Les résultats des élections législatives sont une défaite pour le pouvoir en place. Macron est en effet bien loin d’obtenir la majorité absolue des député-es, confirmant son illégitimité, d’autant plus que les chiffres de l’abstention, notamment chez les jeunes et les classes populaires, confirment la crise démocratique. La forte progression de l’extrême-droite est également un danger mortel. Le RN, c’est le mépris social de Macron, mais avec toujours plus de racisme et de division. SUD Commerces et Services porte fièrement des valeurs antifascistes. Nous ne laisserons aucune place à l’extrême-droite dans nos entreprises et dans la rue. La composition de l’Assemblée nationale laisse augurer d’une poursuite des politiques libérales et des attaques contre le monde du travail au profit des plus riches. Pourtant, face à l’inflation, il devient urgent de réhausser le smic à 1700€ net. Nous revendiquons également une augmentation de 400€ par mois pour toutes et tous, avec une limitation de l’échelle des salaires de 1 à 5 dans une même entreprise. Nous exigeons l’égalité salariale réelle pour les hommes et les femmes.
Contre les temps partiels imposés qui deviennent une norme dans le secteur du commerce, il faut réduire le temps de travail à 32h payés 35. Pour l’obtenir, nous ne devons compter que sur nous-mêmes. Seule notre capacité à nous rassembler et nous organiser pour lutter permettront d’inverser le rapport de force et gagner de quoi vivre décemment. Se syndiquer est une première étape pour se défendre au quotidien et ne pas rester isolé-es. Se battre, il va le falloir dès la rentrée si le gouvernement veut faire passer son projet de retraite à 65 ans. Une réforme cynique qui va en réalité priver de retraite à taux plein la grande majorité des salarié-es de notre secteur. Qui se voit travailler avec la pénibilité subie, jusqu’à 65 ans dans nos magasins et nos dépôts ? Préparons-nous à nous mettre en grève et à manifester. Ce sont nos meilleures armes contre le patronat et son gouvernement. La Fédération SUD Commerces et Services vous souhaite un bon été et des congés bien mérités…
Cher-es collègues, en février 2023 aura lieu, par voie électronique, la mise en place d’un Comité Social et Economique (CSE) de l’Unité Economique et Sociale. Avec le CSE, la direction doit informer régulièrement vos représentant-es de la bonne marche de chaque société et recueillir au préalable leur avis. Iels peuvent l’interpeller sur votre situation individuelle et collective, ainsi que diligenter des expertises sur le plan économique et des conditions de travail.
MARIONNAUD Nos revendications ✓ Augmentation des salaires ✓ Stabilité des horaires de travail ✓ Passage de temps partiel à temps plein pour ceux/celles qui le souhaitent ✓ Arrêt du turn-over, symptôme du malêtre
SUD c’est quoi ? Le syndicat SUD (Solidaires, Unitaires et Démocratiques) est représenté dans toutes les professions du public et du privé et dans toute la France. Nous sommes présents dans le secteur de la parfumerie (Adopt, April, Nocibé et Sephora), ainsi que dans d’autres entreprises du commerce (Apple, Carrefour, Naf Naf, SFR, etc.) et chez les étudiant-es. Nous nous sommes fait connaître ces dernières années pour notre dé- fense de l’emploi chez New Look, du Code du travail chez Nike et de la santé et de la sécurité chez Amazon, où nous sommes la première organisation syndicale de l’entreprise.
Contactez-nous sans tarder pour être candidat-e. Vous pouvez vous aussi vous syndiquez pour mieux connaître, faire respecter et développer vos droits (le montant de la cotisation mensuelle est de 0,5 % du salaire net, déductible de vos impôts).
Au sommaire : Grande distribution, logement, éducation, hôpital… Trappes, Poissy, Rambouillet, Chambourcy…
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Au sommaire : Mantes-la-Jolie, Les Mureaux, Buchelay, Orgeval… Graned distribution, vidéosurveillance, hôpital, grève, secteur associatif, logement…
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr
Une nouvelle rubrique – que nous espérons riche et fournie ! – pour présenter les victoires du camp des travailleurs et des travailleuses, ici et ailleurs…
Libertés syndicales à la poste : une victoire pour notre syndicalisme !
La Cour administrative d’appel de Paris a rendu hier, mercredi 27 octobre, un arrêt définitif à propos des libertés syndicales à la Poste.
Depuis des années, le Siège de la Poste et ses directions locales ne cessaient de commettre des délits d’entrave à propos de la liberté de circulation de nos militantes et militants syndicaux, en interprétant sans aucune limite le décret du 28 mai 1982 qui régit le droit syndical dans l’entreprise.
