19 heures, Chapelle Saint-Jacques Mantes-la-Jolie
Catégorie : Éducation
Ce communiqué a été publié le 09/01/2025
Par une décision datée du 9 janvier 2025, le tribunal administratif de Versailles a annulé la mutation « dans l’intérêt du service » qui visait notre camarade Kai Terada et a enjoint le rectorat de Versailles à le réintégrer sur son poste au lycée Joliot-Curie de Nanterre (92) dans un délai de 6 mois. En outre, le Rectorat est condamné à lui verser une somme de 1800 euros.
La situation de Kai Terada est symptomatique de la répression menée par l’Éducation nationale, sous forme de sanctions déguisées.
Le tribunal reconnaît que Kai Terada a été privé de moyens de défense par l’absence constante des rapports d’audition dans toutes les étapes de la procédure.
Sur le fond, les allégations non étayées du rectorat sont contredites par les très nombreux témoignages qui ont été déposés en faveur de notre camarade.
Cette victoire prend sa source dans l’élan spontané et collectif qui s’est déclenché au lycée Joliot-Curie dès l’annonce de sa suspension et qui a été relayé de manière intersyndicale.
SUD éducation se félicite de cette victoire mais la lutte continue car la situation de Kai Terada n’est malheureusement pas une situation isolée.
Alors que l’Éducation nationale s’apprête à accueillir un ou une sixième ministre en l’espace de deux ans, de nombreux personnels attendent toujours des engagements forts pour améliorer leurs conditions d’emploi et bénéficier d’une meilleure reconnaissance professionnelle. C’est le cas des AESH.
La valse à la tête des ministères et l’absence d’engagement politique concret ont mis un coup d’arrêt à tout espoir d’amélioration significative de la situation. En réponse à l’indifférence et au mépris institutionnels, ces personnels sont de plus en plus nombreux à faire le choix de renoncer à leur métier plutôt que d’attendre en vain des mesures qui ne viendront jamais.
Nos organisations syndicales ont alerté à plusieurs reprises sur les conditions indignes dans lesquelles sont maintenus les AESH. Les temps incomplets imposés maintiennent ces agents de la Fonction publique –majoritairement des femmes – dans la précarité, souvent sous le seuil de pauvreté.
Depuis la mise en place des PIAL, les conditions de travail se sont détériorées avec une augmentation du nombre d’élèves à accompagner, des affectations sur plusieurs établissements scolaires, des emplois du temps éclatés et parfois modifiés à la dernière minute, des situations liées au handicap de plus en plus en complexes… Et ce, sans qu’il n’ait été possible d’engager des discussions sur la base d’un bilan de ce fonctionnement.
Ces personnels restent encore soumis à des décisions arbitraires qui mettent à mal leurs droits (jours de fractionnement, indemnisation des déplacements, temps d’activités connexes, formation…), ce qui n’est plus acceptable.
A cela s’ajoute la nouvelle disposition sur l’accompagnement sur la pause méridienne, présentée par le ministère comme une solution aux temps incomplets subies par les AESH : elle a créé le désordre et s’est parfois soldée par une perte de revenus.
Il est urgent d’engager dès à présent un processus permettant de sortir les AESH de la précarité. Les ministères de l’Éducation nationale, de l’agriculture et chargé de la mer doivent enfin respecter les AESH !
C’est pourquoi nos organisations syndicales FSU, CGT Educ’action, SNALC et SUD éducation ont décidé d’appeler à une journée de mobilisation et de grève le jeudi 16 janvier 2025 pour exiger :
– la création d’un corps de fonctionnaire de catégorie B dans la Fonction publique d’État, pour reconnaître le métier d’AESH ;
– une augmentation significative des rémunérations sur toute la carrière ;
– la reconnaissance d’un temps complet sur la base d’un accompagnement élève de 24 heures, sans ajouter de nouvelles missions sur le temps périscolaire ;
– l’abandon des PIAL, des PAS et de la politique de mutualisation des moyens ;
– un recrutement d’AESH à hauteur des besoins.
L’intersyndicale appelle à une large participation à cette journée de mobilisation et de grève pour obliger le ministère à prendre des mesures immédiates pour les AESH. Elle appelle les personnels à se réunir pour préparer sa réussite et à discuter des suites du mouvement.
