« Floutage de gueule ! » « Sécurité globale, liberté d’oppression. » « Qui nous protège de la police ? » Exemples de slogans affichés devant les permanences des députés des 8e et 9e circonscriptions, Michel Vialay (LR) et Bruno Millienne (Modem), ce samedi 28 novembre.
Des citoyens, issus pour une partie d’entre eux de l’Assemblée de lutte du Mantois, entendaient ainsi protester contre le projet de loi Sécurité globale, que ces deux parlementaires ont voté le 24 novembre. Son article 24 prévoit de réprimer le fait de filmer la police au travail, en particulier dans le cadre de manifestations. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait déclaré qu’il faudrait flouter le visage des policiers et gendarmes avant de diffuser les images sur Internet. Les organisations de journalistes sont vent debout contre cette loi.
Communiqué de CGT FO FSU Solidaires, avec l’UNEF et l’UNL
CONTRE LA VIOLENCE SOCIALE ET LES VIOLENCES POLICIÈRES, RESTONS MOBILISÉ-ES!
Samedi 28 novembre, nous étions 200 000 dans les rues de Paris et 500 000 dans tout le pays contre la Loi de Sécurité Globale, et ce malgré l’état d’urgence et les tentatives de la Préfecture d’empêcher le départ en manifestation.
La jeunesse était présente en très grand nombre, son enthousiasme et sa détermination communicatives ont empreint cette journée de manifestation d’une énergie qui a bousculé le gouvernement.
Fragilisé, il tente de manœuvrer en tentant de ré-écrire l’article 24, pour mieux faire passer la loi dans son entièreté. Nous le réaffirmons avec force, nous exigeons le retrait de cette loi dans sa totalité: sa logique d’ensemble est celle d’une atteinte grave aux droits démocratiques de toutes et tous.
Si le gouvernement s’acharne à faire passer la Loi Sécurité Globale, c’est pour d’autant plus réprimer les mouvements sociaux, pour faire taire toutes les dissidences et toutes les contestations. C’est pour imposer d’autant plus brutalement sa politique de casse des droits sociaux du monde du travail et de la jeunesse. Voilà pourquoi la lutte pour les libertés démocratiques du plus grand nombre et la bataille pour nos droits sociaux sont les deux faces d’une même pièce.
Le 5 décembre, journée annuelle de lutte contre le chômage, constitue la meilleure occasion pour nous d’affirmer que nous continuerons la mobilisation jusqu’au retrait de cette loi inique, ainsi que contre tous les plans de licenciements et contre les centaines de milliers de suppressions d’emplois dans le secteur privé comme dans le secteur public.
Refusant que le gouvernement réduise notre droit à nous exprimer et à manifester, nous nous saisissons justement de notre droit à sortir dans la rue pour exiger l’abrogation de la réforme des retraites, passée en catimini au parlement à la faveur de l’état d’urgence sanitaire et aussi l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage.
Nous invitons les salarié.e.s à se réunir en Assemblée Générales avec leurs organisations syndicale sur leurs lieux de travail pour adopter leurs propres revendications et venir dans la rue ce samedi les exprimer, les conjuguer avec la détermination à obtenir le retrait de la Loi Sécurité Globale et à rejeter la politique anti-sociale du gouvernement.
Les Unions Régionales Ile-de-France CGT FO FSU Solidaires, avec l’UNEF et l’UNL, appellent à manifester,
Tract Solidaires.Nous sommes des millions, ils ne sont que quelques milliers, c’est à nous de dicter notre loi ! Le 5 décembre dans la rue contre la précarité, le chômage et pour l’égalité des droits !!!
Plus de 80 organisations de la société civile européenne, dont Solidaires, proposent à travers ce texte trois principes pour que les droits humains et la protection de l’environnement l’emportent sur le commerce sans limite.
ELEMENTS INTERNES
INFOS INTERNES
Attestation dérogatoire de déplacement pour se rendre/ revenir d’une manifestation
Cette visio-formation se tiendra le jeudi 10 décembre de 10h00 à 12h00 pour une quinzaine de participant-es.
