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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Éducation

Être militante syndicale et Défendre les services publics ne sont pas des délits…

L’une de nos camarades de SUD éducation 28 / SOLIDAIRES 28 est aujourd’hui victime de répression du fait de son engagement syndical et citoyen pour la défense de l’école Jean Macé. Mobilisée en faveur d’un service public d’éducation décent, en zone prioritaire, notre collègue se voit faire l’objet d’une procédure disciplinaire.

Notre camarade n’a commis aucune faute justifiant une sanction, aucun des faits mis cause n’est imputable au service puisqu’elle agissait dans la cadre de l’action syndicale.

Mais aujourd’hui ce sont ses droits et libertés fondamentales que l’on attaque car ce sont ses actions syndicales et citoyennes telles que le droit de manifester et d’informer qui lui valent ces mesures disciplinaires.

Pour l’Union Syndicale SOLIDAIRES 28 ces tentatives d’intimidation et de répression sont parfaitement inacceptables !

La liberté d’expression, le droit de manifester et la liberté d’action syndicale sont des droits fondamentaux et constitutionnels.

L’Union Syndicale SOLIDAIRES 28 condamne fermement cette répression syndicale et citoyenne et demande l’arrêt immédiat de toutes les procédures disciplinaires prises à l’encontre de notre militante !

L’Union Syndicale SOLIDAIRES 28 appelle à se joindre aux rassemblements de soutien de notre camarade les :

– Mercredi 28 avril à 14h devant l’Inspection Académique / DSDEN 28 à Chartres

– Mercredi 05 mai à 10h (heure de la convocation de la camarade) devant l’Inspection Académique / DSDEN 28 à Chartres.

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Actu Solidaires 78 Éducation

Rentrée du 26 avril… des annonces toujours largement insuffisantes

Le gouvernement a eu trois semaines pour préparer la réouverture des écoles. Jeudi soir, il a présenté son plan de réouverture des écoles et établissements alors même qu’il est obligé d’admettre que la situation sanitaire a peu évolué.

Les annonces concernant le déploiement des tests salivaires et auto-tests pour les personnels et les élèves n’inspirent aucune confiance. Voilà en effet un an désormais que le ministre Blanquer répète qu’une campagne de dépistage massive est sur le point de débuter. Chacun-e a pu constater que cela n’a jamais été le cas. Jean Castex annonce une montée à 400 000 tests réalisés par semaine au maximum et Blanquer 600 000 , quand les élèves sont plus de dix millions dans le primaire et le secondaire, et les livraisons d’auto-tests ne sont pas prévues en collège. Qui plus est, le ministère s’est montré particulièrement flou sur les modalités de formation des élèves et des personnels.

Dans ces conditions, la règle de la fermeture des classes dès le premier cas risque de manquer son objectif. De même, les modifications continuelles des protocoles sanitaires laissent envisager de nouveaux changements qui correspondront plus à l’aveuglement du ministre qu’à la réalité de la situation sanitaire dans les établissements.

De même, l’annonce de la reprise en demi-jauge dans les collèges de certains départements en classe de 4e et 3e, qui plus est réduite à une liste limitative dans les départements, relève à nouveau du trucage, destiné uniquement à l’affichage. SUD éducation exige de véritables demi-groupes en collège, pour lesquels les personnels s’étaient déjà mobilisés massivement en octobre dernier.

Dans le premier degré, au lieu de recruter des personnels enseignants pour remplacer les enseignant-e-s absent-e-s, le ministre invite les élèves à rester chez eux et chez elles.

En ce qui concerne la vaccination, le Premier ministre n’avait rien à annoncer : les personnels ne seront toujours pas prioritaires. Seuls les personnels âgés de plus de 55 ans, c’est-à-dire seulement 13,26 % des personnels, sont concernés. Certaines catégories de personnels sont exclues de la mesure, comme les AED, les PsyEN ou les CPE. Le gouvernement met en danger la santé des personnels en rouvrant les écoles le 26 avril dans ces conditions.

Les enseignant-e-s du second degré s’apprêtent le 26 avril à retrouver le chemin de l’enseignement à distance, toujours sans matériel mis à disposition par l’employeur et dans le cadre d’environnements numériques de travail dont on peut penser qu’ils ne tiendront pas plus la charge que lors de la semaine du 5 avril. Le ministère anticipe déjà l’incapacité des systèmes à tenir la charge, en demandant aux personnels de limiter l’envoi de messages aux élèves, et aux élèves comme aux personnels de se déconnecter fréquemment. Il recommande l’usage de la classe à la maison (CNED) alors qu’il disposait d’un an pour préparer au mieux l’enseignement à distance.

Face à cette incurie du ministère, les personnels et au premier chef ceux du premier degré qui reprendront en présentiel dès le 26 avril, auront toute légitimité à se considérer en danger.

• Partout où cela sera nécessaire, SUD éducation appuiera les équipes qui choisiront de se mettre en droit de retrait ou de faire grève pour obtenir satisfaction sur leurs revendications. SUD éducation met ainsi à disposition des équipes son préavis de grève.

• Dès à présent, SUD éducation appelle les personnels à anticiper la reprise en organisant des Assemblées générales pour faire le point sur la situation et établir leurs revendications.

