À découvrir ci-dessous, le nouveau journal de SUD éducation 78
Catégorie : Éducation
En septembre 2024, SUD éducation a proposé aux personnels de l’Éducation nationale de remplir un questionnaire sur les violences sexistes et sexuelles au travail. Cette fiche présente les principaux résultats.
L’ambiance en salle des personnels se rapproche du harcèlement d’ambiance
74% des sondé·es ont entendu des blagues sexuelles de la part de collègues
47% des sondé·es ont déjà subi des remarques non sollicitées sur leur physique ou leurs vêtements
12% des sondé·es ont vu ou voient toujours des images dégradantes sur leur lieu de travail
Une personne sur cinq ayant répondu (et qui n’est pas un homme) a été victime d’insultes ou d’injures misogynes
Plusieurs victimes indiquent que ces violences sexistes et sexuelles, selon elles, étaient également liées à d’autres discriminations : raciste, validiste, LGBTIphobe, liée à l’âge.
→ la formation des collègues et des directions est indispensable. Lorsqu’elles se sont tournées vers un·e collègue, plus de la moitié des victimes indiquent qu’elles n’ont pas trouvé l’aide qu’elles cherchaient… et lorsqu’elles ont sollicité la direction, seules 17% ont obtenu une réponse satisfaisante.
→ les personnels de direction doivent faire l’objet de sanctions lorsqu’ils commettent des violences : alors que les chefs de service sont garants de la santé et de la sécurité des personnels, un tiers des sondé·es ont déjà entendu des blagues sexuelles de la part de la direction !
58 % des sondé·es ont été témoins de blagues, propos, ou rumeurs à caractère sexuel. Ce sont donc des choses qui se savent. SUD éducation voit ici l’importance de se former pour savoir comment être un·e allié·e et comment réagir face aux violences sexistes et sexuelles.
Les violences sexuelles au travail restent massives
Une personne sur cinq ayant répondu a été victime d’actes à caractère sexuel sur leur lieu de travail (harcèlement, agression, viol).
Ces violences ont lieu très majoritairement par surprise, donc sans avoir l’opportunité de dire “non”. La surprise court-circuite la réaction (cela s’appelle la sidération) : on imagine sans peine l’insécurité que cela crée pour les personnels.
Ces violences impactent la santé mentale des personnels
40 % des sondé·es se sont déjà senties mal au travail suite à des VSS, et ont eu recours à des stratégies d’évitement. SUD éducation rappelle l’importance de proposer aux collègues victimes de remplir le RSST, de saisir la médecine de prévention, d’avertir la F3SCT.
Les lacunes institutionnelles sont légion
80 % des sondé·es n’ont eu aucune information sur les VSS de la part de l’administration
Une personne sur deux n’a eu aucune réponse lorsqu’elle a écrit un signalement dans le registre RSST sur des violences subies
75 % des sondé·es ne connaissent pas l’existence de la cellule de signalement des violences sexistes et sexuelles de leur académie
Dans la fonction publique, la circulaire du 9 mars 2018, qui prévoit la protection des victimes de violences sexistes et/ou sexuelles, n’est pas pleinement appliquée : les collègues qui dénoncent les violences subies ne bénéficient souvent ni de protection ni d’accompagnement convenables. Pourtant l’employeur est responsable de la santé et de la sécurité des agent·es sur leur lieu de travail ! L’accord Égalité entre les femmes et les hommes dans la fonction publique va même plus loin en attribuant aux employeurs publics un devoir d’exemplarité en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
SUD Éducation assure une permanence syndicale tous les mercredis de 10h à 12h en période scolaire, au siège de la Région IDF : 2 rue Simone VEIL, 93 400 SAINT OUEN.
Pour faciliter votre venue, merci de nous prévenir en téléphonant au 01 53 85 61 13 ou au 06 43 54 58 23 et au 06 31 69 67 88 et 07 44 44 82 61.
Cette permanence s’adresse aux personnes qui auraient besoin de conseils ou d’une aide syndicale.