EXPRESSIONS STRUCTURES MEMBRES
Communiqué du SNJ sur le refus d’aller à Matignon et la lettre qu’a adressé la coordination #StopLoiSecuriteGlobale – dont font partie le SNJ et l’Union syndicale Solidaires – au préfet Lallement, qui vient d’interdire la “Marche des Libertés” prévue ce samedi 28 novembre à Paris.
À l’occasion d’une journée d’action et de manifestations contre la loi dite de «Sécurité globale», samedi 28 novembre à Maule le mur de la permanence du député Modem Bruno Millienne a été décoré par de simples et non moins magnifiques pancartes en carton et banderoles éphémères. Il était possible d’y lire des messages contestant de façon originale, souvent humoristique ce projet de loi scélérate votée par ce député le 24 novembre.
Il en fut de même pour les grilles de la mairie de Mantes la Jolie hébergeant la permanence du député LR Michel Vialay et ayant aussi voté ce projet de loi. Cela suscita l’approbation de nombreux passants, faisant écho aux succès des dernières manifestations contre la loi «Sécurité globale» dans tout le pays.
Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir la dramatisation étonnante à laquelle se livre M. Millienne annonçant sur Twitter son intention de porter plainte contre les responsables de cet acte qu’il considère comme une «attaque» par de simples pancartes en cartons ? Est ce la limite que cet élu met à la liberté d’expression ?
Demandera-t-il, dans la lignée du projet de loi qu’il a voté, de rechercher les empreintes digitales sur les cartons confectionnés par ces dangereux contestataires ou sera-t-il retoqué pour un simple affichage n’ayant absolument rien dégradé et que ses services ont pu facilement enlever en moins de 10 minutes ? Donner ainsi son opinion est-il un délit ?
Le suspense dû à cet effet d’annonce est à son comble, et semble bien plus important pour cet édile que les effets dramatiques de plusieurs articles de cette loi ultra-sécuritaire, notamment celui obligeant le floutage des visages (déjà bien dissimulés) des policiers en action dans les manifestations.
Cet élu s’est-il demandé ce qu’il serait advenu de la parole des multiples mutilé.es et blessé.es parmi les Gilets Jaunes et manifestant.es dont Geneviève Legay gravement blessée à Nice en 2018, et très récemment du producteur musical violemment tabassé et insulté, sans oublier l’évacuation très violente des sans-papiers sur la place de la République à Paris, s’il n’y avait pas eu des caméras pour filmer ces actes indignes et révoltants de la part de policiers en fonction ? Même si dans les faits, l’action des policiers entrave déjà bien souvent la possibilité de les filmer, la volonté de revenir légalement sur cette possibilité indique clairement un énième durcissement de la répression des mouvements sociaux. Celle-ci nous indigne d’autant plus que l’impunité est totale pour les policiers responsables des morts de Zineb Redouane, Cédric Chouviat, Adama Traoré…
Alors, ce qui nous révolte vraiment en tant qu’Assemblée de lutte du Mantois soutenant ces justes et simples actions de dénonciation d’une loi scélérate et dangereuse pour nos libertés déjà bien entamées, ce sont bien les violences policières et sociales portées et encouragées par le pouvoir. Bien sûr, il est heureux pour le député que le ridicule ne tue pas… mais la posture de M. Millienne est toute à l’image du pouvoir autoritaire qu’il soutient : «fort avec les faibles, faible avec les forts».
Pour l’Assemblée de lutte du Mantois, dimanche 29 novembre 2020
Ce samedi 28 novembre à Paris avait lieu une seconde mobilisation contre la loi “sécurité globale”. Un petit parcours, de République à Bastille et malgré toutes les mesures dissuasives mises en place par la préfecture de Police de Paris qui n’a levé son arrêté d’interdiction de la manifestation que la veille, une foule immense occupait la Place de la République, rassemblant des personnes de tous âges, de toutes origines, des syndicats de plusieurs corporations , des gilets jaunes, des personnalité(e) militant(e)s et des citoyen(ne)s qui manifestaient pour la première fois.
Le cortège de Solidaires, revendicatif était notamment animé par les Sans-Papiers. Ce sont en effet plus de de 100 000 personnes qui sont venues manifester contre cette loi liberticide, cherchant à renforcer encore l’impunité policière, coupable de bavures à répétition.