• SUD éducation appelle enfin à signer et à faire signer massivement la pétition intersyndicale “Pour la reprise du 26 avril : il faut agir rapidement”.

Pour faire face à la crise de manière durable, il s’agit au-delà de ces revendications immédiates de recruter massivement pour permettre une baisse des effectifs sans diminution des heures de cours en présentiel. C’est le sens du plan d’urgence pour l’éducation que revendique SUD éducation depuis le printemps 2020 et pour lequel une mobilisation d’ampleur est plus que jamais nécessaire.

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Dans les Yvelines, une classe en lutte... Écologie Éducation

Dans les Yvelines, une classe en lutte !

Nouvelle rubrique pour notre site, un petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr

Source : 78actu.fr

Des militants de Greenpeace ont posé des stickers anti-OGM dans des rayons d’alimentation du magasin Carrefour de Saint-Quentin-en-Yvelines.


Source : 78actu.fr

«Sur seize enseignants, neuf ont été malades. Un collègue très sportif est resté au lit pendant 10 jours. Douze gamins ont également été contrôlés positifs. Cela devenait trop dangereux. »
Bastien Deschamps Enseignant à l’école élémentaire Paul-Raoult

« En tant que syndicaliste, dans les moments difficiles, je préfère être aux côtés de mes collègues, des enfants, des parents. Je suis pris entre le marteau et l’enclume, je ne sais pas si je vais reprendre avant la fin de l’année (ndlr : il dispose d’une autorisation spéciale d’absence). »

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Actu Solidaires 78 Éducation

Stop à la langue de bois néo-managériale du rectorat de Versailles !

Réponse aux allégations du rectorat de Versailles par nos camarades de Sud éducation 95

C’est sans vraiment de surprise que nous avons lu la réponse du rectorat à la mobilisation des enseignant-e-s concernant la DHG suite à la journée de mobilisation du 8 avril – journée à la base orientée sur la lutte des AESH dont il n’est pas question dans l’article.

Les éléments de langage employés par les services du rectorat cités par l’article du Parisien relatant cette journée sont toujours les mêmes et montrent qu’ils ne veulent pas entendre les revendications des personnels et des parents d’élèves mobilisés. Pire que cela, le Rectorat de Versailles s’inscrit totalement dans les projets destructeurs du Ministère.

La « marge d’autonomie » (sic) ne correspond à rien d’autre qu’à un concept néo-managérial qui vise à cacher et à donner de faux choix aux personnels de l’Éducation Nationale.
Cette « marge d’autonomie » (re-sic) laisse les équipes pédagogiques avec moins de moyens constants. Celles-ci se retrouvent à devoir déterminer ce qu’elles jugent prioritaires dans leur enseignement.

Toujours dans l’article, le Rectorat affirme « cette année encore, les établissements les plus défavorisés du département auront des dotations supérieures aux autres établissements ». La question posée était pourtant celle des baisses de moyens mais là encore… Langue de bois !

Nous avons pu observer que, cette année, les établissements touchés par la baisse des DHG étaient justement les établissements où le contexte social est le plus défavorisé : les établissements REP et REP +. Il y a bien en action une politique de destruction de l’éducation prioritaire avec la volonté de baisser les moyens dans certains bassins précisément.

Les établissements REP ont de moins en moins de moyens et sont de plus en plus proches des dotations des établissements les « moins défavorisés ». Dans bon nombre d’établissements REP, les classes sont à 28 ou 29 élèves et l’Institution nous répond qu’il serait réglementairement possible d’aller jusqu’à 30 élèves par classe.

Les baisses de DHG, n’en déplaisent aux services du rectorat, sont structurelles. C’est une véritable destruction de l’éducation prioritaire qui est engagée depuis maintenant plusieurs années mais qui s’accélère particulièrement depuis l’arrivée de Blanquer à la tête du Ministère de l’Education Nationale.

Dans les établissements, les conséquences de cette gestion de la pénurie sont très claires : hausse du nombre d’élèves par classes, moins de suivi des élèves en difficulté, hausse des violences, tarissement des dynamiques de travail collectif, épuisement professionnel et augmentation des risques psycho-sociaux pour les personnels.

Alors que l’Italie a décidé l’embauche de 84 000 nouveaux et nouvelles enseignant-e-s, Blanquer, en pleine pandémie, a supprimé 1800 postes cette année.

Sud Education exige :

  • Le retour des lycées dans l’éducation prioritaire
  • Une hausse significative des moyens dans les établissements scolaires et des recrutements massifs de titulaires en fonction des besoins
  • Des effectifs à 20 élèves par classe en éducation prioritaire pour améliorer le suivi et faciliter le travail pédagogique.
  • Une baisse du temps de travail significative pour tou-te-s.
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Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation Précarité Restauration Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte !

Nouvelle rubrique pour notre site, un petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr

Guyancourt, 12 avril : la CGT dénonçait le plan social devant le siège de Sodexo qui touche notamment les travailleurs étrangers.