Vous pouvez aussi contacter SUD Éducation 78
L’équipe SUD Éducation de la Région IDF
À l’appel de la FSU 78, CGT éducation 78, UNSA 78, CFDT Éducation 78 et SUD Éducation 78, une journée de stage pour engager une mobilisation départementale sur l’abandon de l’école publique dans le 78…
Il y a toujours ce problème avec l’école lorsqu’on s’intéresse aux discriminations et aux rapports de dominations, c’est qu’elle se pense elle-même comme le lieu de l’universalisme républicain. Les politicien·nes parlent d’elle de cette manière, les journalistes, les travailleur·euses de l’éducation nationale aussi. L’école ne pourrait être le lieu de discriminations dans la mesure où elle s’envisage comme un « sanctuaire » et dans la mesure où on y enseigne le principe républicain d’égalité et de tolérance. Puisque le principe d’égalité y est sans cesse invoqué, puisqu’il est écrit au fronton des écoles, alors il serait déjà pleinement réalisé. Ceci est évidemment une fiction et les rapports de dominations sont à l’œuvre à l’école comme dans le reste de la société. Parmi les autres systèmes de domination (classisme, sexisme, racisme, …), le validisme désigne l’oppression systémique dont sont victimes les personnes handicapées.
1. L’école française est d’abord validiste parce que la société française est validiste et que l’école ne se situe pas en dehors de la société.
2. L’école française est validiste parce que les représentations que se font les travailleur·euses de ce que doit être un·e élève, de ce que doit être leur travail et de ce que sont les besoins d’un·e élève handicapé·e, sont erronées et peu remises en question. L’essentialisation des élèves et des travailleur·euses handicapé·es à leur handicap constitue un des problèmes majeurs. Le validisme, comme tous les systèmes de domination, est diffus, présent partout et toujours. Nous avons grandi dans une société validiste, le validisme nous a en partie façonné, tous et toutes. Il a façonné nos imaginaires et nos représentations ; il a façonné également celui des travailleur·euses de l’éducation nationale qui, dans leur grande majorité, pensent sincèrement que si les élèves handicapé·es doivent être mis·es à l’écart, c’est pour leur bien, qu’iels relèvent du soin et pas de l’école, qu’un·e élève qui ne peut pas suivre le programme, n’a pas sa place en classe.
3. L’école française est validiste parce que c’est le lieu d’une grande normativité. Ses normes sont celles de la réussite scolaire, de la productivité, de la bienséance par exemple. Elle intime aux élèves présentant un écart à la norme de manière générale – élèves allophones, en grande difficulté, trans, pauvres… – et aux élèves handicapé·es en particulier de se conformer à ces normes. Le rôle de l’école n’est pas de permettre à tous·tes de s’épanouir depuis les singularités propres à tout individu. Les élèves doivent pouvoir suivre les programmes, le rythme, le groupe. Qui ne peut le faire n’y a pas sa place.
4. L’école française est validiste parce qu’elle est l’école d’une société capitaliste. Elle est conçue comme un levier de la compétitivité économique. L’école capitaliste valorise l’efficacité, la performance, la productivité, la compétitivité et exclut par là un nombre important de ses élèves, dont les élèves handicapé·es. De la même manière qu’une fois adulte iel aura à s’adapter au monde du travail, c’est à l’élève de se conformer à l’école. Dans l’école capitaliste, c’est un enjeu d’apprentissage.
5. L’école française est validiste parce que son histoire se structure autour de la mise à l’écart d’une partie des élèves en fonction d’un écart à la norme (cf article Histoire d’une école pas vraiment inclusive dans la brochure École, inclusion et handicap de SUD éducation). Cette histoire est longue ; elle n’est pas remise en question et apparaît comme étant évidente et pleine de bon sens. Pourquoi changer puisque ça a toujours été comme ça ? Il est cependant important de savoir qu’ailleurs, cette mise à l’écart n’existe pas.
6. L’école française est validiste parce qu’elle se structure toujours autour de la mise à l’écart d’une partie de ses élèves en fonction d’un écart à la norme. Une partie des élèves sont toujours exclu·es de l’école ordinaire pour être placé·es dans des institutions (ITEP, IME…) qui sont définis par l’ONU comme des lieux de ségrégation.
7. L’école française est validiste parce que l’institution ne lui donne pas les moyens d’accueillir correctement tou·tes les élèves. Ceci génère de la souffrance pour les élèves et les travailleur·euses et constitue une entrave à l’accessibilité de tout à tou·tes.