Le département des Yvelines était bien représenté avec des camarades de l’industrie, de la culture, des télécoms, de la santé, de l’éducation, etc. Après les images qui ont fait le tour des médias cette semaine, avec la “chasse aux migrants’ à République, et le passage à tabac d’un producteur, il n’y a pas d’autres issue que le retrait de cette loi. Nous continuerons de lutter tant que nous n’obtiendrons pas satisfaction.
Dans le département, un rassemblement s’est tenu à Saint-Quentin-en Yvelines le matin devant le théâtre ( 300 personnes) et des actions ont été menées à Mantes-la-Jolie et à Maule (voir communiqué de l’Assemblée de lutte du Mantois).
Nous vivons un moment grave d’attaques répétées contre la démocratie, contre l’état de droit, contre les libertés publiques au moment où la crise sanitaire rend très difficile la construction d’une mobilisation d’ampleur.
Malgré des années de dénonciations et de visibilisation des violences policières quotidiennes dans les quartiers populaires, généralisées contre les manifestant.es, aucune mesure n’a été prise pour les arrêter. Au contraire, après les avoir constamment niées, aujourd’hui la loi de “sécurité globale” va renforcer l’impunité policière et rendre plus difficile le fait de filmer les violences policières. Mais derrière c’est toute une société de la surveillance quotidienne que cette loi, complétée par le schéma national du maintien de l’ordre sorti en septembre veut imposer, renforcée par les drones, les caméras et les logiciels de reconnaissance faciale qui continuent de se développer.
Si le gouvernement développe son arsenal répressif et sécuritaire, ce n’est pas par hasard. C’est le meilleur moyen pour lui d’essayer de contenir la contestation et les luttes sociales, féministes, antiracistes ou écologistes. Le calcul est vite fait : face aux licenciements, à la croissance massive du chômage et des inégalités, à l’explosion de la pauvreté, aux contestations des dominations, le gouvernement se donne les outils pour surveiller et réprimer un maximum, pour casser les contre-pouvoirs.
Les mesures se suivent de semaines en semaines et semblent faire glisser la France vers la situation des pays autoritaires et sous dictatures où les mobilisations sociales, les manifestations, les grèves sont rendues difficiles, voire impossibles. Alors même que le gouvernement se drape des “valeurs de la République” pour préparer une loi qui va stigmatiser les musulman-es et atteindre à la liberté d’association.
Combien de personnes aujourd’hui hésitent à venir en manifestation face au déchaînement de violences que subissent les manifestant.es ? Et dans les universités, les occupations peuvent maintenant conduire à un an de prison !
Les dérives se multiplient. C’est une ambiance générale d’autoritarisme qui s’installe : Déjà des syndicalistes de l’hôpital de Brest se sont vu.es bloqué.es physiquement par des policiers dans leurs locaux le 20 novembre pendant que le Premier Ministre pouvait “visiter” tranquillement.
Les mesures liberticides et sécuritaires vont avec le projet de casse et de destruction des services publics. La privatisation des biens communs s’accompagne du renforcement des forces de polices. Dans le même temps, le patronat et les hiérarchies administratives mènent une politique de répression contre les syndicalistes.
L’Union syndicale Solidaires appelle le gouvernement à renoncer à ces mesures et l’ensemble des travailleuses et travailleurs et de la population à réagir face à ces attaques. Il faut dans l’immédiat échanger sur les lieux de travail, montrer ce qui est en train de se passer, participer aux rassemblements et mobilisations qui viennent pour bloquer le projet de loi sécurité globale et toutes les autres attaques liberticides à venir.
Nous nous opposons à la proposition de loi « sécurité globale ». Parmi les nombreuses propositions dangereuses de ce texte, trois articles risquent de limiter la liberté de manifester dans des proportions injustifiables, liberté déjà fortement restreinte sur le terrain et de nouveau remise en cause par le Schéma national du maintien de l’ordre.
L’article 21 concerne les caméras portables qui, selon les rapporteurs du texte, devraient équiper « toutes les patrouilles de police et de gendarmerie […] dès juillet 2021 ». S’il est voté, le texte autorisera donc la transmission des flux vidéo au centre de commandement en temps réel. Cela permettra l’analyse automatisée des images, et notamment la reconnaissance faciale des manifestants et des passants, en lien avec les 8 millions de visages déjà enregistrés par la police dans ses divers fichiers.