Ensemble, toutes et tous dans la mobilisation pour gagner des avancées pour les AESH !
Paris, le 16 décembre 2024
Ce communiqué a été publié le 17/12/2024
Pour des augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail.
Pour la pérennisation des emplois et un vrai statut de fonctionnaire pour les personnels AED
Les Assistant.es d’Education assurent des missions essentielles pour le fonctionnement des établissements scolaires. Pourtant, ils et elles sont parmi les personnels les plus précaires et les moins reconnus au sein de l’Education Nationale.
La rémunération est insuffisante : Un salaire au niveau du SMIC sans perspective d’évolution avant 9 ans d’ancienneté, et une éventuelle augmentation liée à un entretien avec la direction de son établissement. Une possibilité des plus opaques et des plus arbitraires. Pour la rémunération des assistant.es d’Education, nous revendiquons :
Une grille de salaire commune avec AESH ;
Une augmentation de 400 euros net par mois
Le versement de la Prime REP/REP+ complète avec rétroactivité depuis 2015.
Le quotidien des assistant.es d’Education, c’est avant tout la précarité et l’inquiétude. Chaque fin de contrat peut être l’occasion d’un non-renouvellement sans réel motif, et l’accès au CDI reste soumis au bon vouloir des chef.fes d’établissement et du rectorat. Ce métier continue d’être perçu comme un « job étudiant » alors que 70% des AED ne sont ni en formation, ni en études ! Pour lutter contre la précarité, nous revendiquons :
La généralisation de contrats C.D.D d’une durée de 3 ans
La transparence sur l’accès au CDI et un véritable droit au CDI au bout des 6 ans
La gestion des personnels AED par les services académiques.
Au-delà des avancées immédiates, nous revendiquons pour ce métier un statut de fonctionnaire de catégorie B, ainsi qu’un statut d’étudiant∙es/salarié∙es avec un temps de décharge accru pour les personnes en étude ou en formation.
Les conditions de travail sont difficiles : l’accroissement de la charge de travail ces dernières années, dans un contexte de stagnation, voire de réduction du nombre de postes d’AED dans les établissements, pèse sur leurs conditions de travail. A ce titre, nous réclamons :
Des créations de poste d’AED
Une baisse du temps de travail avec 32h semaine pour un temps plein
Que les heures d’internat soient comptabilisées en totalité, en remplacement du forfait nuit
Pour se faire entendre et obtenir ces avancées, les personnels AED doivent se mobiliser. Construisons une première journée de grève forte dans les vies scolaires, en prenant appui sur la mobilisation des AESH, autres grandes oublié∙es de l’Education nationale
Le jeudi 16 janvier 2025, mettons nos vies scolaires à l’arrêt !
Le communiqué en pdf
Ce communiqué a été publié le 09/01/2025
Dans une interview au Parisien publiée le lundi 6 janvier, Bruno Retailleau s’illustre encore une fois par ses propos racistes et islamophobes. En déclarant que les mères accompagnatrices des sorties scolaires “n’ont pas à être voilées”, le ministre de l’intérieur réaffirme son appartenance à l’extrême-droite.
SUD éducation dénonce une récupération idéologique et condamne une déclaration stigmatisante pour de nombreuses mères d’élèves. Elles prennent sur leur temps libre pour accompagner les classes; sans leur participation, les enseignant·es ne peuvent organiser de sorties scolaires.
Par ailleurs, Bruno Retailleau invoque la loi de 2004 qui interdit aux élèves de manifester ostensiblement une appartenance religieuse. Comme à chaque fois, cette loi, est utilisée à des fins islamophobes et sexistes qui vise toujours les femmes musulmanes faisant le choix de porter le voile. La loi de 2004 ne s’applique pas aux parents d’élèves. Les parents ne sont pas soumis à la neutralité religieuse comme l’a précisé le Conseil d’Etat en 2013. Cette idée n’est pas nouvelle à droite. Julien Odoul, alors conseiller régional de Bourgogne en 2019, avait exhorté, avec mépris, à une mère accompagnatrice d’une classe à retirer son voile.