8. L’école française est validiste parce qu’elle ne traite pas ses personnels handicapé·es à la hauteur de leurs droits. Iels sont souvent obligé·es de prendre des temps partiels pour compenser les défaillances de l’institution. Ceci constitue également une entrave à l’accessibilité de tout à tou·tes.
SUD éducation revendique :
- des moyens pour accueillir et répondre aux besoins de tou·tes les élèves qu’importe leur situation scolaires, sociales, administrative, leur origine et/ou leur handicap… sur tout le territoire ;
- la création massive de postes d’AESH, de RASED, de personnels médico-sociaux, d’enseignant·es, de CPE et de personnels de Vie scolaire et d’interprètes,
- la baisse des effectifs par classe ;
- la création d’un vrai statut de la Fonction publique d’éducateur·trice scolaire spécialisé·e pour les AESH ;
- une véritable formation initiale et continue à l’inclusion scolaire ;
- l’adaptation des bâtiments et du matériel scolaire ;
- du temps de concertation hebdomadaire
Cet article a été publié le 10/10/2023
Communiqués de SUD éducation :
Contre la répression et les atteintes aux libertés d’expression en soutien aux Palestinien-nes dans l’ESR, étendre la mobilisation et la solidarité !
Gaza : les libertés universitaires en danger !
Pour un cessez-le-feu immédiat et permanent ! – Communiqué unitaire intersyndicale ESR
Pour un cessez le feu permanent, pour une paix juste et durable ! Halte au massacre en Palestine !https://www.sudeducation.org/communiques/pour-un-cessez-le-feu-permanent-pour-une-paix-juste-et-durable-halte-au-massacre-en-palestine-communique-de-sud-education/
Pour que cessent les massacres, pour une paix juste et durable, les universités doivent s’engager !
Urgence Gaza : pour une paix juste et durable, cessez-le-feu immédiat !
Israël – Palestine : pour une paix juste et durablehttps://www.sudeducation.org/communiques/israel-palestine-pour-une-paix-juste-et-durable/
COMmuniqué de solidaires:
La solidarité avec les palestinien-nes n’est pas un crime
Solidaires et internationalistes ! : N°120 – Spécial Palestine
Au sommaire de ce numéro :
- Le contexte
- Clarifier la différence entre antisémitisme et antisionisme
- La société palestinienne
- Les actions de Solidaires
- La campagne BDS et les entreprises françaises
Pour mettre fin aux massacres, l’urgence d’une paix juste et durable entre Israélien·nes et Palestinien·nes
Pour une paix juste et durable, Solidaires défend le respect du droit international pour la Palestine
communiqués du RSISL:
Communiqué de BDS :
La Nakba ne s’est pas terminée en 1948 !
Après 76 ans de Nakba, de drame, de souffrances et de guerre, il est temps de dire non à la colonisation, à l’occupation, à l’apartheid et au génocide.
Il est temps d’exiger un cessez-le-feu immédiat, la levée du blocus de Gaza, l’entrée de l’aide humanitaire.
Pour cela il faut :
- Exiger des sanctions contre Israël qui viole continuellement le droit international et se rend coupable de crimes contre l’humanité.
- Mettre en place un embargo sur les armes : il faut cesser d’acheter et de vendre des armes à un État qui commet un génocide, ce qui équivaut à une complicité.
- Boycotter les entreprises qui tirent profit de la colonisation, les universités et toutes les institutions israéliennes complices de ces crimes.
Nous souhaitons envoyer un fort message de solidarité au peuple palestinien.
Nous vous invitons à rejoindre les mobilisations pour la paix et la justice partout en France et en Europe à l’occasion de ce 15 mai, jour de commémoration de la Nakba.
La Nakba doit s’arrêter maintenant !
communiqué du CNPJDPI: Rassemblement de soutien au peuple palestinien / Halte au feu et aux massacres !
Gaza : pour une paix juste et durable, Solidarité !
Cet article a été publié le 10/10/2023
Communiqués de SUD éducation :
Contre la répression et les atteintes aux libertés d’expression en soutien aux Palestinien-nes dans l’ESR, étendre la mobilisation et la solidarité !
Gaza : les libertés universitaires en danger !