Ces nouveaux pouvoirs ne sont justifiés par aucun argument sérieux en matière de protection de la population et ne s’inscrivent aucunement dans une doctrine de gestion pacifiée des foules. L’effet principal sera de faciliter de façon considérable des pratiques constatées depuis plusieurs années en manifestation, visant à harceler des opposants politiques notamment par des placements en « garde à vue préventive », par l’interdiction de rejoindre le cortège ou par des interpellations arbitraires non suivies de poursuites. Ces pratiques illicites seront d’autant plus facilement généralisées que l’identification des militants et des militantes sera automatisée.
L’article 22 autoriserait la surveillance par drones qui, selon le Conseil d’État, est actuellement interdite. Ici encore, la police n’a produit aucun argument démontrant qu’une telle surveillance protégerait la population. Au contraire, nous avons pu constater en manifestation que les drones sont avant tout utilisés pour diriger des stratégies violentes contraires à la liberté de manifester : nassage, gaz et grenades lacrymogènes notamment. Comme pour les caméras mobiles, la reconnaissance faciale permettra ici aussi d’identifier des militantes et militants politiques.
En clair, le déploiement massif des caméras mobiles et des drones, couplés aux caméras fixes déjà existantes, entraînerait une capacité de surveillance généralisée de l’espace public, ne laissant plus aucune place à l’anonymat essentiel au respect du droit à la vie privée et ne pouvant avoir qu’un effet coercitif sur la liberté d’expression et de manifestation.
L’article 24 vise à empêcher la population et les journalistes de diffuser des images du visage ou de tout autre élément d’identification de fonctionnaire de police ou militaire de gendarmerie. Autrement dit, les images des violences commises par les forces de l’ordre ne pourront dés lors plus être diffusées. Le seul effet d’une telle disposition sera d’accroître le sentiment d’impunité des policiers violents et, ainsi, de multiplier les violences commises illégalement contre les manifestantes et manifestants.
Nous appelons les parlementaires à s’opposer à ces trois dispositions qui réduisent la liberté fondamentale de manifester dans le seul but de faire taire la population et de mieux la surveiller. Signataires
ACAT France
Action Droits des Musulmans
Alternatiba Marseille
Antanak
ANV-COP21 Marseille
Association Dédale
Assodev-Marsnet
ATTAC
Bee-home
Canal-D
CCPA – Collectif Climat Pays d’Aix
CECIL
Cliss 21
CNNR
COLL•E•C – Collectif d’Échanges Citoyens du Pays d’Aix
DéclarationUnion Syndicale Solidaires Yvelines, Vendredi 2 octobre 2020
Vendredi 2 octobre, le centre-ville des Mureaux est privé de liberté de circulation, ni voiture, ni stationnement, ni piéton.nes dans plusieurs rues et axes importants : la ville des Mureaux est quasiment occupée par la police.
Faut-il que les visiteurs du gouvernement et leur chef de bande soient protégés de la population…?
Voici sans doute un avant-goût de la société que désire ce gouvernement : un paradigme où chaque « individu » serait à mettre au pas, un pouvoir qui s’assoit sans vergogne sur la devise nationale depuis l’affaire Benalla. Le séparatisme est bel et bien là, organisé par ce gouvernement qui protège et laisse courir ce voyou et qui muselle toute liberté à toute une ville lors de ses visites de communication : une opération de « com » mais sans les habitant.es.
Nous devrions de gré ou de force subir la 2nde campagne électorale de « Macron » (il l’a déjà pratiqué en tant que ministre de l’économie, avec l’argent public). A l’approche des élections présidentielles, il lui faut ratisser, ratisser large, y compris dans la fange, y compris dans l’idéologie de l’extrême droite, séparer le grain de l’ivraie de la société… ainsi il y aurait des bons et des mauvais.es citoyen.nes : les mauvais.es étant les habitant.es des quartiers populaires, plus particulièrement ceux et celles de confession musulmane (ou assigné.es tel.les).