Dans cette même interview, Bruno Retailleau s’est par ailleurs dit “favorable à l’interdiction du port du voile à l’université”. Une proposition du ministre de l’intérieur que le ministre auprès d’Élisabeth Borne, chargé de l’ESR, Philippe Baptiste, a heureusement contredit rappelant le droit aux étudiantes d’exprimer leurs convictions personnelles, y compris religieuses, au sein des établissements du supérieur. Pour SUD éducation, la liberté qu’ont aujourd’hui les femmes de porter ou ne pas porter le voile à l’université, en France comme dans la majorité des universités dans le monde, doit être défendue sans réserve.
Rappelons que cette attitude va même à l’encontre de la laïcité pensée par loi loi de 1905 qui impose à l’État la neutralité religieuse et permet à chaque citoyen·ne de pratiquer ou non un culte religieux. Le projet de Retailleau est fondamentalement opposé à la laïcité. De la neutralité de celles et ceux qui exercent un service public, il dérive vers la “neutralité de l’espace public” pour finalement proposer la neutralité “du public”. Bref, un projet totalitaire et réactionnaire. Bruno Retailleau semble par ailleurs avoir une conception de la laïcité à géométrie variable puisqu’il n’hésite pas à défendre la place de crèches dans les bâtiments publics, déclarant : “Je suis pour une laïcité ouverte et tolérante. Je ne suis pas pour cet intégrisme laïcard.”
En évoquant ce sujet dans une interview à l’occasion des dix ans des attentats de Charlie Hebdo, le ministre de l’intérieur procède à un amalgame honteux entre le port du voile et le terrorisme. Ainsi les personnes musulmanes continuent d’être stigmatisées à des fins politiques racistes, xénophobes et islamophobes. Bruno Retailleau cherche par cet article à inquiéter en faisant référence à une soit disante guerre des civilisations, invoquant “les conquêtes de l’occident”. Enfin, il est aberrant qu’un ministre d’extrême droite instrumentalise “l’égalité hommes-femmes” alors qu’on connaît notamment son opposition conservatrice aux programmes de l’EVARS ; en témoignent ses accointances avec l’organisation de parents d’élèves SOS éducation, sortie des rangs de la “Manif pour tous”, qui a plus d’une fois prouvé son idéologie, sexiste, lgbtiphobe, raciste et nationaliste. La lutte contre le sexisme n’a pas à être instrumentalisée à des fins islamophobes. Les déclarations du ministre s’inscrivent dans une tradition patriarcale de contrôle des corps et des tenues des femmes contre laquelle SUD éducation lutte sans relâche.
Nous avons appris avec consternation les menaces dont des personnels et des camarades de SUD santé sociaux 78 ont été la cible à Plaisir, de la part d’un ancien patient, militant actif de l’extrême droite et proche de groupuscules violents.
SUD éducation 78 partage les constats de nos camarades, énoncés dans leur communiqué, sur les dangers que représente l’extrême droite, toujours opposée aux intérêts des travailleuses et des travailleurs, et toujours à rebours de la justice sociale :
http://solidaires78.org/2024/12/19/communique-sud-sante-sociaux-78-nous-ne-cederons-pas-aux-menaces-de-lextreme-droite/
SUD éducation 78 tient à apporter son soutien à toutes les personnes visées et à réaffirmer son combat antifasciste, sur l’ensemble du territoire et dans notre département.
Depuis quelques années, nous constatons en effet une augmentation des actions des groupuscules d’extrême droite dans les Yvelines et nous les avions listées au printemps 2024 pour alerter les travailleuses et travailleurs et appeler chacun·e à la vigilance et à la lutte collective :
https://sudeducation78.ouvaton.org/Dans-les-Yvelines-comme-ailleurs-POUR-LA-DEMOCRATIE-ET-LA-JUSTICE-SOCIALE
Avec Solidaires Yvelines et SUD santé sociaux 78, SUD éducation 78 prend toute sa place dans les actions antifascistes du département, avec des partenaires comme l’Action Antifasciste 78 (AFA 78), et travaille également, en intersyndicale à la création d’un collectif VISA (Vigilance et initiatives syndicales antifascistes) pérenne, pour construire une riposte forte et intransigeante face à une extrême droite de plus en plus active dans le département.
