collègues ?

Ce stage syndical est ouvert à toutes et tous, adhérent·es ou non, fraîchement syndiqué·es ou non, en instance de le devenir ou encore en réflexion, vous êtes les bienvenu·es !

Tou·tes les personnels ont droit à 12 jours de congés pour formation syndicale par an, sur temps de travail et rémunérés.

La date limite d’inscription est le 7 avril ( il suffit d’écrire à sudeducation78@ouvaton.org et de déposer ta demande d’autorisation d’absence pour stage syndical auprès de ta hiérarchie – voir le document ci-dessous)

En pièce jointe, vous trouverez les différents modèles de demande d’autorisation d’absence pour stage tous statuts.

En espérant vous retrouver nombreuses et nombreux !

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève !

Contre le choc des savoirs – Rassemblement le 2 avril à 10h, gare de Mantes-la-Jolie

Contre le choc des savoirs et les réformes réactionnaires du gouvernement ! Rassemblement à 10h
le 2 avril
à la gare de Mantes-la-Jolie


NON au Choc des savoirs, OUI à l’école publique et au Choc des salaires !

Les personnels se sont massivement mobilisés pour exprimer leur refus de la réforme Choc des savoirs par des pétitions, des motions, des rassemblements et des journées de grève très bien suivies… Pour imposer sa réforme dénoncée par l’ensemble de la communauté éducative, Gabriel Attal a choisi la stratégie de l’attente : il a laissé passer les mois de janvier et de février où les moyens pour l’année à venir sont communiqués aux personnels et il a suspendu les discussions sur l’organisation concrète de la rentrée à la publication des textes de la réforme. Néanmoins le rejet, par les personnels, des groupes de niveau est resté intact.

Les textes publiés au JO ont tous fait l’objet d’un avis défavorable voire d’un avis unanimement défavorable en Conseil supérieur de l’éducation.

Les personnels sont fortement mobilisés depuis l’annonce de cette réforme dont ils réclament l’abandon. Mais les personnels en grève, parfois reconductible dans certains départements, revendiquent aussi avec le soutien fort des parents d’élèves un Choc des moyens car il n’est plus possible de faire vivre le service public d’éducation dans les conditions dégradées que nous connaissons. Notre école manque de tout.

SUD éducation soutient les mobilisations des personnels et appelle à les amplifier.

 La mobilisation du 1er février a permis de faire reculer le ministère sur l’usage du terme de « niveau » pour constituer les groupes, enfonçons le clou le 2 avril avec une journée de grève massive pour l’abandon du Choc des savoirs et pour de vrais moyens pour l’école publique.

En grève le 2 avril et en assemblée générale pour décider des suites.

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Éducation En grève ! Finances publiques

Solidaires Finances Publiques soutient la mobilisation des personnels de l’éducation du 93. Les services publics : notre richesse !

Depuis novembre 2023, les personnels de l’éducation de la Seine-Saint-Denis se mobilisent pour un plan d’urgence. Ce plan d’urgence a été construit dans les établissements par les équipes de l’intersyndicale de l’éducation et chiffre précisément les besoins minimums pour fonctionner et garantir ainsi à toutes et tous l’accès à un vrai service public de l’éducation.

Le département du 93 est l’un des plus pauvres de nos départements où depuis des décennies les services publics ont été abandonnés par les gouvernements successifs : école, santé, finances publiques, Poste… Tout ou presque a disparu ou est laissé à l’abandon aggravant ainsi les inégalités.

Derrière cette mobilisation, c’est la défense de nos services publics qui est en jeu. Pour Solidaires Finances Publiques, un service public de qualité, gratuit, de proximité et à l’écoute des besoins de la population est essentiel. Cela nécessite des implantations de services de pleine compétence au plus près de la population notamment dans zones abandonnées par les administrations d’État, hospitalières et territoriales.

Le financement d’un service public de qualité bénéficiant des moyens indispensables lui permettant d’exercer pleinement ses missions n’est pas irréaliste contrairement à ce que les gouvernements tentent de faire croire. Son financement doit s’appuyer sur un système fiscal juste, progressif et solidaire et donc redistributif.

Les services publics concourent à la redistribution des richesses, à la réduction des inégalités sociales en ouvrant l’accès aux droits de toutes et tous, et viennent réduire la fracture sociale qui se creuse dans le pays, et renforcent les solidarités !

Paris le 29 mars 2024

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Éducation

Stage Syndical – Découvrir et militer à SUD éducation !

Découvrir et militer à SUD éducation !

Vous nous avez forcément croisé·es dans vos établissements, en formation mais aussi dans les différentes mobilisations éduc et sociales.
Mais vous ne connaissez pas forcément ni les valeurs des SUD éducation, ni son fonctionnement démocratique, basé sur l’horizontalité et l’égalité entre toutes les personnes, quels que soient leurs statuts.