Les mesures phares sont révélatrices et marquent un tournant inquiétant : fin de l’instruction obligatoire dès 6 ans, pour l’école obligatoire dès 3 ans ; présence “républicaine” au bas de chaque immeuble, chaque tour ! De toute évidence ce gouvernement veut diviser la société, se trouver un ennemi intérieur et faire diversion pour faire oublier sa politique anti-sociale désastreuse.
En attendant, les habitant.es des Mureaux sont encore une fois stigmatisé.es… humilié.es, comme les lycéen.nes de Mantes La Jolie, agenouillé.es des heures par la police le 6 décembre 2018.
Oubliée leur galère quotidienne partagée par nombre d’autres villes, dont ce président ne dit pas un mot : le chômage qui explose, les boulots précaires et mal payés, le logement, l’avenir bouché des jeunes, la pollution environnementale, les services publics démantelés, les violences contre les femmes, les contrôles de police au faciès…
Voilà un gouvernement qui vient se repaître dans l’Espace des Habitants des Mureaux (mais sans la présence des habitant.es de la ville, à part des complices, le Maire et ses élu.es), se goinfrer d’un copieux repas “républicain”, non loin des précaires qui habitent les barres…
Une véritable provocation pour cette ville qui sera malheureusement touchée par les projets de baisse d’activité de l’usine Renault-Flins.
Combien coûte cette opération de communication ? à combien peut-on évaluer le préjudice que subissent les habitant.es des Mureaux dont l’image est encore salie ?
Nous dénonçons l’instrumentalisation récurrente de la ville des Mureaux, une ville favorite de visite des ministres des gouvernements depuis des années, pour imposer leur stigmatisation d’une partie de la société.
D’autant que le thème de cette opération de communication est « le séparatisme », un nouveau terme à la mode, notamment au Rassemblement National (RN) et dans le milieu de la fachosphère – ce qui est une véritable provocation par les habitant·es de tout le Val de Seine.
Alors que ce qui divise / préoccupe la population est l’accroissement des inégalités, du chômage et de la précarité, résultat d’une politique s’attaquant aux précaires et aux salarié·es et « en même temps » favorisant les riches et le patronat licencieur et ceux qui empochent d’importantes aides publiques, sans aucune contrepartie sur l’emploi.
Alors que la ville des Mureaux est déjà fortement impactée par le chômage des jeunes et la pauvreté, la situation va encore s’aggraver avec l’arrêt voulu en 2024 de la production de voitures à Renault Flins. « Macron » et son gouvernement n’ont de cesse d’accélérer les restrictions et privatisations de services publics de proximité (poste, transports, services sociaux etc..) entraînant une menace très sérieuse sur la pérennité de l’hôpital de Meulan-Les Mureaux.
L’objet de cette visite constitue une véritable insulte aux muriotin·es et ne permettra pas d’améliorer leurs conditions de vie.
Ceux qui ont des comportements de séparation, ce sont les riches !
La crise du Covid-19 est révélatrice : la politique sanitaire du gouvernement et de ses prédécesseurs est à proscrire, il faut qu’un véritable plan de relance des hôpitaux et maternités de proximité soit impulsé. Nous ne pouvons pas accepter que soit remise en cause la pérennité de certains établissements comme nous l’avons vécu pour la réanimation ou l’établissement de Meulan par exemple. Nous devons nous donner les moyens collectifs de défendre nos hôpitaux de proximité !
La pseudo-concertation du gouvernement dans le « Ségur » de la santé n’est qu’un enfumage supplémentaire masquant les véritables besoins du service public de la santé et de son personnel. Une augmentation de salaire qui ne s’annonce pas à la hauteur des attentes, rien sur les titularisations des contractuel.les, rien sur le moratoire des fermetures des lits. Ah si, une médaille pour le 14 juillet…
Pour un contre-pouvoir revendicatif de syndicats et de collectifs des usagè·res de l’Hôpital Public. La nature a horreur du vide, faisons de la journée du 14 juillet une reconstitution historique où le cortège militant prendra le pas sur le défilé militaire. Pour un appel à une manifestation de travailleurs.euses, précaires et chômeurs sur Paris, les blouses blanches en tête.