Plus que jamais, les réponses doivent être collectives et le soutien à nos camarades de SUD santé sociaux doit être massif.
Le communiqué en pdf
Après la victoire d’un AESH soutenu par SUD éducation 93 au tribunal administratif de Paris, des campagnes pour demander la rétroactivité de la prime REP/REP+ pour les AESH sont lancées un peu partout.
SUD éducation 78 y participe et encourage les AESH à effectuer (ou à
relancer si cela a déjà été fait dans le passé) la demande de versement de
l’indemnité REP/REP+ auprès du rectorat avant le 31 décembre.
Quelles conditions faut-il remplir ?
– Avoir été AESH en REP ou REP+ sur les années civiles 2020, 2021 et/ou 2022 (avant
2022, il n’y a pas de rétroactivité car il y a la prescription quadriennale qui efface les dettes de l’État. Puis en 2023, la prime était versée).
– Ne pas être engagé·e au Tribunal administratif dans une procédure similaire avec un autre syndicat.
Comment faire ?
1- Les AESH doivent envoyer un courrier en recommandé avec accusé de réception au rectorat avant le 31 décembre.
Vous pouvez nous contacter pour obtenir un modèle de courrier, un tableur permettant de calculer le montant à réclamer et un tuto en images pour vous aider dans la rédaction du courrier.
Le courrier est à envoyer en recommandé avec accusé de
réception
A l’attention Monsieur le Recteur de l’académie de Versailles
3 boulevard de Lesseps
78017 Versailles
Après l’envoi, trois possibilités :
– Accord explicite de l’administration sous deux mois
– Refus écrit et donc explicite de l’administration
– Absence de réponses dans les deux mois
2- Dans les deux derniers cas, il s’agit d’un refus. A la suite de ce refus, une demande de médiation préalable obligatoire devra être faite dans un délai de deux mois à partir de la date de refus.
3- Puis le recours au tribunal administratif peut être fait dans un délai de deux mois après la médiation préalable avec un délai de 2 à 3 ans.
SUD éducation 78 est là pour vous accompagner dans vos démarches :
Par mail : sudeducation78@ouvaton.org
Par téléphone : 07 52 08 85 03 (bassin de Trappes – Versailles)
06 71 48 60 88 (bassin de Mantes – Thoiry)
06 01 77 93 49 (bassin des Mureaux – St Germain)
La situation de Kai Terada est symptomatique de la répression menée par l’Éducation nationale, sous forme de sanctions déguisées :
– Mutation arbitraire et forcée de la part de l’Administration,
– Atteinte aux droits syndicaux,
– Neutralisation illégale de sa mutation,
– Suppression de sa demande de mutation
Après des années de procédure, la situation de Kai Terada est enfin jugée au Tribunal administratif de Versailles le lundi 16 décembre 2024.
Nos organisations syndicales demandent le rétablissement de Kai Terada sur son poste au lycée Joliot-Curie de Nanterre sans perte d’ancienneté, le rétablissement de tous ses droits statutaires à commencer par le droit à mutation.
Nos organisations syndicales appellent à un rassemblement de soutien le lundi 16 décembre, à 9 heures, devant le Tribunal administratif de Versailles.
L’Union syndicale Solidaires appelle, avec le cadre unitaire « Né·es ici ou venu·es l’égalité des droits c’est pour toutes et tous » à se mobiliser sur tout le territoire du 14 au 18 décembre dans le cadre la journée internationale des migrant·es du 18 décembre.
Pour l’Union syndicale Solidaires, il est plus que temps de mettre en place une réelle politique d’accueil. Les personnes migrantes fuient la guerre et la misère, conséquences de la colonisation et du dérèglement climatique, à la recherche d’une vie digne et de solutions pour faire vivre leurs familles. Leur accueil doit être permanent et inconditionnel. Internationalistes, nous revendiquons la liberté de circulation et d’installation.