Source : 78actu.fr

Voir également sur notre site : Privatisation des cantines et de l’entretien des collèges du 78 : paroles de C’Midy

Limay, 7 avril : Conférence de presse des AESH avant la grève du 8 avril

Source : La Gazette en Yvelines

Se disant parfois « fatigués » de leur travail, les grévistes réclament aussi une revalorisation de salaire. Il est de « 760 euros net » pour 24 heures travaillés. « Le maximum de présence dans une école primaire est de 24 heures, explique Fatima, syndiquée chez Sud Education. Beaucoup de personnes sont obligées de faire un double emploi. » Une autre gréviste lance : « Cela ne suffit pas pour vivre ! ». Tous demandent une augmentation du « taux horaire » et l’accès aux primes. « On n’a pas de primes informatiques, on n’a pas de primes Rep, pas de primes enfants difficiles », conclut-elle.

Source : Courrier de Mantes

Voir également sur notre site : “Nous, les invisibles des établissements scolaires, avons enfin la parole…”

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Dans les Yvelines, une classe en lutte... Écologie Éducation Luttes féministes

Dans les Yvelines, une classe en lutte !

Nouvelle rubrique pour notre site, un petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr


Moins de béton, plus de moutons !
Après trois semaines de mobilisation, les étudiants lèvent le blocus de Grignon : “Ils se sont rassemblés dans le gymnase le 15 mars au soir, après les cours. Dans la pénombre et en chuchotant, pour ne pas attirer l’attention du vigile chargé de prévenir toute tentative de “bamboche” en cette période d’épidémie, les étudiants de première année d’AgroParisTech dissertent sur l’avenir du domaine de Grignon (Yvelines). Avec le déménagement prochain de l’école, ce campus de 291 hectares est promis à la vente, une perspective qui génère son lot d’incertitude sur l’avenir de ses bois et de ses terres agricoles.” (source : franceinfo.fr)
Le barrage a été levé le 5 avril… Une association, le Cercle (Construisons ensemble une réflexion collective et étudiante), a été créée pour « mener une réflexion sur le devenir du site », et une pétition lancée pour demander le classement de Grignon au titre des monuments historiques.


Saint-Quentin-en-Yvelines : les chauffeurs de bus en grève dès lundi 29 mars sur le réseau SQYBUS

En raison de deux préavis de grève déposés chez les Cars Perrier, les lignes du réseau de bus SQYBUS ont connu des perturbations importantes le lundi 29 mars.
L’appel à la grève lancé par les syndicats CGT et Unsa fait suite à l’échec des Négociations annuelles obligatoires (NAO) menées dans l’entreprise. L’Unsa réclame 1,5 % d’augmentation sur le salaire de base, une prime Covid de 350 euros, l’intégration d’une prime d’accident sur le salaire et la hausse du tarif des tickets-restaurants. La CGT demande, elle, une augmentation salariale de 2,5% et une prime Covid de 1 000 euros.

Les deux préavis de grève courent jusqu’au… 31 décembre. Si leurs revendications ne sont pas entendues, les conducteurs de bus menacent de mener des débrayages réguliers et de poursuivre le mouvement de grève durant l’année lors de périodes sensibles (jour de rentrée scolaire, départs en vacances…). Source : 78actu.fr


Procès Ikea au tribunal de Versailles

Repérer les éléments perturbateurs. Les faits incriminés concernent une large majorité d’entre eux. Même s’il est pour l’heure impossible de savoir combien de salariés ont été ciblés par cet espionnage, ni combien ont été évincés de leur poste à cause de ce système, on estime que 400 collaborateurs d’Ikea ont fait l’objet d’enquêtes privées sur la période 2009-2012. Par ce contrôle étroit, l’entreprise voulait éviter de recruter d’éventuels “éléments perturbateurs” et maîtriser les organisations syndicales.

(SUD Commerces et Services) PROCÈS IKEA 6ème, 7ème et dernier jour d’audience :

Sixième jour d’audience

Le matin, la procureure a livré son réquisitoire : elle demande des peines de prison allant de six mois avec sursis à trois ans, dont deux avec sursis, pour des ex-dirigeants et responsables des officines en charge de la surveillance du personnel, deux millions d’euros d’amende pour la société mais aussi la relaxe d’une ex-DRH et d’un ancien PDG en raison de la prescription des faits.

L’après-midi, c’était le tour des avocats de la dizaine de prévenus de plaider : évidement, la défense cherche à minimiser les faits, pinaille sur les demandes de dommages et intérêts revendiquées par les cent-vint parties civiles ou use de tous les arcanes du Code pénal pour échapper à une quelconque condamnation. On aura aussi droit à l’éloge des états de service d’un policier incriminé ou à la révélation de l’étrange situation du responsable de la sécurité d’un magasin, dispensé d’activité avec maintien de salaire et ce depuis plusieurs années.

Pire, la médiatisation de l’affaire est dénoncée… car c’est elle qui aurait causé davantage de préjudice aux victimes ! Moralité pour Ikea : pour vivre heureux, vivons cachés et surveillés à son insu.