Pour un cessez-le-feu immédiat et permanent ! – Communiqué unitaire intersyndicale ESR
Pour un cessez le feu permanent, pour une paix juste et durable ! Halte au massacre en Palestine !https://www.sudeducation.org/communiques/pour-un-cessez-le-feu-permanent-pour-une-paix-juste-et-durable-halte-au-massacre-en-palestine-communique-de-sud-education/
Pour que cessent les massacres, pour une paix juste et durable, les universités doivent s’engager !
Urgence Gaza : pour une paix juste et durable, cessez-le-feu immédiat !
Israël – Palestine : pour une paix juste et durablehttps://www.sudeducation.org/communiques/israel-palestine-pour-une-paix-juste-et-durable/
COMmuniqué de solidaires:
La solidarité avec les palestinien-nes n’est pas un crime
Solidaires et internationalistes ! : N°120 – Spécial Palestine
Au sommaire de ce numéro :
- Le contexte
- Clarifier la différence entre antisémitisme et antisionisme
- La société palestinienne
- Les actions de Solidaires
- La campagne BDS et les entreprises françaises
Pour mettre fin aux massacres, l’urgence d’une paix juste et durable entre Israélien·nes et Palestinien·nes
Pour une paix juste et durable, Solidaires défend le respect du droit international pour la Palestine
communiqués du RSISL:
Communiqué de BDS :
La Nakba ne s’est pas terminée en 1948 !
Après 76 ans de Nakba, de drame, de souffrances et de guerre, il est temps de dire non à la colonisation, à l’occupation, à l’apartheid et au génocide.
Il est temps d’exiger un cessez-le-feu immédiat, la levée du blocus de Gaza, l’entrée de l’aide humanitaire.
Pour cela il faut :
- Exiger des sanctions contre Israël qui viole continuellement le droit international et se rend coupable de crimes contre l’humanité.
- Mettre en place un embargo sur les armes : il faut cesser d’acheter et de vendre des armes à un État qui commet un génocide, ce qui équivaut à une complicité.
- Boycotter les entreprises qui tirent profit de la colonisation, les universités et toutes les institutions israéliennes complices de ces crimes.
Nous souhaitons envoyer un fort message de solidarité au peuple palestinien.
Nous vous invitons à rejoindre les mobilisations pour la paix et la justice partout en France et en Europe à l’occasion de ce 15 mai, jour de commémoration de la Nakba.
La Nakba doit s’arrêter maintenant !
communiqué du CNPJDPI: Rassemblement de soutien au peuple palestinien / Halte au feu et aux massacres !
Gaza : pour une paix juste et durable, Solidarité !
Cet article a été publié le 10/10/2023
Communiqués de SUD éducation :
Contre la répression et les atteintes aux libertés d’expression en soutien aux Palestinien-nes dans l’ESR, étendre la mobilisation et la solidarité !
Gaza : les libertés universitaires en danger !
Pour un cessez-le-feu immédiat et permanent ! – Communiqué unitaire intersyndicale ESR
Pour un cessez le feu permanent, pour une paix juste et durable ! Halte au massacre en Palestine !https://www.sudeducation.org/communiques/pour-un-cessez-le-feu-permanent-pour-une-paix-juste-et-durable-halte-au-massacre-en-palestine-communique-de-sud-education/
Pour que cessent les massacres, pour une paix juste et durable, les universités doivent s’engager !
Urgence Gaza : pour une paix juste et durable, cessez-le-feu immédiat !
Israël – Palestine : pour une paix juste et durablehttps://www.sudeducation.org/communiques/israel-palestine-pour-une-paix-juste-et-durable/
COMmuniqué de solidaires:
La solidarité avec les palestinien-nes n’est pas un crime
Solidaires et internationalistes ! : N°120 – Spécial Palestine
Au sommaire de ce numéro :
- Le contexte
- Clarifier la différence entre antisémitisme et antisionisme
- La société palestinienne
- Les actions de Solidaires
- La campagne BDS et les entreprises françaises
Pour mettre fin aux massacres, l’urgence d’une paix juste et durable entre Israélien·nes et Palestinien·nes
Pour une paix juste et durable, Solidaires défend le respect du droit international pour la Palestine
communiqués du RSISL:
Communiqué de BDS :
La Nakba ne s’est pas terminée en 1948 !
Après 76 ans de Nakba, de drame, de souffrances et de guerre, il est temps de dire non à la colonisation, à l’occupation, à l’apartheid et au génocide.