Les politiques migratoires européennes se durcissent, avec toujours plus de répression, d’enfermement, d’expulsions, de refoulements et ont pour conséquence toujours plus de mort·es aux frontières. A l’heure où plusieurs pays européens, dont la France, ont annoncé qu’ils allaient revoir leurs pratiques en matière d’asile à la lumière des derniers événements en Syrie, menaçant ainsi de suspendre les demandes d’asile en instance déposées par des Syrien·ne·s, il est plus qu’urgent de renforcer et d’élargir le droit d’asile.
Les idées racistes et xénophobes de l’extrême droite, qui décrivent la population « étrangère » comme trop nombreuse et « inassimilable », se propagent de manière inquiétante. Ces discours alimentent le rejet des « étranger·es » ou des personnes perçues comme telles, présentées comme responsables des difficultés socio-économiques de la société. Au lieu de combattre ces préjugés et stéréotypes, les deux derniers gouvernements ont choisi de toujours plus exploiter cette peur de l’autre à des fins électoralistes, reprenant des idées et revendications de l’extrême droite. Cela a conduit à une multiplication des lois et mesures répressives et brutales Ces politiques généralisent la maltraitance administrative et aggravent les injustices ainsi que les inégalités et mènent à des attaques physiques de personnes exilées par l’extrême droite.
Pour l’Union syndicale Solidaires, l’ensemble des exilé-es doit bénéficier des mêmes droits quels que soient leur nationalité, leur statut, leur genre. L’exploitation des travailleurs·euses migrant·es sans titres de séjour doit cesser !
Ces dernier·es travaillent, cotisent, paient des impôts et tout en subissant des conditions de travail indignes, du travail illégal et l’exploitation de la part du patronat.
L’Union syndicale Solidaires se tient aux côtés des collectifs de sans-papiers et notamment aux côtés des camarades de Chronopost en lutte pour leur régularisation ! Elle soutient toutes les luttes en cours : grèves de travailleurs Sans Papiers, luttes des mineur·es isolé·es, luttes pour l’hébergement… Dans de nombreuses villes, les luttes se multiplient face au non-accueil des familles et des mineur·es isolé·es, qui se retrouvent à la rue, sans aucun droit. L’Union syndicale Solidaires apporte son soutien à toutes ces luttes pour l’accès au logement et à l’école.
L’Union syndicale Solidaires revendique :
- La régularisation de tout·es les Sans-Papiers et l’abrogation du CESEDA
- Un titre de séjour de plein droit pour tou·tes les travailleurs·euses Sans-Papiers et leur famille par simple preuve de la relation de travail ;
- Un accueil digne des exilé·es avec des moyens à la hauteur des besoins : santé, logement, école, protection sociale…
- La fermeture des centres de rétention administrative et l’arrêt des expulsions
L’Union syndicale Solidaires appelle à la mobilisation la plus large possible du 14 au 18 décembre partout sur le territoire !
Plus que jamais, amplifions la lutte contre toutes les lois racistes et xénophobes !
Liberté de circulation et d’installation !
L’intersyndicale éducation a été reçue ce jour à la DSDEN pour porter les revendications
issues des États Généraux de l’éducation des Yvelines.
Elle a présenté en détail les résultats de l’enquête et mis en avant le manque de moyens
pour répondre aux besoins essentiels des personnels et des élèves.
Elle regrette l’absence de Monsieur GENEVIEVE, le nouveau DASEN et attend ses
réponses écrites.
Elle s’alarme :
– du manque de prise en considération par l’administration de la gravité de la
situation du service public d’éducation dans notre département
– de la dégradation des conditions de travail des personnels
– de la dégradation des conditions d’accueil et d’enseignement des élèves
Dès à présent, nos organisations s’engagent à porter vos revendications dans toutes les
instances et à tous les niveaux et appellent les personnels à s’en saisir au niveau local
par l’organisation s’assemblées générales, d’HIS ou de RIS.
Elles se préparent d’ores et déjà à une offensive concernant la préparation de la rentrée
prochaine.
L’intersyndicale éducation des Yvelines appelle à se saisir du 5 décembre, première
journée nationale pour la défense de la Fonction publique et de ses fonctionnaires.
Guyancourt, le 4 décembre 2024.
L’intersyndicale éducation des Yvelines FSU 78, UNSA Éducation, SGEN-CFDT, CGT
Éduc’action 78, SUD éducation 78