SUD éducation 78 a décidé d’organiser cette formation pour permettre aux adhérent·es et aux personnes sympathisantes de mieux comprendre et s’approprier son syndicalisme. Quelques questions qui y seront abordées :

🔥 Quelles sont les valeurs de SUD éducation ?

🔥 Un syndicat intercatégoriel (qui syndique toutes les catégories de personnels… sauf les chef·fes !), qu’est-ce que c’est, qu’est-ce que cela implique ?

🔥 Militer, qu’est-ce que ça veut dire ?

🔥 Dans nos établissements, comment agir aux côtés de nos collègues ?

Ce stage syndical est ouvert à toutes et tous, adhérent·es ou non, fraîchement syndiqué·es ou non, en instance de le devenir ou encore en réflexion, vous êtes les bienvenu·es !

Tou·tes les personnels ont droit à 12 jours de congés pour formation syndicale par an, sur temps de travail et rémunérés.

La date limite d’inscription est le 7 avril ( il suffit d’écrire à sudeducation78@ouvaton.org et de déposer ta demande d’autorisation d’absence pour stage syndical auprès de ta hiérarchie – voir le document ci-dessous)

En pièce jointe, vous trouverez les différents modèles de demande d’autorisation d’absence pour stage tous statuts.

En espérant vous retrouver nombreuses et nombreux !

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Éducation Idées, débats, cultures Lecture

Nos militant·es publient…

Deux de nos camarades de Solidaires 78 sortent un livre dans la nouvelle collection Questions de classe(s).

Petit coup de pub !

Caporaliser, exploiter, maltraiterComprendre le management des écoles pour mieux lui résister, de Jacqueline Triguel.

Le constat est sans appel : en l’espace de 20 ans, l’école a été transformée par la logique néo-managériale du chiffre, de l’évaluation et de l’économie. Progressivement elle a intégré des démarches de concurrence et de compétitivité. Et les personnels en subissent les conséquences : contractualisation et précarisation, crise de formation, de sens et de recrutement, souffrance au travail exponentielle, notamment en raison des inégalités scolaires nourries par l’institution.

À l’échelle des établissements, au quotidien, les effets de cette transformation gestionnaire se font ressentir, avec une exploitation grandissante des personnels, en parallèle à l’individualisation du travail et à la mise à mal des collectifs par les différentes hiérarchies.

Pour autant, face à la prédation managériale, les résistances existent et se construisent, avec des collectifs de travail solidaires et un syndicalisme de lutte intransigeant, qui cherchent à préserver la qualité et les principes d’un service public émancipateur, égalitaire et juste, et dont nous pouvons nous inspirer au quotidien pour nous réapproprier notre travail, au service des élèves.

L’autrice –

Jacqueline Triguel, militante à SUD Éducation 78, enseigne en collège. Elle a publié aux éditions Libertalia Étincelles pédagogiques, Paroles d’élèves, pratiques de profs (2021).

De Montessori aux neurosciences – Offensives contre l’école du commun (nouvelle édition revue et corrigée) Grégory Chambat & Alain Chevarin

De plus en plus de nouvelles écoles privées détournent et récupèrent les pédagogies dites « alternatives ». Un phénomène où l’on croise des courants différents mais qui partagent un même rejet de l’école publique: droite catholique réactionnaire, néolibéraux partisans du « libre choix » des familles et courants « écologiques » cherchant à créer des îlots de pédagogie « bienveillante ». Tous mettent en avant la « méthode » de Maria Montessori et les neurosciences. Il s’agit de jeter à bas l’idée même d’une école égalitaire et émancipatrice, au profit d’une vision individualiste et vitaliste de « l’enfant » dont le développement se ferait spontanément, selon des « lois de la nature ».

Les auteurs –

Auteur de différents livres sur la pédagogie mais aussi l’extrême droite, Alain Chevarin est militant pédagogique et syndicaliste (à SUD Éducation). Dernier ouvrage paru: Lyon et ses extrêmes droites (Éditions de la lanterne, 2023).

Grégory Chambat, également militant à SUD Éducation 78, est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les questions pédagogiques. Il vient de publier, en janvier 2024, Quand l’extrême droite rêve de faire école (Éditions du Croquant).

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Collectivités territoriales Commerce Conditions de travail Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation Enseignement supérieur, recherche Grande distribution Luttes féministes

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 67

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Grève dans les magasins Auchan des Yvelines : « On a le blues, on veut du flouze »Ce 22 mars 2024, des débrayages ont été organisés dans plusieurs magasins Auchan des Yvelines à l’appel de l’intersyndicale. Les employés réclament des hausses des salaires.

Source : actu.fr

Source : actu.fr

Source : actu.fr

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