Septième et dernier jour d’audience

Sans surprise, les autres avocats ont demandé la relaxe pour leurs clients, y compris celle de la société. En résumé, personne, pas même le PDG de l’époque, n’est responsable, aucun système centralisé de surveillance générale du personnel n’a été mis en place pendant plus d’une décennie chez le géant de l’ameublement ou, subsidiairement, les actes sont prescrits ou à relativiser… Magie de la défense.

Le délibéré est prévu lui le 15 juin prochain à 10 h, nous serons à nouveau présent au Tribunal de Versailles à cette date pour l’accueillir.


Au lycée Franco-allemande de Buc, mobilisation contre les violences sexistes et la culture du viol

Le Parisien révèle que des opérations de collage ont eu lieu devant l’établissement à Buc pour dénoncer des faits graves remontés à la direction, les élèves réclament davantage de sensibilisation, notamment sur le consentement.


“Déterminés. Les grévistes de l’usine Calcia de Gargenville ont décidé ce lundi matin de reconduire leur mouvement de grève entamé jeudi dernier. Un piquet a été installé à l’entrée de l’usine. Les camions ne peuvent ni entrer, ni sortir et les péniches sont elles aussi bloquées. Selon le personnel, seuls douze poids lourds ont franchi les grilles du site depuis jeudi. « C’est infime », précise un employé.

Une grande partie de la centaine d’employés du site a cessé le travail afin de dénoncer l’absence de prime de participation cette année. « Depuis, l’usine est à l’arrêt. Seuls les cadres essaient de travailler mais la production est quasi-nulle », assure Pascal Gaumer, délégué CGT et porte-parole de ce mouvement intersyndical appuyé également par la CFDT.”
Source 78actu.fr

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

Nous, les invisibles des établissements scolaires, avons enfin la parole…

Suite à l’appel intersyndicale et national des AESH sur les revendications suivantes le triptyque:

– Salaire, plus possible de vivre avec 660 euros par mois sur une base imposée de 20 h.

– Statut, un vrai statut et non des vagues missions.

– Pial, ( poles inclusifs d’accompagnement localisés) de moins en moins d’aesh I (Individualisées) et plus d’aesh M ( Mutualisée) c’est sur le dos des Aesh que le gouvernement fait des économies, les Aesh accompagnent de plus en plus d’enfants avec des troubles très variés,  dans le premier et second degret, avec de moins en moins de moyens.

Suite à ce constat et ce ras-le-bol, une conférence de presse a été organisée par Sud éducation 78, mercredi 7 avril à la Nouvelle réserve.

Nous étions 7 aesh, des profs et des journalistes qui ont répondu présent, le Courrier de Mantes, la radio BPM, etc.

Ce fut l’occasion pour nous les précaires de l’Éducation nationale de porter haut et fort nos revendications, mais aussi de libérer une parole d’un quotidien parfois très violent.

Nous, les invisibles des établissements scolaires avions enfin la parole, trop souvent muselé(es) par les chef(fe)s d’établissement scolaire, des coordo, des gestionnaires, des sous responsables improvisés, nous qui devons être invisibles pour ne pas dénoncer une réalité qui fait peur

Nous, les invisibles des établissements scolaires avions enfin la parole, trop souvent muselé(es) par les chef(fe)s d’établissement scolaire, des coordo, des gestionnaires, des sous responsables improvisés, nous qui devons être invisibles pour ne pas dénoncer une réalité qui fait peur et que personne ne veux entendre, car la maltraitance que nous subissons avec se système, qui nous écrase et nous précarise de plus en plus, nous étrangle et étouffe peu à peu… Qui peut vivre avec 660 euros? Nous sommes obligées de cumuler plusieurs emplois.

Aucune assurance d’avoir un CDI, au bout des 6 ans, RIEN ! Et pourtant nous aimons ce métier d’accompagnant(e)s, plus encore d’éducateur d’enfant en situation d’handicap car nous ne sommes pas que des accompagnant(e)s nous sommes beaucoup plus nous incluons avec bienveillance, dans un système scolaire, des enfants avec des troubles très divers, nous les aidons dans les adaptations dans leurs interactions sociale, nous les rassurons et leurs donnons toute l’attentions pour qu’ils/elles puissent avancer en confiance et à leur rythme, nous faisons barrage lorsque la difficulté des apprentissages est trop présente et les découragent, nous tempérons lorsque leur comportement est débordant d’énergie ou de violence (TDHI), nous sommes présent(e)s dans tout leur quotidien scolaire.

Aucune prime, aucune revalorisation de notre quotité horaire, aucune reconnaissance de l’institution, de plus en plus d’enfants avec des troubles très variés pour une Aesh, des conditions de travail qui se dégradent, une formation de 60 heures dès la prise de fonction et rien en amont.

On n’en peut plus ! C’est un cri du cœur et de colère que nous avons poussé à cette conférence de presse.

Nous nous sommes mobilisé(e)s et rejoignons tous les camarades en luttes dans le secteur éduc et sociale  pour que cette mobilisation soit un succès et que nos revendications soient entendues, nous appelons également les associations de parents d’élèves ainsi que les parents d’enfants en situation d’handicap à se mobiliser pour une meilleur prise en charge des enfants.