Sans aucune limite car, au gré des humeurs des directeurs locaux et de leur détestation de nos représentant·e·s, il fallait prévenir avant la venue dans le service — plusieurs jours avant parfois ! — , puis obtenir l’autorisation et, parfois encore, donner le motif de cette venue !
L’histoire de Sud PTT est ainsi faite d’interdictions répétées pendant des années de pénétrer dans les établissements, elles-mêmes ponctuées de poursuites disciplinaires.sur fond « d’intrusions » voire « d’atteinte au domicile privé » et de sanctions pour ce seul motif.
Ce procédé est actuellement utilisé abusivement dans le 78 et le 92 contre de nombreux militant·e·s, dans le cadre d’un véritable acharnement antisyndical. L’arrêt de la Cour a effectivement un caractère définitif dans la mesure où le Conseil dD’État (voir req. n°419619) avait cassé l’arrêt de la même Cour (n°16PA02870) mais sans jamais remettre en cause la doctrine développée à propos de l’illégalité de ce délai de prévenance qui nous était opposée en permanence.
L’arrêt est sans ambiguïté sur le sujet :
« 15. Contrairement à ce que fait valoir la Poste, il ne ressort pas de ce qui a été dit au point 11 ci-dessus que monsieur X (…) ait été tenu d’informer préalablement la directrice de la PPDC de Paris Bonvin de sa venue en application des dispositions de l’article 6 du décret du 28 mai 1982. Par ailleurs, la circonstance que monsieur X se soit introduit avec trois autres collègues, au sein des locaux de la PPDC de Paris Bonvin pour faire circuler une pétition en faveur d’un collègue faisant l’objet d’une procédure disciplinaire n’était soumise, en application des dispositions invoquées par monsieur X, ni à l’obligation de prévenir la directrice de l’établissement de sa présence, ni à l’obtention d’une autorisation préalable, la seule limite posée par l’article 9 à cette distribution étant qu’elle ne porte pas atteinte au bon fonctionnement du service ».
Face à la multiplication des affaires disciplinaires en cours pour des motifs similaires, la fédération Sud PTT va saisir les différentes tutelles de la Poste (Etat, CDC) pour que cessent toutes ces entraves.
Qu’il s’agisse de la liberté syndicale ou du droit de grève, la fédération Sud PTT continuera à agir pour défendre les droits du personnel et de ses représentant·e·s.
En Loire-Atlantique, Amazon recule face à une lutte pugnace
En Loire-Atlantique, les opposants à l’installation d’un entrepôt Amazon ne décolèrent pas. Une nouvelle mobilisation s’est tenue samedi 29 mai, avec la présence de nombreux politiciens en campagne. La perspective d’une Zad est également évoquée par certains militants.
Actualisation —Mercredi 27 octobre 2021 — Amazon ne pourra pas s’installer à Montbert. Lundi 25 octobre, l’intercommunalité de Grand Lieu, où devait s’implanter le géant de l’e-commerce, a décidé de mettre fin aux négociations.«Malgré l’intérêt du projet et, notamment, une création d’emplois importante, les élus communautaires ont, au fur et à mesure, constaté les difficultés du projet et particulièrement l’accumulation de contraintes techniques et juridiques décalant largement le calendrier initial».
C’est la seconde fois qu’Amazon doit faire demi tour en Loire Atlantique, après l’échec de Grandchamps-des-Fontaines. «Montbert était le projet le plus visible. Nous savons qu’Amazon cherche un peu partout à s’installer. Nous restons vigilants et continuerons notre veille sur d’autres projets similaires que nous dénoncerons tout autant», a déclaré Guillaume Erceau du collectif Stop Amazon 44 dans Ouest France.
La Fédération Sud Commerces-services, mobilisée depuis les annonces présidentielles du 12 juillet, se tient à la disposition des salarié·es du commerce et des services…
Le premier jour de la deuxième semaine d’audience Ikea était consacré aux plaidoiries des parties civiles : c’est plus d’une dizaine d’avocat-es qui se sont succédé à la barre, représentant aussi bien la totalité des syndicats implantés dans l’entreprise (CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO, SCID, SUD- Solidaires et UNSA), par l’intermédiaire de plusieurs de leurs structures locales, de branches voire nationales, que des dizaines de salarié-es et ex-salarié-es de l’entreprise, pour la plupart syndiqués mais pas exclusivement.