Il est temps d’exiger un cessez-le-feu immédiat, la levée du blocus de Gaza, l’entrée de l’aide humanitaire.
Pour cela il faut :
- Exiger des sanctions contre Israël qui viole continuellement le droit international et se rend coupable de crimes contre l’humanité.
- Mettre en place un embargo sur les armes : il faut cesser d’acheter et de vendre des armes à un État qui commet un génocide, ce qui équivaut à une complicité.
- Boycotter les entreprises qui tirent profit de la colonisation, les universités et toutes les institutions israéliennes complices de ces crimes.
Nous souhaitons envoyer un fort message de solidarité au peuple palestinien.
Nous vous invitons à rejoindre les mobilisations pour la paix et la justice partout en France et en Europe à l’occasion de ce 15 mai, jour de commémoration de la Nakba.
La Nakba doit s’arrêter maintenant !
communiqué du CNPJDPI: Rassemblement de soutien au peuple palestinien / Halte au feu et aux massacres !
Pour la troisième année consécutive, SUD éducation 78 organise un stage syndical et pédagogique autour de la question des UPE2A.
Il aura lieu jeudi 5 décembre 2024 au Centre Hospitalier de Plaisir – Site Mansart, 220, Rue Mansart, Plaisir, de 9h30 à 17h
Au programme :
Matin :
➔Accueil, présentation
➔Bilan du début d’année, remontées de terrain
➔Axe juridique : connaître ses droits et les défendre
➔Études de cas concrets : faire face aux difficultés rencontrées
Après-midi :
➔Atelier au choix :
* Pédagogie Freinet en UPE2A, pour quoi faire ?
* Atelier penser collectivement l’inclusion
* Arpentage du livre Entrer en pédagogie antiraciste
➔Prochains rendez-vous, quelles actions collectives mener ?
Comment participer ?
Les stages syndicaux sont un droit (12 journées par an), sur temps de travail et sans retrait de salaire : faisons vivre ces droits !
1) prévenez sudeducation78@ouvaton.org de votre participation.
2) Envoyer votre demande à votre hiérarchie avant le 5 novembre 2024.
Pour le 1er degré, demande à formuler sur Colibris (choisir “formation syndicale”). Enregistrement à venir, nous contacter si problème…
Pour le 2nd degré : voici la demande de stage à compléter et envoyer à la hiérarchie avant le 5 novembre
[Nom]
[Prénom]
[Fonction]
[Établissement]
[Ville], le [date]
À [choisir et effacer les autres]
□ Monsieur/ Madame l’Inspecteur·trice d’académie sous couvert de
l’IEN [personnels du 1er degré]
□ Monsieur / Madame le·la Recteur·trice sous couvert du / de la
chef·fe d’établissement [personnels du 2d degré]
□ Monsieur / Madame le·la chef·fe d’établissement [AED]
□ Monsieur / Madame le·la Recteur·trice sous couvert du / de la
pilote du PIAL [AESH]
□ Monsieur / Madame le / la président·e d’université sous couvert du
directeur d’UFR / du chef de service [personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche]
□ Mme/M. l’inspecteur d’académie [agent-es du 1er degré]
□ Mme/M. le président du conseil départemental/ régional s/c du chef d’établissement [agent-es du 2nd degré]
[Madame / Monsieur],
En application de la loi n° 82-997 du 23 novembre 1982 et du décret n°84-474 du 15 juin 1984 relatif aux congés de formation syndicale dans la fonction publique d’État, je demande à bénéficier d’un congé pour formation syndicale d’une journée, en vue de participer à la session de formation syndicale, qui se déroulera le jeudi 5 décembre 2024 à Plaisir, de 9h à 17h, sous l’égide du Centre d’Étude et de Formation Interprofessionnel Solidaires (CEFI Solidaires), 31 rue de la Grange aux Belles 75010 Paris.
[Signature]
Collectif des Réprimé·es de l’Éducation nationale « Sois Prof Et Tais-Toi »
Laëtitia Salini est une enseignante en SEGPA, en poste au collège Auguste Renoir depuis le 1er septembre 2020.