Des Aesh

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Actu Solidaires 78 Éducation

« Nous sommes prêts » ? Vraiment Mme la Rectrice ?

| Communiqué de Sud éducation 78

Vendredi 2 avril, à la veille d’une fermeture une nouvelle fois totalement improvisée des établissements scolaires, la Rectrice de l’Académie de Versailles était en balade dans les écoles et collèges du Val-Fourré, histoire certainement d’ajouter encore de la désorganisation à l’épuisant travail de préparation des personnels de l’Éducation nationale avant une semaine d’école à distance.

Le déni de réalité est complet : « Nous sommes prêts », « avec plus de facilité et d’anticipation cette année » a déclaré celle qui, quelques jours à peine avant les déclarations du Président, sommait les lycées de son académie d’en finir avec les demi-groupes…

La situation dans les établissements du département des Yvelines est venue apporter un démenti cinglant à ces propos : connexion impossible aux différents Espaces Numériques de Travail des établissements, notamment ceux dépendant de oZe, choisie et déléguée par le département ; impossibilité depuis mardi 6 avril d’accéder aux classes virtuelles du CNED ; absence totale et scandaleuse de communication des autorités académiques, sans compter les accusations fantaisistes du ministre sur les hackers étrangers… Les premières victimes en sont les élèves, mais aussi les familles ainsi que les personnels de l’éducation qui avaient consacré tout leur temps à préparer cette semaine de travail à distance.

La seule continuité à laquelle nous assistons, ce n’est pas la continuité pédagogique, mais c’est bien la continuité démagogique.

« Les enseignants ont été formés » ? Où, quand, comment ? Car sur le terrain, c’est à nouveau l’improvisation imposée d’en-haut : le secret des annonces a été bien gardé – le ministre préférant, comme à son habitude, se mettre en scène dans une vidéo plutôt que de tenir au courant les personnels des décisions à venir… Résultat, à peine 2 jours pour préparer avec les élèves cette semaine à distance.

Cette impréparation à tous les échelons de la hiérarchie de l’Éducation nationale oblige une nouvelle fois « la base » à répondre dans l’urgence aux injonctions, à bricoler sur son propre matériel informatique, à avertir et rassurer des parents déboussolés par des annonces peu claires alors qu’on leur explique depuis des mois qu’il n’y a rien à craindre à aller à l’école.

Malicieuse, la presse note que les questions des élèves sont restées sans réponse. Mais, puisque selon le Président, nous sommes en guerre, Mme la Rectrice rappelle que pas une tête ne doit dépasser ni contester. « Tout va bien se passer », pour les élèves « C’est le moment d’être de bons citoyens. »

Sud Éducation 78 n’oublie pas que notre Académie n’a pas su anticiper la situation, n’a pas pris les mesures de protection nécessaires, n’a pas répondu aux alertes sanitaires ni aux droits de retrait… Elle a préféré sanctionner financièrement les personnels mobilisés à l’automne…

La seule continuité à laquelle nous assistons, ce n’est pas la continuité pédagogique, mais c’est bien la continuité démagogique.

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Éducation : Jeudi 8 avril : grève des accompagnant·es des élèves en situation de handicap

Le 8 avril, c’est la grève nationale des AESH, appelée par SUD éducation et l’intersyndicale SUD-CGT-FO-SNALC-SNCL, contre les PIAL, pour des augmentations de salaires et pour un vrai statut !

Dans les Yvelines, une conférence de presse se tiendra le mercredi 7 avril (nous contacter pour les détails : sudeducation78@ouvaton.org)

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Actu Solidaires 78 Éducation Ressources juridiques

Fermeture des écoles et établissements : SUD éducation répond à vos questions

Vous trouverez ci-dessous toutes les FàQ de SUD éducation, pour les différentes catégories de personnels, mises à jour au 01/04/2021

Le président Macron a indiqué le mercredi 31 mars que les écoles seraient fermées à compter du 6 avril, mis à part pour les enfants de soignant-e-s et les enfants en situation de handicap. Il a également indiqué que le télétravail devait être la règle pour éviter la propagation du virus. Il n’y a donc aucune raison que les enseignant-e-s se rendent sur leur lieu de travail à partir du 6 avril, mis à part pour exercer ces missions. 

1/ Je suis enseignant-e en poste ordinaire, quelle forme doit prendre le télétravail ?

À ce stade, aucun texte réglementaire n’impose le télétravail aux agent-e-s de la Fonction publique. Par conséquent, le télétravail pour les enseignant-e-s ne doit faire l’objet d’aucune prescription de la part de l’administration. Les personnels enseignants conservent l’intégralité de leur liberté pédagogique, et emploient les dispositifs qui leur apparaissent les plus adaptés au regard des objectifs pédagogiques qu’ils et elles se fixent et des solutions matérielles et logicielles à leur disposition.

La hiérarchie ne peut ainsi pas imposer l’utilisation de dispositifs type classe à distance ou visioconférence au détriment d’autres dispositifs que vous avez mis en place.

Si vous subissez des pressions de votre hiérarchie, n’hésitez pas à entrer en contact avec votre syndicat SUD éducation local.

2/ Je suis enseignant-e sur un poste spécialisé, quelles sont mes obligations ?