Pour les organisations syndicales, il s’agit de faire reconnaître l’atteinte à la profession qu’elle représente, de rappeler que toute collecte de données doit être consentie par le salarié, proportionnelle au but recherché qui ne peut être illégal et encore moins viser à entraver la liberté syndicale et de grève. C’est aussi des histoires de vies brisées par les méthodes inquisitrices d’Ikea, qui ont engendré chez le personnel dont la vie privée a été violée dépression, cancer voire tentative de suicide, qui ont été exposées.
On sera donc guère étonné que des demandes d’indemnisation à la hauteur du préjudice subi, s’élevant parfois jusqu’à un million d’euros pour les syndicats et des centaines de milliers pour les salarié-es les plus exposés à ces pratiques détestables, ont été faites.
Face à ce naufrage juridique et moral, seul l’ancien responsable de la sécurité, cheville ouvrière du système de surveillance mis en place dans l’entreprise de 2001 à 2012 dans chacun de sa trentaine de magasins comptant plus de 10.000 salarié-es et ce dès le recrutement, reconnaît pour le moment ses torts. La société, en tant que personne morale, tout comme ses ex-dirigeant-es et les responsables des officines en charge du sale boulot continuent eux à être dans la dénégation.
Un grand absent au procès, c’est l’institution policière dont il ressort du dossier que plusieurs de ses membres ont étroitement contribué à alimenter ce système, à commencer en informations sensibles, d’où la demande des parties civiles d’un supplément d’enquête et d’élargissement des poursuites au chef de recel (il est question de pratiques qui se sont étalées sur plus de dix ans).
En demandant une condamnation exemplaire, il s’agit d’envoyer un message clair aux employeurs indélicats ou tentés par de tels procédés, qui ont encore gagné en intensité avec l’essor des réseaux sociaux contrebalancé certes par la mise en place du RGPD, là où « Big Brokea » pensait surveiller son effectif en toute impunité.
SUD COMMERCES ET SERVICES Rhône-Alpes-Auvergne /Adresse : 125 rue Garibaldi 69006 Lyon / Téléphone 06 51 25 40 77
Communique de presse——-communique de presse——— vendredi 19 mars 2021
TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE VERSAILLES
Du 22 mars au 2 avril 2021
Ouverture du procès IKEA
Enfin le procès pour fichage par IKEA des syndicalistes, de l’ensemble des salarié.es et même des clients avec la complicité active de plusieurs fonctionnaires de police couverts par une partie de leur hiérarchie va débuter après 10 ans d’instruction.
Au rang des accusé.es : • IKEA France • Deux anciens présidents d’IKEA France • L’ex DRH d’IKEA • Le responsable national de la sécurité IKEA • Des directeurs de magasin • Des anciens policiers recyclés dans des sociétés de sécurité au service de dictateur africain et d’IKEA • Des policiers de base ou des renseignements généraux
De 2000 à 2012, IKEA était prêt à dépenser des centaines de milliers d’euros pour obtenir de policiers les fichiers STIC (système de traitement des infractions constatées) de syndicalistes et plus largement de l’ensemble des salarié.es.
Ainsi à chaque ouverture de magasins une liste de l’ensemble des salarié.es était envoyée à la société EIRPACE dirigé par un ancien policier qui renvoyait la fiche police STIC pour la modique somme de 80 euros par salarié.e.
Apres la grève de 2010 très suivie à Franconville, IKEA dépensait jusqu’1 million d’euros pour enquêter et essayer de ’faire tomber ’ les syndicalistes qui avaient animé la grève allant jusqu’à recruter des ’fausses caissières’ pour espionner les syndicalistes.
A IKEA St Priest (Rhône) le directeur de la sécurité envoyait à la police le numéro d’immatriculation du véhicule du délégué SUD en leur demandant d’enquêter sur la façon dont il avait acquis cette voiture et comment il l’avait payé.
Tels des délinquants chevronnés, certains hauts cadres d’IKEA et quelques policiers barbouzes ont su garder le silence lors des premiers interrogatoires et faire disparaitre en quelques jours après le premier article du canard enchainé une grande partie des dossiers. Ainsi le coffre d’IKEA a été vidé et 100 kilos de document ont été brulés par la société EIRPACE de l’ancien policier.
Les syndicats SOLIDAIRES et SUD Commerce et Services sont parties civiles à ce procès révélateur de partenariat étrange entre délinquant patronaux et policiers peu scrupuleux. Nous demandons un jugement exemplaire et l’exclusion de la police de tout policier ayant transmis les fichiers STIC.
Leschiera Frédéric SUD COMMERCE ET SERVICES 125 rue Garibaldi 69006 Lyon 06 51 25 40 77