Elle est syndiquée, et réprimée pour s’être opposée aux agissements de la principale du collège Auguste Renoir en poste
depuis 2021. Cette dernière fait régner un climat de terreur au sein du collège, à coups d’intimidations, de comportements
vexatoires, et de menaces, provoquant de nombreux départs au sein de l’équipe pédagogique. Voir un article de presse
complet ici.
Le 13 juin 2024, l’administration l’a mise en congé d’office, pour raison médicale (pour suspicion de pensée suicidaire !), en la sortant de l’établissement de la manière la plus inhumaine qu’il soit. Ce congé d’office a duré 4 mois, il a été renouvelé chaque mois par mail sans aucune information, ni explication et surtout sans qu’elle ne soit passée devant le comité médical. *Petit rappel juridique : on ne peut être mis en congé d’office sans être d’abord passé devant un comité médical, sauf cas d’extrême danger (ce qui n’était pas le cas de Laëtitia) et si c’est le cas, celui-ci ne peut être renouvelé plus d’une fois sans être passé devant le comité médical. Tout cela est parti d’un mail envoyé par Laëtitia le 26 avril 2024 au psychologue de l’éducation nationale : « vous attendez qu’il y ait un drame dans cet établissement pour
agir !». Un comité médical restreint s’est tenu le 17 septembre 2024 mais elle n’a été informée ni de sa date, ni de sa
décision.
Elle a reçu par mail une convocation pour le 9 octobre 2024, elle a été reçue ce jour-là par l’inspectrice de l’éducation nationale ASH et le chef de la division des enseignants du 1er degré qui lui ont proposé 3 postes, qu’elle a refusés. On lui a dit que : « si elle revenait à Chatou, elle serait suivie et que ce serait très dur pour elle », est-ce là encore une forme d’intimidation et de chantage de la part de sa hiérarchie ? On lui a aussi dit qu’elle ne pourrait pas reprendre immédiatement mais qu’elle devrait voir la médecine du travail.
Or, le lendemain, le 10 octobre 2024 en fin de journée, on l’avertit par mail qu’elle est mutée dans l’intérêt du service pour une reprise le lundi 14 octobre dans un établissement à Achères. On ne lui communique aucune information quant à l’horaire, son emploi du temps, ni qui contacter…
La répression dont Laëtitia est victime est un cas d’école à plusieurs titres :
- l’utilisation des dispositifs médicaux et de santé à des fins de gestion du personnel : comme à Saint-Denis, ou
Marseille, il s’agit d’éloigner les personnes considérées comme gênantes pour des motifs médicaux fallacieux, soi-disant pour leur propre bien. Il s’agit en réalité d’une utilisation abusive et cynique de dispositifs censés venir en aide aux agent·es de la fonction publique qui sont détournés pour les besoins de l’administration pour les éloigner de leur établissement d’exercice ; - l’utilisation de la mutation dans « l’intérêt du service » pour complaire à la demande de supérieur·es hiérarchiques qui veulent faire taire des personnes souvent syndiquées qui cherchent à dénoncer ou alerter sur des situations de management toxique. Une nouvelle fois, comme à Bobigny, Saint-Denis, Nantes, Reims, Nanterre, Marseille, etc. aucun moyen de défense n’est accordé à la personne qui subit cette mutation. Dans le cas de Laëtitia, elle n’a même pas eu accès à son dossier administratif !
Soutien à Laëtitia Salini !
Non à la répression !
Abandon de toutes les procédures !
Signer la pétition ici.
La cagnotte de soutien est ici.
« Sois prof et tais-toi ! » Collectif des réprimé·es de l’Éducation nationale
Mail : stop.repression.education@gmail.com
YouTube : Sois prof et tais-toi
Twitter : @soisproftaistoi, #SoisProfEtTaisToi
Site : collectifdesreprimees.fr
Lorsqu’un agent de l’éducation nationale saisit son administration pour dénoncer la répression :
Le rôle des Tribunaux administratifs consiste à s’empresser de la couvrir Il existe une facette méconnue des dossiers de répression qui se sont multipliés ces dernières années
dans l’Éducation nationale, c’est le confondant manque de rigueur manifeste avec lesquels ils ont été constitués. Souvent les éléments factuels sont soit manquants soit carrément erronés (à Nanterre, un réprimé a été accusé d’insulte durant une séance du conseil d’administration alors qu’il n’était pas présent
puisque qu’il n’était pas élu, à Bobigny, accusation de harcèlement par mail sans fournir le moindre mail
pour en attester, à Melle accusation de blocus d’un lycée ouvert et dépourvu de grille, à Saint-Denis accusation d’autogestion alors que le directeur académique refusait de nommer un directeur sur le poste…).