  • ULIS école: L’enseignement se ferait à distance selon le calendrier énoncé avec une « continuité pédagogique » assurée, notamment, via la présence des AESH, elles et eux  aussi en distanciel comme lors du premier confinement. 
  • ULIS collège: idem
  • ULIS lycée: idem
  • SEGPA: idem
  • ITEP, IME et EREA : tous les établissements médico-sociaux accueillant des personnes handicapées, enfants comme adultes, en externat et internat, resteront ouverts durant ces quatre semaines et la classe serait assurée  normalement en présence des enseignant-e-s de l’Education nationale. A l’inverse, les unités d’enseignement externalisées au sein des écoles et collèges ordinaires ferment mais les associations gestionnaires , en tant qu’ autorité  fonctionnelle pourraient mettre en place une scolarité en interne au sein des établissements médico-sociaux auxquels ils sont rattachés.

3/ Que peut-on exiger de moi en situation de télétravail ?

Pour rappel le télétravail est encadré dans la Fonction Publique (Décret 2016-151 modifié par le Décret n° 2020-524) : il se fait à la demande de l’agent-e et l’administration doit fournir les équipements en respectant les normes d’équipement en vigueur, donc si nous ne sommes pas volontaires pour le télétravail, rien ne nous y oblige.

La prime d’équipement de 150 euros versée en ce début d’année n’entre pas dans ce cadre. Le ministère est dans l’obligation de fournir le matériel adéquat au télétravail, et ne permet pas de l’imposer.

Les obligations réglementaires de service des personnels enseignant-e-s sont toujours applicables. Nous sommes à la disposition de l’employeur uniquement sur ces horaires et dans le cadre de notre service ; nos obligations de service sont d’assurer ce service et les missions qui y sont liées.

→ On ne doit pas attendre des collègues qu’ils/elles se connectent au delà de leurs obligations réglementaires de service, les règles du télétravail visent à faire respecter le cadre habituel du travail notamment par rapport aux horaires auxquels les agents sont joignables, sachant qu’il n’y a pas d’obligation de fournir son numéro de téléphone .

En cas d’injonctions qui outrepasseraient les droits des personnels, prenez contact avec votre SUD éducation pour une intervention syndicale.

Les personnels ne sont pas tenus à une obligation de résultat en matière de télétravail. À l’impossible, nul-le n’est tenu-e en raison des conditions de vie et sanitaires auxquelles nous faisons face, et en raison des conditions techniques. Les serveurs institutionnels saturent, les plateformes libres exhortent les institutions à créer leurs propres moyens. La saturation est par ailleurs le signe que les personnels essayent de travailler.

Contacter les élèves et leur famille, répondre aux sollicitations du public

L’employeur ne peut nullement exiger que les contacts avec les élèves et leurs responsables soient effectués avec les moyens de communication personnels des agent-e-s. Demander aux personnels d’utiliser leur téléphone personnel est ainsi proscrit.

L’administration doit mettre en œuvre les moyens de communications habituels et d’assurer leur bon fonctionnement (plateforme type ENT, redirection d’appel si nécessaire, etc.)

4/ Je dois garder l’un-e de mes enfants scolarisé-E en école élémentaire

Pour SUD éducation, il est évident que la garde d’enfants n’est par définition pas compatible avec le télétravail.  La ministre de la Fonction publique a indiqué que les agent-e-s qui peuvent exercent leur mission en télétravail doivent bénéficier d’une ASA dès lors que leur enfant est scolarisé en école élémentaire.

Si votre enfant est handicapé-e, il l’y a pas de limite d’âge.

SUD éducation vous invite à exiger d’obtenir une ASA qui garantit le maintien de la totalité de votre traitement.

Si votre hiérarchie fait des difficultés, contactez votre syndicat SUD éducation.

5/ Qu’en est-il de ma rémunération ?

Pendant la période de fermeture, les personnels de l’éducation nationale sont considéré-e-s comme étant en service, la fermeture des établissement est une mesure de réorganisation du service du fait des circonstances, de fait le traitement est maintenu en application de l’article 20 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.

Le régime indemnitaire est également maintenu pour les enseignant-e-s du premier degré avec l’ISAE et l’indemnité REP/REP+.

Pour les contractuel-le-s dont les contrats se terminaient au moment de la période de fermeture, SUD éducation revendique le même dispositif que lors de mars 2020 : une prorogation des contrats des remplacements de courte durée pour la durée de la période de fermeture.

6/ Est-ce que je dois répondre à mon-ma supérieur-e hiérarchique depuis mon domicile ?

Un-e agent-e n’a pas l’obligation de transmettre à l’employeur ses coordonnées personnelles (numéro de portable par exemple), donc il n’y a pas d’obligation à répondre par téléphone. Les personnels ont cependant l’obligation de consulter leur messagerie professionnelle régulièrement.

En tout état de cause, si un-e agent-e bénéficie d’un congé maladie (y compris en raison du risque lié au coronavirus, et même s’il ou elle n’en est pas atteint-e) ou d’une autorisation spéciale d’absence, il n’existe aucune obligation de communication directe et fréquente avec l’administration. 

7/ Qui sont les “personnels vulnérables” ?