Il est constant que les dossiers de requête des réprimé·es soient autrement plus fournis, détaillés, circonstanciés, émaillés de témoignages variés, que ceux de l’administration. Il est constant aussi que les réprimé·es se comportent de façon plus respectueuse envers l’institution judiciaire : requêtes présentées
dans les délais impartis (contrairement à l’administration, par exemple dans le cas de Nanterre, le Rectorat de Versailles a présenté son mémoire en défense le 7 juillet 2024 alors qu’il lui était enjoint de le présenter le 19 août 2023), présence à toutes les audiences (contrairement aux Rectorats qui se permettent souvent de ne pas se présenter, comme par exemple à Melle lors de l’audience sur le fond), réponses longues et circonstanciées de leurs avocat·es aux demandes d’information des juges en
audience (contrairement aux rectorats qui présentent souvent des observations lapidaires comme pour Saint-Denis, Bobigny, etc. quand ils sont présents).
Pourtant, ce sont presque toujours les rectorats qui obtiennent gain de cause contre les réprimé·es. Pire, les arrêtés des tribunaux administratifs sont souvent des copier-coller des mémoires écrits par les rectorats, reprenant les arguments des rectorats, aussi fallacieux, fantaisistes, peu étayés, voire
manifestement mensongers, soient-ils.
Tout se passe comme si la parole des réprimé·es n’avait aucune valeur, qu’elle ne méritait aucune considération quels que soient le sérieux et le soin avec lesquels elle a été recueillie, malgré le respect avec lequel les réprimé·es se conforment aux demandes de la justice.
Cette absence d’impartialité qui se répète procédure après procédure a un effet délétère sur le comportement des administrations, qui s’enhardissent et vont toujours plus loin dans le déni des droits des agent·es, puisqu’elles savent que quoi qu’elles fassent, leurs turpitudes seront toujours couvertes et
validées par les tribunaux administratifs.
Le rôle officiel des tribunaux administratifs est de trancher des litiges entre les administrations et les particuliers en toute impartialité, et en droit. Nous sommes forcé·es et effaré·es de constater que leur rôle réel est de protéger coûte que coûte l’administration contre les agent·es et de légitimer la répression.
Ce déni de justice doit cesser car nous avons droit au respect !
Les réprimé·es exigent que justice leur soit rendue, et que leurs dossiers soient étudiés avec toute l’impartialité qui leur est due.
« Sois prof et tais toi ! » Collectif des réprimé·es de l’Éducation nationale
Mail : stop.repression.education@gmail.com
YouTube : Sois prof et tais toi
Twitter : @soisproftaistoi, #SoisProfEtTaisToi
Site : collectifdesreprimees.fr
Maintenant l’école publique !
Depuis un an des enquêtes journalistiques ont illustré la gabegie financière, parfois au-delà des obligations légales, liée au financement public des établissements privés sous contrat. Dans leur cadre unitaire inédit depuis 30 ans, les organisations signataires de la tribune parue dans Le Monde du 30 janvier 2024, pour que l’école publique, laïque, gratuite et obligatoire soit la priorité du pays, travaillent à la construction d’un plan de sortie du financement public de l’école privée.
Dans un cadre unitaire inédit depuis 30 ans, les organisations signataires de la tribune parue dans Le Monde du 30 janvier 2024, pour que l’école publique, laïque, gratuite et obligatoire soit la priorité du pays, travaillent à la construction d’un plan de sortie du financement public de l’école privée.
Ces organisations sont signataires d’un communiqué – publié le 9 octobre 2024 – qui marque la volonté d’un travail collectif pour la défense de l’école publique laïque.
Communiqué du collectif pour l’école publique laïque : Maintenant l’école publique !
ou
Communiqué du collectif pour l’école publique laïque : Maintenant l’école publique !
Ce communiqué a été publié le 09/10/2024 Et un communiqué Sud Éducation vient porter un point de vue complémentaire à ce communiqué:
https://www.sudeducation.org/communiques/declaration-de-sud-education-au-csa-du-9-octobre-2024/