Le décret n°2020-1365 du 10 novembre 2020 pris pour l’application de l’article 20 de la loi de finances rectificative n°2020-473 du 25 avril 2020 pour 2020 a été publié, mettant à jour les critères de vulnérabilité face à l’épidémie de COVID-19. Le ministère de la Fonction Publique a publié le 10 novembre une circulaire relative à l’identification et aux modalités de prise en charge des agents publics civils reconnus personnes vulnérables :

La vulnérabilité mentionnée au I de l’article 20 de la loi du 25 avril 2020 susvisée répond à l’un des critères suivants :

1° Etre âgé de 65 ans et plus ;

2° Avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;

3° Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;

4° Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale : (broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;

5° Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;

6° Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;

7° Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;

8° Etre atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise :

– médicamenteuse : chimiothérapie anti cancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;

– infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;

– consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;

– liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;

9° Etre atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;

10° Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;

11° Etre au troisième trimestre de la grossesse.

8/ Je suis personnel vulnérable, que dois-je faire ?

Si vous répondez aux critères prévus par l’article 1 du décret 2020-1365 du 10 novembre 2020, il faut :

  1. Consulter son médecin traitant, qui s’il le juge nécessaire, établira un certificat médical indiquant que vous présentez un risque particulier de développer une forme grave de la Covid-19 en raison d’une pathologie particulière.
  2. Présenter ce certificat à la hiérarchie. Votre chef-fe de service, IEN, chef-fe d’établissement doit alors, en application de la circulaire relative à la prise en compte dans la fonction publique de l’Etat de l’évolution de l’épidémie de covid-19 du 31 août 2020 :
  • organiser votre poste de manière à permettre le télétravail ;
  • si ce n’est pas possible, en raison de la nature de votre mission, une autorisation spéciale d’absence doit vous être accordée.

Les autorisations d’absence peuvent être circonscrites dans le temps, mais doivent être renouvelées sans limite de temps tant que les textes réglementaires actuels sont en vigueur.

Le télétravail ou l’ASA ne doivent pas avoir d’incidence sur votre salaire (indemnités, HSA comprises).

Quels critères pour organiser le télétravail ?

La circulaire du 10 novembre prévoit ces critères :

  1. a) L’isolement du poste de travail (bureau individuel ou permettant le respect de la distanciation physique) ou, à défaut, son aménagement, pour limiter au maximum le risque d’exposition (horaires, mise en place de protections) ;
  2. b) Le respect strict, sur le lieu de travail, des gestes barrières applicables (l’hygiène des mains renforcée, le respect de la distanciation physique et le port systématique d’un masque à usage médical lorsque la distanciation physique ne peut être respectée ou en milieu clos, avec changement de ce masque au moins toutes les quatre heures et avant ce délai s’il est mouillé ou humide) ;
  3. c) L’application des mesures de protection susmentionnées à tout lieu fréquenté par la personne à risque à l’occasion de son activité professionnelle (restaurant administratif notamment) ;
  4. d) L’absence ou à défaut la réduction au maximum du partage du poste de travail ;
  5. e) Le nettoyage et la désinfection du poste de travail et des surfaces touchées par la personne au moins en début et en fin de poste, en particulier lorsque ce poste est partagé ;
  6. f) Une adaptation des horaires d’arrivée et de départ afin de garantir le respect de la distanciation physique, lorsque les horaires de travail habituels de l’agent ne permettent pas, compte tenu des moyens de transport qu’il utilise, le respect de cette distanciation au cours du trajet entre le domicile et le lieu de travail ;
  7. g) La mise à disposition par l’employeur, si les moyens de transport habituellement utilisés par l’agent pour se rendre sur son lieu de travail l’exposent à des risques d’infection par le virus SARS-CoV-2, de masques à usage médical en nombre suffisant pour couvrir les trajets entre le domicile et le lieu de travail.

Si ces critères ne peuvent être respectés, alors l’administration doit placer l’agent-e en télétravail.

Et si l’administration refuse de me placer en télétravail ?

La circulaire du 10 novembre indique :

En cas de désaccord entre l’employeur et l’agent sur les mesures de protection mises en œuvre, l’employeur doit saisir le médecin du travail, qui rendra un avis sur la compatibilité des aménagements de poste avec la vulnérabilité de l’agent. En attendant cet avis, l’agent est placé en ASA.

Pour mémoire, le médecin de prévention doit agir dans « dans l’intérêt exclusif de la santé et de la sécurité des agents dont il assure la surveillance médicale. » (article 11-1 du décret 82-453).

Pour SUD éducation, cette formulation de la circulaire est insuffisante : les préconisations du médecin de prévention doivent s’imposer à l’administration. Contactez votre syndicat SUD éducation pour vous faire accompagner.

9/ Je présente les symptômes du Covid-19, que dois-je faire ?

Pour mémoire, les symptômes de la Covid listés par l’assurance-maladie sont les suivants :

  • une fièvre ou sensation de fièvre,
  • des signes respiratoires, comme une toux, un essoufflement ou une sensation d’oppression dans la poitrine,
  • le nez qui coule, un mal de gorge,
  • une fatigue importante inexpliquée,
  • une perte du goût : le goût d’un aliment ne peut être différencié de celui d’un autre (par exemple le poisson et le poulet ont le même goût),
  • une perte de l’odorat avec impossibilité de reconnaître une odeur même marquée comme celle d’une viande grillée,
  • des maux de tête,
  • des courbatures et/ou des douleurs dans les muscles,
  • une diarrhée avec au moins 3 selles molles dans la journée.

En cas de symptômes, il faut :

  1. avertir son chef d’établissement / son IEN par simple courrier en informant que l’on ne se rendra pas sur son lieu de travail et que l’on va prendre rendez-vous chez son médecin traitant pour se faire diagnostiquer ou passer directement un test. Vous pouvez vous déclarer directement sur le site de la Caisse nationale d’assurance-maladie. L’administration doit alors vous placer en autorisation spéciale d’absence.
  2. Il vous appartient de prendre rendez-vous avec votre médecin traitant et de vous faire dépister au plus vite.

En cas de diagnostic positif :

  1. Il faut rester isolé-e et suivre les recommandations du médecin.
  2. La sécurité sociale prendra contact avec vous pour établir la liste des personnes avec lesquelles vous avez été en contact, et se chargera de les contacter.
  3. Transmettez l’arrêt de travail dérogatoire fourni par l’assurance-maladie à votre administration.

10/ Je suis en congé de maladie diagnostiqué-e Covid-19, quid de ma rémunération ?

Le jour de carence au titre des congés de maladie directement en lien avec la covid-19 accordés aux agent-es est suspendu jusqu’au 31 mars inclus. Un décret présenté le 8 mars aux organisations syndicales en Conseil commun de la Fonction publique dont Solidaires doit permettre la prolongation de cette dérogation jusqu’au 1er juin inclus.

Vous percevrez donc un salaire plein (ou les indemnités journalières pleines si vous n’êtes pas fonctionnaire).

SUD éducation, avec l’Union syndicale Solidaires, lutte pour la suppression définitive de la journée de carence.

11/ Qu’est-ce qu’un “cas contact” ?

Pour l’assurance-maladie, un cas contact est une personne qui, en l’absence de mesures de protections :

— a partagé le même lieu de vie que le cas confirmé ou probable ;

— a eu un contact direct avec un cas, en face à face, à moins d’1 mètre, quelle que soit la durée (ex. conversation, repas, flirt, accolades, embrassades). En revanche, des personnes croisées dans l’espace public de manière fugace ne sont pas considérées comme des personnes-contacts à risque ;

— a prodigué ou reçu des actes d’hygiène ou de soins ;

— a partagé un espace confiné (bureau ou salle de réunion, véhicule personnel…) pendant au moins 15 minutes avec un cas ou étant resté en face à face avec un cas durant plusieurs épisodes de toux ou d’éternuement.

On n’est donc pas concerné-e tant que la personne avec qui vous avez été en contact n’est pas diagnostiquée positivement, même si elle est isolée à titre préventif.

Pour être considéré comme cas contact par l’administration, il faut soit :

  • avoir été contacté par l’ARS ou la CPAM (donc la personne positive doit avoir donné vos coordonnées) ;
  • que l’administration vous déclare directement.

12/ J’ai été en contact avec une personne diagnostiquée Covid-19, que dois-je faire ?

Si la hiérarchie ou les autorités sanitaires vous indiquent que vous êtes cas contact, voici la marche à suivre.

Il faut avertir son chef d’établissement / son IEN par simple courrier électronique en informant que l’on ne rendra pas sur son lieu de travail conformément aux directives des autorités sanitaires. Il ou elle doit immédiatement vous proposer le télétravail ou vous placer en ASA si celui-ci n’est pas possible, conformément aux consignes de la DGAFP. En aucun cas les personnes cas contacts ne doivent être placées en congés maladie ordinaire dans l’attente du résultat du test.

Il faut réaliser immédiatement réaliser un test antigénique pour savoir si l’on est contaminé. Dans ce cas, il faut alors avertir l’administration et les autorités de santé, afin de rechercher les cas contacts pour briser autant que faire se peut la chaîne de contamination.

Opérez une déclaration d’isolement dès que vous avez été contacté par les autorités sanitaires (ARS, CPAM) sur ameli.fr (même si vous êtes fonctionnaire) : https://declare.ameli.fr/cas-contact/conditions. Vous recevrez par mail et/ou courrier papier une attestation qui pourra vous être demandée par votre hiérarchie.

Il faut ensuite rester isolé-e au moins 7 jours. À J+7, un test négatif vous permet de retourner sur le lieu de travail. Si vous vivez avec une personne contaminée, il faut attendre un test négatif réalisé 7 jours après sa guérison.

12/ Je participe au dispositif d’accueil des publics prioritaires, que faire ?

Les modalités de la participation au dispositif d’accueil des publics prioritaires n’est pas encore précisé par le ministère.

Si vous participez au dispositif, vos obligations réglementaires de service normales continuent de s’appliquer : on ne peut pas exiger de vous un bouleversement de votre rythme de travail.

Vous devenez alors prioritaire pour l’accueil de vos enfants dans le primaire et le secondaire.

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